Le Val de Bise - Module NWN Forum du Val de Bise, module RP de Neverwinter Nights |
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| Mercenariat : La Cohorte | |
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+3Achen Nespresso LeCafardPoisseux 7 participants | |
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LeCafardPoisseux Veni Vidi Vici
Nombre de messages : 403 Habitat : Dans la plus haute salle de la plus haute tour de Targos, au tel avec Fzoul.
| Sujet: Re: Mercenariat : La Cohorte Jeu 27 Aoû - 21:20 | |
| Le Colosse laissa aller d'un coup sec son avant bras dans l'encadrement afin de bloquer la fermeture de la porte. -Bonsoir, dit il d'un ton platonique et grave, en rouvrant la porte pour entrer. - Heu..je.. bonsoir.. répondit l'homme en laissant passer le barbare et la jeune femme qui l'accompagnait, refermant la porte derrière eux de manière peu naturelle. Je ne vous attendais pas... Le mastodonte tira alors une chaise afin que le jeune Noble y prenne place. Ce que ce dernier fit... Non sans être mal à l'aise. - Je veux la paie du contrat posé sur votre femme. - Je.. mais hm, vous n'avez pas reçu ce que je vous ai fait parvenir...? - Pas entièrement. Le contrat stipulait 45 000. Je n'ai que 30 000. - Oh ! Diantre, cela... Doit être un vol ou... Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase, le Colosse rabattit sa main sur l'arrière de la tête de l'homme pour lui plaquer violemment le visage contre la table. Un craquement sonore, un hurlement étouffé, du sang, des baffouillements. - Il parait que vous avez des problèmes d'argent ces temps ci.... détacha le barbare en relevant la tête de l'homme par les cheveux... lui redressant alors le visage d'à peine quelques centimètres au dessus de son sang afin de l'entendre. Pendant ce temps, la jeune femme avait placé l'extrémité d'une tige en métal dans la cheminée. Le nez fracturé, le liquide rouge coulant abondamment des narines, l'homme se concentra du mieux qu'il le pouvait afin de ne pas trop faire attendre l'épaisse brute. - Je.. oui c'est vr..rai. Mais.., il souffla du sang par le nez. Mais ça viendra, écoutez, juste... Juste qu'en effet j'ai eu un petit problème et je... ne peux.. Je n'ai pas encore de quoi régler mais..ça viendra j'ai des amis et... - Nous prenons des contrats et nous les exécutons contre une somme donnée. Une somme prévue à l'avance. Une somme proposée, négociée et affirmée par vos soins. - Je sais je.. - Quand on utilise l'aide de mercenaires, on doit être sûr de pouvoir payer leurs services. - Pitié, écoutez... - La Cohorte est à cheval sur cette règle là.... Et n'accorde pas de crédits si ils n'ont pas été négociés avant le contrat exécuté. - Oui..je ... Nous pouvons..peut-être trouver un arrangement. - Oui. Et c'est moi qui vais vous le soumettre. La jeune femme sortit la tige de fer chauffée, dévoilant un O barré rougeoyant. Elle la tendit au Colosse afin d'avoir les mains libres pour retourner l'homme et lui poser la nuque contre la table, une dague contre la gorge. Celui ci immobilisé commença à paniquer. L'extrémité de la tige fut collée à son front par le barbare, dégageant une odeur de viande brûlée alors que le O barré s'incrustait dans la chaire fondue. Le hurlement de douleur de l'homme résonna dans la maison. Le Colosse la retira ensuite, la peau encore collée au métal, fumait. Il attendit à peine que le cri retombe, l'homme se laissant aller à terre en gémissant de douleur. - Vous êtes dorénavant un marqué de la Cohorte. Honte à vous de ne pas tenir vos engagements, soyez soulagé de ne pas mourir sur le champs, mais nous voulons la somme restante. Vous avez une semaine pour trouver ces 15 000 en pièces trébuchantes. J'ai des hommes à payer. Si vous tentez quoi que ce soit contre nous, nous vous tuerons sans autre forme de procès. Vous serez isolé car seul un imbécile userait des services d'un groupe de mercenaires sans avoir de quoi les payer. Personne ne vous prêtera assistance. Un de mes hommes vous suivra où que vous alliez durant ce laps de temps. Nous savons qui sont vos filles, ne faites pas d'erreurs. Si vous fuyez ou mourrez, ce seront elles qui devront payer votre dette, en écartant les cuisses s'il le faut. Et concernant les autorités.. Cela m'étonnerait qu'ils prêtent assistance à un Noblion arrogant qui ne paie pas ses impôts mais préfère se payer des mercenaires pour des petites histoires de succession. Un pied métallique fut envoyé dans le ventre de l'homme à terre qui étouffa un cri et des pleurs. - J'ai dit une semaine, répéta le Colosse.
L'homme ne put que hocher la tête... Et les bruits métalliques couvrirent bientôt ses gémissements, alors que les deux personnes quittaient la pièce, refermant la porte derrière eux. Ils reviendraient dans une semaine, à partir de ce soir. On ne rigolait pas avec les règles primaires des contrats.
(valiDardan) | |
| | | LeCafardPoisseux Veni Vidi Vici
Nombre de messages : 403 Habitat : Dans la plus haute salle de la plus haute tour de Targos, au tel avec Fzoul.
| Sujet: Re: Mercenariat : La Cohorte Ven 4 Sep - 11:53 | |
| Un jeune homme, alors qu'il était bourré et assistait aux combats de chiens depuis un moment organisés par la Cohorte, décida avec l'encouragement rieur de ses amis buveurs de rhum à entrer dans l'arène défier un des chiens. Le cabot ne sembla pas comprendre la nouvelle situation lorsque l'humain entra dans le cercle de pierres. Ne voyant aucune réaction du clébard, certains spectateurs commencèrent à crier, à énerver le molosse qui tournait en rond les yeux pétrifiés d'incompréhension. Jusqu'au moment où le Colosse saisit un morceau de viande et le lança dans l'arène de fortune. Le jeune homme alla pour se pencher récupérer le petit bout de chaire... Erreur fatale. Le maigre cabot dont les mois d'entraînement commençaient déjà à faire ressortir les muscles secs avant les os se rua sur le bras du malheureux qui se mit à hurler. Rires joyeux de l'autre côté de l'arène. Encouragements alors que l'homme essayait de mettre l'animal à terre sans beaucoup de succès. La bête secouait la tête, le bras toujours dans la gueule, lacérant la peau des crocs à la bave jaunie par la malnutrition. Ses grognements sourds ronflaient de plus belle lorsque l'homme de son poing essaya de frapper la tête, ce qui ne fit que resserrer la mâchoire puissante de l'animal. Les dents glissaient vers le bas, toujours plantées dans la chaire de l'individu qui avait osé rentrer dans le territoire. Les supplications de l'homme naquirent, avouant sa défaite. Les paris étaient déjà en train d'être payés alors que le Colosse passait le petit muret pour aller dans la petite fosse. Il prit les mâchoires de l'animal, logeant les doigts métalliques à l'intérieur et les enfonçant vers le haut afin d'ouvrir la gueule de la bête, énervée par le goût du sang de l'individu battu qui dégoulinait de sa bouche. Le chien transféra sa prise sur le poignet protégé du Colosse, qui d'un énorme coup de poing ferré suivi d'un mot lui intima l'ordre de cesser. La bête sonnée, grogna un peu et récupéra son dû : le bout de viande maintenant boueux qui fut jeté au départ dans l'arène. Le Colosse flatta l'animal. Bientôt il n'y aurait plus besoin qu'un homme vienne voler la viande pour se faire attaquer par l'une de ces bêtes. Ils comprendraient rapidement que celui qui entrera dans l'arène sera forcément un ennemi. A chaque entrée d'individu, le Colosse grondera un ordre d'attaque. Les cabots assimileraient de cette manière, et pourront donc en dehors de l'arène, au son de l'ordre donné, attaquer sans relâches.
Les aboiements se font entendre dans l'ancien camp orc. Lorsque ces bêtes sortiront accompagnées de leurs maîtres, c'est qu'elles auront compris les ordres primaires, et donc les plus dangereux. Le principal étant.. L'attaque sans modérations. | |
| | | LeCafardPoisseux Veni Vidi Vici
Nombre de messages : 403 Habitat : Dans la plus haute salle de la plus haute tour de Targos, au tel avec Fzoul.
| Sujet: Re: Mercenariat : La Cohorte Lun 7 Sep - 20:33 | |
| On a pu voir une petite charrette tirée par deux hommes venant du forgeron et du tanneur, amenée et déchargée au camp, comportant une pile assez conséquente de laisses en cuir épais, de harnais et de muselières pour bêtes mélangeant cuir et métal...Ainsi que quelques longs fouets et cravaches courtes pour tenir les divers fauves à distance. A partir de ce moment là, quelques chiens, solidement harnachés ont commencé de nouveau à errer avec leurs propriétaires dans les ruelles de Luskan. Les bêtes sont diverses... :
Certains molosses possèdent une carrure fine, des muscles secs, fins et allongés. Ils comportent alors une muselière en cuir moins épais et harnachant moins la tête. Elle peut alors être très rapidement ôtée entièrement. Ces chiens là ne possèdent qu'un simple collier et une laisse assez longue, bien que souvent raccourcie par le propriétaire. Leur port de tête est haut, ils semblent être à l'affût des ordres leur permettant de pouvoir courser la moindre victime désignée. Leur allure est légère, et il n'est pas difficile d'en déduire qu'ils sont faits pour poursuivre et coincer plus que combattre. En deux gestes simples ils peuvent être délivrés de leur musolière et de leur laisse, afin d'attraper chevilles, mollets et poignets de ceux qui doivent courir vite pour fuir...
D'autres par contre ont la démarche lourde, la bave jaunie dégoulinant de leur muselière épaisse enfermant toute la gueule et solidement attachée jusqu'au cou. Elle est faite en deux parties, et il suffit d'ôter deux attaches pour que celle enfermant la gueule se rabaisse afin que la mâchoire musclée soit libre d'effectuer des horreurs. Leur regard est fuyant envers leur maître, portant alors haine et grondements sourds sur l'environnement. A chaque pas, les muscles compacts tremblotent lourdement juste derrière la peau privée de graisse inutile. Leur tête est légèrement baissée, dardant leur regard de fauve sournois sur les passants, prêts à bondir pour leur arracher les bras ou la gorge. Leur laisse est plus courte, les propriétaires ont toujours une cravache à portée de main, guidant les pas et l'attention des molosses en suivant des codes précis. Les laisses sont dans un cuir aussi épais que les ceintures harnachant les chevaux. Elle sont reliées non pas à un collier simple, mais à un solide et important harnais pour éviter que les bêtes ne s'étouffent en tirant trop, au vu de leur puissance. Ces harnais ont tous le revers possédant une doublure en peau de mouton afin d'éviter de blesser l'animal par les frottements du cuir. Ils ont également un collier épais possédant quelques plaques de métal et quelques pointes de clous tournées vers le dehors pour ne pas permettre aux victimes de pouvoir refermer leurs mains autour et tenter de les étrangler pour les faire lâcher prise. Ces monstres sur pattes, contrairement aux chiens plus fins, possèdent de nombreuses cicatrices plus ou moins résorbées. Il ne reste depuis quelques temps que les plus imposantes bêtes dans cette catégorie, les blessures nombreuses démontrant leur statut de rois des arènes.
Les jeux ayant fait le trie en éliminant les faibles, les malades ou les désobéissants, certaines bêtes qui avaient défilé il y a quelques mois ont disparu de la circulation, sans doute vendues ou mortes de leurs blessures en combat. Ça n'est pas étonnant au vu de la perpétuelle odeur de chaires brûlées après les soirées organisées par le camp. On retrouve les plus puissants et les plus dérangeants dans la rue, accompagnés par les membres de la Cohorte. Certains ont les oreilles déchirées, un oeil crevé, d'autres la queue coupée et il y en a même deux n'ayant plus qu'un moignon à une de leur patte. Tout ces petits indices de conditions de vie et d'entraînement renforcent le malaise général, et ce à juste titre... Car ce genre de blessures semblent bien loin d'endommager leurs capacités combattives. Les détenteurs des bêtes récupèrent les paris faits par la populace intéressée par tel ou tel molosse. Bien que ces petites réunions autour des combats de bêtes attirent pour le moment plus les habitués, certains curieux viennent se divertir en y assistant. Ne sont pas rares ceux qui reviendront, attirés par l'appât du gain des paris sans risquer leur vie.
Toutes les bêtes sont marquées au fer d'un O sur chaque flanc, comme des étendards mouvants d'une force méconnue et pourtant redoutable, en plus d'être disciplinée.
(valishee) | |
| | | LeCafardPoisseux Veni Vidi Vici
Nombre de messages : 403 Habitat : Dans la plus haute salle de la plus haute tour de Targos, au tel avec Fzoul.
| Sujet: Re: Mercenariat : La Cohorte Mar 15 Sep - 18:16 | |
| Stupeur. Au camp orc, plus aucun aboiement de chiens... Un silence total y règne, hormis les bruits de chopine des hommes. Et encore. Visiblement, le Colosse serait d'une humeur fracassante. Les jeux n'ont plus lieu jusqu'à nouvel ordre ainsi que les défilés des bêtes dans les rues Luskaniennes... Un homme aurait raconté qu'en allant au camp pour les jeux programmés, il aurait entraperçu une statue de chien avant d'être viré à grands coups de tatanes... Pire encore. Les quelques chats qui jusqu'alors ne foulaient plus le sol du camp à cause des molosses viennent se prélasser sur l'herbe et sur les palissades du camp.. Sans se prendre des torgnoles de la part des membres de la Cohorte. Etrange. | |
| | | LeCafardPoisseux Veni Vidi Vici
Nombre de messages : 403 Habitat : Dans la plus haute salle de la plus haute tour de Targos, au tel avec Fzoul.
| Sujet: Re: Mercenariat : La Cohorte Mar 22 Sep - 0:58 | |
| Les aboiements sont revenus dans l'ancien camp orque, les miaulements incessants disparaissant alors. Qu'il est agréable de passer près du camp des mercenaires... Les molosses sont de nouveau à leur activité, bien qu'ayant perdu durant ces journées, figés. Ils reprennent pourtant vite du poil de la bête, et déjà, des hurlements se font entendre. Les jeux reprennent. Les défilés des monstres musclés dans les rues glauques aussi... | |
| | | Zax Gentil petit Chaton Cyriciste
Nombre de messages : 11688 Habitat : Ruathym, Fabrique de Whiskas Bainite
| Sujet: Re: Mercenariat : La Cohorte Mar 13 Oct - 1:48 | |
| Celui qui nous avait fourni ce contrat nous avait prévenu que cela serait dangereux. Et ce le fut, tant pour les autres que pour moi. Nous ne savons pas exactement ce que sont ces créatures. Ces "horreurs" comme elles furent par le passé qualifiées. Le fruit d'expériences ayant échoué. Nous ne savons pas non plus exactement ce que furent ces bruits que je fus la seule à entendre. De temps en temps, même à présent que nous en sommes sortis et que cela remonte à plusieurs semaines, je les entends encore. Ces cris, ces déchirements, ces déflagrations. Nous ne savons pas non plus quelles expériences exactement furent menées. Il y avait bien quelques livres, quelques notes, mais la plupart sont tombés en poussière et il n'en reste désormais plus rien. S'il restait quelque chose de vivant, c'est mort aussi à présent. Voilà ce qu'il reste là-bas, la mort et le silence. Même les vieilleries non-magiques, vestiges d'un ancien temps, ont été emportées. Ce serait presque dommage. J'aurais bien aimé lui parler, à ce mage, entendre sa version des faits, en savoir plus sur son travail et la situation de l'époque. Peut-être que nous aurions pu interroger son âme, mais il n'y a même plus de corps à présent. Tant pis. Le portail se referme à nouveau. Curieusement, ces deux cent années qui nous séparent me paraissent très peu, comme si ce temps-là était proche du nôtre. Le portail est fermé. Le contrat a été rempli. Je repars avec ses bruits. | |
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