La voie du samouraï, le Bushido, ou en français la voie martiale du guerrier : Hirotaro a choisi la voie du Bushido. C'est le respect d'un certain stoïcisme, du mépris du danger et de la mort, d'honneur, de courage, de fidélité absolue à la parole donnée; une philosophie qui s'adresse avant tout au gentilhomme, au Bushi. Au bouddhisme, le guerrier puise un sens de sereine confiance dans le destin, un esprit de soumission à l'inévitable. L'acceptation stoïque du danger et de ses conséquences, le dédain de la vie. Au shintoïsme, le Bushi puise les notions de loyauté envers le supérieur, de vénération des ancêtres, de piété filiale, de passivité et de patriotisme. Clef de voûte de cette mentalité, la rectitude, la justice ou Giri est la vertu la plus importante : c'est le devoir pur et simple. La deuxième vertu est le courage ou la disposition à accomplir ce qui est juste. Vivre lorsqu'il est juste de vivre et mourir lorsqu'il est juste de mourir. Le nasake ou bienveillance, vient ensuite. C'est la magnanimité, la pitié, la sympathie, le tout cultivé par la poésie et la musique. Oser vivre quand la vie est plus pénible que la mort, apprendre à ne point se plaindre, malgré les plaintes de l'âme et les souffrances du corps voilà l'ascèse de celui qui suit le bushido.
Les quelques règles de vie à suivre pour un samouraï :
- Le vrai courage consiste à vivre quand il est juste de vivre, à mourir quand il est juste de mourir.
- Il faut songer à la mort avec la conscience vive de ce qu'exige l'honneur d'un samouraï, peser chaque parole avant de la prononcer, se demander avant de répondre si ce que l'on a à dire est vrai.
- Manger avec modération, éviter la volupté.
- Après les tâches quotidiennes, se souvenir du mot Mort, ne pas faillir de le mettre en son cœur.
- Un homme qui méconnaît la vertu n'est pas un samouraï. Pour tout homme, les parents sont comme la tige de son propre corps, lui-même est branche consanguine de ses parents.
- Respecter la règle de la tige et de branches; l'oublier, c'est ne jamais parvenir à comprendre ce qu'est la vertu. - Un samouraï se conduira en fils et en sujet fidèle. Il ne quittera pas son suzerain, quand bien même le nombre de ses sujets passerait de cent à dix, de dix à un.
- En temps de guerre, le témoignage de sa loyauté consistera à se porter s'il le faut au-devant des flèches ennemies sans faire cas de sa vie.
- Loyauté, esprit de justice, bravoure sont les trois vertus naturelles du samouraï.
- Un samouraï, où qu'il dorme, ne doit pas mettre les jambes dans la direction du logement de son suzerain. De même, quand il s'exerce au tir à l'arc, il ne doit pas pointer ni lancer sa flèche dans la direction de son suzerain, ou encore quand il pose sa lance.
- Le faucon ne pique pas les épis, même quand il meurt de faim. De même un samouraï se servant d'un cure-dents fera-t-il semblant de s'être régalé, même quand il n'a pas mangé.
- Si à la guerre un samouraï perd le combat et s'il est obligé de livrer sa tête, il manifestera hardiment son nom à l'appel de l'ennemi et mourra en souriant, sans aucune vile allure.
- Étant gravement blessé, si gravement qu'aucune opération chirurgicale ne puisse le guérir, il parlera correctement devant ses supérieurs et ses pairs et mourra avec sang-froid, se rendant bien compte de l'état de sa blessure.
- Un samouraï qui ne serait que fort n'est pas admissible. Sans parler de la nécessité des études en science, il faut qu'il profite de ses loisirs pour s'exercer à la poésie et comprendre la cérémonie du thé. Proverbe du code du Bushido : "La voie du Samurai réside dans la mort. Quand on en vient au
'ou bien'/'soit' il n'y a que le choix immédiat de la mort. Ce
n'est pas particulièrement difficile. Sois déterminé par avance.
Dire que mourir sans avoir atteint son but est une mort de chien
est une manière frivole de personne sophistiquée. Quand on est
confronté au choix de la vie ou de la mort, il n'est pas nécessaire
d'atteindre son but. [...] Mourir sans avoir atteint son but est
une mort de chien et de fanatique. Mais il n'y a aucune honte là
dedans. C'est la substance même de la Voie du Samurai. Quelqu'un
qui arrive a endurcir son cœur chaque matin et chaque soir,
quelqu'un qui est capable de vivre comme si son corps était déjà
mort suivra la Voie sans douleur. Sa vie tout entière sera sans
reproche, et il réussira dans ce qu'on attend de lui."
Le Daisho , l’ âme du samouraï :Le samouraï porte généralement deux sabres à sa ceinture, le katana et le wakisashi. L’ ensemble de ses deux sabres forme le Daisho. Le Daisho était souvent comparé à l’ âme des samouraï, tant est qu’ un samouraï ne se sépare que très rarement de ses armes mêmes pour dormir.
Le Katana a une taille supérieure à 60 cm mais peut varier selon les périodes et techniques de guerre. Sa poignée (tsuka), suivant le climat politique, variait entre la largeur de deux ou trois mains. La tsuka se termine par une garde (tsuba) qui protège la main. Le poids d'un katana standard varie de 800 grammes à 1500 grammes.
Le Wakizashi est un sabre japonais courbe similaire au katana mais dont la taille se situe entre 30cm et 60cm. Il peut être porté avec un katana, glissé dans la ceinture auquel cas on appelle l'ensemble Daisho. Les riches marchands (ne pouvant pas porter le katana) sont en revanche autorisés à porter le Wakizashi.
Il se manie à une main uniquement. La poignée est de la largeur d'une main. Manié avec le katana il sert d'arme de parade.
L’armure du samouraï, l’ Yoroi :Hirotaro porte une armure complète de samouraï.
L'armure Japonaise peut être divisée en trois grandes parties complémentaires :
- La protection de la tête : Elle est assurée principalement par le casque ( Kabuto ). Celui-ci est muni d'un protège-nuque ( Shikoro ) large, totalement articulé et qui protège le cou sur 3 côtés. La visière ( Maebashi ) en métal durci protège les yeux, ainsi que les deux ailettes latérales ( Fukigaeshi ). Sur celles-ci sont gravés les Mon ( armoiries ) du Bushi. Sur le dessus du casque un trou ( Tehen ) permet de faire passer soit la chevelure, soit le Eboshi ( coiffe traditionnelle ). Enfin, le casque s'orne de grandes cornes en métal ( Kuwagata ) réservés aux Bushis de haut rang.
L'avant du visage est protégé par un masque ( Hôate ), en acier ou en bois, destiné à effrayer l'ennemi par des moustaches ou des dents menaçantes. Enfin, le protège cou ( Nodowa) protège de la décapitation en complément du protège nuque.
- La protection du corps : Elle est constituée de deux parties. La cuirasse d'abord ( Dô ) est l'élément le plus solide de l'armure, car destiné à recevoir le plus grand nombre de coups de sabres. Formée de deux plaques de fer distinctes pour l'avant et l'arrière du torse, l'ensemble s'appelle Ô Yoroi. Assez lourde car très solide, elle convient parfaitement aux cavaliers munis d'arcs. Mais quand les Bushis combattent de plus en plus à pied, la cuirasse de style Dômaru bien plus légère s'impose. Constituée de plusieurs lamelles d'acier, elle se ferme sur le côté droit. A partir de 1400, une cotte de maille vient protéger le corps, les épaules, et surtout les bras.
La deuxième partie est une jupe d'armes de 7 plaques de fer ( Kusazuri) protégeant le ventre et les hanches. Très mobile, elle permet au Bushi de se déplacer très facilement, même sur des plans inclinés. Deux plaques protègent l'avant du guerrier et deux autres plaques ses hanches. Trois autres plaques, enfin, à l'arrière assurent une protection complète du guerrier.
- La protection des membres : Très peu protégés au début, pour assurer une agilité maximale, les bras et les jambes des Bushis vont être peu à peu recouverts, comme le reste du corps. Les bras sont tous d'abord couverts d'un brassard ( Kote ) muni de plaques de fers cousues. L'ensemble se prolonge jusqu’aux doigts, le dos de la main étant protégé, elle-même, par une plaque de métal. Puis de grandes plaques ( Sode ) viennent protéger les épaules du Bushi. Lourdes et parfois encombrantes, elles sont remplacées vers 1350 par des protections épousant la forme des épaules et bien plus légères.
Les jambes sont également couvertes, mais avec deux accessoires différents. Le haut des cuisses, déjà en partie protégées par le Kusazuri, sont renforcées par deux plaques avant ( Haidate ). L'ensemble forme ainsi une double épaisseur. Les tibias, eux, sont recouverts par les plaques d'acier moulés ( Suneate ) lacées à l'arrière. Quant aux pieds, ils sont parfois protégés par des chaussons en fourrure, pour les cavaliers, mais le plus souvent chaussés dans de simples sandales de toile.
Histoire de Hirotaro :Hirotaro était le fils d’une lignée de samouraï au service de leur Daymio depuis de longues générations. Ils avient le devoir de protéger leur seigneur contre tout type d’agression et ils partaient à la guerre avec eux. Hirotaro a été formé des son plus jeune âge à l’apprentissage du Bushido dans les plus pur traditions. Il fut initié à la pratique du kenjustsu « l’art de tuer ». Il a suivi les cours de l’école Musashi qui consiste à se battre non avec un sabre mais avec deux sabres, le katana et le wakisashi.
A l’âge de ses 16 ans, il livra son premier combat à mort. Hirotaro ne craignait pas le combat ni la mort. En effet ce serait un honneur pour lui de mourir au combat. Il se battit donc contre un samouraï de deux ans son ainé dans les plaînes de Renkyu. Ce jour là, Hirotaro est devenu samouraï en perdant un œil.
Il jura fidelité à son Daymio quelques années plus tard et fut accepté dans les rangs des guerriers du seigneur. De longues années passèrent et de longs combats aussi. L’apprentissage était rude pour lui mais c’est la voie qu’il avait choisie.
A l’aube de sa 31 ème année, les samouraïs de Dojyhu retrouvèrent leur seigneur mort assassiné dans sa chambre visiblement par un ninja. A partir de ce jour, Hirotaro devint un ronin, un samouraï sans maître. Il prit la décision de partir pour l’ouest à la recherche de la connaissance. Il partit en direction de Faerun avec son cousin. Le bateau prit 6 mois pour les amener à leur destination qui allait complètement changer leurs vies...
[HRP]P.S : Samouraï n' est pas une faction et n' est pas non plus une classe de prestige mais je tiens à la jouer comme telle car l' esprit du Bushido n' est pas évident à jouer. Merci d'avoir pris connaissance un peu plus du monde de Hirotaro. L'histoire de Hirotaro est courte car les chapitres d' explications sur les armes, armures, religion, bushido et localisation de l' histoire d'Hirotaro sont suffisemment explicite pour ne pas entre en détail dans sa vie.[/HRP]