Je vais vous raconter une petite histoire. J'adore les petites histoires.
Alors celà ce passe il y a fort peu longtemps dansun royaume fort peu lointain. En fait ce n'est même pas un royaume, mais une région perdue et dangereuse.
Le héros... non, pas héros, parce que héros veut dire actes héroïques et remarquables... l'être qui nous intéresse donc est un petit voleur, perdu car expatrié de chez lui - vendu par ses proches mais c'est une autre histoire - il est seul et désemparé surtout qu'il n'est pas fort.
Alors il cherche de la protection. Un arnaqueur voulant refondre un groupe de vilain l'approche et lui précise qu'il doit se tenir prêt à le suivre et qu'il aura cette protection. Notre individu se tient prêt. Une fois que le putchiste est en place, il intègre le groupe. Il est bien au chaud - enfin presque parce que sous une tente - et se fait présenter du monde. Il n'est toujours pas plus fort, mais au moins le jour où on le taillade et le laisse agonisant on le rachète - 250 000 POs voilà ce que sa pauvre vie vaut à l'époque - on va même jusqu'à chercher les responsables pour le venger. Il a même essayé une fois de rembourser celle qui avait payé pour lui, mais elle a refusé. Il n'a pas insisté.
Mais malheureusement, le groupe se désagrège. Et notre individu - appelons le Quinquin ce sera plus simple - se retrouve de nouveau seul, avec une petite blondinnette à peine moins épaisse que lui. Alors il a l'idée géniale de laisser la blondinnette suivre ses idées. Et elle lui dégotte une autre protection. Bon il doit faire bonne figure devant un autre arnaqueur professionnel. Mais à force de se montrer plus attentionné et moins sec que l'autre "chef", Quinquin finit par lui piquer ses hommes. Il dirige son affaire et va même faire un peu d'affaires avec un type qui ne prononce pas bien son nom et qui l'appelle "Riffin". Mais çà personne ne le sait.
Ensuite, avec l'aide des gros bras qu'il vient de se mettre sous le coude, notre Quinquin entreprend de sauver le monde. Mais toujours en restant à l'arrière. Faut dire qu'à chaque fois qu'il se met en première ligne la blondinette le réveille de son coma avec une manière d'une douceur quasi-loviathe. Qu'il remercie en la sortant d'un état de stress et de dépendance intense en profitant de sa faiblesse. Ce pour quoi il se met tous ses hommes à dos, mais personne n'ose le frapper, il est trop faible.
Ses hommes sauvent tellement bien le monde qu'on propose à Quinquin de commencer une carrière politique. Après tout c'est une personne influente. Et puis parait que çà paie bien la politique. Parce que Quinquin est rapia. il aime l'or et est prêt à beaucoup pour en avoir. D'ailleurs, il aime tellement l'or qu'il drague éhonteusement une petite en peine pour trouver plus facilement celui qu'il croit être son chef - et qui vaut comme par hasard 250 000 POs - il s'en rapproche tellement que, bon, il commet l'erreur de s'en enticher - mais celà est aussi une autre histoire. Comme il ne peut pas dire ce qu'il fait à ses hommes - qui sont toujorus fachés après lui -, ni appréhender le fugitif parce qu'il est plus fort que Quinquin, il fait ami-ami avec le fugitif pour renverser le Pacha.
Et comme Quinquin est influent grâce à ses hommes, on vient lui demander de l'aide justement pour renverser le Pacha.
Alors il monte un plan avec les uns et un autre avec le fugitif.
Par manque de chance pour les uns ou les autres, le Pacha reste en place. Et quand il demande à Quinquin quel a été son rôle dans l'affaire, il balance allègrement toute le monde essayant et résussissant à convaincre le Pacha que non seulement il agissait dans le souci collectif, mais en plus qu'il pouvait l'aider.
Tout celà toujours sans verser une goutte de sang.
Finalement, Quinquin, avec l'appui de ses nombreux amis, se fait nommer à un poste de responsable auprès du Pacha. Une fois en place, il est en sécurité, respecté, on vient lui demander des faveurs et des aides qu'il fait payer... Et toujours sans avoir rien fait de ses dix doigts, ni torturer - houlà non ! il laisse ses hommes le faire pour lui ! - ni tuer, ni même combattre.
Voici la fin de mon histoire... Alors oui, c'est un conte pour enfant qui ne fiche pas la chair de poule. Mais, cher public, admettez qu'il a quand même bien enflé son monde ^^