C'est la nuit à Lorgol. Les ruelles sont calmes... Et pourtant des ombres se mouvent le long des murs. Un rêves ? Un cauchemar ? Non... Tout simplement la nuit sera rouge.
Des Juges du Mensonges s'infiltre dans les demeures des riches, aussi que dans les auberges. Tout a été orchestré et préparé. La première tentative ne servait que de reconnaissance. Des poignards glissèrent silencieusement dans la nuit... Des têtes tombèrent... Le tout dans le silence accompagnant la mort.
Les ombres s'en allèrent alors. Certaines s'enfoncèrent dans les égouts. Curieusement, ils avaient des informations... Ils connaissaient les sorties. Mais bien peu arrivèrent à la fin des dédales, dévorés par les monstres qui s'engraissaient des déchets des hommes. D'autres, bien moins nombreux, portant de gros sac et déguisé en marchand de graine, montèrent à bord d'un navire marchand. Ce navire profita de la marée nocturne, tout comme les pècheurs de la ville et d'autres marchands. Ils s'en alla au loin, et plus personne ne le revit à l'horizon. Les derniers se volatilisèrent. Ils disparurent aux tournants des rues des quartiers pauvres de la ville. Trouvant refuge chez l'un ou chez l'autres, serviteurs de l'Unique également.
Au totale, sur cette nuit du Soleil Noir, le bilan fut lourd:
Une dixaine de riches notables ou marchands de la ville furent égorgés dans leur sommeil.
Une dixaines de filles ou fils de riches furent enlevée, le symbole du Soleil Noir gravé sur leur oreillé.
Dans les coin discrets des auberges (chambres), deux officiers bainites et une dixaine de soldats perdirent la vie, lamentablement saignés après une soirée passée à boire avec des "marchandes de plaisirs".
A la fin des assassinats, une flèche jaillit d'une sombre ruelle et se ficha sur la porte de l'auberge de la place, devant le nez des gardes. Le tireurs s'évanouit vite fait dans la nuit. Mais le parchemin accroché à l'oiseau de mort était clair:
"L'Unique est tout Puissant. Il dévorera les Faux Prophète et les Faux Dieux. Rien, strictement rien, ne pourra JAMAIS l'abattre..."
Et les nuits redevèrent calmes. Mais jusqu'à quand ?