Le Maitre des Araignées

Une affiche placardée sur la porte de l’Auberge de la Plume Noire, un marchand, une histoire de vol, une promesse de récompense et voici Calista prenant la route vers Mirabar…

En route elle rencontre Arkenn son aimé, et tout deux continuent leur chemin… Tendant tantôt des embuscades aux bandits de grand chemin, ou bien fonçant tête première dans une mêlée de minotaures, s’en tirant avec brio.

Arrivés à Mirabar, ils se mettent à chercher un voleur, un endroit leur est indiqué : la forêt…
Des bois envahis par des araignées, toutes plus répugnantes les unes que les autres.
Puis c’est le piége, le couple se fait encercler par une dizaine d’arachnides. Calista, touchée par le poison virulent des créatures, s’effondre.
Le barbare quand à lui continu de se battre vaillamment, alors que battant en retraite, une araignées emporte le corps de la jeune roublarde au loin.



Une morsures au pied, et Calista se réveil en sursaut. Son corps est encore engourdi par le poison, ses gestes son lents et peu assurés.
De la neige… Tout autour d’elle un froid intense, elle tremble, affaiblie, et transie de froid.

Puis face à elle, un homme, étrange, lui ordonne de se redresser, elle s’exécute alors sans trop rien saisir de la situation.
Un aliéné, maître des araignées, qui déblatère des histoires de vengeances insensées auxquelles la jeune femme ne comprend rien.

Puis des sorts de feu et de glace qu'elle dut subir pour quelques paroles « insolentes ».
Prête à défaillir, le dément la force à se relever par une main impérieuse.
Soudain elle sent sa peau se durcir, se glacer, puis se figer : comme pétrifiée, incapable de bouger, ni de parler, elle ne peut qu’observer, totalement impuissante.



De longues heures plus tard, après avoir entendu les divagations incessantes du pauvre fou elle le vit… Son barbare, son sauveur ! Il avait réussit à la retrouver là, au milieu de nulle part, sans doute guidé par l’amour…
Dans son accès de folie habituelle, le maîtres des araignées invoque une des plus horrible arachnide qu’il eu était donné de voir. Mais cet aliéné, incapable de contrôler sa créature succombe de la plus idiote des façon, tué par sa propre invocation.

Désemparé, Arkenn, semble impuissant face à l’état figé de sa Calista… Pour la première fois depuis leur rencontre, la jeune roublarde vu les yeux de son barbare s’humidifier.
Enfin, dans un dernier geste désespéré, il l’embrasse…

Une force violente qui émane du corps de la jeune femme, faisant tomber à la renverse Arkenn et un autre homme présent que Calista vient juste de remarquer, et la voici libérée de sa torpeur…

Après quelques remises en état, un bruit d’éboulement attire l’attention des trois personnes. L’entrée d’une grotte est découverte, des coffres, des pièces d’or, des trésors ! Un bon feu de bois et des paillasses… Sur que ce fou de maître des araignées n’aurait plus besoin de sa caverne... Ni des richesses s’y trouvant !

Apres avoir ramassé une partie du trésor, Calista se laisse aller au sommeil sans plus tarder…

Des araignées ! Arkenn savait que Calista détestait ces choses. Elle avait fait preuve de courage en s'aventurant dans la forêt de Mirabar, poursuivant sa mission malgré sa phobie. Mais ils étaient encerclés, presque coincés contre une cabane de bois vermoulu et les arachnides descendaient toujours des arbres sur leurs longs fils gluants.

L'homme du Nørske frappa sans relâche, assénant des coups puissants tandis que sa compagne agile se fendait en de foudroyantes attaques. Mais il l'entendit crier, il la sentit s'effondrer contre sa jambe. Ne pouvant cesser de frapper pour tenter de l'aider, il redoubla de violence. La dernière des reines allait succomber lorsqu'il sentit les doigts de Calista glisser autour de sa cheville pour s'éloigner de lui. Tournant la tête, il vit alors une araignée gigantesque entraîner sa compagne loin de lui, la tirer rapidement vers un des troncs et commencer à grimper en emportant sa proie. Un crochet venimeux perforant l'armure de son bras ramena son attention à son dernier agresseur, qu'il éventra d'un coup de biface impitoyable.

Ivre de fatigue, les muscles douloureux; il pataugea dans les miasmes et le sang gluant des créatures jusqu'à l'arbre où était monté la survivante, avec Calista. La canopée semblait vide, des ombres bougeaient encore sans qu'il ne soit possible de les identifier. Le calme était revenu sur la forêt même si aucun oiseau ne se risquait encore à chanter. La luminosité irréelle dans les branchages lui faisait voir le corps de la jeune femme dans chaque reflet et chaque ombre avant de la faire disparaître. Désespéré, il hurla son prénom à travers la forêt, avançant en traînant sa hache derrière lui, le visage tourné vers le ciel.

Une voix tomba soudain des branchages. Une voix de dément qui se moquait de lui, qui se raillait de son incapacité à sauver celle qu'il aimait. Ivre de colère, Arkenn lui ordonna de descendre se battre, défi qui aurait été respecté dans les fjords, mais là... Dans une ultime raillerie, le dément lui hurla que s'il voulait retrouver Calista, c'est lui qui devrait monter, mais pas dans les arbres, en haut d'un des plus hauts sommets de l'Epine Dorsale.

Un voyage totalement délirant à pied et sans équipement. Les araignées devaient avoir de l'avance, elles se déplaceraient plus vite que lui, il n'y avait pas de temps à perdre. Mais un nouvel individu sortit des fougères. Un humain nerveux, riant beaucoup se moquant beaucoup, qui lui déclara se cacher par ici depuis des jours, persécuté, lui aussi, par la voix et les araignées. Il avait trouvé refuge dans une ruine dont avait piégé chaque pierre, tenant un siège désespéré contre les arachnides. Après une brève discussion, Arkenn et Alen repartirent ensemble vers l'Ouest, aussi vite qu'ils pouvaient pour retrouver la route du Nord.

Marchant sans relâche, courant quand leurs forces étaient revenues, les deux hommes étaient heureusement des combattants légers et mobiles. Alen ne l'avait pas abandonné au nord de Luskan comme l'aurait parié le barbare. Il le suivait toujours, Odin seul savait pourquoi. Ils s'autorisèrent une seule halte, dans l'Auberge de l'Oubli, dernier refuge véritable avant la haute montagne.

Soignant leurs plaies, leurs ampoules, reprenant des forces en mangeant un morceau, ils complétèrent leur équipement par du matériel de haute montagne. Une heure plus tard ils affrontaient de nouveau le blizzard des premiers cols. Il n'y avait aucune trace du passage d'arachnides, rien pour leur indiquer le sommet choisi par le dément. Ils obliquèrent vers le sanctuaire d'Aurile, comptant demander la bénédiction des prêtres et s'enquérir d'activités inhabituelles en montagne. On leur conseilla de piquer à l'Ouest en ligne de crête, le temps se révélant clément.

L'information n'était pas erronée. Longeant la ligne de crête, une embuscade éclata. Des araignées de glace semblaient protéger un chemin vers un des pics de l'Ouest. Bien plus faibles que les reines affrontées en forêt, elles étaient cependant innombrables et se fondaient dans la neige devenant totalement invisibles. Livrant combat chacun à sa manière, les deux hommes progressèrent vers l'Ouest jusqu'à un bouquet de conifères enneigés, protégeant leur avancée du blizzard glacial.

C'est Alen qui remarqua les guetteuses au pied du pic des aigles. Arkenn, dont l'inquiétude et la nervosité croissaient à mesure que le temps passait, se jeta impulsivement sur les guetteuses, tombant dans l'embuscade inévitable. Elles étaient des dizaines à les attendre au pied de la mesa enneigée. Les arachnides chargèrent alors que le dément se montrait enfin en haut de la mesa. Frappant, découpant, perçant et perforant, les deux hommes donnaient tout ce qu'ils avaient, dos à dos, Alen tranchant avec précision les points vitaux des araignées occupées à éviter les balanciers mortels de la double hache d'Arkenn.

Le silence retomba de nouveau. La neige était verte et rouge, gluante et fumante. Les combattants étaient exténués. Le dément commença à douter. Voulant prouver sa supériorité il se lança dans une invocation alambiquée dans une langue gutturale. Ce qui apparu alors dépassait toute description. C'était une araignée taillée pour tuer, découper, déchiqueter. Ses yeux à facettes brillaient d'une intelligence mauvaise. Le premier à réagir fut Alen, qui parti en courant pour contourner la mesa rocheuse. Arkenn ne bougea pas, se demandant comment vaincre un tel monstre. Le réflexe de fuite déclencha l'attaque de la créature qui ignora le barbare.

Se ressaisissant pour poursuivre le couple Araignée-Alen, Arkenn entendit un cri étouffé, ce qui ne présageait rien de bon pour le roublard. Effectivement, il trouva celui-ci étendu, salement sonné dans la neige. Mais l’invocation avait poursuivi sa route, elle s’en prenait maintenant à l’invocateur sur le sommet. Montant à son tour sur la plate-forme rocheuse, Arkenn vit alors sa Calista. Elle était là, figée, statue de neige dans le blizzard, immobile dans une esquisse de mouvement de défense.

Il hurla alors à l’invocateur de libérer Calista en échange de quoi il le protégerait de sa créature qu’il ne maîtrisait plus. L’invocateur, évitant les coups de pattes tranchantes tant bien que mal, dit seulement : « je.. je ne peux pas ! »

Arkenn le regarda mourir sous les crochets de l’araignée monstrueuse. Rendant l’âme, la créature se dissipa en fines volutes rapidement emportées par le blizzard. Il retourna alors vers Calista, statue immaculée au sommet du monde. Il ne connaissait rien à la magie, il ne savait pas comment sauver sa compagne, il ne savait même pas si c’était possible.. Alen saurait peut-être.. Il retourna chercher le roublard, le tirant au sommet alors que celui-ci se remettait à peine du coup de l’invocation. Mais lui non plus ne savait que faire..

Arkenn était tenté de brûler la substance qui recouvrait Calista, mais, si tout s’enflammait et qu’il la tuait.. Non, il abandonna cette idée. Il allait la redescendre.. Redescendre vers la vallée le corps de son aimée qui se refroidissait dramatiquement. Tout espoir était en train de le quitter. Il se pencha vers elle, lui murmurant qu’elle devait avoir confiance, qu’il la sortirait de là, qu’il allait la sauver. Sachant bien qu’il n’y avait plus aucune chance pour cela, il l’embrassa.

L’explosion de lumière projeta les deux hommes à terre, l’écho de la détonation se répercutant de sommet en sommet. En ouvrant les yeux, Arkenn constata que la peau immaculée qui recouvrait Calista avait disparu. La jeune femme cligna des yeux à plusieurs reprises, bougea le bras, regarda sa main, puis ses jambes se dérobèrent sous elle. Le sort était brisé.

La suite se passa comme dans un rêve. La découverte de la grotte du dément, Alen alluma un bon feu.. Calista pu reprendre des forces et les trois aventuriers se partagèrent les possessions de leur ennemi. Ils sombrèrent dans un sommeil profond, exténués mais heureux, le blizzard glacial, à peine perceptible à l’extérieur de leur refuge, effaçant rapidement sous un manteau de neige les restes des araignées et de leur maître vaincu.


Scénario original : Fhiril
Intrigue principale : Calista
Bande son : Alen
Cascades : Arkenn

Un Maître prit dans sa toile de folie...


- Un duo de combattants se battait dans la forêt de Mirabar. Une femme, Calista, et un homme Arkenn. Leurs assaillants étaient d’immondes araignées. Abattant la première vague, Arkenn jeta les armes pour se porter au secours de sa bien-aimée qui avait été infecté du poison de ces bêtes. C’est alors que, ne leur laissant aucun répit, d’autres araignées-sabres et reines-araignées descendirent des arbres par leur longs fils de toile blanche et encerclèrent le couple. S’ensuivit alors un combat sans-merci, Calista tomba sous les assauts puis fut emportée par une reine-araignée vers la voûte des arbres. Arkenn, se défaisant tout juste des dernières assaillantes, courra à l’aveuglette, les yeux rivés sur les branches feuillues, hurlant le nom de Callista. C’est une voix rauque et déformée qui lui répondit que s’il voulait revoir Calista, il devrait se rendre à l’épine dorsale de ce monde. Cependant il avait déjà trop de retard pour espérer rattraper l’araignée en chemin. Arkenn, rencontrant au même endroit un homme nommé Alen, le prit à son aide en échange de le faire sortir de cette forêt sombre où il s’était perdu.

- Arrivés près de la sortie de Mirabar, Arkenn s'arrétta, blessé au bras, et eut alors la bonne idée de profiter de Mirabar pour se préparer à l'ascension, prendre des vêtements chauds et un peu de repos. Si la voix les avaient enjoints à la retrouver à l'Epine, c'est qu'elle ne projetait pas de tuer Calista avant qu'ils y soient.

- Pendant ce temps, Calista reprit ses esprits au massif des aigles de l’épine dorsale. Son agresseur, un mage et Maître des araignées, se révéla bien vite fou à lier. Il voulait détruire toute la ligue marchande, dont Calista faisait partie, ainsi que leurs relations sous prétexte qu'ils n'avaient pas voulut lui céder un puissant artefact, qui selon lui pouvait commander aux araignées, et même à Lloth en personne (Il était donc bien fou à lier ) Au début de "l'entretien" le mage convoqua une araignée qui réveilla Calista en lui plantant ses dards au pied et l'empoisonnant ainsi, avant de mourir d'un regard de son maître cruel. Bredouillages confus, torture, sorts jetés partout au hasard s'ensuivirent, il ne semblait vraiment pas maîtriser sa magie et en faire un usage abusif et aléatoire. Calista se fit sévèrement blesser. Elle sentit peu à peu ses membres se rigidifier pendant la séance de torture, sous l'action conjugué du froid et du poison. Puis railleur, le maître des araignée lui dit qu'il l'a trouvait de plus en plus froide et qu'elle finirait par devenir une statue. Et il la pétrifia, lui laissant tout de même la vue, qu'elle puisse voir périr ses amis qui arrivaient...

- Les deux hommes avaient rejoint l'Epine dorsale. Ils se firent soudain attaquer par un régiment d'araignées blanches qui étaient difficiles à apercevoir dans la neige ce qui leur prouva qu'il étaient sur le bon chemin. Une voix froide et noire tonna alors :

"Si vous voulez revoir votre amie, rendez vous au sommet..."

- Ils ont donc grimpé, dans le froid et les bourrasque de vent glaciales. Par chance, il ne neigeait pas. Leur ascenscion les mena jusqu'au massif de l'aigle doré, rencontrant sur le chemin des araignées qui leur montrait la direction, plus ou moins . Ils finirent néanmoins par atteindre le sommet, où ils furent reçus par le maître des araignées.

- Le Maître des araignées se tenait sur le sommet, un promontoire. Une horde d'araignées spectrales et de quelques reines se tenait prête en contrabs pour acceuillir les deux combattants, et il arrivèrent, acceuillits par une marée d'innombrables pattes velues. Une fois que les deux guerriers eurent vaincus le régiment d'araignées, bon gré mal gré, ils se tournèrent vers le mage, cependant incapables de faire quoique ce soit car le Maître des araignées tenait Calista en son pouvoir. C'est alors qu'il tenta une invocation particulièrement difficile et fit apparaître une araignée monstrueuse, horrible et animée d'une aura malsaine et meurtirère telle que l'on aurait put prétendre à voir un rejeton de Lloth même ! Celle-ci renversa Alen et poursuivit Arkenn qui courut jusqu'au promontoire. Le maître des araignées était animé d'éclats de rires et de gloussements déments incontrôlables, jusqu'à ce que sa créature se jetta sur lui. Il n'était pas assez puissant pour maîtriser une telle invocation, et elle se retourna contre lui. Arkenn en profita alors pour l'attaquer, et le maître s'écarta du combat à quatres pattes, l'envie de rire définitivement coupée de sa bouche. Un combat épique se déroula alors sous les yeux de la belle endormie, Arkenn étant l'homme de son coeur contre le monstre à huit pattes.

- Le combat ne prenait aucun tournant définitif, c'est alors que le mage lança un sort offensif sur l'araignée en lui beuglant d'attaquer. S'en fut trop, l'araignée bondit sur le mage et le démembra en l'espace de quelques secondes. Alors, à l'agonie, le lien d'invocation se rompit et l'araignée fut renvoyé, disparaissant en un nuage de poussière qui se fondit dans la marée de flocons pleurants. Arkenn s'approcha du maître des araignées qui rendit son dernier soupir dans une plainte d'outre-tombe, preuve accablante que la magie ne sortait de lui que par explosions incontrôlées.

- Alen se redressa douloureusement, complètement dérouté. Arkenn la vainqueur, se rapprocha de la statue que la neige recouvrait peu à peu. Calista quant à elle, ne pouvait ni bouger, ni parler, mais ses yeux humides et seuls transperçaient la couche opaque qui immobilisait son corps. Elle avait donc vu le combat épique pour sa vie et les larmes qui mouillèrent les yeux du puissant Arkenn pour la première fois de sa vie

*Violons*

- Arkenn, complétement déboussolé, s'enfonçait peu à peu dans la terrible et doulouresue réalité de sa femme à jamais perdue. Alors en désespoir de cause, il embrassa la statue. Une violente déflagration les éjecta alors en arrière et le sort de pétrification se rompit. Dans une grande effusion de joie, tout le monde se laissa tomber sur la neige, complètement exténué. Arkenn vint couvrir sa belle de sa chaude cape. C'est alors que survient un éboulement de neige un peu plus loin sur le promontoire. Le groupe craigna alors une nouvelle attaque et se mirent desespérément en garde. Mais rien ne se passait et l'on pouvait apercevoir le haut d'une échelle. Alen se laissa alors glisser dans le trou et hurla de venir voir, complètement excité. Arkenn descendit avec Calista.

- Ils se trouvaient dans une grotte aménagée, avec deux coffres de bonnes factures et des réserves de vivres et de matériel de survie, tentes, paillasses, bois, tout était disponible. Ils fouillèrent les coffres et découvrirent nombres de richesses. De plus, le maître des araignées se révéla être un collectionneur d'objets rares et ils trouvèrent chacun un objet qui convint à leur bonheur. Ils s'installèrent alors dans la grotte, allumant un feu et étalant des paillasses. La neige reboucha bientôt le trou et ils furent épargnés du vent glacial afin de sombrer dans la profonde toile du sommeil...

- Sur le sommet, déchiré par le blizzard glacial, un cocon se fendit. Dans la nuit brouillée par les averses de neiges, une silouhette s'éloigna avec un petit bruit rapide mais étouffé... Un petit bruit de pattes qui s'éloignait...




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