[Validé][Enso][H] Evy

Citation :: Nom du compte joueur fofo : Evy
Nom du compte joueur module : --Evy--
Nom du perso : Evy
Race : Humaine
Age : 20 ans
Alignement : CB CN
Religion : Mystra
Classe(s)(nombre de lvls prévus ou non) : Ensorceleuse pure
Ecoles de magie : transmutation ~~et évocation~~ (elle aura la spécialisation épique en transmutation c’est sûr, ~~pour évocation je verrai d’ici là~~)

Trait de Caractère :
Habituée à vivre en solitaire, Evy a beaucoup de mal à se faire à la vie en société. Vivant dans une sorte de bulle jusque là, elle est effrayée, intimidée par presque tout (chez les gens, pas au niveau des dangers de la vie au dehors) et il lui faudra du temps pour changer cet aspect de son caractère.. changement qu’elle sait nécessaire. Caractère très différent depuis au fil du RP.

Description physique :
Cette jeune fille présente un physique des plus agréable. Quand elle abaisse sa capuche, des cheveux couleur d’ébène cascadent sur ses épaules. On y dénote toutefois une mèche bleutée qui intrigue le regard et rappelle à quelques tons près la couleur azur de ses yeux. Si vous la croisez hors de la ville, elle est généralement accompagnée par une panthère.

Caractéristiques (au lvl 1) :
FOR : 9 10
DEX : 14
CON : 12
INT : 12
SAG : 10 12
CHA : 17 16

Court historique de votre personnage. D’où vient-il ? Quels sont les faits marquants qu’il a vécus ?:

Les 7 premières années de la vie d’Evy s’écoulèrent paisiblement. Sa mère était barde et son père ensorceleur. Puis peu à peu les pouvoirs de son père changèrent. Jusque là, il pouvait façonner les énergies élémentaires, mais, petit à petit, c’est la matière même qui changeait de forme sous ses doigts. Un soir, le drame se produisit : il transforma sa femme en statue de pierre sans le vouloir. Pendant un an il s’acharna sur lui même pour tenter de maîtriser le sort qui libèrerait sa bien-aimée, mais en vain. Alors il partit. Evy finit à l’orphelinat du village. La statue de sa mère fut déplacée en lieu sûr. Sa beauté et la bonté de son âme transparaissait à travers les traits doux de son visage.. A bien y regarder, on pouvait distinguer son étonnement (elle avait dû sentir ce qu’il lui arrivait le temps que son corps termine de changer de forme), de la peur mais aussi et surtout de la tristesse.. pour son époux qu’elle connaissait si bien. Evy passait des heures à parler à cette statue, se retirant dans un monde de solitude. Elle ne parlait pas beaucoup avec les autres. Elle faisait ce qu’on attendait d’elle mais cela s’arrêtait là. Un seul autre enfant réussit à percer son cercle de solitude : Sam. Ce garçon de l’orphelinat, à peine plus âgé qu’elle, fut tout d’abord intrigué par Evy, puis finit peu à peu par se lier d’amitié avec cette fille dont la solitude ne lui rappelait que trop la sienne. Evy avait 11 ans quand elle eut ses premiers pouvoirs. Ceci l’effraya. Elle cacha son secret à tout le monde et finit par en parler à Sam qu’un an plus tard. Il se voulut rassurant, demeurant fidèle à sa meilleure amie. Ainsi elle apprit à manier les énergies élémentaires, tout comme son père : concentrer le froid entre ses mains pour en façonner un rayon de givre.. de même elle pouvait ‘jouer’ avec l’acide environnant pour en fabriquer un éclat dont elle aspergeait sa cible. Tout ceci se fit discrètement, du moins elle faisait son possible pour.. Un soir, tandis qu’elle se confiait à sa mère, un adulte la surprit et elle fut traitée en paria. La fille suivait les traces de son père, un jour elle pourrait pétrifier un autre membre du village sans crier gare. Le lendemain, il fut décidé qu’elle devait quitter le village. Sam choisit de suivre son amie dans son exode. Ce même-jour, le père d’Evy refit son apparition. Il avait trouvé un parchemin qui pourrait rendre le souffle de vie à son épouse. On tenta de l’empêcher d’approcher la statue de peur qu’il ne fasse plus de dégâts. Personne ne put l’arrêter vu ses pouvoirs. Il finit par lire le parchemin.. mais rien ne se passa. La magie d’un simple parchemin n’était pas assez puissante pour délivrer son aimée de son sort. C’est alors que ses yeux se posèrent sur sa fille. Dans son délire, il commença à mélanger la femme qu’il aimait avec la jeune fille qui se trouvait devant lui. Quand Sam voulut s’interposer, dans sa colère, le père d’Evy le transforma en panthère, l’envoyant valser contre un mur dans le même temps. Il revint ensuite sur Evy qui alla se cacher près de la statue de sa mère. Son père commença à lui lancer un sort, perdue dans le regard azur de fille, le même que sa mère.. puis juste avant de terminer son sort, il sembla reprendre un peu conscience, si bien qu’au final, Evy n’eut qu’une mèche de cheveux teinte de bleu pour toute transformation.. Son père, la projeta alors à son tour, ne voulant plus la voir.. Cela semblait trop douloureux pour lui. Il vint ensuite enlacer sa femme, lui murmurant des mots d’amour. La folie et le désespoir s’étaient totalement emparés de lui. Il lança un sort de combustion qui consuma son propre corps ainsi que la statue. Le couple s’embrasa.. et il n’en resta plus qu’une flaque de pierre molle et de cendre mêlée au sol. Le tout finit par refroidir et fut emporté par le vent.

Pourquoi s’oriente-t-il vers cette ou ces deux classe(s) ?
Ce don lui vient de son père. Elle n’a pas demandé à le devenir mais doit faire avec et ne veut surtout pas terminer folle comme son père. De plus, elle s’est jurée de trouver un moyen d’aider son ami Sam.

Quel a été son apprentissage ? (les diverses étapes qu'il a traversé pour devenir prêtre, moine, druide...) :
Elle n’a jamais eu de maître. Elle a tout appris par elle même et son cercle de solitude s’est ainsi refermé totalement sur elle après avoir été traitée en paria. Dans sa vie, il n’y a qu’elle et son Sam.

Pourquoi se retrouve-t-il au Val de Bise ?
Elle a beaucoup voyagé et ses pas ont fini par la conduire dans le Val de Bise.

Validé

Merci

DU CONTROLE DU CLIMAT

Prélude
Ces semaines de retraite quotidienne m'avaient permise de faire le point. J'avais atteint plusieurs des objectifs que je m'étais fixée en arrivant en cette région. Et maintenant ? "Art, Tolérance, Sienne", tels sont les mots gravés sur mon anneau en or blanc pour me rappeler à jamais ce que je suis, la voie que j'ai choisie de suivre.
Etre sienne : malgré les nombreux obstacles que nous affrontons, je pense que cela ne fait que renforcer semaine après semaine la certitude que je l'aime...
La Tolérance : les ensorceleurs sont de plus en plus nombreux à rejoindre l'Arcania, ainsi nous ne serons plus dispersés.. et petit à petit nous nous faisons reconnaître par les profanes.

Et maintenant, il me reste l'Art.. si j'apprécie aider à le développer chez les autres, je dois avouer commencer à ressentir une légère tristesse à demeurer ainsi bloquée à la limite de mon don.. comme si je ne pouvais plus avancer.. et pourtant, il y aurait tant de chose plaisante à faire, à approfondir. Durant ces semaines j'ai tourné cette question en tous sens, pour trouver un moyen de surpasser ma frustration, mon.. ennui sur ce point. Et finalement, l'idée germa. Je repensais à ce jour où nous avions aidé avec Nathal pour soigner un arbre malade. A la fin du rituel, les deux druides étaient à bout de force et on les conduisit en un lieu où ils pourraient se reposer. Je regardais cet arbre majestueux s'élever droit vers le ciel de nouveau, puis laissais couler mon regard jusqu'à ses profondes racines. Et là je vis cette terre desséchée.. Il n'avait pas plu depuis quelques jours. J'eus envie de lancer ce sort que j'affectionnais tout particulièrement.. mais tout ce que j'aurais pu obtenir au vue de la saison aurait été un orage, avec le risque de foudre et donc d'incendie qui va avec.. c'était trop dangereux.. Comme j'aurai aimé faire appel à une simple pluie, source de vie. Mais je ne pouvais pas. Mes pouvoirs avaient leur limite.. Alors comment tenter de les repousser ? Pouvoir obtenir le temps le plus approprié à la situation ?

Je repensais à mes cours pour débutants, à ce point sur lequel je passe plusieurs semaines voir mois de cours car cela demeure intimement lié à notre pouvoir : nos sentiments et la sensation particulière qui s'écoule dans nos veines au moment où nous nous lions à la Toile. Quand nous éprouvons des sentiments forts telle la colère, au début, il est difficile de faire la part des choses, de retenir un sort lancé sur la source de notre rage. Ainsi, les sentiments, les émotions, le vécu de chaque ensorceleur façonne le lanceur profane qu'il est quelque part. Il est difficile d'expliquer tout cela.. aussi est-ce le genre de discussion que je pense ne pouvoir avoir qu'avec d'autres ensorceleurs, car en ce point, nous sommes pareils. Il faut ressentir, vivre certaines choses pour les comprendre.

En résumé, si nos sentiments influencent d'une certaine manière notre don, ne puis-je exploiter cela pour repousser les limites de mon don ? Je sais que je ne pourrai maîtriser plus de sorts que ce qui n'est déjà, mais pour ce qui est de développer un de mes sorts, cela pourrait être possible non ? Je discutais de cela avec Revers.. il ne s'y connaissait pas trop en ensorceleur, mais il semblait penser que cela pouvait être tenté. Finalement, la meilleure façon d'avoir la réponse à cette question, était encore de tenter l'expérience. Et c'est ce que je décidais de faire.

Contrôler le climat.. le temps est perpétuellement changeant, présentant divers visages au fil des heures et des régions. Il me fallait connaître chacun de ces visages, les comprendre, les assimiler et.. les ressentir. Une émotion unique après un apprentissage qui me permettrait de créer une sorte de lien direct avec un type de climat précis. Ainsi au moment de l'incantation, je me remémorerais ce sentiment et tout ce que j'aurais appris sur le type de temps choisi pour ainsi guider mon sang, mon don, la finalisation de la formulation de mon incantation.. pour finalement, obtenir le type de temps choisi au départ et qui serait plus précis que ce à quoi je puis accéder pour l'instant. Le jeu en valait la chandelle.. et puis, cela me rapprocherait de nouveau de la Nature.. que j'ai trop délaissée depuis que je suis à Arcania.. de même que Sam.. Un retour aux sources.. même si cela ne marchait pas.. au final, cela ne me ferait sûrement pas de mal..

J'ai pu contacter Dame Aube. Après lui avoir exposé mon projet, elle accepta de me faire découvrir le visage de l'hivers. Mon cours débutera dans quelques jours.. J'espère que je serai à la hauteur... D'un autre côté, Sir Drystan m'a parlé de Dame Ainore, une druidesse qui pourrait peut être m'aider. Je dois encore prendre contact avec elle. J'espère qu'elle acceptera.

Mon projet n'est encore qu'à ses prémisces.. et pourtant je ressens déjà cette excitation d'aventure nouvelle, de découverte.. qui me manquait. Art.. ainsi je continuerai à avancer sur la voie que je me suis tracée.

[HRP]
Comme promis lors de ma requête, voici le début de mes résumés sur mon apprentissage pour développer mon sort de Contrôle de climat. Ceci prendra du temps, étant donné mes obligations par ailleurs en RP, mais je tâcherai de tenir ceci à jour. Je n'exposerai ici que ce qui est en rapport avec cet apprentissage.
Sinon pour les semaines de retraites énoncées, il s'agit de la période où j'étais absente du Val pour cause de départ en vacances.
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Le visage de l’Hivers : 1er cours

1er jour
Je crus que l’on n’y arriverait jamais.. Comme je m’y attendais, j’ai été retenue à Arcania, puis il fallut le temps que Nathal disent au revoir aux elfes.. et nous sommes arrivés en retard.. Dame Aube nous attendait dans l’auberge comme prévu. Heureusement elle ne s’offusqua pas. Sans perdre un instant, nous commençâmes mon enseignement.

Dehors, il devait faire dans les -10°C. La neige tombait. Nous fîmes quelques pas avant de nous arrêter. Dame Aube me demanda alors de fermer les yeux. Après quoi, elle abaissa ma capuche et me demanda ce que je ressentais. Je lui décrivis le froid sur ma peau.. les flocons qui tombaient un à un sur ma tête.. l'air froid qui emplissait mes poumons.. Alors elle me conta que chaque flocon était une petite étoile sur ma peau.. que même avec ce froid, je pouvais sentir les nuances fraîches, les branches de ces étoiles me caressant encore. Là j’offris mon visage à la neige tombante pour mieux ressentir les choses. Elle ajouta que je respirais, que mon souffle laissait une petite vapeur.. et que cette vapeur était ma protection. C'est ainsi qu'on voyait.. la vie..
Son enseignement se poursuivit. Le froid est multiple : il agresse, il est doux. Il entoure, comme un linceul, comme un manteau. Si je connaissais une réalité, la neige ou la glace la transformait. A chaque heure, selon chaque nuage, la transformation était différente, parfois, jusqu'à passer de l'autre coté, dans le royaume des ombres. La Nature affronte et supporte tout à la fois. La glace va même transformer la lumière. Les rayons se diffusent et jouent avec toutes les couleurs et leurs nuances. Par ailleurs, la montagne n'aime pas être domptée. Les villages sont durs à construire et encore plus à garder.

Lentement nous entamâmes notre ascension, la neige crissant sous nos pas. Au plateau suivant, il devait environner les -15°C et je continuais d’écouter les paroles emplies de sagesse de mon professeur.
La montagne est une épreuve. On gravit les degrés symboliques. La longue montée permet de réfléchir, en souffrant par l'effort. Là, la pente était encore douce, mais cela allait devenir de mal en pis. Le froid allait nous entourer, devenir autre.. comme la protection du joyau au sommet. Certains font des pèlerinages pour se purifier. Le froid aide parfois les plantes à mieux vivre par la suite.
Je lui demandais une explication sur cette purification. Elle m’expliqua que le Cycle de la Nature était une grande roue. Le renouveau devait passer après cette phase de froid, de sommeil. Les maladies et les nuisibles étaient annihilées. La plante allait renaître plus forte. Cela dit, des points de vue plus religieux poussaient cette idée à l'extrême. Ainsi Aurile présente la purification des nuisibles.. que sont les hommes faibles. Par faible, on entend celui qui ne peut résister mais aussi celui qui ose affronter le froid en étant mal préparé. Ainsi, en comprenant mieux cet élément, on en trouve des parades. Aurile refuse les feux.

Dame Aube me demanda alors les transformations avec l’endroit où nous étions au départ. Elle me laissa le temps de la réflexion, allant s’occuper de Nathal qui commençait à souffrir du froid. Je fermais les yeux et me concentrais sur toutes les sensations qui m’entouraient.
La neige était plus dense, les flocons plus épais. Le froid sur mes cheveux, ma peau paraîssait plus présente.. comme cette histoire de linceul qui nous enveloppait.. on aurait dit une invite à plus.. ou au contraire, une mise en garde. J’ouvris ensuite les yeux et observais le sommet. De là il avait l’air si près et tellement loin en même temps.. comme inaccessible. Puis mon regard se posa sur la petite cabane.. il y avait encore une habitation à ce niveau. Mon professeur sembla satisfait de ma réponse. Elle attira mon attention sur la brume qui nous encerclait, ce qui signifiait que les conditions n’étaient pas encore extrêmes. Mais mon souffle était plus lourd.

La nuit commençait à tomber. Un piège de plus en montagne. Elle nous conduisit aussi vite que possible vers une grotte plus haut afin que nous y passions la nuit. L'effort de la montée était plus que fatiguant. Le froid devenait de plus en plus intense. Le vent soufflait vivement. Nous croisâmes quelques bandits vêtus de fourrures qui regrettèrent notre rencontre. Plus nous avancions, plus les vents se faisaient tourbillonnants et il fallait parler fort pour les surpasser ce vacarme. Nous avions aussi du mal à avancer, nous penchant en avant pour combattre ces vents infernaux. Nous avions du mal à voir devant nous. A un moment donné, la hauteur de la neige nous empêcha presque de passer. Le froid se faisait piquant. Près d’une heure plus tard, nous arrivâmes enfin au refuge tant désiré.

C’était un Sanctuaire pour ceux qui n'avaient pas de droits de cité. Là, des nattes complémentaires étaient tendues au sol, des caisses avec la nourriture et des effets étaient à demi ouvertes dans un coin. Dame Aube avait construit cet endroit avec une personne aimant le feu.. ce qui expliquaient les flammes éternelles qui brûlaient dans un coin pour y maintenir une température supportable.

La nuit passa sans encombre. Nous dinâmes d’un repas chaud que l’on pouvait reconnaître comme typiquement montagnard. Puis nous discutâmes.. et j’eus le plaisir d’en savoir un peu plus sur celle qui me dévoilait le visage de l’hivers. Elle continua tout en même temps à poursuivre mon enseignement.
Quelle est la nature profonde du froid ? le froid est un danger qu'il faut apprendre à maîtriser. Même le feu s'incline devant le froid s'il est bien imposé. Le froid est une force.. qui s'enfle et se mobilise.. la fureur de la déesse.. Il est des moyens de l'amplifier encore.. ou de la calmer au contraire. Pour cela, il faut manipuler ce qui existe déjà. Des nuages de pluie vont se rafraîchir.. et créer de la neige ou de la grêle.. à l'inverse, des nuages noirs vont s'étirer, pour faire un orage d'été à grosses gouttes et non plus une tornade.. la vitesse du vent est un autre critère. Un être vivant va supporter de différentes façons ces attaques gelées. Les finalités sont.. fatales..

2eme jour
Le lendemain matin, nous nous réveillâmes à l’aube. Nous prîmes un copieux déjeuner. Il n’était pas difficile de comprendre qu’il nous fallait plus d’énergie pour combattre le froid. Nathal devait rejoindre les elfes pour sa propre formation, aussi nous ne fûmes plus que toutes les deux. Avant de sortir, Dame Aube me mis en garde. Dehors le froid était encore plus tranchant, dans les -25°C. Les vents s’étaient déchaînés pendant la nuit. Ainsi le froid du matin est léger, piquant.. et plus dur à supporter car on imagine encore les couvertures de sa couche. Voilà ce qui fait aussi l'hiver : la perception que l'on a, la manière dont on appréhende une situation et notre force de volonté à vouloir surpasser cet état.

La lumière du jour au sortir de la grotte fut éblouissante avec la réverbération sur la neige. La couche de neige montait jusqu’aux genoux et le froid fut comme elle avait dit : saisissant. Toutefois, il ne neigeait pas. Nous regagnâmes la ‘route’. Dans cette passe, les vents s'enroulaient avec plus de force vu comme elle était ouverte. C’est là qu’il commença à neiger : la neige nous accueillait.
Mon professeur attira alors mon attention sur d’infimes sensations. Le picotement de cristaux sur ma peau encore chaude. Ils étaient plus durs, plus agressifs : c’était la particularité des sommets.

Je l’interrogeais ensuite sur ce qui pouvait provoquer une avalanche. Elle me répondit le redoux. Ainsi, lorsque la couche inférieure est affaiblie, tout ce qui est posé par dessus sera aussi instable. D'ailleurs, parfois on provoque des avalanches pour épargner les chemins.
Il y a bien moins d'animaux qui peuvent vivre à cette altitude et il faut de sacrées ressources pour survivre. C’est le royaume de créatures du froid comme certains dragonnets.

Notre ascension se poursuivait. J’avais de plus en plus de mal à respirer et dus marcher plus lentement. Mais finalement, nous y arrivâmes enfin. Nous nous trouvions légèrement au dessus des nuages. Nous surplombions tout. La vue sur les environs était imprenable. Ainsi, le froid c'est aussi la pureté de l'air, la magnificence des paysages.

Je lui demandais alors de me parler des saisons au sommet.
L’été, est une source de plus d'avalanches et de moins de chutes de neige, la neige est d'ailleurs plus "luisante". Un peu plus en contrebas, la pluie remplace parfois la neige. Par contre, le sommet demeure éternellement blanc. Passer de la pluie à la neige est aisé. L'ennemi est le feu, le chaud. Aurile demande d'étouffer les foyers, et même de haïr le soleil. De l'eau à la glace, il n'y a que la température qui change. Aurile aime les tempêtes, les nuages noirs, ce qui est assez opaque pour cacher ces rayons de soleil qui savent si bien réchauffer le sol. Peut-il y avoir « trop » de neige ? Cela se peut, mais tout dépend pour qui. Après on trouve aussi des moyens de se servir de cette neige.. Des baquets lissés par exemple pour profiter des pentes (luge). Trop de neige peut provoquer une avalanche mais à condition que la base soit devenue instable parce que le givre maintient le tout en place. Certaines créatures arriveraient à survivre même avec toute cette neige, les dragonnets par exemple.. il y a plusieurs créatures arctiques.. que la déesse défend de toucher. Les loups du nord d'ailleurs ont un souffle de glace. Donc à moins d'un accident, d'une avalanche par exemple.. des êtres vivent même dans le pire des froids. Que mange t il ? Quid du cycle de la Nature ? des plantes ? Ces créatures sont capables de trouver bien loin de leur tannière. Il y a des lacs encore accessibles, des petites créatures rampantes, des charognes, et ils ont une facilité de déplacement déconcertante. Les arbres aussi se sont transformés à mesure que nous montions. Les feuilles caduques sont devenues moins présentes au profit des pins ou des arbres toujours habillés.. Ces arbres là poussent moins et moins vite.. mais ils sont d'autant plus robustes.. Mais du coup, pour pas tuer les créatures du froid de manière indirecte (cycle de la vie, nourriture), Aurile a t elle des limites à respecter ? Aurile accorde des abris, de la compassion à ces créatures qui utilisent son don. Elle ne tue que la faiblesse : les malades par exemple. Aurile n'avouera jamais qu'elle a besoin de la vie.. On dit qu'elle ne respecte pas grand chose.. Les desseins de sa déesse sont parfois aussi impénétrables qu'une paroi de glace. Ainsi, si Dame Aube ne pouvait le dire ouvertement, même Aurile devait respecter certaines limites comme le cycle de la Nature l’exige.

Mis à part le vent, c'était beaucoup plus silencieux qu'en bas. Les pèlerins aiment monter au sommet pour se retrouver face à face avec eux mêmes. A noter qu'il n'y a plus aucune habitation à cette altitude. Je demandais si les prêtres d'Akadi appréciaient aussi cet endroit. Elle me répondit qu’il étaient mobiles et que certains parvenaient à monter jusqu'ici pour écouter le vent. Mais c'est la voix de la tempête qu'ils entendent. Là je refermais les yeux. Mon guide me tint alors ces mots :
« Percevez la fureur des nuées. Percevez les hurlements de la tornade, apportant les lames de glace. Percevez les vagues non plus douces du bord de mer mais amères et agressives. »
J'écoutais les nuées de vents tourbillonnants.. la neige tombant des branches d'arbres.. le bruit du vent quand la neige y était mêlée.. On entendait plus le son de la neige que celui du vent seul.. c'était comme si le vent était l'instrument de la neige.. du froid.. Elle me fit alors remarquer qu’encore une fois, même dans la solitude et l'hostilité, on trouve des liens harmonieux.

C’est alors que j’osa lui poser une question plus.. intime. Pourquoi aimait-elle le froid ? sa foi en sa déesse mise à part. Elle me répondit que c’était parce qu’elle l'associait à la pureté. Elle avait vu tellement de corruption que seul cet espace la réconciliait avec ce qui l'entourait.. Là, Rien ne grouille : ni vermine, ni humain médiocre. Et quand elle se retrouve au beau milieu d'une tempête de neige, elle ne pense pas aux conséquences : elle est immergée dedans. Elle ressent la puissance, elle voit toute la force de la nature, capable de pousser une voile jusqu'à la déchirer et mener à des lieues de son point d'origine. C'est après qu'elle voit les ravages. Puis, une fois revenue à elle, elle n'a que peu de regrets. La raison n'agit pas dans ces décisions mais elles ne sont pas prises à la légère.. Enfin c'est assez étrange pour elle, elle ressent la colère monter, ça se transforme en fureur.. et elle doit l'exprimer et avec violence. Puis tout se calme. Elle n'a pas de regrets ensuite.. elle ne doit pas en avoir. Donc elle assume toujours ses crimes qui étaient le plus souvent des vengeances. Je le lui dis pas.. mais je pense que dans ces moments-là, servir une déesse de la fureur devait être bien pratique.. Elle pouvait se ‘cacher’ derrière sa foi et ainsi balayer le moindre remord d’un revers de main. Ella ajouta ensuite que c'est la force brutale, pure qu'elle aime. La noblesse de la Nature, elle, ne nous déçoit pas. La vraie noblesse est celle qui n'a pas d'esprit, celle qui est. Elle ne critique pas. Elle n'est qu'une force qui va, mais quelle force !

Et durant ces derniers enseignements, le soleil continuait de décrire son cercle dans le ciel. Dame Aube attira mon attention sur les lueurs bleutées des pics sur notre droite. Ainsi, la lumière n'était jamais la même sur les sommets. Le chemin que nous avions emprunté semblait rosir avec le soleil montant.

Nous échangeâmes quelques paroles emplies de gaieté et de.. sérénité. Je pensais à Sam. J’aurais voulu le conduire ici.. mais sa fourrure n’était pas assez épaisse pour supporter de tels froids. Aussi, je décidais de revenir avant notre prochain cours, seule. Un pèlerinage afin de me remémorer tout ce riche enseignement et tenter de commencer à ressentir par moi-même ce visage de l’hivers que je comprenais déjà mieux. Dame Aube me dit que le temple de sa déesse m’était ouvert. Après nos au revoir, je redescendis seule vers les plaines. Il me fallut quelques temps pour me réhabituer à cette chaleur qui me parut étouffante vu la différence de température en si peu de temps. Et puis surtout.. J’eus du mal à retourner à Luskan. Je regrettais presque la sérénité des sommets. Je restais ainsi avec Nathal et les elfes en forêt encore un petit peu.. avant de regagner la ville, la tour, et tout ce brouhaha qui fait le quotidien de la vie citadine.

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Un très très grand merci à Mel pour ce RP, je me suis vraiment amusée.
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Le Visage de l'Hiver : De la fureur naquit la tempête..

« Grande Prêtresse d'Aurile :
Elle a été faible.. on dit qu'elle soignait *moue* quand les barbares ont chargé.. elle n'a pas pu s'enfuir..
[…]
Elle repose dans la chapelle. Elle sera emportée dans les glaces éternelles prochainement. Sauf si.. certains sont prompts à.. agir *moue méprisante* on sait qu'elle est marginale. D'ailleurs, elle va sans doute rester un moment dans les lymbes avant de retrouver le chemin des Fureurs Divines. La Déesse a besoin de glace.. pas de sentiments.
[...]

Evy :
Elle a sa manière de professer sa foi.. et.. ce n'est pas si.. inefficace que vous le pensez.. »

Tels furent en partis les paroles échangés avec la prêtresse d’Aurile au temple du sommet de l’Epine dorsale. Nathal et Plumette m’avait accompagnée. Ils étaient là quand j’ai reçu cette missive au camp m’annonçant la terrible nouvelle. Plumette.. elle avait déjà tellement souffert.. Je sentais la rage bouillir dans le sang de ma… filleule.. et qui faisait écho à la mienne.. Je fis mon possible pour qu’elle passe cette épreuve.. mais ne pouvait lui dire verbalement de se calmer.. cela aurait hypocrite.. Nathal tenta de son côté.. et finalement c’est Dame Victoire qui y est parvenu grâce à ses pouvoirs de prêtresse. Elle tenta de faire la même chose avec moi.. Je refusai.. secouant mon épaule pour qu’elle retire sa main.. Il ne fallait pas.. pas encore.. J’avais besoin de cette sourde colère, cachée au fond de mon être pour ne pas trop inquiéter les miens.

Une fois habillés chaudement, nous nous dirigeâmes lentement vers le nord. Pendant ces journées de marche, nous demeurâmes silencieux la plupart du temps. Plumette eut du mal avec le froid.. Je l’aidais comme je pouvais de mes sorts et avec une couverture chauffée. Puis nous rencontrâmes finalement la prêtresse qui nous dit ce que nous souhaitions savoir. Les Barbares étaient à l’origine de sa mort.. envahissant la ville de Caer. Et Dame Aube qui mourut en tentant de soigner Sir Karl.. Et les paroles de cette prêtresse.. Je ne réagis pas.. gardant ce cumul de rage au fond de moi.. bientôt elle me servirait.. contre mon véritable ennemi.. Une fois l’entretien terminé, j’informais Nathal que je ne rentrais pas avec eux.. J’avais un détour à faire.. Je vis la peur s’immiscer dans son regard.. Il me connaît.. Il comprit certainement.. Et.. autre preuve de son amour pour moi.. il me laissa partir.. me demandant d’être prudente..

Ainsi nous nous séparâmes.. et je continuais plus vers le nord dans l’ombre de la nuit glaciale, cachée par un sort d’invisibilité. Les routes étaient désertes.. seuls quelques loups rôdaient par endroit.. Je ne connaissais guère les lieux.. mais grâce aux panneaux je finis par trouver. Je ne savais pas que Caer était aussi proche de Lorgol.. Lorgol.. Une tempête aurait pu apparaître comme un signe.. mais finalement non.. ce n’était pas ma cible.. J’étais là, plus avancée dans le nord que je ne l’ai jamais été uniquement pour eux. Je me transformai en fée et volai vers le haut d’une petite falaise. Je tentai de me mettre aussi éloignée de la Perle Noire que possible. Puis, une fois en place, je balayai du regard cette ville qui s’étendait à mes pieds.

Cette ville.. avec les « nuisibles » qui y grouillaient. Je fermai les yeux.. et finis par me laisser envahir par la rage.. la tristesse.. la haine.. la fureur qui s'insinuaient dans mon coeur depuis le camp. Après cela, je tentai de me concentrer pour me rappeler son enseignement.

« Percevez la fureur des nuées. Percevez les hurlements de la tornade, apportant les lames de glace. Percevez les vagues non plus douces du bord de mer mais amères et agressives…Le froid n'est que pureté.. la tempête est puissante.. une force brutale.. pure.. noble.. qui ne critique.. une force qui va.. mais quelle force.. »

Et cette fureur qui se répandait dans mes veines.. cette rage qui vous enserre le coeur.. et qui crie vengeance.. Pureté.. annihilation de nuisibles..

Je rouvris les yeux pour déposer un regard froid sur cette ville. Puis, une fois au paroxysme de ma colère, j’entamai ma lente incantation...

Une fois terminé, je redescendis de ma petite falaise de la même manière que j’y étais montée. Puis, à l’abri d’un sanctuaire suprême, je m’en retournais vers le sud sans demander mon reste. Derrière moi, je sentis la neige tomber avec plus d’abondance.. Les vents qui commençaient à se lever.. Les nuages qui devenaient plus sombres, les flocons plus épais.. Petit à petit, les conditions climatiques se durcissaient.. Et finalement, la tempête éclata.

Arrivée au sommet de l’Epine dorsale, je m’arrêtai quelques instants pour regarder ce déchaînement des éléments. J’avais réussi à déclencher une tempête de neige.. En y réfléchissant, c’était dans les possibilités de mon sort.. mais.. étions nous encore au printemps ? Ou bien.. avais je réussi à faire ce que j’espérais en allant trouver la Freyja ? Le doute et l’espoir se disputaient la place.. Peut être.. Mais pour l’instant.. il y avait autre chose à faire : sauver Dame Aube.

Le temps s'égrène petit à petit.. les mentalités changent.. Lorsque j'ai rejoint les Veilleurs puis Arcania, je comptais "veiller" sur "mes" ensorceleurs. Mais plus le temps passe et plus je sens que.. ce n'est pas tout à fait cela. Mon rang au Conseil m'oblige à défendre les intérêts de la tour, dans l'intérêt des miens. Mais.. cela demande généralement une certaine neutralité.. Mon statut de Veilleuse m'avait déjà été reproché à demi mot à mes débuts.. Cela dit j'ai réussi à me faire une place je crois.. mais à quel prix ?

Aujourd'hui, j'ai donné son premier vrai cours à Camille. Qu'est ce que cela m'a fait du bien. Je me sens alors.. agréablement utile, j'ai les moyens de l'aider à avancer. Malheureusement, ces moments sont de plus en plus rares...

Les épreuves furent nombreuses et ma perte par moment toute proche. Ainsi quand Nathal avait été capturé pour être vendu comme esclave, j'étais obnubilée par l'idée de tout arrêter.. et n'ai pas hésité à déclencher un ouragan sur cette ville. Un ouragan.. avec les conséquences que cela implique.. Puis plus tard, il y eut la mort de Dame Aube.. Son enseignement.. Je voulais la venger.. et c'est une tempête de neige qui s'abattit sur ces barbares. Certains ont dû mourir de froid.. Est ce que je le regrette ? Je me suis posée cette question.. mais je crois que non.

Et Sophie.. ma première élève.. le premier être que j'ai tenté de sauver.. et avec qui j'ai échoué.. morte.. elle est morte.. Et Kat qui me lacha que je pouvais enfin me réjouir.. J'ai beaucoup donné de moi même à Sophie.. puis elle me blessa.. je ressentais ce malaise qui me donnait l'impression d'être manipulée.. Alors je la tins à distance de moi. Et là mon rang de représentante au Conseil guida mes choix avec elle.. Je fus aussi neutre que possible.. A la fin du rassemblement, elle dit qu'elle me considérait comme sa mère.. Vérité ou manipulation supplémentaire ? Je ne sais pas.. je ne sais plus.. Et maintenant ? maintenant qu'elle n'est plus de ce monde ?

Au sommet de l'Epine dorsale règne une sérénité sans pareil.. C'est là que je me rendis. C'est là que je fis le point. Et cet horizon aux aspects de pureté qui s'offrait à ma vue. La Nature.. elle ne connaît ni le Bien, ni le Mal, et les deux tout en même temps.

Citation :: La noblesse de la Nature, elle, ne nous déçoit pas. La vraie noblesse est celle qui n'a pas d'esprit, celle qui est. Elle ne critique pas. Elle n'est qu'une force qui va

Je tournais ensuite la tête pour regarder vers le sud, vers Luskan. Un nouveau poste pouvait s'offrir à moi.. j'avais décidé de tenter ma chance.. mais cela exigerait beaucoup plus de moi, surtout vu la manière d'être actuelle des Hauts Capitaines..

Sir Revan.. Je fus presque choquée de le voir dans les bras d'une autre.. si peu de temps après la mort de Dame Aube.. Mais après tout.. c'est un Kelemvorite.. et j'en sais si peu sur lui..

Il est étrange qu'en une heure à peine, la vie mette sur mon chemin l'annonce de la mort de Sophie et cette vision d'un couple naissant peu après une autre mort. La vie continue semble t il.. Qu'en était il de la mienne ?

J'en étais là dans mes réflexions quand je me rendis compte que mon choix était déjà fait. Je continuerai à vivre.. à tenter de tenir cette promesse faite à Sam.. Mais pour ce qui est de cette quête du Bien contre le Mal.. Je laisse le combat à grande échelle à quelqu'un d'autre.. Qui ? Je l'ignore vu ma piètre opinion des paladins de cette contrée et le manque de prêtres prêchant en ce sens. Mais qu'importe.

La vie suit son cours.. et la mienne suivra cette nouvelle voix qui s'ouvre petit à petit devant moi..

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Changement d'alignement d'Evy pour passer de CB à CN.
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Cela fait un peu plus de deux semaines que tu es parti.. et pourtant cette douleur lancinante demeure toujours si présente.. Les journées se passent relativement bien.. vu comme je suis débordée.. Mais les nuits, ces interminables nuits, me laissent immanquablement face à moi-même et à cette place vide à coté de moi dans le lit. Ainsi, le sommeil ne cesse de me fuir pour céder la place à des larmes silencieuses. Oh mon amour.. que tu me manques.. je cache sous ma capuche cette souffrance qui s'est transformée au fil des jours en une certaine mélancolie .. Et ton dernier poème.. jamais je ne l'oublierai..

Nathal a écrit:: Le mystere.. est un element etrange,
Qui peut naître de diverses.. manieres,
Un etre disparu.. une personne qui change..
Ou alors cette.. femme.. sous son lampadaire.

Elle est là quand il pleut, elle est là quand il fait beau,
Armée de son bâton, ne décrochant pas un mot,
Elle est là qui surveille, presque partie du décors,
Mais ne l'oubliez pas.. ou vous auriez tord.

Elle ne dit pas grand chose et.. semble réservée,
Comme si elle avait beaucoup de choses à cacher.
Et j'avoue que parfois, j'irai bien lui parler..
Si je n'avais cette impression.. d'aller la déranger..

Cette femme.. je suis allé lui parler..
Elle était plus aimable que je ne l'aurai pensé..
Elle semblait timide, un mystère l'entourant
Ce mystere.. elle me l'a confié.. avec le temps.

J'ai passé avec elle des moments merveilleux.
Passer du rire aux larmes, en étant heureux.
J'ai fait plus que la déranger.. j'en étais amoureux..
Et puis son lampadaire.. j'en étais jaloux.. un peu..

Les moments avec toi, je ne les oublierai jamais.
Les promenades entre nous, les étreintes au bosquet,
Aujourd'hui je pars.. mais mon coeur reste ici.
Il est tien.. pour toujours.. Evy.

Nos chemins se séparent, mais nos coeurs restent unis..
Unis comme ces moments où nous melions nos vies..
Si j'avais une demande.. une derniere Evy..
Je t'en prie.. ne perds pas ton sourire.. et.. vis..

Ne pas perdre mon sourire.. et vivre.. Je m'y attèle chaque jour.. Sir Revan pense que je suis faible.. Il a toujours su me percer à jour un peu plus que les autres.. oui.. au fond.. je le suis sûrement.. et face à cela, à ce chagrin qui me rongeait.. j'ai commencé à me forger une fine carapace.. Je crois.. qu'avec ce poste de Conseillère en prime.. je deviens petit à petit comme lui.. Mais.. autant je tente de me rapprocher de lui pour l'aider, autant je ne veux pas tomber dans le même fossé que lui.. un gouffre où l'amour n'est qu'une entrave au devoir..

Mon amour.. Sir Allaedolin est parti à présent.. peut être est il à tes côtés.. il m'a promis de veiller sur toi le temps qu'il resterait là bas.. J'espère.. je prie les dieux pour que tout se déroule bien.. pour que tu ne sois pas... non.. mieux vaut chasser ces funestes pensées..

Du temps.. j'ai juste besoin d'encore un peu de temps.. et ainsi je parviendrai à tenir mes promesses faites à toi et à mon Sam.. Deux êtres que j'ai tendrement aimés.. et qui sont à présent loin de moi et pourtant si près.. Regarder devant moi.. face à ce miroir.. L'épreuve de Sir Revan d'il y a si longtemps maintenant m'aura finalement beaucoup plus aidée que je ne l'aurai imaginée.. Ainsi, jamais je ne veux voir le reflet d'un être pitoyable dans ce miroir.. regarder devant moi.. et avancer.. après tout.. il y a tant de choses à faire..

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Pour ne pas le perdre, un petit lien sur des textes écrits sur son Sam.
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Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

Au chaud au cimetière

Ce serait possible de le ressortir du cimetière svp ? Merci.

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

Réactivation du perso

Be born by grumbling Nombre de messages : 1464 Age : 37

Hop, cimetière.

Stu veux rejouer fait un coucou lol!

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