Nom du compte joueur: Murgosh
Nom du perso: Murghosh
Race : demi-orque
Age : La trentaine
Alignement : CN
Religion : hein ?
Classe(s) : (nbre de lv prévu aussi si possible) Barbare 12 guerrier 8 roublard 3
NB : cela fait l’objet d’une demande de reroll pour motifs Rp : Barbare 5 guerrier 14 roublard 4
Arme de prédilection/domaines/école de magie : toutes les armes/aucun/aucune
Trait de Caractère : Assez sociable, essaie tant bien que mal de contrôler sa rage, habitué à faire profil bas, parle parfaitement sans aucun accent, il se plaît à employer certaines fois des tournures plutôt ampoulées.
Description physique: Immense que ce soit en taille, largeur d’épaule ou poids, dépasse allègrement les deux mètres, et frise les 120 kg, à ce jour intégralement du muscle
Que dire de l’enfance et de l’adolescence d’un bâtard dans une société régie par la force ?
Les débuts de la vie furent pour le moins difficiles, en bute aux brimades et vexations aussi bien de la part des enfants que des adultes de son clan qui ne manquaient jamais une occasion de lui rappeler son origine douteuse, il apprit très vite à obtenir par des moyens détournés la nourriture qui lui était refusée.
Par un curieux retournement du destin, cette période passée à effectuer les taches les plus dures lui permit d’échapper à sa condition.
En effet loin de le rendre docile, tous ces mauvais traitements développèrent son corps à tel point qu’à l’âge de 10 ans il en paraissait 16 et que ses muscles endurcis par des centaines d’heures des labeurs les plus durs lui permettaient de tenir à distance les autres adolescents.
Un soir vers l’âge de 12 ou 13 ans Urgulk celui qui était sensé être son père, sentant que ce bâtard qui était presque plus grand que lui risquait de lui attirer des ennuis avec les chefs du clan décida de régler le problème définitivement !
Ce fut là sa dernière erreur, la première ayant été d’enfanter cette humaine, il pénétra dans la porcherie qui servait de lieu de repos au jeune demi-orque armé d’une sorte de fléau à battre le grain bien décidé à lui briser le crâne mais tout ne se passa pas comme il l’eut désiré, si l’arme improvisée se dirigea bien sur la tète de Murghosh, une main de fer bloqua le mouvement du bras tandis qu’un violent coup au niveau des jambes obligeait l’orque à s’étaler le dos dans la fange dans un «schplakk » du plus bel effet.
Le crâne d’Urgulk éclata comme un potiron trop mur quand l’os de jambon encore recouvert de quelques morceaux de viande s’écrasa sur le front !
Crève charogne !
Rugit Murghosh.
Pendant les jours qui suivirent, il allait regretter cet accès de hargne, que n’avait-il pas fermé sa gueule au lieu de hurler sa haine !
Le camp s’éveilla et il comprit aussitôt que son seul espoir était la fuite, une fuite éperdue en direction du sud !
Un jour il reviendra dans ces contreforts de l’épine dorsale, un jour ils paieraient pour ca !
Dans les riches cités du sud sa taille et sa corpulence attirèrent les regards de marchands d’esclaves en quête de gladiateurs pour agrémenter les soirées de riches nobles ou marchands désœuvrés.
Quelques-uns uns essayèrent de le convaincre manu militari de devenir un gladiateur mais vu le prix à payer en hommes de mains ils renoncèrent assez rapidement mais un homme, sûrement doté d’un esprit plus fin que celui des autres, lui proposa de s’associer avec lui et d’entrer en compétition dans les arènes privées, lui se chargeait de trouver les engagements, les soins éventuels et tout ce que le jeune demi-orque désirait, Murghosh lui n’avait qu’à combattre !
De préférence en faisant durer les combats afin que les clients en aient pour leur argent !
Cette vie dura quelques années, Murghosh en profita pour apprendre à lire, à écrire et à compter, il combattit de tout, des pirates de Nelanther aux Wemics des plaines de Shaar, on lui opposa même un magicien rouge qui avait du déplaire à ses supérieurs, faut dire qu’il était mauvais ! Tenter de dominer un adversaire dans une arène est plutôt osé comme pari ! Surtout si ce dernier peut passer outre les injonctions mentales en laissant la brute qui est en lui ressortir.
Son associé lui permit de rencontrer les meilleurs maîtres d’armes de Calimport et de Skuld mais Murghosh n’eut jamais la patience de se plier à la discipline qu’entraîne la pratique exclusive d’une arme, il préférait pouvoir se sortir de n’importe quel mauvais pas avec n’importe quelle arme.
Quand Ayol décida de se retirer des affaires, il donna à Murghosh une lettre de change sur la banque de Pasdhiver, une somme rondelette qui lui permettrai de vivre a l’aise jusqu’à la fin de ses jours ou d’en faire un autre usage.
Je sais que tu rêves de retourner dans le Nord mon ami, mais fais attention ! Depuis ton départ ca a bien changé et les serviteurs du seigneur noir contrôlent le val de bise.
Dès son arrivée à Luskan, il fut séduit par l’ambiance de la ville, il y avait même une arène !
Il passa quelques mois à explorer les alentours sans vraiment se rapprocher du nord, à part quelques rares incursions jusqu’à Targos ou, disait-on, sommeillait un fabuleux trésor, en fait de trésor il n’y à que des baffes à prendre ce qui en limite l’intérêt exploratoire.
Il décida aussi de laisser les nains gris tranquilles du moment qu’ils ne venaient pas chez Garfaux foutre le bordel !
Il y eut ce funeste jour et cette rencontre avec ce bellâtre qui se pavanait dans son armure d’opérette sans doute un fils à papa qui ne doit son rang qu’aux couilles de son paternel.
Les insultes ! Bah il à l’habitude mais l’impolitesse de ce Celorius frisa des sommets, une pique de trop et son sang ne fit qu’un tour, il proposa au jeune coq de se mesurer à lui dans un duel.
Au lieu de refuser et de s’excuser ce crétin s’empressa d’accepter et ils se retrouvèrent à la sortie de la ville, un peu désappointé Murghosh demanda pourquoi pas l’arène mais une explication fumeuse lui fut servie, pas grave là où ailleurs si on a pas d’emmerdes avec les gardes !
Au top donné par un homme encagoulé Murghosh se rua sur le prétentieux et le fit voler à trois mètres d’un coup de fléau bien ajusté dans le torse, il fut sur lui dans la foulée et le maintint à terre lui demandant de se rendre, ce que le fat fit illico mais il demanda sa revanche immédiatement sous le fallacieux prétexte qu’il n’était pas prêt !
Murghosh qui commençait à être passablement fatigué de l’attitude du jeune Celorius lui accorda sa revanche. A peine eut-il accepté, les ténèbres l’engloutirent, il se rua sur la position occupée par son adversaire mais son fléau ne fit que lui toucher le bras alors que la lame de Celorius frappait violemment son coté, après quelques passes dans le noir Murghosh aperçût son adversaire et le projeta au sol quand tout a coup son dos fut traversé d’une fulgurante douleur et il tomba à genoux, Celorius se redressa et attrapa le demi-orque par le casque qu’il ôta et avec un sourire de satisfaction comme en ont les traîtres il lui arracha la langue et lui imprima la marque de sa chevalière dans le front !
Une bonne âme qui avait assisté au combat lui appliqua quelques onguents et le fit porter chez un médicastre qui parvint à sauver sa vie mais lui signala que pour parler de nouveau il lui faudrait voir un prêtre !
Quelques semaines plus tard physiquement remis de ses blessures Murghosh s’apprêtait à partir pour Pasdhiver afin de voir si un prêtre pourrait faire quelque chose pour sa langue quand il aperçut la charogne qui ne savait pas se battre seul, faisant le tour de la ville il l’attendit sur la route de la cité des milles tours et quand le lâche arriva sur le chemin il se présenta devant lui, la bouche ouverte pour que ce dernier voit bien qui il était, le jeune sot se mit à incanter et le fléau s’abattit sur son crâne vide le clouant au sol.
Apres avoir stabilisé le jeune homme Murghosh lui appliqua sur la joue sa propre chevalière aux armes du seigneur noir et écrivit un message à l’attention de son supérieur.
Message dont l’essence était qu’il espérait que ce succédané de guerrier imbu de sa personne n’était en rien représentatif des chevaliers du seigneur noir !
Il chargea le corps inanimé sur ses épaules et s’apprêtait à le ramener à Lorgol et à le laisser aux bons soins de la garde quand un homme se présenta comme étant envoyé par un groupe qui voulait le corps pour l’échanger contre quelque chose...
Après un monologue plutôt qu’une discussion, vu que sans la langue il est dur de parler, Murghosh comprit que l’inconnu était sans doute un ami du crétin ou peut être un serviteur de sa famille, il décida de lui laisser l’homme inconscient ainsi que la missive lui précisant qu’une autre arriverait au poste de garde de Lorgol.
Avec un sourire Murghosh s’éloigna, et profitant d’un coin d’ombre utilisa ses quelques talents pour disparaître et entama aussitôt son voyage non pas vers Pasdhiver mais vers Calimport où il savait qu’Ayol lui permettrai de se refaire une santé en attendant de trouver un moyen de récupérer sa langue !
[...]
Le petit matin blême se levait sur le port de Luskan quand Murghosh sauta sur le quai, les marins lui firent passer sa cantine et lui souhaitèrent bon séjour, pour une fois qu’ils n’avaient qua se féliciter d’avoir pris un passager, les pirates allaient s’en souvenir de la raclée qu’ils avaient reçu !
Murghosh huma l’air !
Bon on va passer aux choses sérieuses maintenant fini de rigoler !
Marmonna t’il dans sa barbe tout en passant sa main sur son front lissant la peau régénérée par les bons soins des prêtres, finalement pensa t’il c’est pas plus mal qu’il m’ait marque ce petit crétin ca m’a permis de récupérer ma langue pour pas trop cher !
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