Nom du compte joueur: fabizio
Nom du perso: Arianka
Race: elfe
Age: 120
Alignement: neutre mauvais
Religion: Loviatar
classe(s): prêtresse
Jeune enfant, Arianka vivait avec sa famille au sein d’une communauté elfique recluse au fin fond de la grande forêt de Tethir, entre l’Amn et le Tethyr, jusqu’au jour où le sombre voile de la guerre se leva à l’est lorsque des bandes d’orques menées et unifiées par le fer sous la bannière du chef de guerre Thranka pénétrèrent dans cette vaste forêt pour la traverser en direction de la cité de Murann, qu’ils escomptaient assiéger.
Les guerriers elfes se portèrent à leur rencontre, en tuant un grand nombre dans des embuscades visant à retarder leur avancée, et les combattirent ouvertement dans la Clairière des Murmures, alors qu’un convoi devaient emmener femmes et enfants de la communauté à l’abri dans une zone protégée par la magie elfique, au sud de Brost . Durant le trajet, le convoi tomba dans une embuscade d’une avant-garde orque qui avait pour mission de prendre par le flanc afin de couper la retraite des guerriers elfes. Les quelques combattants elfes assurant la protection du convoi ne purent rien fasse aux hordes belliqueuses qui taillèrent en pièce tout ce qui vivait. Arianka survécut en se cachant in extremis dans les bois alentours, assistant terrifiée au massacre des siens.
Elle erra des jours dans la forêt, manquant de mourir de faim et de soif, alors que des bandes d’orques et de gobelins infestaient la région, se cachant aisément grâce à sa petite taille. Dans un éclair de lucidité elle se rappela qu’un de ses oncles, un négociant maritime du nom d’Ilariel, vivait dans la grande cité humaine de Murann, et décida de s’y rendre.
A moitié morte, n’ayant eu pour nourriture que des baies sauvages et des racines durant des jours, elle arriva à Murann, mais ne sachant où aller précisément et ne parlant pas le langage des hommes, elle ne trouva refuge que dans une auberge de la ville. Les tenanciers la prirent sous leur protection. Elle apprit que son oncle n’était plus établi en ces lieux et avait sans doute émigré plus au nord. Elle travailla ainsi durant quelques années en tant que serveuse et aide cuisinière, apprenant la rudesse de la cité en même temps que le langage des humains, perdant peu à peu son parler elfe et les souvenirs de sa vie antérieure.
Devenu adolescente, un gérant de cabaret, Oriol d’Argol, la remarqua un soir de beuverie dans l’auberge, et proposa aux tenanciers, moyennant une forte somme, qu’elle travaillât pour lui en tant que serveuse. Ceux-ci acceptèrent, n’ayant jamais vraiment su quoi faire de cette enfant devenu presque femme, et qui semblait constamment être ‘ailleurs’, ce qui ne manquait pas de les mettre dans des rages noires. Arianka découvrit ainsi le monde de la luxure sans avoir la moindre idée de ce qui l’attendait car le cabaret en question, « L’Escale de Soie », avait aussi pour fonction d’être un bordel de luxe. En fait de serveuse elle servit surtout de défouloir à des capitaines de navires ivres, le fait qu’elle soit elfe lui donnant un certain attrait exotique. Oriol était un adepte perverti de Loviatar sans grand scrupule en même temps que prêtre de l’Ordre, et l’initia au culte de la Sanglante Déesse lors de rituels secrets, tout en abusant d’elle à maintes reprises, et lui fit endurer mil tourments dont elle ne se remettrai jamais réellement.
Arianka subit durant de longues années sans rien dire, attendant le moment propice pour se venger de tant d’injustice. Devenue une jeune femme, Arianka était une dévote vouée avec zèle à Loviatar, dans laquelle elle avait trouvé une alliée complaisante durant ses prières nocturnes, et développa grâce a ses origines elfe une vraie maîtrise des arcanes magiques conférée par Loviatar. Celle-ci lui apparut en songe une nuit, en fait 10 ans jour pour jour après le massacre de sa famille, lui enjoignant de se libérer de sa quasi-servitude et de vivre son destin dans le dogme du culte.
Elle avait déjà mûrit une vengeance face à la destinée, et fit payer dans son sang les sévices de son bourreau, en l’égorgeant sauvagement dans son bain à la suite d’une énième nuit de débauche, après lui avoir fait une mise en scène particulièrement érotique pour fasciner totalement sa victime. Ayant préparer sa fuite auparavant par l’achat de quelques fournitures de voyages, elle savait pertinemment que les sbires d’Oriol partiraient à sa recherche dès lors qu’ils découvriraient le corps de leur maître et la disparition de la jeune elfe.
Devenue libérée de toute contrainte, elle embarqua à bord d’un bateau marchand qui l’emmena jusqu'à Lorgol, dans le secret espoir de rechercher son oncle et peut être de trouver la paix dans la dévotion…