Une ferme au sud...
Dans les profondeurs de la nuit, en dehors de la cité de Luskan, la ferme sud, au delà de la rivière, avait prit feu. L'incendie ne se vit de ville que trop tard cependant. Mais des évènements étranges s'étaient également manifestés.
Des ombres était sortit un mage. Lentement, la silhouette du vieil homme s'était approchée de la masure. Il avait frappé à la porte, et les deux paysans avaient malheureusement ouvert à l'inconnu. Son masque était blanc ouvragé, ses vêtements portaient les traces d'un long voyage à pied, mais son allure laissait à penser qu'il connaissait les manières des nobles.
Merci pour votre hospitalité, mes bons amis...
Une fois que les habitants de la maisonnée s'étaient assemblés dans la salle commune pour la veillée, ils prièrent le voyageur de leur conter une histoire des lieux lointains. Alors le magicien prit la parole:
Il y a longtemps, dans ces sombres terres, un homme vivait dans la ville de Luskan. Tout le monde le connaissait sous le nom d'Ezechiel. Il était l'un des plus grand mage de la région, fondant en compagnie de maître Myriolyst, la tour de l'Ordo Arcanum.
Les pères de vos pères gardent toujours ce souvenir bien vivace au fond de leurs âmes. Cet homme, Ezechiel, devint le premier gardien de la magie de Luskan. Mais on dit qu'il était fou.
Un jour, sur un coup de folie et de déraisonnement, il leva une puissance noire et maléfique au centre de la place de Luskan. Ses paroles hurlèrent la mort, et les habitants de la ville tombèrent par centaines, fauchées dans leur élan par la puissance mortelle du sortilège. La garde mit peu de temps à réagir... peu de temps... Mais elle ne sut jamais que cet homme avait été ramené à la vie.
Le magicien retira alors son masque, laissant appercevoir un visage que personne ne reconnu. Les marques des cicatrices de ses brûlures acides effaçaient ses traits à la perfection...
Le mages sembla sourire à la vue des visages qui ignoraient totalement son identité.
Votre mort... est à votre côté, misérables humains !!!
En quelques mots, un cri d'outre-tombe jaillit dans la fermette. Les habitants tombèrent tous, fauchés par le souffle mortel.
Ensuite, ressortant de la maison, le mage lança quelques autres sorts de flèches enflammées... et la masure prit feu. L'un des sorts cependant n'eut manifestement pas l'effet escompté. En pleine nuit, un rayon de soleil s'abatit sur la ferme... Heureusement, les observateurs étaient trop loin que pour voir la silhouette voûtée, déjà presque rentrée parmi les ombres du bois...
Dans les ruines de la ferme, un bout de parchemin n'avait manifestement pas pris feu... Dessus, quelques mots pouvaient se lire...
Humains, le Chancelier du Crâne vous adresse son bonjour...
(validé par Timus)