Le Val de Bise - Module NWN Forum du Val de Bise, module RP de Neverwinter Nights |
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| Rumeur a la cité des artisans. | |
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Ajunta Pall L'Innommable
Nombre de messages : 844 Age : 38 Habitat : Rennes - Bretagne
| Sujet: Rumeur a la cité des artisans. Dim 30 Mar - 12:11 | |
| Le navire du Général Aldrogast accostat bientot sur le quais de la cité des artisans. Les quelques anciens veilleurs attendaient sur le pont pour apporter soin aux troupes revenant du front.
6 Guerrier , Un grand collosse disant servir tempus , une jeunette de 15 ans soit disant garde de luskan , un homme bizare venant d'ailleurs , et une charmante femme au talent pas que millitaire , ainsi qu'un gardien veilleur et un guérisseur , sortirent un a un du bateau par la rampe. Leurs armures était couverte de sang séché , et leur teint était halé. Dans la démarche de certain on pouvait voir maintenant qu'ils avaient participé a la guerre , la vraie . Ils avaient tué , risqué leur vie , il s'était entraidé , dans le but d'accomplir une mission qui les touchaient pas réellement.
Ils avaient ramener le Général Algran , Général Amnien et grand millitaire.
Au yeux de tous a pasdhiver ils étaient des héros et furent accueillis comme tel.
Bientôt le seigneur Nasher les convoquerait dans son palais. Car de nouvelles missions les attendaient , et ils devaient être récompensé.
(Je laisse ceux qui ont participé faire leur récit , merci a eux ce fut agréable de vous animer.) | |
| | | Lyaz Chevalier des Ténèbres
Nombre de messages : 1827 Age : 40 Habitat : Le temple du Pingouin, derrière l'autel.
| Sujet: Re: Rumeur a la cité des artisans. Dim 30 Mar - 13:07 | |
| (par contre Jaî n'est plus garde de Luskan :p)
Jaï avait suivit Erk... Ce n'était pas tant la récompense qui l'avait attirée que l'occasion de faire ses preuves.
Une fois sur le bateau qui les emmenait vers leur mission, la jeune fille avait sentit son angoisse grandir... Quand leur navire était passé entre ceux transportant les troupes, cela avait empiré. Tous ces hommes les saluant de leurs lances... la mission était importante, beaucoup reposait sur eux. Cela allait être un combat, un vrai... et si elle flanchait?
Pour garder contenance, elle restait concentrée sur l'objectif, tentant de faire passer sa peur à l'arrière plan. Trois caisses d'explosif, trois tours... c'était simple.
Le petit groupe débarqua à proximité d'un camp... qui fut vite nettoyé. Si c'était ça les soldats sur-entraînés de l'ennemi! Mais cette pensée s'effaça quand deux hommes entrèrent dans le camp, leur demandant ce qu'ils faisaient. "Ils ont tué nos idiots de mercenaires, dit l'un" "On tue le colosse et on s'occupe de la morveuse? Elle doit encore être 'neuve'", fit l'autre Quand Erk attaqua le premier, Jaï fonça sur le deuxième, celui qui lui avait promis un sort peu enviable, pleine de rage... Leurs compagnons arrivèrent à la rescousse... dont Phay qui tenta d'égorger un des soldats. Et pendant le combat, Jaï enrageait de plus en plus: elle n'arrivait pas à toucher son ennemi! Et il y en avait d'autres comme ça? plus nombreux? plus forts peut-être? Ils n'étaient pas assez pour s'occuper de leur camp!
Leurs ennemis tombèrent finalement. Et il fallut trouver une autre solution que l'assaut direct. Il y avait un souterrain à l'entrée bouchée, non loin, qu'ils commencèrent à déblayer pendant qu'Erk partait à la recherche d'alliés potentiels... La solution des alliés tomba vite à l'eau: le camp orc dont Erk avait deviné la présence avait... été décimé... par un seul des soldats ennemis... Le souterrain... restait la seule alternative à l'assaut direct. En bas, ils tombèrent sur une armure gardienne... qui demanda en tribu de leur passage le sang d'une vierge. Jaï déglutit péniblement. Bon... l'armure n'avais pas parlé de la quantité de sang requis... mais elle crut que le sol s'écroulait sous ses pieds quand Erk l'appela.... et lui demanda à voix basse LA question cruciale. Jaï ne lui mentit pas, elle avait confiance... et se dit qu'elle avait eu raison lorsque Erk lui dit que si une goutte ne suffisait pas... ils s'occuperaient de l'armure. Jaï retira un de ses gantelets, ferma les yeux et s'entailla la main. Un mouchoir imbibé d'un peu de son sang suffit à satisfaire l'armure, au grand soulagement de la jeune fille. L'armure les prévint que, derrière, il y avait trois passages murés... des fondations. Si simple... Ils placèrent les trois caisses, tirèrent des mèches... et le tour était joué. Revenus à l'extérieur... trois soldats leur tombèrent dessus. Le troisième était le général Algran.
Ces quelques minutes furent pour Jaï les plus longues de la mission. D'abord l'explosion, qui sembla mettre des siècles à retentir, coupant le général au milieu d'une phrase... Ses deux hommes furent soufflés par l'explosion, ce qui renversa la situation. Vu leur force, ils auraient pu les avoir à trois... mais à un contre six... Ensuite, ce long face à face entre Erk et le général ennemi... Erk lui conseillant de se rendre... le petit groupe prêt à bondir au moindre signe d'agressivité. L'ennemi se rendit, finalement.
Voyant qu'ils étaient accueillis en héros, au retour à Padhivers... Jaï se demanda une chose... comment réagirait Ulrich quand il apprendrait la véritable raison de son absence? Elle chassa cette pensée... deux choses lui importaient beaucoup plus: ils étaient tous vivants et victorieux... et Erk était fier d'elle. | |
| | | Sir_Ced Jurassir Ced
Nombre de messages : 1003 Habitat : *en retraite*
| Sujet: Re: Rumeur a la cité des artisans. Dim 30 Mar - 15:15 | |
| Il avait rencontré le chevalier du lion d'or en territoire Luskannien, auberge de la ville....et malgré leurs différences evidentes, ce fut l'etranger qui se présenta. Le chevalier semblait pressé, mais il avait un grand savoir concernant le multivers. Peut etre cotoyait il les capes étoiles de padhiver, ce groupuscule de magicien-protecteurs de la ville...certainement, oui. L'être a la peau jaunatre et aux mains longues et presque griffues apposea sa marque en bas du document : Lettre "D" fait d'un caractere special à l'aide d'un sceau fut posée comme preuve. Dans son pays d'origine, ces marques et signatures n'avaient aucune importance pour lui. Mais comme tout humain, il nota que le chevalier de Padhiver etait attaché a ces traditions protocolaires. Lorsqu'il eu ce qu'il voulait, le combattant sacré aux couleurs de Torm, quitta l'auberge pour s'en retourner a ses affaires.
Quelques jours apres, l'etranger encapuchonné et enrobé vint au port de la ville du "Bien". Il se presenta au port de la vile, le lieu de rendez vous. Un peu plus grand que l'etranger, un homme aux cheveux blancs comme la neige, portant une lourde armure a plaques encombarante mais finement articulée attendait. A son coté une jeune femme encapuchonnée vêtue egalement de fer. Il virent le chevalier en armure noire et or qui leur souhaita la bienvenue de facon polie mais aussi tres martiale. Le sanctifié leur indiqua le navire a quai sur lequel ils allaient voyager. Le trio fut rejoint par une jeune femme encapuchonnée et couverte par une etrange cominaison de mailles. Suivant le chevalier, ils monterent sur le pont du navire : les marins etaient tous affairés, car un jeune lieutenant hurlait des ordres a tout bout de champ. Ils decendirent dans la cale pour parler de facon plus intime, et firent les presentation: Erkenbrand fut nommé chef de l'escouade et responsable du succes de la mission.
Le voyage dura quelques jours : toute une armada de triremes, caravelles et fregates aux drapeaux de couleurs inconnues indiqua à la petite troupe l'importance de la mission. La destination leur etait inconnue, mais il finiraient par savoir. Erkenbrand pria Tempus pour reveoir ses faveurs. L'etranger en robe grise pria a son divin suzerrain "le liberateur". Les deux femmes semblaient plus réservées, mais elles demeuraient présentes. Le chevalier reparru sur le pont pour exposer la situation : Ils allaient etre debarqué discretement sur une plage et ils iraient reconnaitre les environs de facon a securiser une escorte des plus singuliere; Le but principal etait d'acheminer des tonneaux contenant de la poudre brulante et explosive à un endroit strategique du fortin ennemi. Mais pour ce faire la petite troupe eut besoin de 4 hommes supplementaires : un guérisseur, un chevalier et deux soldats. Trois barques furent mise à flots et les mercenaires y prirent place...Le jour se levait et l'etat "entre chien et loup" serait un atout précieux pour le commando...
Du sable de la plage...les heros arrivèrent apres quelques minutes de marche à un sable plus "desertique". En effet le paysage rocailleux, presque montagneux pouvait offrir une excellente protection pour des fugitifs, des criminels et autres des hors-la-loi. Darkk'en se debarassa de sa robe grise en pensant: "Ce n'est plus le temps des cachoteries : nous devont unfier nos volontés..."
Erkenbrand fut le fer de lance du commando et il fut le premier a essuyer les attaques cntre le campement, malrgé les tentatives d'avancement en silence. Darkk'en remarqua l'experience du combattant humain et le laissa en premiere ligne, se contentant d'etre en soutien pour le tempusien et les deux femmes. Le premier campement fut rapidement nettoyé...la progression etait rapide, mais plus vite les commandos reussiraient a degager le passage, plus vite l'ennemi serait surpris. Deux gardes qui semblait plus fort, et qui portaient des armures et casques soignés se montrerent, narguant les heros. Ils eurent des propos execrables à l'encontre de la jene femme qui restait au coté de erkenbrand. Le gith ne s'etonna qu'a moitié de ce langage, Par contr il nota une grande motivation, une grand volonté malsaine chez ses indfividus....il fit deferler sa magie sur les deux guerriers ennemis, ce qui aida un peu ses trois alliés. Mais ce fut Winterstorm qui reussit a venir a bout de ces malfaisants.
Darkk'en fit appel à son compagnon, un méphite rigolo nommé Zatharyx". Erkenbrand assigna la mission d'eclaireur à la creature volante. Mais le petit etre parlait beaucoup, et winterstorm decida de sortir une carotte pour le mulet. "Si tu reussit ta mission, je te donnerais une belle gemme." La bestiole etait toute excitée : "Hein ? Une-gemme-une-gemme-une-gemme ? Voui-voui-voui ! une chose brillante !!" et il s'elanca en direction de l'ouest pour y decouvrir....un bastion tres bien defendu composé de trois grandes tours qurelques remparts de fortune, avec plusieurs gardes d'elites, sans doutes des champions ou des officiers entrainés dans l'execution des têtes brûlées qui auraient le malheur de s'aventurer dans le coin. Lorsqu'il revint pres des heros apres quelque minutes, c'est en chougnant-pleurant, et en volant d'une seule aile, le bras gauche bléssé qu'il fit son rapport au chef de l'escouade. Ce dernier respecta sa parole et le petit choppa sa recompense au vol, la mine larmoyante, allant se refugier dans la cape ample de son maître.
Il fallait donc passer par un autre endroit....Un eboulement de pierre au sud qui barrait la route au petit groupe, et des territoires inconnus a l'Est. Pendant que les deux femmes et l'arcanniste a peau jaune tentaient de deblayer le passage du sud le responsable de la mission s'en fut à l'est, leur demandant de ne pas suivre. Il se mit se mit rapidement dans la merde et le trio vint a son aide au pas de course. Le guerrier ennemi portait les memes casques et armures que le tempusien. Ce denrier commencait a perdre son sang mais restait vaillant. Pour mettre fin a ce duel futil qui mettait en jeu le peril de la mission, le gith se concentra, les yeux etincelllant, il envoya une decharge magique....puis il s'approcha d'erkenbrand qui souffrait et se battait avec sa volonté...Darkk'en le soutint, et il lui lanca une aide magique : les muscles du tempusien se mirent a gonfler faisant craquer par endroit la lourde armure : ''TEMPUUUUS !" et le dernier coup d'épée tranha de aprt en part, et l'armure de l'ennemi, et aussi ses chairs qui s'ecroulerent dans un bruit sanguignolant et visqueux.
Le groupe venu de padhiver revint sur ses pas, car il n'y avait plus que le passage sud : lorsqu'il atteingirent l'endroit, le chevalier , le guerrseur avaint finit de degager les decombres. "Ca y est vous pouvez passer !"
En bas la porte etait fermée : la gallerie semblait aller tres loin vers l'ouest...Un crochetage vint a bout de la fermeture de la porte, qui s'ouvrit, montrant une piece apparamment taillé dans la pierre. En son centre, une armure animée sans jambiere, sans cuissardes, sans pelevis, stationait immobile a 1 metre du sol. Le tempusien s'avança et le gith sous son ordre retint la porte, d'une main ferme, la gauche s'imbibant progressivement mais lentement de l'energie de la toile... L'armure se mit a vibrer....et elle flotta, se tourant vers le combattant de tempus. Une enigme fut proposée a ceux qui penetraient dans "cette anti-chambre", ce sanctuaire vieux de plusieurs années...peut etre meme plusieurs siecles. Un sacrifice, celui du sang, fut exigé...et respecté. L'armure eut ce qu'elle voulu, et le commando pu continuer sa mission. Les tonneaux furent acheminé dans la gallerie et placés sous la terre....Trois meches furent fixées pour l'allumage : tout le monde, mercenaires et combattans reguliers remontèrent.
Trois hommes massifs et aux couleurs des guerriers d'elite precedemment vaincus, se tenaient en tete d'une petite escouade : ils attendaient le groupe. Mais l'explosion eut raison de la plupart des hommes du chef de ces guerriers.
Apres l'explosion des tonneaux, les troupes des navires debarquèrent pour combattre et écraser les derniers éléments de résistance. La mission fut un veritable succes : malgré les nombreuses diffucultés rencontrées. la force d'Erkenbrand, la finesse de Phayza, la détermination de Jai et les arcanes etranges de l'adepte du "libérateur" eurent raison des autres mercenaires engagés contre le chevalier-general Aldrogast. L'officer ennemi fut neutralisé et Erkenbrand accepta la lame du général ennemi, comme symbole de "rédition". Le chevalier de torm, grand général de Padhiver se présenta pour le debriefing. Winterstorm, et les deux femmes rendirent compte des grandes lignées.
Perché sur la corniche, le Gith regarda la flotte sur l'ocean en contre bas, tout en meditant : "Pour des êtres primitifs, ces humains comprennent vite : seul un corps de combattant parfaitement préparés, complementaires, unis, et avec la volonté comme alliée, peuvent venir à bout de tous les obstacles...Ils vont -connaitre- le chemin du cycle libérateur...Un jour, ils -sauront- tout ceci..."
[bravo Ajunta Pall, une animation sympatique menée de main experte et adequate, avec des petits retournements de situation, comme ont les aime. J'ai beaucoup aprecié moi aussi. GG !] | |
| | | Erkenbrand Homme à femme... sauf Cora
Nombre de messages : 897 Age : 38
| Sujet: Re: Rumeur a la cité des artisans. Dim 30 Mar - 19:17 | |
| / Extrait de journal /
Tout avait commencé à peine un mois plus tôt, alors que j’étais attablé dans l’auberge de Luskan, et ayant l’interdiction de quitter la ville. Un individu vêtu de robe, une capuche tiré sur son visage s’était approché de moi, avec des propos troublants, parlant de déchéance et de végétation, de traques et de contrats. Je m’étais alors tendu, la main volant vers mon arme, craignant qu’il ne s’agisse d’un assassin, mais il avait su apaiser mes craintes avec quelques mots.
Il m’avait parlé de combats sanglants, d’honneur retrouvé et de prestige. Me défiant de le retrouver hors de la ville. Puis il avait disparu après que nous ayant convenu d’un rendez vous plus tardif.
Un mois avait passé, sans nouvelles de cet indidivu. Puis, peu après une joute m’ayant opposé à Armand, et à Davina, l’homme m’avait retrouvé.
Nous avions quitté la ville, rejoignant un lieu à l’écart de tout pour parler sans crainte d’un espion. Il m’avait alors parlé d’une opération militaire, que lui et son employeur désiraient me voir mener, je devais engager quelques mercenaires, si possibles fiables et rejoindre Padhiver pour rencontrer un seigneur local qui aurait besoin de nous.
Organiser la chose me pris un peu moins d’un autre mois, avec des désistements et des imprévus, tant et si bien que le dernier jour, je rejoignais Padhiver seul avec la petite Jaï. J’avais pensé à elle car j’avais pu juger de son talent à l’épée, et que c’était une occasion pour elle de faire ses preuves, tout en restant sous la garde de quelqu’un capable de la protéger en cas de coup dur.
Nous finîmes par retrouver le seigneur Aldrogast sur le port de Padhiver, où il commença à haranguer la foule, toutefois, nous fûmes rejoins par deux autres mercenaires, un individu encapuchonné, doté d’une teinte de peau étrange pour autant que je pus en juger, et une personne que je connaissais bien mieux, Phayza. Je n’eu pas le temps de protester contre la présence de celle-ci, que l’embarquement avait commencé.
Une fois à bord, nous rejoignîmes la cale du navire où nous nous présentâmes, nos noms inscrits par notre employeur dans un registre. Il fut semble t’il surpris de me trouver là, mais surmonta vite sa surprise et me confia la tête de la petite troupe, petite troupe à laquelle s’ajouta deux veilleurs, un guerrier et un prêtre qui resteraient avec nous pour la durée des opérations.
Notre tâche était clairement définie : nous devions décharger du navire des caisses contenant une quelconque substance alchimique explosive, pour les placer à la base de tours qui permettaient de surveiller un détroit. La destruction de celles-ci devait permettre à une flotte d’emprunter le passage sans risque. Le problème étant bien sûr que les tours étaient surveillées par des soldats d’élites, formées par un général Amnien de renom, le Seigneur Algran.
Une fois nos consignes prises, nous rejoignîmes le pont, ce qui pu nous donner une identité de l’étendue de la flotte. Je n’en croyais pas mes yeux, une guerre d’une ampleur dépassant l’imagination allait éclater, et j’allais être la chance d’être l’un de ses instigateurs, en permettant le passage des navires. Je me laissais alors tomber sur le pont du navire, adressant une prière au Marteleur d’Ennemis. Mes compagnons firent de même, priant leur dieu de leurs côtés.
Toutefois, nous arrivâmes bien vite en vue de l’objectif, et nous dûmes débarquer avec les caisses. Une progression lente, et précautionneuse à travers les dunes bordant la plage nous permis de voir un camp, guère éloigné de l’endroit où nous nous trouvions. Une chance que l’obscurité et le manque de vigilance des hommes le gardant aie permis à la chaloupe d’approcher et de nous débarquer sans que nous nous fassions repérer. Abandonnant les explosifs sur la plage, nous nous approchâmes encore un peu du camp, puis d’un geste j’intimais l’ordre à la petite troupe de rester en place, pendant que j’allais me placer dos à l’un des cabanons occupés par ceux qui, j’allais le découvrir plus tard, n’étaient que des mercenaires.
Arrivé là, je laissais échapper un sifflement bref, trahissant ma présence. Les mercenaires foncèrent alors sur moi, voyant une cible facile en un combattant isolé, et permettant aux individus participant avec moi à l’assaut de les prendre à revers. Darkk’en comme Jaï et Phayza me firent une excellente impression, accomplissant leur part du travail avec le même brio que le combattant veilleur.
Un point me gênait toutefois, les choses avaient été trop simples... et mon impression se trouva vite confortée par l’arrivée de deux gardes disposant d’un équipement de bien meilleure qualité que celui des premiers spadassins que nous avions mis hors d’état de nuire. Malgré leur infériorité numérique, ils nous provoquèrent, menaçant de violer Jaï. Leur volonté de nous déstabiliser trahissait elle aussi un entraînement poussé, toutefois, à leur grande surprise, nos efforts combinés suffirent à en venir à bout. Malgré tout, le nombre de plaies et de bosses récoltés lors du combat nous apprirent que nous ne pourrions pas prendre d’assaut avec un effectif aussi restreint un camp défendu par des individus de ce genre. Aussi, je tâchais de me renseigner sur les possibilités d’espionnage dont nous disposions.
C’est alors que Darkk’en, un applanis, pour autant que je pouvais en juger à la lumière du jour, nous présenta son compagnon de route, un petite méphite volubile, et bruyant, qui se laissa toutefois convaincre de partir en reconnaissance contre la remise d’une gemme. Celui-ci voleta vers l’ouest, d’où il revint bien vite, salement amoché, pour nous apprendre qu’un grand nombre de soldats d’élites gardait le campement. L’assaut direct était définitivement exclu, du moins tant que nous n’aurions pas rassemblé une troupe plus conséquente.
C’est là que Phayza entra en jeu, en effet, je me souvenais de son familier, une petite fée, qui pourrait explorer à son tours les environs, avec plus de discrétion que le méphite. Nous l’envoyâmes donc vers un passage souterrain que nous avions pu entrapercevoir depuis la barque, mais qu’elle déclara être obstrué par des roches.
Nous rejoignimes pourtant l’entrée du souterrain, et je donnais l’ordre au petit groupe de commencer à le déblayer pendant que, suivant la fée, je partais explorer les environs. La petite peste me guida – avec un pépiement incompréhensible tout du long – jusqu’au camp de nos futurs alliés, des goblinoides… Le seul problème étant que le camp était saccagé, les orcs morts, et un des guerriers d’élite affronté sur la place avançant sur moi, confiant dans ses capacités.
Après un salut rapide, le combat s’engagea, alors que la fée volait aussi vite que ses petites ailes le lui permettait, chercher du renfort. Louable initiative, car j’étais loin d’avoir le dessus. Non seulement le combattant était doué, rapide, et doté d’une redoutable épée magique, mais un enchantement le protégeait de mes coups visiblement, ma lame rebondissant sur lui sans dommage.
Mon calme était sur le point de se fissurer quand mes compagnons arrivèrent pour me prêter main forte. Quelques sorts bien placés eurent semble t’il raison des protections du guerrier, suite à quoi je criais à mes compagnons de reculer et de me le laisser, ce qu’ils firent, non sans m’avoir toutefois porté assistance avec un sort me donnant une vigueur et une énergie nouvelle. Ce qui me fait penser que je dois probablement à Darkk’en d’avoir la vie sauve, car même ainsi, le combat ne fut remporté que d’extrême justesse.
Je récupérai alors arme et armure du mort, dans l’idée de peut être les utiliser pour infiltrer le camp, tâche pour laquelle Phayza insistait pour se dévouer, bien que son gabarit l’en empêcha.
Heureusement, pendant ce temps, les deux veilleurs étaient parvenus à dégager l’entrée du souterrain, dans lequel nous nous aventurâmes, laissant les deux hommes en arrière pour surveiller les caisses, avec un cor pour nous appeler à la rescousse en cas de besoin.
Une solide porte nous bloquait la route dans le souterrain mais la fée de Phayza fit des merveilles et crocheta habilement la sourire – Tempus veuille qu’elle piaille moins la prochaine fois – révélant une pièce dans laquelle flottait une armure animée.
Méfiant, j’ordonnais au gith de tenir la porte, tandis que je m’approchais de l’armure, mais celle-ci ne fit pas montre d’agressivité, réclamant uniquement le sang d’une vierge pour nous laisser passer. Je me retrouvais un instant dérouté, certes, je me doutais que Jaï l’était encore, mais, je craignais que la quantité de sang demandée ne soit trop importante pour qu’elle puisse l’offrir, et affronter le gardien ne me disait rien, même si c’était encore préférable à sacrifier la ptiote.
Heureusement, un simple mouchoir taché du sang de celle-ci suffit à apaiser la création magique qui nous laissa passer, nous dévoilant même que les conduits derrière elles menaient aux fondations des trois tours. Nous plaçâmes alors les caisses aux pieds de chacune, puis nous nous enfuîmes après avoir allumé les mèches, regagnant en hâte la surface. Surface où nous attendait une mauvaise surprise… Trois des formidables combattants nous attendaient, l’un d’eux vêtu d’un uniforme légèrement différent des autres, et manipulant une épée plus impressionnante, se présenta comme le général Algran, suite à quoi il nous demanda de nous rendre.
Une chance, ils ne se doutèrent de rien quand nous nous laissâmes tomber à genou, et l’explosion des tours les pris au dépourvu, soufflant deux des soldats et faisant vaciller l’officier. Rapidement debout, nous nous approchâmes de lui, et une fois que je lui eu garantie qu’il serait traité convenablement, selon ses rangs et titre il accepta de se rendre, nous remettant son épée.
Une chance, car il aurait peut être pu nous vaincre, s’il s’était douté de notre état de fatigue.
Nous n’eûmes plus alors qu’à rejoindre son camp avec lui, contemplant la flotte qui pouvait enfin emprunter le détroit, avant de nous rembarquer sur un navire.
Nous nous étions acquitté de notre tâche… et le Marteleur d’Ennemis ne pouvait qu’être fier de nous, qui plus est, j'avais pu prendre la mesure de chacun des membres de l'expédition et aucun ne m'avait déçu. Jaï à laquelle j'avais été particulièrement attentif du fait de son jeune âge avait un potentiel réel.
[merci pour l'anim Ajunta, ce fut réellement un plaisir, bravo !] | |
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