Une femme s'avança, tête baissée, vers ce qu'elle croyait être encore présent. Elle renifla, les yeux déjà bien rougis.
Quand elle s'apperçue que le petit feu continuellement nourri dans le camp n'éclairait plus ses pas.
Son regard se posa sur la scène de désolation.
Ses jambes ne la soutenaient alors plus, elle s'écroula au sol la gorge serrée, prise de tremblements. Elle balaya la place vide du regard. Les larmes innondèrent rapidement ses yeux avant d'envahir ses joues.
Elle était complétement anéantie, se sentait assassinée.
Et c'est vers le ciel, poings serrés, qu'elle hurla sa colère dans un cri déchirant.
Elle passa sa nuit à genoux, priant elle ne sait qui de lui venir en aide.
Des explications les plus impropables les unes que les autres se bousculèrent dans son esprit.
Le destin était décidemment bien cruel dernièrement avec ceux qu'elle aimait.