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Nom du compte joueur: Aalyna_Thrace
Nom du perso: Aalyna Thrace
Race: Demie-elfe
Age: 29 ans
Alignement: Chaotique Neutre
Religion: Opportuniste, varie selon les situations et ses besoins.
classe(s): Barde pur
Arme de prédilection/domaines/école de magie: /
Langues parlées: Commun
Trait de Caractère: Le caractère d’Aalyna est dur à cerner. Tantôt pétillant et joyeux, tantôt distant, rêveur et mystérieux. Quoi qu’il en soit, elle semble réserver de nombreuses surprises, que ce soit lié à ses actions, ses paroles ou même son passé.
Description physique: De taille moyenne au corps souple et féminin, elle a l’air d’avoir le physique d’une artiste. Son visage jeune et malicieux est encadré de cheveux auburn. La première chose que l’on pourra remarquer est son sourire éclatant d’innocence et sincère, creusant parfois de légères fossettes dans ses joues.
Ses yeux sont d’un vert émeraude profond, pailleté de légers éclats dorés. Cette caractéristique héréditaire s’accorde avec ses oreilles légèrement pointues.
Autour de son cou, l’on pourra voir un médaillon argenté sur lequel est gravé un symbole rappelant un nœud celtique. Ce même dessin est également représenté à l’intérieur de son avant-bras droit. De l’autre côté du médaillon se trouve un nom finement gravé.
Caractéristiques (au lvl 5):
Force: 12
Dextérité: 14
Constitution: 14
Intelligence: 12
Sagesse: 10
Charisme: 16
Partie 1 – La vie selon Aalyna
I. Mon premier souvenirQui je suis…? Ah, j’aimerais bien le savoir… Croyez moi!
Je me suis réveillée dans un bois il y a maintenant environ 7 ans… J’étais dans une forêt habillée d’une simple tunique en toile légère. J’étais à côté de lui, il était habillé de la même façon que moi.
C’est vraiment une sensation étrange que de se réveiller sans savoir qui on est, ce qu’on fait là. On comprend les choses, on sait ce qu’elles sont. Mais le pourquoi du comment reste hors d’atteinte.
La première sensation que j’ai ressentie ce jour là fut l’agréable odeur de l’herbe couverte de rosée dans mon dos. Les brindilles me chatouillaient, des frissons vinrent parcourir mes bras, faisant trembler mon échine. Cette sensation agréable s’estompa rapidement. En me levant, une douleur atroce vint engourdir mes membres comme si je ne les avais pas utilisés depuis un moment. Me mettre debout fut une tâche dure et fastidieuse. Lorsque ma colonne vertébrale se déroula, un sentiment de malaise vint me perturber, mon regard se troubla et s’embrouilla. Bien rapidement, ma main trouva l’appui salvateur sur une branche à mes côtés. Lorsque je penchai ma tête de côté, un craquement lugubre se fit entendre… Je me sentais enfin mieux, debout, pieds nus dans cette mince clairière, une légère brise vint parsemer ces quelques mèches brunes sur mon visage tandis que mon regard se réhabitua à la lumière.
Il était là couché… Il dormait paisiblement. Quelques mèches de ses cheveux clairs étaient éparses sur son front et son visage encore jeune, innocent. A cet instant là, on aurait dit un enfant tant son sourire semble dénudé de tous ces soucis superflus que peuvent avoir les personnes plus âgées. Son torse se soulevait au gré de sa respiration profonde. Parfois même je le voyais sourciller, son visage se crisper, puis sourire à nouveau. Je me demandais s’il rêvait. A quoi il rêvait. Je ne savais pas qui c’était, je ne connaissais pas son nom. Pourtant il me semblait si familier à cet instant. Il dégageait quelque chose d’apaisant, de réconfortant.
Doucement, sans faire un bruit, je me suis allongée à ses côtés. Instinctivement ses bras se sont ouverts à moi et m’ont pris contre lui. Son cœur battait à un rythme régulier. Ce battement. Ce bruit à peine perceptible vibrait au travers mon esprit, je me sentais à l’aise, en sécurité à cet instant là. Et je me suis rendormie.
Alors que je me sentais doucement verser dans le pays des songes, j’avais l’impression que mon corps se dérobait sous mois. M’accrochant à lui, il tomba avec moi… Nous tombâmes tous les deux debout dans cette même clairière, mais nous n’étions pas dans un monde réel. Il était éveillé et me tenait la main, me la serrant doucement tandis que mon regard se perdait dans le décor.
J’avoue ne pas vraiment me souvenir de ce rêve… Mais j’ai su que malgré moi je resterais liée à lui, car nos destins empruntaient la même voie.
Une voix profonde et légèrement caverneuse vint me chatouiller l’oreille :
« Aalyna… Fais lui confiance, car il sera ton guide… Je te laisse pour le moment… Mais je reviendrai… ».
Aalyna… ? Je n’avais jamais entendu ce nom auparavant… Le mien… ? Peut-être… J’aimais bien.
A mon réveil, j’étais encore dans ses bras. Son odeur était agréable et douce… J’ai regardé son bras, il portait un tatouage étrange à l’intérieur du bras… Une sorte de signe celtique, un nœud sans fin… Il portait une chaîne autour du cou avec le même symbole… Et… Mon nom de l’autre côté. Un poids léger se faisant ressentir autour du bien, je portai ma main délicatement à mon cou. A ce geste, je remarquai un symbole similaire au sien au même endroit sur mon bras… Le pendentif portait le même symbole… Mais son prénom a lui… Je ne comprenais pas tout…
Ses muscles bougèrent lentement, son visage se crispa… Il était en train de se réveiller lui aussi.
II. Ma vie à MurannAprès ce jour, nous étions si vulnérables Kervos et moi. Nous ne savions pas qui nous étions, ni d’où nous venions. Mais nous étions ensemble, ensemble sans contraintes, sans limites et on se soutenait mutuellement. C’était si bon de l’avoir à mes côtés.
Après quelques jours de marche, nous sommes arrivés à Murann, une ville portuaire entre l’Amn et le Téthyr.
Mon premier contact avec la ville était étrange. Oui, voir tous ces bâtiments construits de pierres, c’était ingénieux. Mais les gens semblaient avoir cette étrange manie que de s’entasser le plus possible. De plus, il y avait des règles de partout, des choses qu’on n’osait pas faire, qu’on devait faire. Je me sentais enchaînée, Kervos se montrait encore moins docile que moi à suivre ces règles.
Là, nous ne pouvions pas voler pour manger, ni même dormir dans les rues. Les gens étaient hostiles, ils ne semblaient pas nous aimer.
Un jour, alors que mon ventre grognait à cause de la faim, je ne cherchais qu’une seule chose : m’occuper. C’est alors que je suis allée rejoindre certaines personnes sur la place principale qui faisaient des choses étrange sur de la musique : leur corps bougeait sensuellement, en rythme, s’alliant parfaitement à la mélodie. Instinctivement, je vins les accompagner. Bien rapidement, je me rendis compte que je n’étais que la seule à danser, Kervos était là au loin et me regardait de son regard protecteur. Je posai ma main sur mon médaillon, et continua longtemps, jusqu'à ce que mes jambes refusèrent de me porter.
A mon réveil, j’entendais un tintement métallique, il me regarda en secouant son chapeau, un sourire malicieux au coin de ses lèvres.
« Et bien ma petite Aalyna… On dirait qu’on a trouvé un moyen de s’acheter à manger ! »
A partir de ce jour là, nous arpentions les rues. En plus de danser, j’ai appris à jongler, ainsi qu’à faire quelques tours de passe passe. Les gens aimaient ça, et étaient généreux. Kervos, lui, était toujours à mes côtés à me surveiller, au cas où un bougre se montrait trop insistant.
Le soir, lorsque nous nous endormions au coin d’un feu dans une auberge miteuse des bas quartiers, je prenais l’habitude de dessiner : dessiner ce qu’il s’était passé dans la journée, afin de garder un souvenir.
Un matin, environ deux ans après notre arrivée, Kervos entra d’un pas lourd dans la chambre, me réveillant par la même occasion. :
« Aalyna ! Bouges-toi ! On part ! »
J’ai cligné des yeux, je ne comprenais pas ce qu’il me racontait. De plus, je m’imaginais mal quitter la ville. Les souvenirs de ces trois jours d’errance après notre réveil m’étaient encore pénibles, je ne voulais pas revivre ça.
« Mais… Où ? » Je le questionnai.
« Au Nord ! Des pi…marins s’en vont au crépuscule et ont accepté de nous prendre dans leur cale. Tu sais Aalyna… Si on ne voyage pas, on ne trouvera aucune réponse sur ce qu’on est. Allez, dépêche-toi, j’ai dépensé toutes nos économies ! »
Il avait raison. Depuis notre réveil, on ne savait toujours pas qui on était, ni d’où on venait. C’était étrange, j’étais si proche de lui. Un frère, mais plus. Le soir je m’endormais dans ses bras, son absence m’était pénible… On était complémentaires.
De plus, ces tatouages… On ne savait pas d’où ils venaient, et réagissaient bizarrement vis-à-vis du comportement de l’autre. Parfois vif, brillant lorsque l’un de nous allait bien, parfois plus pâle, lorsque l’autre était absent, ou distant.
Oui, il nous fallait voyager.
Après une longue journée dans les rues de Murann, nous sommes partis pour notre premier voyage, qui dura plus de 3 semaines… Dans la cale d’un bateau de pirates…
III. Luskan – Première visiteLe voyage était pénible, Kervos a du faire appel à de nombreuses ruses pour qu’un pirate ne vienne pas m’enlever en pleine nuit. Il a même du en combattre un pour son honneur, et pour ma vie.
Mais finalement nous sommes arrivés dans cette ville pour le moins bizarre.
Nous ne sommes pas restés longtemps, ceci car dès le 3ème soir, j’ai croisé un homme bizarre, un gnome en fait.
Mon tatouage brillait bizarrement, je sentais Kervos distant. Ce gnome me disait être mage, qu’il voulait étudier la marque qu’il disait être une glyphe.
La voix que j’avais entendue à mon réveil me chatouilla l’oreille de nouveau :
« Apprends à faire confiance, Aalyna. »
Intimement convaincue, je le suivi alors dans la forêt aux abords de Luskan.
Là il se passa de nombreuses choses, mais je ne me souviens pas de tout. Des flux d’énergie puissants me tétanisèrent, m’emportèrent bien vite. Je ne savais plus où j’étais, ni ce qu’il se passait. Puis rapidement, que des flashs de lumière… Puis des images… Des sons, des cris, du sang ! Non ! Je n’en pouvais plus… Une douleur insupportable me traversa l’être, comme si l’on m’arrachait un boyau… Puis… plus rien.
Je me suis réveillée dans un lit, plus tard. Kervos était là, inquiet. Je suis restée muette quelques jours, sous le choc de ce que j’avais vécu, de ce que j’avais vu.
L’on n’a pas recroisé le gnome, je me suis liée d’amitié à quelques personnes. Mais c’était superficiel. Lorsque nous avons collectés assez d’argent, toujours par le même procédé, nous sommes repartis sur la route. Luskan m’hantait, rien n’était plus comme avant.
IV. Sur la routeKervos et moi sommes restés sur la route environ deux ans. Quelques jours après notre départ de Luskan, nous avons croisé une troupe de troubadours que nous avions suivis.
Pendant ces années là, nos tatouages n’étaient plus bizarres, je n’entendais plus cette voix. Je me sentais vivre, pour la première fois. Être quelqu’un, réellement, malgré un passé qui me manquait.
Nous avons voyagés partout, j’ai appris des contes, des chants et des danses locales. Des gitans, peut-être, mais nous étions libres et heureux.
Kervos et moi étions heureux, même s’il me semblait plus effacé depuis notre départ de Luskan. Parfois, j’avais l’impression que nos compagnons ne le voyaient pas, ou l’ignorait. Il se mettait volontairement en retrait et je n’étais plus aussi dépendante de lui qu’avant, mais je l’aimais toujours autant. Il était important pour moi.
V. De retour à MurannLa Compagnie fit escale à Murann quelques jours, où je leur ai montré mes endroits stratégiques pour attirer du monde. Jamais nous n’avions récolté autant d’argent que ces jours là. Puis, le dernier soir avant notre départ, j’ai accompagné Rad, le meneur de la Compagnie dans sa couche pour fêter l’évènement.
Cependant, au matin, lorsque je suis retournée dans la chambre de Kervos et moi, elle était vide. Ses affaires n’étaient pas là, comme s’il n’avait jamais dormi dans cette chambre.
Apeurée, je couru vers mes compagnons :
« Vous n’avez pas vu Kervos ? Il n’est pas dans sa chambre ! »
« Kervos ? Non. On doit y aller, Aalyna. » Me répondit Rad.
« Pas sans Kervos ! » hurlais-je.
« Inutile de perdre notre temps, en ce cas. » Rad me lança un regard dédaigneux et fit volte face, me laissant là, désemparée.
Je n’ai jamais compris ce qu’il c’était passé ce soir là. Aujourd’hui encore je me le demande.
J’ai longtemps erré dans les rues de Murann à la recherche de Kervos, mais je ne l’ai pas retrouvé. C’est comme s’il n’avait jamais exister. Mon tatouage pourtant était toujours là, et n’avait pas faibli. Parfois il crépitait, mais rien de bien exceptionnel.
Il m’arrivait cependant des choses étranges, des pertes de mémoire, des troubles : je ne savais plus où j’étais, ni ce que je faisais. Comme des absences.
J’étais perdue…
Il me fallait survivre, je dansais toujours. La musique m’aidait à m’évader, j’oubliais mes soucis, mes questions… La vie continuait, petit à petit j’ai repris goût à la vie, mais avec toujours la volonté de trouver des réponses, sur moi, ainsi que sur mon frère. Mais des choses étranges se manifestaient autour de moi, lorsque je dansais ou chantais. Parfois des bulles, parfois des étincelles… Un soir même, une couverture a pris feu après un sombre chant, murmuré dans mon lit.
Je ne savais pas d’où ces évènements provenaient, ni de quoi ils étaient dus.
Après quelques mois, et tout juste assez d’argent en poche, je retournai à Luskan…
V. Des réponsesLe voyage était étrange… Les matelots m’appelaient sorcière. Dès que je me mettais à chanter ou à danser, ces choses étrange se produisirent encore et encore, et de plus en plus fort. Quand je m’énervais, c’était pareil.
Je ne comprenais pas d’où ça venait, mais il me semble que ça se produisait toujours suite à un geste ou un chant, comme si mon corps se nimbait de magie.
A Luskan, il se passait la même chose.
Lors de l’un de mes premiers jours, alors que je me réchauffai auprès du feu et que je chantai une petite chanson, ma cape prit soudainement feu, se consumant sur place.
Il me faut trouver d’où proviennes ces réactions bizarres.
Mais déjà, j’ai rencontré plusieurs personnes faisant parti du « Cercle Bardique », des artistes dotés de pouvoirs similaires aux miens.
Il me faudra trouver un mentor qui puisse me guider. Peut-être que le jour où je saurai maitriser ces pouvoirs, je comprendrai plus de choses sur ma vraie vie…
[HRP: Kervos a arrêté de jouer, mais je souhaite reprendre ce PJ. C'est pourquoi je poste ce BG pour la classe de Barde pur pour le moment.
La partie II du BG sera envoyée en privé.]