Belle-Prairie

Les travailleurs de Belle-Prairie ont reçu la visite de la Douleur Tatouée suite aux événements récents. Un rituel de bénédiction des travaux a été ordonné afin de les protéger d'éventuels accidents. La milice de protection envoyée par les alliés du Seigneur Noir ont reçu pour directive de redoubler de vigilance et de capturer, voire d'abattre à vue, toute personne s'approchant du site et n'étant pas reconnue comme alliée et déjà présentée aux directeurs de chantier. La Sorcière du Fouet Xileyrah de Exzeesha'rah y assure une surveillance magique afin de contrecarrer toute intrusion masquée.

La nourriture des ouvriers sera livrée par Bryn. Le culte achète une partie également pour les travailleurs étrangers à Bryn et ses divers employés. Des baraquements seront construits pour l'hiver et une réserve de bois sera aménagée pour le chauffage.

L'extraction des pierres ainsi que certaines fondations de bâtiments à venir sont en cours.

Un envoyé brynois transi vient observer l'avancement des travaux de construction des baraquements pour les ressortissants de Bryn Shander, ouvriers comme prisonniers, et demander les premières factures que sa Cité s'est engagée à payer pour assurer à ses habitants, même déchus, un hiver supportable sinon confortable.

*travaux en cours, factures données*

(HRP : je ne sais pas où ça en est dans la construction concrète, on a commencé à extraire les pierres mais le Staff seul peut statuer de ce qui est avancé ou non)

Le gratte-papier retourne donc à Bryn avec ses précieuses factures à éplucher, contrôler et recalculer avec un soin maniaque avant de lâcher les paiements, absolument ravi des heures de fétichisme procédurier qui l'attendent, et après avoir salué les responsables avec chaleur.

Les femmes en blanc du chantier écoutent les souffrances et les récits des ouvriers. Étrangement, elles comprennent leurs peines. Circulant, supervisant, elles se penchent sur les plaies et les bandent du mieux qu'elles peuvent.

Merith, qui s'était retrouvé le pied coincé sous une roche assez lourde, vit son entorse soignée par une petite grâce et le sourire de la femme lui transperça le coeur...

Elles ne semblent pas être ce qu'on en dit, malgré ce que l'on sait de la Vierge... Non, elles sont avec nous, elles nous protègent...

Enfin... pas tous... Xerkes n'a pas eu la chance d'attirer leur bienveillance. Le pain dérobé lui a été repris et son châtiment fut public...

Le site est étroitement surveillé, ainsi que ses alentours. Un petit dragonnet rouge fait fréquemment des rondes en altitude, invisible et rapide. La cadence de travail est forcée, les autorités estimant que le travail n'avance pas et que l'hiver approchant menace grandement la rapidité d'extraction des pierres. Le recruteur attend toujours les prisonniers en plus promis par les autorités lorgoliennes.

La haute flagellatrice se dirige vers Belle prairie, restant sur place pour superviser une partie des travaux.

Le froid la mortifie, un doux râle de souffrance s'échappant de ses lèvres gercées. Pour améliorée les cadences d'extraction, un certain nombre de pierres sont exigés par groupe, plaçant les plus fort et les plus faibles ensemble. Des rations supplémentaires sont offertes à ceux qui réussissent venant directement de restes prélevés lors du repas du Prince dont la plus grosse partie est allée au peuple affamé de Lorgol des bas quartiers.

Un certaine efficacité voit le jour, parfois au hasard certains sont mieux traîtés afin de motiver les autres pour se faire bien voir et être un peu mieux nourrit.

Une demande est envoyé ensuite à Lorgol afin de réccupèrer du pain noir, trop vieux pour servir même dans les ragouts.

Les nouveaux prisonniers seront directement mis au travail. Les pierres destinées à Lorgol seront chargées au cours de la journée puis le convoi pourra repartir.

Les stocks de bois et de pierre sont désormais suffisants pour la ville. Le surplus est stocké dans l'enceinte du site dans l'attente d'acheteurs.

On commence à creuser les fondations des différentes infrastructures :

- le Temple de la Douleur et de la Tyrannie ;
- la Caserne (et les guérites à l'entrée) ;
- l'Auberge ;
- le Tribunal et Dispensaire.

On commence aussi à installer les fortifications de la ville et à déblayer la future place du Marché Noir. À côté de cela, l'exploitation des pierres demande une infrastructure (échafaudages, chariots sur rails, bâtisse de stockage, dortoirs pour les ouvriers) qui est également attaquée de front.

Les ouvriers et les chefs de chantier sont prévenus qu'un Dragon Rouge viendra de temps à autre, à sa bonne convenance, surveiller le chantier et en assurer la défense.... Certains l'ont déjà vu, il se poste en haut d'une falaise et de son regard d'aigle observe minutieusement les alentours et le travail des minuscules créatures en contrebas.

Des ordres sont donnés pour accroître le rendement de la pêche, un système de pêche au filet est mis au point.

un homme en robe noire se présente aux autorités de la ville pour acquérir une maison dans Belle Prairie.

Les observateurs brynois sont de retour, livres et plume en main, escortés par des miliciens à l'air revêche. Ils font l'inventaire des forçats et ouvriers brynois détachés à Belle Prairie, notant leur état, s'ils sont correctement nourris et couverts, où et comment ils sont logés...

Une justification est impitoyablement demandée pour la petite plaie ou bosse, et un état des stocks de blé fournis à la cité pour nourrir les ressortissants brynois à l'exclusion de toute autre personne est demandé, et sera contrôlé avec une sévérité extrême, même pour des brynois notoirement procéduriers...

Ils annoncent avec un léger sourire que des contrôles sont prévus de la sorte tout au long de l'hiver, et au-delà.

Les contôleurs passent désormais très régulièrement, solidement escortés, et vérifient l'état des travailleurs et les stocks de céréales brynois avec chaque fois la même sévérité.

Les contrôleurs brynois sont très mal vus et reçus froidement : les escortes sont désarmées dès qu'elles franchissent l'enceinte, par les soldats de la Main Noire, suite à des ordres très stricts. Aucun des citoyens oeuvrant n'a à se plaindre de mauvais traitements, au contraire, les femmes en blanc sont appréciées par les soins qu'elles dispensent et l'oreille qu'elles prêtent : le seul à avoir volé la propriété de la Haute Dame a été puni à la hauteur de son acte mais ne porte plus de traces depuis. Les prisonniers eux ne sont accessibles à aucun contrôle. La réserve de céréales offerte est destinée aux ouvriers et le rationnement leur permettra de tenir le plus longtemps possible. Aucune autorité loviate ne se sert des céréales. Les logements sont aménagés et décents et du bois en suffisance permet de se chauffer.

Le futur acquéreur d'une maison est prié de se présenter à Targos dès que possible, le chantier de Belle-Prairie n'étant pas accessible car étroitement surveillé et fermé.

Les contrôleurs ne seront tolérés qu'une brève période, au-delà de laquelle Belle-Prairie n'ouvrira plus ses portes, la Haute Dame jugeant ces pratiques comme des insultes à sa bonne foi. Tout représentant de la Couronne est éconduit et prié de se représenter avec des demandes en règles pour la Haute Dame.

Jean-François Trakdul, notre malheureux contrôleur, reviens peu de temps plus tard porteur de documents, sous forte escorte.

Le premier, le contrat passé entre Belle-Prairie et Bryn Shanders, stipulant on ne peut plus clairement que: "les détenus sont exempts de salaires, leur sort dépendant uniquement de Bryn Shander."

Le second, une lettre aux sceaux de Bryn Shanders et des Erikov, que notre contrôleur lit à haute voix, après moulte raclements de gorge:

"Au culte de Loviatar, chargé par la Couronne de la reconstruction de Belle-Prairie,

Au vu du flagrant manquement aux termes du contrat passé entre nos deux villes, et au vu de la mauvaise volonté avec laquelle vous accueillez les envoyés d'une Cité soucieux des siens, je déclare en ma qualité de Régent de la Cité de Bryn Shanders que celle-ci opère, et ce immédiatement, au retrait total de ses possessions et gens de la cité de Belle-Prairie. Et j'oses espérer que vous ne pousserez pas jusqu'à nous faire l'affront de nous en empécher.

De plus, je me permet a titre personnel de vous rappeller à qui vous devez cette Cité que vous vous échinez à rebâtir. Vous souhaitez vous tenir à l'écart de la Couronne? Soit, en ce cas rappellez vous bien que c'est par et pour la Couronne que vous en êtes là aujourd'hui, et que la Couronne apprécie rarement ceux qui font cavaliers seuls. Tâchez de vous comporter intelligemment.

Aux ressortissants et prisonniers brynnois à présent,

Je suis conscient que, par cet acte, je vous plonge dans un manque a gagner important, pour cette raison vous serez indemnisés par mes soins de ce que Belle-Prairie vous prive. Quant à nos criminels, vous êtes désormais considérés comme ayant purgés votre peine par la Cité de Bryn Shanders. Libre a vous de continuer votre vie où bon vous semblera.

Agammemnon Erikov, Serviteur de la Grande Maitresse de l'Echiquier, Régent de Bryn Shanders, Protecteur de Termalaine."

Les soldats brynnois se mettent à récupérer grains comme ressortissants, à moins qu'ils n'en soient empéchés.

Les Brynois ont été payés et tous bien traités.

Quant à la Couronne, Belle-Prairie n'en a jamais fait partie.

Aucun empêchement n'est lancé car les Brynois sont des travailleurs libres. La façon d'agir de Bryn manquant de procédures et de respect envers le Clergé loviate qui a respecté ses engagements, celui-ci laisse partir les Brynois puis ferme ses portes.

Les autorités sur place ne doivent la Cité qu'à Targos et aux Bainites.

(je rappelle que Belle-Prairie ne fait pas partie du Conseil et que son don vient des Bainites rebelles du temps d'Erkenbrand et qu'aucun accord n'a été passé avec la Couronne. C'est la propriété du Clergé loviate et des alliés bainites).

(je rappelle que les carrières sont, enfin étaient en partie exploitées par des détenus brynois et que c'est d'eux qu'il s'agit. Ensuite, le reste en RP, merci.)

Les bagnards comme les citoyens libres de Bryn sont donc évacués, et les céréales récupérées jusqu'au plus petit sac.

Recrutement d'ouvriers et de tailleurs de pierre massivement lancé.

[post retiré en vue d'éviter le méta]

Le port va être peu à peu aménagé afin de pouvoir communiquer avec Targos sans franchir l'enceinte de la Cité. Un embarcadère et une cabane de stockage des denrées sont commandées et prévues en bois.

Les fleuves étant difficilement praticables, le Port est aménagé quand même mais un chemin fluvial est en cours d'étude.