- Citation :
Nom : Lintehitiel
Prénom : Maïkahilwen
Race : Elfe des bois
Sexe : Féminin
Age : 120 ans
Classe : Rôdeur
Alignement : Chaotique bon
Divinité : Rillifane Rallathil
Compagnon animal : Un loup nommer Storr
Armes : Deux rapières
Compte joueur : Maikahilwen
Historique :
Je me prénomme Maïkahilwen, mais tout le monde utilise Maïka comme diminutif. Je suis née dans une petite communauté elfique du bois Tapis, dans une famille comportant déjà deux garçons. Seule fille et petite dernière de la famille je fut élevée dans du coton et choyée par mes parents. Tendit que mes deux frères suivaient l’entraînement de mon père dans l’art d’être de bon chasseur, ma mère m’instruisait a prendre sa suite en tant que druide de la communauté. J’eu donc une enfance heureuse dans un foyer aimant, et je pensait qu’il en serait toujours ainsi.
Je n’étais pas une élève très attentive pour ma mère, je fuyais souvent les leçons pour aller observer à la dérober mes frères dans leur entraînement. Je les aimais tout les deux même si mon admiration se posait inévitablement sur l’aîné. Kinaneriël et Saurorëiel étaient devenue deux chasseurs expérimenté au fil du temps et faisaient la fierté de mes parents. Mais Kinaneriël surpassait les leçons de mon père, il était drôle, ouvert, et me taquinait à longueur de temps, mais il était pour moi la personne que j’aimais le plus au monde.
Je venais d’entrée dans ma 65em années quand un drame eu lieux, celui qui devait changer ma vie à jamais. Mon père et mes frères étaient partis en foret depuis plusieurs jours à la rechercher de gibier et je m’entraînais sans enthousiasme à manier les deux lourds cimeterres que ma mère m’avait confié pour mon entraînement. C’est alors que je vis pénétrer dans la clairière mon frère et mon père portant Kinaneriël sur une civière. Son visage de cendre figé dans la mort me glaça sur place.
Je restai plusieurs jours sans dire mot comme dans une sorte de rêve éveillé ou le chagrin ne pouvait m’atteindre. Je ne semblais même pas reconnaître les personnes qui m’entouraient. Je ne me souviens même plus de la cérémonie funéraire et des paroles prononcées par ma mère. Je n’émergeais que plusieurs jours plus tard, et seulement les larmes coulèrent, amères.
Laissant mes parents a leurs chagrin je me tournais vers Saurorëiel, je lu de la tristesse sur son visage quand il me raconta ce qui c’était passer. Une bande d’humain en maraude étaient responsable de la mort de mon frère, des bandits en quêtes d’un endroit ou se cacher après une de leurs rapine qui avaient tirés les armes sans prévenir. Kinaneriël qui était parti en éclaireur, avait juste eu le temps de leur dire de fuir avant de tomber sous leur coup. Ils avaient retrouvé le corps plus tard en revenant sur leur pas. Je leur en voulait de ne pas lui avoir porter secours mais je savait aussi que s’ils l’avaient fait je pleurerais trois personnes aujourd’hui. C’est en ce jour que je prix la résolution de me battre plutôt que de guider. Je n’aurais pas fait une bonne druide de toute façon, j’étais plutôt médiocre dans mon apprentissage et la rancœur qui m’étreignais n’aurais sans doute pas contribuer a m’amener vers le chemin de la compréhension. J’avais pris ma décision.
Je demandais à mon père de me former mais celui-ci refusa, il avait perdu un fils et ne voulait pas que sa fille suive le même chemin. C’est Saurorëiel, qui partageait ma colère, qui se chargea de mon enseignement. Jours après jours, années après années, il m’enseigna tout ce qu’il savait sur son métier d’éclaireur. Les deux lourdes épées longues qu’il utilisait étant trop inadaptées à ma petite taille, il me fit façonner deux épées beaucoup plus fines nommées rapières et bien plus adaptées pour moi. C’étaient des armes simples que je maniais bientôt avec dextérité.
Mais plus mon entraînement avançais plus je prenais de distance avec les miens, seul mon frère me comprenait. Mais pour mes parents qui prônaient une tolérance à toute épreuve, je m’éloignais progressivement de leur idéal de pensée, pire que tout je les avaient déçu en choisissant une autre voix que celle qui me destinait. Je me méfiait plus que tous des humains, et les traitaient avec condescendance pour les rares que je rencontrais.
Quand j’eu 100 ans mon frère m’annonça qu’il quittait la communauté, il voulais voyager et découvrir d’autre contrées. Je le suppliait de me laisser l’accompagner mais il ne voulu rien savoir, j’était prête selon lui et il n’avais plus rien a m’apprendre. Il était temps qu’il suive son propre chemin. C’est ainsi que je perdis à nouveau un frère et qu’un âpre sentiment de solitude m’envahis.
Cette solitude fut brisée un beau jour alors que je chassais non loin de la clairière. Des gémissements attirèrent mon attention et je découvris dans les fourrés un jeune loup blessé. Je savais plutôt bien m’y prendre avec les animaux et réussi a l’approcher. Sa patte était cassée et sa meute avait du l’abandonner la. Je me pris tout de suite d’affection pour lui, et le ramenais affin de le soigner. Chose surprenante il ne semblais pas effrayer mais calme et attentif au moindre de mes geste. Je le baptisait Storr, et quand vint le jour ou il aurait du partir, il resta a mes coter à ma grande joie. C’est comme s’il comblait l’absence de ces deux frères qui me manquaient plus que tout. Avec le temps un lien s’installa entre nous, il comprenais mes sentiments et mes crainte et les partageais, de même que je savais décrypter la moindre des ses réactions. Nous étions maintenant inséparable.
Mon père tomba gravement malade quelques années plus tard et malgré les soins attentifs de ma mère, il ne vit pas le printemps suivant. Ma mère fut effondrée mais continua bravement sa charge, quand à moi j’eu le sentiment d’un nouvel abandon.
Le temps était venu pour moi de partir, je ne me sentais plus d’attache dans ce lieu mis à part ma mère. Mais elle était bien trop préoccupée pas ses activités, cela me déchira le cœur de la laisser mais il le fallais. Apres de bref adieux ou je lui promettait de revenir un jours, je pris la route a la recherche Saurorëiel, dix s’étaient écouler depuis son départ et aucunes nouvelles ne nous étaient parvenue a son sujet. C’est ainsi que je pris la route Storr sur les talons pour arpenter le monde…voila dix ans que cela dur et toujours pas de trace de mon frère.