[Mort RP][Validé][Roublard/Assassin][H]Takar Cygne

Citation :

Nom du compte joueur forum : Takar Cygne
Nom du compte joueur module : Mageekiennoir
Nom du perso : Takar Cygne
Race : Humain
Age : 26 ans
Alignement : Neutre Mauvais
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Roublard (15) Assassin (10)
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Rapière
Langues : Commun, langage secret roublard, langage secret assassin
Ennemis jurés : Le monde est mon ami
Trait de Caractère : Rarement énervé, semble toujours de bonne humeur.
Description physique : Brun, 1m74 les yeux vert clair, un bouc, les cheveux en batailles.


Caractéristiques :
FOR :12
DEX :17
CON :12
INT :14
SAG :8
CHA :11

C'est une fraiche nuit d'hiver à Tsurlagol. La mer des étoiles déchus est calme, comme le reste de la ville. Seul les éclats de rire de quelques pirates festoyant autour d'une lanterne et d'un tonneau de rhum viennent troubler le bruit des vagues caressant le sable fin. La ville est sombre, le simple quartier de lune présent dans le ciel étoilé est tout juste suffisant pour permettre aux marins ivres de rejoindre leurs embarcations. C'est que c'est une belle nuit pour la taverne du port. Le vieux Flint va encore s'en mettre plein les poches! A l'intérieur, l'ambiance est tout autre. Les danseuse et la troupe de saltimbanque s'en donnent à cœur joie même si les clients ne semblent leurs prêter que peu d'attention. Oh bien sur, certains tapent le rythme du pied, accoudés au comptoir un verre à la main, mais la plupart sont trop occupés à jouer aux cartes, a parler affaires ou à conter leur aventures en mer, d'autres encore préfèrent profiter pleinement du temps ou ils sont à terre... L'étage empeste la sueur. La pièce est sombre, on ne peut qu'entendre des gémissements de plaisir, d'extase et de souffrance... C'est en cette nuit que je suis né, moi, Takar Cygne.


Depuis ma plus tendre enfance, bien que « tendre » ne soit pas forcement approprié, j'ai vu tous les jours ma mère se faire sauter. Oh, ne croyez pas que j'essaye de vous apitoyer sur mon sort, je m'en foutais royalement et ceux dans le même cas prétendant avoir été choqués ne sont que des lâches n'assumant pas leurs erreurs en préférant les rejeter sur leurs enfance prétendument difficile. Non vraiment, comment de tels actions pouvaient elles m'atteindre? A trois ans, pensez vous vraiment que j'avais conscience de ce qui se passait? Et puis à force, l'acte est devenu à mes yeux quelque chose de banal. Je me vantais même auprès de mes amis d'avoir la première pute de la ville comme mère, et croyez le ou non, je recevais une certaine admiration de leurs part. Non, décidément, je ne me cherche pas de prétexte, je suis un salopard, je l'ai toujours été et une autre enfance n'y aurait strictement rien changé.


Quoiqu'il en soit, vers mes dix ans, ma mère a arrêté de subvenir à mes besoins. Elle ne m'a pas abandonnée, au contraire, elle m'a sans doute sauvé la vie. Dans ce milieu, il faut savoir se débrouiller seul au plus vite, déceler les pièges de la vie, commettre des erreurs, en tirer des leçons, vaincre sa naïveté. J'ai donc commencé par une série de petits boulots, serveur, cireur de chaussure et j'en passe mais aucun ne me convenait. Non, ce que je voulais, c'était naviguer, voyager sur les flots. Je me suis plusieurs fois renseigner, mais on m'envoyait promener à chaque fois du fait de mon jeune âge. Et puis de toutes façon, je me voyais mal quitter ma ville, ma mère et mes amis. Finalement je me suis trouvé un job qui me convenait. Qui prête attention à un gosse de 10 ans errant la journée durant et rêvant devant les navires? Pas grand monde... C'est donc en tombant sur une conversation ou il était question du cambriolage d'une boutique que mon job débuta. Le marchand me paya cette info puis me donna quelques contrats. Puis j'ai servis différent clergé dont celui de Tyr. Eh oui, l'image que veulent se donner ces prêtres, juste et bienveillant, les oblige à utiliser des personnes comme moi. Ne pouvant pas se montrer entrain de fouiner dans la vie d'éventuelle comploteur, ils n'avaient d'autres choix que d'envoyer des personnes hors du clergé pour espionner. Même si mon air innocent me suffisait la plupart du temps, je dus très vite apprendre à utiliser chaque zones d'ombre, à escalader les toits ainsi que l'art de la conversation. La plupart des humains sont cupides et n'hésitent pas à tirer profit d'un gamin comme moi. Oui, je me suis fait rouler, bluffer et duper, mais ça m'a servis... J'ai très vite développé les mêmes armes.


Après huit ans à pratiquer, je connaissais toutes les ficelles du métier. J'avais même projeté de monter ma petite affaire qui permettrai une alternative à la loi pour qui payait le prix. Cette idée aurait surement abouti si ma mère n'avait pas été assassinée. Le vieux Flint m'appris qu'un marchand de Suzail n'avait pas apprécié qu'elle rigole de ses attributs. Je l'ai donc retrouvée là, allongée sur sa paillasse. Elle était magnifique du haut de ses 36 ans, paisible, ses cheveux brun ondulés tombant sur ses épaules, un sourire serein s'esquissant sur ses fines lèvres, ses paupières masquant ses doux yeux bleus. On n'aurait put la croire endormis si une dague ne dépassait pas de sa poitrine. Je l'ai retirée délicatement et l'ai glissé à ma ceinture. Bien que je n'étais pas expert, cette lame me semblait de bonne facture, légèrement incurvée avec au milieu une fine rainure destinée a recevoir du poison. La poignée était recouverte de velours et le pommeau représentait une tête de serpent. Après avoir questionné Flint sur le sort de ce marchand, il m'appris qu'il s'était évaporé dans la ville.


Je suis donc resté la, errant dans la ville, maudissant mon propre sort. Deux ans après, j'étais devenu une loque, vivant aux crochets du vieux Flint. Puis enfin, j'ai compris. Ma mère n'aurait jamais accepté que je finisse ainsi, elle m'avait toujours enseigné à être indépendant, à être fort. J'ai refait quelques contrat histoire de me faire un peu d'argent, mais ce n'était que pour me préparer à un contrat plus important: venger ma défunte mère. Cette dague imprégnée de son sang gouterai à celui de son assassin. J'ai donc pris mon maigre paquetage et suis parti vers le port. Depuis le temps, je connaissais pas mal de capitaines habitués au port de Tsurlagol, pourtant aucun d'eux ne m'accepta: pas de place, pas envie d'un homme inexpérimenté a bord, les excuses ne manquaient pas. Alors que mes rêves s'envolaient, j'ai tout de même trouvée le courage d'aller voir a bord d'un bateau gigantesque: « Le Vent des Étoiles ». Je ne me rappelais pas l'avoir déjà vu dans le port, et puis vu la classe du bateau, autant dire que je ne me faisait pas trop d'illusion. Effectivement, celui qui semblait être le maitre de timonerie commençais déjà à m'envoyer voir ailleurs lorsque le capitaine, qui, je l'ai remarqué, m'observait par la fenêtre de sa cabine depuis que je suis arrivé, a sorti sa tête et a lancé un « on le prend! » qui m'a soulagé le cœur. J'ai même pas eu le temps de poser des questions sur la fonction de ce bateau, de toutes façon ça me convenait. Je me suis vite retrouvé avec un balai et une brosse dans les mains, occupé à astiquer le pont.


Il s'est avéré que je me trouvait sur un bateau pirate, nous amassions une fortune en pillant les navires marchant et j'ai dut apprendre à me servir d'une rapière. Je ne sais pourquoi, mais la capitaine semblait m'apprécier énormément. C'est lui même qui m'a enseigné la maitrise de la rapière en même temps qu'à son fils d'un an mon ainé. Il m'a ensuite enseigné la lecture et l'écriture ainsi que des notions de médecines. Je restais en retrait lors des abordages et ne participait que peu souvent aux abordages, toujours ce capitaine qui semblait tenir à moi comme à la prunelle de ses yeux. Quoiqu'il en soit, il était le seul toubib à bord et une paire de mains pour l'épauler ne lui déplaisait guère. Il m'a donc enseigné les bases. La plupart du temps, je m'occupait à diagnostiquer les soucis de santé de l'équipage ou à faire des bandages, mais je servais également d'assistant au capitaine lors de ses interventions chirurgical. Oh il s'apparentait plus à un boucher qu'a un médecin, mais que voulez vous, on faisait avec les moyen du bords. C'est ainsi que j'appris l'emplacement et la fonction de chaque organe vitaux. Un tel traitement de faveur de la part du capitaine n'était guère apprécié par les autres membres de l'équipage. Cependant, ils remarquèrent que le capitaine, qui était sujet à des excès de rages, se calmait quasiment instantanément lorsque ses yeux se posaient sur moi, ce qui m'a finalement valu l'amitié de l'équipage. Mais le comportement du capitaine me troublait de plus en plus... Et si c'était... mon père. En y réfléchissant c'était probable, je ressemblais à ma mère disait-on. J'en ai donc parlé au timonier. Il a éclaté de rire « Ah ça non, tu peux être sur que c'est pas la cas! Écoutes, arrête de te poser des questions, il t'aime bien, l'essentiel est la ». J'ai suivi son conseil.


Nos trajets se résumaient à des allers et retours entre Saerloune, Alaghôn et les îles pirates. J'ai rencontré Sarillah à Saerloune, une magnifique jeune fille, à chaque fois qu'on faisait escale dans cette ville je disparaissais avec elle des jours durant pour réapparaitre au moment d'appareiller. J'ai souvent songé à quitter le navire pour passer le reste de ma vie à ses cotés. Mais pour le moment, j'avais toujours un contrat en cours... A chaque voyage vers Suzail, je menait mon enquête mais sans grand résultat. Quoi qu'il en soit, je n'abandonnerai jamais.


J'ai jugé interressant d'utiliser à fond le potentiel de ma dague. Il est clair que je suis loin d'être une montagne de muscles, et si par malheur mon adversaire portait une armure complete, je parvenais tout juste à lui infliger quelques entailles par ci par là. Le poison me permettrait de surmonter cette difficulté. Je me suis trouvé un revendeur dans chaque ville où nous accostions le plus souvent. Il m'est arrivé d'acheter des flacons incapable de tuer une mouche, mais j'appris beaucoup grâce à eux en les comparant aux autres flacons. C'est par diverses expériences que j'appris à les distinguer. Tout d'abord leur couleur, leur odeur et leur consistance en disent long sur la qualité du produit. Ensuite, ils vous révèlent presques tous leurs secrets une fois chauffés. Bien entendu, le meilleur moyen d'en définir la qualité est de le tester sur un poisson fraichement pêché. Mes rapières ont alors été modifier afin de recueillir divers poisons.


Quatre ans après l'avoir quittée, je retrouvais Tsurlagol. Je constatait avec joie qu'un de mes amis d'enfance avait repris et mené a bien mon projet de jeunesse. Je suis ensuite retourné voir le vieux Flint. Il était maintenant trop vieux pour tenir la taverne, mais m'a tout de suite reconnu. Il a à peine eu le temps de m'accueillir qu'il s'est assombris. « J'ai aperçu l'assassin de ta mère pas plus tard qu'hier sur le port. Tu sais, je ne cautionne pas ce que tu vas lui faire et je te conjure de laisser la justice faire son travail. Mais tu es un homme à présent, tu es libre de faire tes propres choix. » Ce brave Flint, lui au moins il m'a toujours compris. Je l'ai donc accompagné sur les quais pour qu'il me montre ma cible... Qui n'était nul autre que le capitaine. L'ordure! Tout devenait clair à présent! Il a crut que notre amitié le sauverais. Foutaises! Il aurait put être mon père je le tuerai tout de même. Mais tuer son capitaine était plutôt mal vu dans le monde des pirates et je ne donnait pas cher de ma peau après avoir commis un tel acte. Tant pis, j'attendrais donc d'être à Saerloune pour l'exécuter puis m'enfuir avec Sarillah.


Comme prévu, nous sommes retourné à Saerloune. Depuis le temps je connaissais par cœur l'emploie du temps du capitaine ainsi que le meilleur moment pour agir. La veille avant d'appareiller, les marins allaient se prendre une dernière cuite avant de retourner en mer le laissant seul à préparer l'itinéraire je suis donc retourné au navire à la nuit tombé, me suis approché discrètement de la cabine du capitaine. La pièce était sombre, uniquement éclairée par une bougie sur le bureau et il était la, lisant une carte. La fenêtre derrière lui était ouverte. Ce serai un jeu d'enfant. Me voilà donc entrain d'escalader la poupe... j'arrive au niveau de la fenêtre, il est a moins d'un mètre. Je saute dans la cabine avec ma, ou plutôt sa dague, en main et je l'égorge. Mais... Chiasserie! Ce n'est qu'un mannequin fait de paille! « Ça devait arriver un jours ou l'autre » il était la, derrière moi la pointe de son épée entre mes omoplates. « Je comprend tout a fait ta haine envers moi. Oui, dans un excès de fureur, j'ai assassiné ta mère et je m'en suis voulu à la seconde suivante... Et puis quand je t'ai vu, cherchant a embarqué, je me suis dit que je te devais bien ça, même si ça ne suffirai pas à me racheté. Maintenant part, ton acte était justifié, je ne te tuerais pas. » Je me suis retourné, doucement et je l'ai regardé, plein de honte dans les yeux. « Ne t'en fait pas, j'ai moi aussi commis des erreurs, a t il déclaré, même si ça se finit ainsi mon amitié envers toi à toujours été sincère ». J'avais regagné sa confiance et le voilà baissant sa lame pour déblatérer ses niaiseries. Parfait. Je lui saute dessus et tranche la gorge avant qu'il ne puisse réagir. Hin! L'imbécile! Moi avoir du remord! C'est bien mal me connaître. Je regarde avec satisfaction le corps par terre. Voilà une bonne chose de faite.


Je sors... Pour tomber nez à nez avec son fils et l'équipage derrière lui « Ordure! C'était ton ami! » a t il lancé. C'est pas faut, et il le demeure. Mais l'esprit de ma mère réclame dédommagement.. Pas le temps de s'éterniser, je saute par dessus bord pour regagner les quais un peu plus loin. L'équipage est à mes trousses. Comme au bon vieux temps j'escalade les toits le me planque du mieux possible il me faut quitter cette ville, avec Sarillah. Je cours la rejoindre chez elle. Et j'entre juste à temps pour voir le fils tuer ma bien aimée d'un coup d'estoc. Elle n'est pas morte! Cela ne se peux! Un duel à la rapière s'engage alors. Après quelques minutes je le touche grièvement et d'un coup de pied le désarme. Je m'approche alors, j'attrape se tignasse pour mettre sa gorge bien en évidence, tire la dague caché dans un plis de ma cape pour le réduire au silence. Ma mère gouterait à travers cette dague le sang de toute personne s'opposant à moi. Je me jette ensuite sur Sarillah. Aucun doute, elle n'est plus. Mais je garde mon sang froid, s'énerver ne la ramènera pas à la vie. Je sort a la recherche d'un chariot et d'un cheval. Bingo! en voilà un. Une fois son propriétaire laissé au milieu de la route sans ménagement avec une énorme balafre au niveau de la gorge Je retourne chercher Sarillah et quitte la ville.


Je ne me suis pas arrête avant que le jour se lève. Là, j'ai creusé une tombe pour ma bien aimée. Je ne laisse pas ma peine m'abattre. Comment voulez que la vie est une valeur à vos yeux lorsque toutes les personnes que vous aimez disparaissent. La mort arrive toujours, c'est juste un mauvais moment à passer. Ma Sarillah est surement mieux ou elle est. Me voilà seul. Adieu capitaine, adieu Sarillah. Ma fuite continue, mes pas me menant à Luskan.

Au niveau de l'apprentissage d'assassin, j'aimerais que tu expliques un peu plus comment il a appris l'anatomie (les coups qui font mal ou frappé pour tuer).

Et détaillé un peu plus sa connaissance des poisons du personnage (encore pour l'assassin) car il n'y a que l'aspect d'une arme pouvant contenir du poison. Un voleur peut trés bien manier une arme tel que celle là.

Voila c'est édité!

Validé