Le Val de Bise - Module NWN
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Le Val de Bise - Module NWN

Forum du Val de Bise, module RP de Neverwinter Nights
 
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 [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove

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Constantin
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MessageSujet: [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove   [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove EmptyMer 16 Aoû - 17:39

Citation :
Nom du compte joueur : Constantin imperator.

Nom du perso : Mémé Lidalcove (Abigaël).

Race : Humaine.

Langue(s) parlée(s) : commun.

Age : 70 ans.

Alignement : Loyal bon.

Religion : Tyr.

classe(s) : Pretresse niveau 25.

Arme de prédilection/domaines/école de magie : Bien, Protection.

Trait de Caractère : Vieille dame de fort bon tempérement, charitable, bienveillante, généreuse, mais pouvant parfois piquer une colère surtout si on parle de faire le mal. Pas vraiment gâteuse, mais parfois on pourrait se poser la question.

Description physique : Dame d'un certain âge, cheveux blancs tirés en chignon derrière la tête. Les yeux bleus pâles, les rides marquants son visage trahissent une longue vie remplie de joies et d'horreurs mélées. Au fond, on peut lire son âme bienveillante. Certain la compare à une sainte femme.

Histoire d’une vieille dame.

La vie de Abigaël Lidalcove dite Mémé.



Chapitre I :
~Jeunesse~ (de 0 à 6ans)

Jeremy et Adélaïde étaient follement amoureux l’un de l’autre. Très tôt, leur union avait été décidée par leurs parents et cela n’avait posé aucun souci pour personne. Cela se faisait traditionnellement dans les familles des campagnes ou la terre est une richesse sans égal, et qu’unir deux familles par les enfants permettait une expansion sans heurt et profitable à tous.
Quelque fois il arrivait que l’union ne soit pas du goût de tout le monde. Jalousie, méchanceté, coup du destin ou tout simplement le manque d’amour entre les deux êtres…
Or, pour le couple Lidalcove, seul l’amour, la sérénité et la joie de vivre embaumaient les airs.
On leur avait fait construire une fermette sur les terres de l’Est, là où poussaient les pommiers de la propriété…Jeremy avait un don pour cultiver les fruits, et Adélaïde savait particulièrement bien se débrouiller derrière un fourneau pour confectionner tartes, confitures et liqueurs qu’ils allaient tous deux vendre aux marchés des bourgs environnants.

Peu de temps après leurs épousailles, Adélaïde devint grosse, et cet événement fit le bonheur de toutes les familles Lidalcove et Généri réunies. Chacun y mettait de son effort personnel pour soulager la future maman, et chacun espérait qu’un garçon sortirait de son giron.
Mais ce fut une fille que les dieux apportèrent…Cela n’entacha pas le bonheur de tous. Une grande fête fut organisée en l’honneur de la petite Abigaël, gros bébé potelé, aux joues roses et au sourire enjoué, ses petits yeux noirs respirant le bonheur de l’insouciance.
Trois jours durant, les villageois vinrent féliciter les parents ravis. Mais en ces temps difficiles, la fête ne pouvait durer plus longtemps, et rapidement, le travail du reprendre…
Or, alors que Adélaïde cuisinait sous l’œil observateur d’Abi, une étrange personne arriva à cheval dans l’allée centrale de la cour intérieure de la fermette.
Un homme d’église, portant une toge bleue et blanche, un écusson représentant une main portant une sorte de balance sur la poitrine.
Il était visiblement seul, et la famille reconnut rapidement un émissaire du temple de Tyr de Padhiver.
Adélaïde courut à sa rencontre pour l’accueillir comme il se doit, portant Abi dans ses bras.
Jeremy revenait de ses travaux et lâcha tout pour rejoindre le centre de la cour.
Tous deux s’inclinèrent devant l’envoyé de la Sainte Eglise.
Il fut amené sans mot dire dans la salle principale et lui fut servit un frugal repas composé de fruits mûrs, de boissons chaudes, de pain et de fromage.
Après s’être restauré sous les yeux respectueux de la petite assemblée, l’Emissaire parla.
-Je suis Aldebert de Friand-Rivière envoyé par notre Archidiacre Gidéon Aymé de Sant-Iberon de l’Eglise de Tyr à Padhiver. Nous avons entendu parlé de votre enfant…
Les deux parents se regardèrent l’un l’autre ne comprenant pas d’où pouvait venir l’intérêt de l’église pour la naissance de leur enfant…Les Lidalcove n’étaient pas particulièrement dévots, même s’ils respectaient les religions bonnes, et priaient régulièrement Tymora ou encore Chauntéa…Ils n’avaient jamais eut à faire avec l’Eglise de Tyr…
L’Emissaire remarqua leur interrogation et poursuivit :
-Il est de coutume de prendre connaissance des naissances dans la région afin d’établir un recensement des jeunes gens en cas de guerre ou de besoins utiles à la protection de la cité…Mais votre Abigaël nous intéresse plus particulièrement…
-Notre … Jeremy ne sut quoi dire…
-Que souhaitez-vous au juste? reprit Adélaïde.
-Au Juste, voilà le bon mot…Nous souhaitons que votre fille entre au service de notre Dieu lorsqu’elle aura atteint l’âge requis… L’Emissaire posa ses mains sur la table les regardant fixement l’un et l’autre…
Les deux amoureux ne surent quoi répondre, ils se regardaient, n’osant pas lever la tête vers l’Emissaire. Puis Jeremy demanda :
-Mais…Pourquoi notre fille ? Pensez-vous que son éducation ne sera pas assurée ici avec nous ?
-Non, non il n’est point question de cela, l’éducation que vous lui procurerez sera certainement très bonne…Mais nous vous proposons de faire de votre fille une servante dévouée au dieu Juste, d’en faire une personne cultivée, sage, et protectrice des bonnes valeurs…Ne serait-ce point le rêve de tous parents pour sa progéniture ?
Adélaïde regardait Abi en lui souriant comme si cela avait été la dernière fois.
La petite fille lui lança un sourire amusé et frappa ses petites mains potelées l’une contre l’autre.
-Nous sommes touchés par votre sollicitude…Nous laisserez vous le temps de la réflexion ? s’inquiéta Adélaïde.
-Bien entendu Dame, vous aurez exactement 6 ans pour vous faire à cette idée. Au début de sa 6ème année, vous amènerez la jeune Abigaël au temple de Padhiver. Là, son éducation parmi nous commencera…Il vous est fortement conseillé de venir également au temple régulièrement pendant nos offices avec la petite avant cette date…
-Nous viendrons, murmura Jeremy.

L’Emissaire repartit un peu plus tard dans la matinée, laissant le couple dans le questionnement.
Plusieurs jours après cette visite, les parents d’Abigaël restèrent très silencieux…Sûrement pour permettre à leur esprit de réfléchir calmement à la bonne décision à prendre.
Ils aimaient profondément leur fille, ils ne voulaient que son bien, et ils savaient au fond d’eux que devenir servante d’un dieu était un honneur et un gage de salut sur la terre comme au ciel…Quelle vie pouvaient-ils lui offrir ici ? Une vie de labeur, difficile, où la faim tiraille parfois les entrailles jusqu’à en oublier le froid glacial des soirs d’hiver, les mauvaises récoltes, les bêtes sortant des bois, les bandits…Mais aussi le bonheur de vivre parmi les siens, de travailler la terre qui nous appartient, de se marier, de donner des enfants à son mari, des petits-enfants aux parents, qui donneront eux aussi d’autres enfants et ainsi continuer le cycle de la vie…Mais était-ce un choix entre ces deux vies ou un devoir…Ou encore le Destin…A ce moment, personne n’aurait pu parler à la place du couple Lidalcove.

Comme il leur fut demandé, ils décidèrent d’emmener Abi au temple pendant l’office, avant de se rendre au marché.
La ville était bruyante, il y avait foule en ce jour…Sur toutes les places se tenaient des étals. On y trouvait des mets appétissants, des babioles en tout genre, armes, potions, herbes médicinales…Mais il y avait également des troubadours contant d’incroyables aventures de femmes guerrières ou de puissants magiciens fous, jongleurs, dresseurs d’ours…Bref, il y avait un réel souffle de vie dans chacune des rues de la cité des Artisans.
L’accès au Temple de Tyr sur la corniche fut difficile. Il devait y avoir une procession ou un événement d’importance pour que tant de monde se réunisse.
Après avoir fait longtemps la queue aux portes du temple, la petite famille put enfin entrer, et se mettre dans un coin. L’immense hall orné d’une multitude de statues dorées était bondé de monde. Un léger brouhaha parcourait l’assemblée…
Soudain, tous se turent à l’arrivée de l’Archidiacre devant l’autel. Il leva les bras au-dessus de sa tête et commença à prier. En cœur, les apprentis du temple le suivirent dans un long et profond bourdonnement.
Les fidèles baissèrent la tête et murmurèrent une prière au dieu de Justice.
Alors, les adeptes qui siégeaient autour des murs du temple se levèrent et chacun alla vers des parents dans l’assemblée, tenant des enfants en bas âge.
Chaque petite famille avança alors vers l’autel, tenant leur progéniture dans les bras. La famille Lidalcove fut également invitée à s’avancer avec Abigaël.
Là, le Haut Prêtre de Tyr donnait sa bénédiction aux enfants un par un en une longue file allant jusqu’aux portes du temple.
Ce fut le tour d’Abi. Elle regardait le Haut Prêtre de ses petits yeux devenus bleu ciel depuis quelques jours. Le religieux la regarda également et lui sourit gentiment.
Il lança alors sa bénédiction sur la petite fille. Une vague d’énergie sembla alors flottée dans l’air du temple.
Chacun fut pris d’un sentiment particulier. La joie pour l’homme malade, le pardon pour la femme trompée, le réconfort pour l’esprit tourmenté…
La cérémonie prit fin quelques temps après, et chacun s’en retourna chez lui l’esprit libéré de tous soucis et cela dura pendant presque trois jours…
On dit alors que ce jour là, le Haut Prêtre avait fait un sermon particulièrement inspiré aux fidèles et que les enfants bénis ce jour là aurait un destin béni des dieux.

Le temps passa et Abigaël atteignait ses 5 printemps. Elle était devenue une jolie petite fillette, les cheveux toujours en pagaille, blond comme les blés, les yeux toujours aussi bleus, et sa bonhomie rendait joyeux quiconque lui prêtait attention.
Ses parents étaient très fiers d’elle. Elle développait des facilités pour comprendre son environnement et serait sans nul doute très douée dans tout ce qu’elle entreprendrait. Ils songèrent même l’espace d’un instant qu’elle eut pu devenir un jour magicienne…Mais ils savaient que ce n’était point ce qui avait été décidé quelques années auparavant.
Abi elle, ne se posait pas encore ce genre de question…Sa seule préoccupation, c’était de regarder les pommes tomber des arbres à l’automne, de chasser les fourmis autour des fenêtres de la cuisines, et bien souvent, de rester toute seule, face à la campagne verdoyante, un brin d’herbe à la main, sans que personne ne sache à quoi elle pensait.
Vint alors le jour de son 6ème anniversaire.

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Dernière édition par le Ven 1 Juin - 21:13, édité 3 fois
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Constantin
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MessageSujet: Re: [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove   [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove EmptyMer 16 Aoû - 17:41

Chapitre II :
~Une éducation~ (de 6 à 15 ans)

Cela faisait déjà 3 mois que les parents d’Abi l’avaient laissée au soin des prêtresses du couvent près de Padhiver.
Elle se souvenait des au revoirs de ses parents devant le parvis du couvent, sa mère pleurait dans son souvenir.
Elle fut accueillie par deux nonnes encapuchonnées. Abi fut très intimidée et n’osa prononcer aucun mot avant d’être conduite dans le dortoir des novices.
Là, se trouvait un immense et large couloir ou se juxtaposaient des lits de paille recouverts d’une simple couverture de laine rêche.
Plusieurs jeunes filles étaient affairées ci et là…Certaines frottaient le sol, d’autres lisaient avec application leur livre de prières, d’autres encore discutaient calmement près de leur couche.
Abi comprenait déjà qu’elle allait passer un certain temps ici, et qu’elle aussi un jour, porterait la grande robe des prêtresses confirmées…Même si elle ne saisissait pas encore l’étendue de cette tâche.
Elle fut très vite mise à l’aise par ses camarades. Elles avaient toutes à peu près le même âge. Les plus vieilles dormaient dans une autre aile, et elles ne se voyaient que le temps des offices ou des repas.
Les journées étaient calées comme du papier à musique, et pourtant, elle ne trouvait pas le temps pour s’ennuyer.
Le matin, lever à 5h30 pour les premières prières. Après une brève toilette, venait l’heure du petit déjeuner. Du pain recouvert de graisse, de l’eau chaude parfumée et les corvées pouvaient commencer.
Selon la distribution des tâches, Abi devait se charger de nettoyer les couloirs, apporter les repas aux disciples, broder les toges des prêtres, ranger les bancs après les offices. Plus âgée, elle pourrait se charger du potager, assister aux rituels et même entrer dans le chœur des voix sacrées.
Il n’y avait pas de déjeuner, sauf les jours de fête. L’après-midi s’enchaînait sur l’apprentissage des connaissances. La discipline préférée d’Abi était la lecture des paroles sacrées. Elle adorait se plonger dans ses lectures qu’elles maîtrisa assez rapidement par rapport à ses petites camarades.
L’histoire des Saints, et des miracles de son dieu lui firent entrevoir l’étendue des pouvoirs qu’il lui serait peut-être un jour conférés. Les disciples voyaient assez mal cet enthousiasme, et trouvait cela prétentieux de la part d’une gamine à peine formée…Mais les yeux d’Abi reflétait sa candeur, et personne n’osait lui en vouloir trop longtemps d’être aussi pieuse.
On lui apprit également à enluminer les livres sacrés, à recopier les textes, à relier les couvertures des livres abîmés. Ce travail l’épuisait à force de concentration trop ardue…Elle détestait cela, même si elle savait que son travail n’était pas vain…Elle apprit ainsi la patience et le souci du travail bien fait.
Plus tard, on lui apprit à connaître les plantes qui soignent, à préparer des potions avec, et à fabriquer des bandages salvateurs. Elle se donnait à fond dans cet exercice qu’elle trouvait particulièrement épanouissant.
Régulièrement, elle recevait les contentements de ses supérieurs.
La journée finissait sur les prières et un repas convenable.

Cela faisait déjà 5 ans qu’Abi se trouvait là.
Elle n’avait plus vu ses parents depuis ce temps, mais les savait en bonne santé, et heureux parents d’un fils prénommé Ezechié. Elle ne le rencontra jamais.
Abi avait à présent 11 ans, et n’était plus ressorti du couvent depuis ce temps.
Elle était devenue une fillette grassouillette, pleine de vie et de bonne humeur, toujours soucieuse du bien-être de ses camarades.
Beaucoup de ses amies novices n’avaient pas prolongé leur vœu auprès du temple et s’étaient vues renvoyées chez elles.
Mais pour Abi, il n’y avait aucune autre vie derrière ces murs…Elle était dévouée à Tyr, cela elle le savait.
Son seul regret était de ne pas avoir encore accès aux sacrements. Son jeune âge l’empêchant d’être active pendant les cérémonies.
Mais elle savait que ce temps serait bientôt révolu.
Bientôt se tiendrait la cérémonie du passage, où la prononciation des vœux est réitérée, et après 3 jours de jeun et de prières, elle passerait disciple de Tyr. Elle pourrait alors prier avec les prêtres, aider aux bonnes œuvres dans la ville. Et peut-être même suivre le Haut-Prêtre en personne dans ses déplacements…Cela était une marque d’honneur pour le disciple ainsi que toute sa famille.
Le jour de sa prononciation, Abi était anxieuse au possible. Elle avait entendu dire que des jeunes filles de peu de foi avaient été littéralement foudroyées dans le temple pour avoir prononcer des vœux qu’elles ne respecteraient pas.
Abi avait confiance en sa foi, mais on lui avait appris que nul n’était à l’abri d’une tromperie de mauvaises personnes mal intentionnées…N’ayant pas encore d’ennemis, elle ne pouvait craindre personne à part elle-même…Et cela lui redonna confiance…Tyr était près d’elle, et elle saurait montrer sa foi véridique.
Pendant la cérémonie, Abigaël Lidalcove, disciple de Tyr prononça trois vœux :
Vœu de Chasteté.
Vœu d’Obéissance.
Vœu de Charité.
Elle fut bénie par le Haut-Prêtre qui lui sourit comme au jour de sa bénédiction.

Ce jour là changea toute sa vie. Elle n’était plus confinée dans l’enceinte du couvent, et pu, avec l’autorisation de sa supérieure, se rendre dans les offices de la ville. Elle put ainsi mettre en pratique rapidement ce qu’elle avait appris.
Régulièrement, des gens blessés ou malades revenaient de leurs aventures, et Abi s’appliquait à atténuer leurs souffrances.
Elle accompagnait également les prêtresses confirmées dans leurs œuvres. Elle fut très vite reconnue par la population et recevait régulièrement mille remerciements pour sa bonté et son savoir-faire.
Elle eut également droit à l’apprentissage de la magie divine qu’il lui était jusqu’à présent interdit.
La prêtresse en charge de cet enseignement était une personne sage mais sévère, et ne laissait passer aucun manquement à la tradition et au devoir.
Ses enseignements étaient durs tant pour l’âme que pour le corps. Il fallait souvent mettre en pratique des pouvoirs puissants, dans des conditions inconfortables.
Un jour d’hiver, alors que la neige recouvrait Padhiver, hiver particulièrement froid étant donné la situation géographique de la ville, Abi fut obligée de sortir dans la cour du couvent, pieds et tête nues, une simple toge de lin sur les épaules.
Avec ses camarades disciples, elles durent se concentrer pour pouvoir invoquer le pouvoir de leur dieu, afin de les protéger du froid.
Abi avait en mémoire les paroles sacrées, ainsi que les gestuelles particulières à l’invocation d’une protection contre le froid. Mais ses doigts étaient gelés, et sa bouche sèche comme une éponge. Elle craignait de ne pas être capable de réussir cette épreuve…Ne pas savoir se protéger soit même impliquait son incapacité à protéger les autres…
Elle vit ses camarades transis de froid également…Abi avait la chance, contrairement à ses amies, d’avoir un embonpoint respectable…Ce qui facilitait sa résistance aux morsures du froid. Elle se sentait moins vulnérable que les autres…Et pour cela, elle se concentra comme jamais. Priant son dieu avec ferveur, en adoration devant la chaleur du divin Tyr, elle invoqua le pouvoir de protection. Sa voix résonna dans la cour. Les mères supérieures regardaient les jeunes filles depuis les colonnades entourant le cloître. Elles virent alors un événement rarissime.
La ferveur d’Abi avait vraisemblablement attiré l’œil de Tyr sur elle. De petites étincelles jaillirent de la bouche d’Abi après son incantation. Un nuage de lumière s’échappa alors et diffusa sa chaleur aux alentours.
Chacune des disciples présentes autour d’elle furent entourées par des milliers de petites étincelles magiques.
Cela eut pour effet de calmer l’effet de froid.
Redonnant alors confiance à toutes les jeunes filles, chacun pu alors lancer sa propre protection, et ainsi toutes furent satisfaites d’avoir triomphé de l’épreuve.
Peu de temps après, elle fut convoquée devant la Haute Assistance du temple, dirigée par le Haut Prêtre de Tyr et plusieurs adeptes confirmés de haut rang.
Son destin allait être scellé.

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(suite en cours d'ecriture)
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Domino 1972
Senseï de Chonchon
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Habitat : dans ta Carotide ou jugulaire..c'est pareil , je suis pas si difficile que ça...

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MessageSujet: Re: [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove   [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove EmptyMer 16 Aoû - 19:23

ça me plait , je te mets en évolutif ?
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Constantin
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MessageSujet: Re: [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove   [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove EmptyJeu 17 Aoû - 0:40

HRP : non, car ce personnage a deja un BG sur l'ancien forum du val que j'ai pas récupéré après la migration...donc je réécris l'histoire de mémoire...
D'ici là, le BG sera fini et je pense qu'il serait bon de le soumettre à votre validation malgré tout quand il sera fini...En attente...
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Constantin
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MessageSujet: Re: [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove   [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove EmptyVen 18 Aoû - 16:13

Chapitre III :
~Une vie de labeur~ (de 16 à 30 ans)

Le conseil avait décidé. Ce jour là, Abi était terrorisée. L’Assemblée jugerait ses compétences et son potentiel, et décidera de ce qu’il adviendra de la novice Lidalcove. Il n’y avait qu’une seule certitude, c’était que leur choix était dicté par l’Esprit Divin et qu’il était par conséquent irrémédiable.
Mais ce fut un jour de gloire pour la novice Abigaël Lidalove. Le Haut-Prêtre, fervent allié d’Abi et respectueux de ses talents innés, la chargea d’une mission de la plus haute importance au nom du Juste, mais une mission difficile tant physiquement que moralement.
Voici ce que lui dit l’Assemblée :
-Quand le jour aura été choisi, un prêtre viendra te réveiller très tôt avant le lever du Soleil. Tu prendras un bagage léger, et tu n’auras pas le temps de faire tes au revoirs.
Un cheval te sera donné, il connaît la destination et te mènera là où l’on a besoin de toi.
Arrivée sur place, tu seras isolée du monde pendant 5 ans. A toi de vivre ou de survivre avec ce qu’il te sera donné.
Au bout de ces 5 années, tu reviendras nous voir, et nous serons à même de te donner les sacrements.
Mets à profit ta solitude pour méditer, prier et réfléchir à ce que tu désire. Que le Juste te protège !

Abi fut troublée…Envoyer une novice en ermitage n’était pas chose courante par ici d’après ce qu’elle avait entendu. Mais elle prit cela comme une épreuve obligatoire et sans équivoque. Elle partirait quand on le lui dira, et se reposera sur la Sainte Volonté du Juste.
Cinq jours plus tard, frère Jonathan frappa à la porte de sa cellule et en silence lui indiqua de faire rapidement ses bagages.
Abi prit le strict nécessaire dans un baluchon : son livre de prière, son chapelet, une couverture, des bougies, sa petite masse, une gourde d’eau et du pain avec des morceaux de viandes séchées.
Le frère l’accompagne aux écuries aux portes Est de la ville. Il lui indiqua du doigt le cheval qui lui était réservé. Abi était une piètre cavalière, mais le cheval avait la croupe large, et la selle était relativement confortable.
Sans mot dire, elle enfourcha sa monture, installa son paquetage puis d’un coup de talon dans les flancs, ordonna à la bête de partir. Frère Jonathan la regarda partir un instant, puis s’en retourna au monastère.
Le cheval prit la direction du Sud, vers Leilon. Abi se souvenait d’avoir prit cette route de nombreuses années auparavant. Elle se laissa guider par le cheval qui n’obéissait qu’à lui-même, prenant tout de même garde à sa passagère.
Le voyage fut long, mais par la grâce de Tyr, aucun obstacle ne vint se placer devant sa route. Elle croisa de temps à autres quelques voyageurs solitaires, quelques troupes de l’armée de Padhiver, mais aucun ennemi, ni embuscade.
Le cheval s’arrêta au bord d’une rivière, juste avant d’entrer dans Leilon. La jeune femme profita de cet arrêt pour se restaurer un peu, n’ayant pas mangé depuis son départ. Elle contempla le paysage qui l’entourait et se dit qu’elle ignorait tout du monde…
La bête hennît pour avertir Abi de la reprise du voyage.
Ainsi, femme et animal partirent vers l’Est, traversant forêts, marais, et montagnes pendant près de dix jours.
Le temps commençait à se gâter. On approchait de la saison froide, et le climat doux de Padhiver était loin à présent. Le cheval s’arrêta alors près d’une cabane de bois recouverte de mousse. Elle était à flanc d’une colline boisée, un ruisseau descendant en cascade venait approvisionner une petite mare. Les arbres procuraient l’abri contre le vent, la pluie et le Soleil. Les routes étaient à plusieurs heures de marche et l’endroit était visiblement complètement isolé.
Abi commença alors à défaire ses bagages puis à entrer dans la cabane en poussant la petite porte humide. La place était constituée d’une seule et unique pièce. Un lit était posé contre le mur, un petit coin faisait office d’âtre pour le chauffage et la cuisine, et divers instruments étaient accrochés au mur. Aucune décoration, deux petites fenêtres donnaient sur la mare et sur la forêt. Le toit était troué en plusieurs endroits. L’humidité était importante, et divers animaux nuisibles avaient élu domicile dans les coins sombres et poussiéreux. Abi fut prise soudain d’un profond découragement.
Respirant profondément, elle releva ses manches et commença un grand nettoyage…
La journée touchait à sa fin, et la petite cabane avait repris un aspect plus convenable.
Ne restaient que les trous au toit, ce qui ne provoqua pas une soudaine prière pour qu’il ne pleuve pas avant les travaux.
Elle ne fut pas exhaussée, et une pluie torrentielle accompagna la lune montante et cela pendant trois jours entiers.
Elle commençait à avoir très faim. Le cheval avait décampé avec l’orage, et elle était à présent seule au monde.
Toute mouillée, fatiguée, affamée, elle crut que les dieux s’acharneraient sur elle jusqu’à ce qu’elle abandonne sa réclusion.
Alors qu’elle commençait vraiment à douter, le Soleil traversa la canopée au bout du quatrième jour.
Elle se dépêcha alors sans perdre une minute de sortir les affaires à sécher et de commencer les réparations du toit.
N’étant pas habituée à ce genre de tâche, elle fut à maintes reprises très maladroite, utilisant des pierres et de vieux clous pour renforcer la toiture…Au bout d’une journée épuisante, elle fut satisfaite de son travail, et pu constater l’efficacité de celui-ci.
Mais la faim la tenait toujours au ventre. Ne sachant ni chasser, ni pêcher, elle décida d’aller à la cueillette de champignons et d’herbes pour faire un potage…Elle se rappela également qu’il serait de bon aloi de faire du feu.
Après avoir récolté de quoi faire une soupe pour 15 personnes, et ramassé du bois sec, elle se mit en œuvre pour allumer l’âtre.
La nuit arrivait vite en cette saison, et il devenait urgent pour sa santé mentale et physique de ne pas passer une nuit de plus dans le noir et le froid.
Se remémorant comment son père allumait les tas de feuilles dans le verger familial, elle cria victoire au 20ème coup d’essai. Ce soir, elle aurait chaud, et mangerait à sa faim.
Restaurée, elle se dit qu’il était temps de commencer sa méditation, et de remercier le divin de lui avoir donné autant de courage ces derniers jours.

Pendant près de cinq ans, Abigaël vécue ainsi, au rythme des saisons, solitaire, apprenant chaque jour à se rapprocher de son dieu par la prière.
Agée de 21 ans, ses sens se réveillaient de plus en plus. Cela la troubla fortement. Quel était ce désir qui lui prenait les entrailles quand dans ses rêves, elle partait au galop dans les bras d’un homme aux cheveux blonds…N’avait-elle pas prononcé des vœux à ce sujet ? Elle ne se souvenait plus vraiment de ce que cela signifiait. Mais la réalité dans laquelle elle se trouvait la rappelait à l’ordre à chaque fois.
Puis un jour, le Soleil ayant frappé toute la journée, empêchant tout acte physique, elle entendit un bruit métallique, comme si on jetait des armes du haut de la colline.
Elle fut prise d’un effroi sans nom…Elle n’avait plus entendu de signes humains depuis tellement longtemps…Si c’était un danger ? Elle avait tellement perdu de poids à cause de son régime frugal qu’elle serait bien incapable de se défendre, et ses pouvoirs n’étaient pas là pour la sauver face à une créature trop puissante.
Elle fit silence et se cacha dans le fond de sa cabane. Le bruit s’arrêta alors tout près de là, à côté de la mare presque asséchée. Le silence se faisant, elle se risqua à jeter un œil par la petite fenêtre.
Ce qu’elle vit la surpris au plus haut point. Un homme était allongé près de la mare, le visage dans la terre sèche, tout en armure cabossée et ternie par de nombreux coups.
Etait-il mort ? Serait-ce un traquenard pour dépouiller la pauvre femme ? Des bandits attendaient-ils de sortir des ombres ?
Elle prit poste un instant devant la fenêtre, scrutant les alentours. Au bout de quelques minutes, ne voyant rien de suspect, elle décida de sortir prudemment et d’aller à la rencontre de l’homme étendu.
En s’approchant, elle put entendre sa respiration, il était en vie, mais pas pour bien longtemps.
Elle se précipita alors pour l’aider, retirant tout d’abord son casque, laissant voir son visage d’ange, la peau brunie par l’aventure, les cheveux blonds comme les blés, une bouche invitant à être embrassée sans retenue…Elle fut secouée au plus profond de son corps et de son esprit, bousculée entre sa foi, son honneur et son désir…Mais il était temps de sauver cet inconnu. Il était proche de la mort…Elle lui nettoya le visage, décrocha son armure pour nettoyer et panser ses blessures.
Il avait du combattre de nombreuses créatures toutes plus horribles les unes que les autres, de profondes griffures marquaient ses armes et bouclier.
Il n’avait pas repris connaissance quand Abi eut finit de le soigner. Sa vie était sauve, mais son esprit semblait ailleurs…
Elle le veilla pendant plusieurs jours, le lavant, le nourrissant, lui parlant aussi…Elle savait qu’elle rompait son ermitage ainsi, mais Tyr n’aurait pas permis qu’elle laisse un être mourrant devant ses yeux.
Alors qu’elle était partie à la recherche de racines et de bois mort, elle fut surprise de voir son inconnu debout dans le cadre de la porte, se tenant les yeux aveuglés par la lumière du jour.
Elle courut alors le rejoindre. Sans mot dire, il la regarda, elle lui sourit, il plongea son regard dans le sien, pencha sa tête et déposa un long baiser sur ses lèvres.
Abi se sentit propulsée dans tous les coins de la galaxie, un frisson parcourait tout son être de la tête au pied sans qu’elle puisse bouger le moindre de ses muscles. Elle se laissait faire, oubliant le temps, l’espace, oubliant ce qu’elle était et ce pourquoi elle était là.
Puis il retira ses lèvres, continua de la regarder.
Elle ouvrit alors les yeux, et dans son regard, on pouvait lire la terreur, la culpabilité, la honte et la colère.
Elle secoua la tête prenant dans ses mains ses cheveux, les tirant fortement au point de s’arracher quelques mèches.
L’homme la regardait faire sans mot dire…Il lui sourit comme pour lui dire « tu n’as rien fait de mal, aimons nous et je saurai te rendre heureuse ». Mais cela était impossible…Elle releva alors sa robe jusqu’aux chevilles libérant ainsi ces pieds pour courir le plus vite possible…Elle reprit le sentier qui serpentait dans la forêt, courant sans se retourner, les ronces avaient poussé sur le chemin et griffaient ses jambes, elle trébucha, se releva, les yeux embués de larmes et de terre.
Elle se retrouva après plusieurs heures sur la route de l’Est où elle s’effondra à l’orée des bois.

Elle fut recueillie quelques heures plus tard par une troupe d’elfes qui la portèrent jusque dans leur campement, où elle reçut soins et nourriture.
C’est seulement au bout d’un mois qu’elle put repartir vers Padhiver, escortée de marchands d’Eauprofonde passant par-là.
La vue de tant de monde l’effraya, mais ce qui l’attendait au temple serait pire que tous les supplices du monde. Elle avait failli, elle avait douté et avait commis l’irréparable. Aucune pitié ne pouvait lui être accordée. Elle serait bannie, châtiée, excommuniée…De l’Eglise et de sa famille également…Que lui resterait-il alors ? Sa vie n’avait pas plus de sens que cela…Et pas plus d’importance non plus…Mais elle ne pouvait se soustraire au jugement de son clergé guidé par Tyr. Elle se soumettrait à sa sentence, et advienne que pourra de son âme et de son corps.
Pendant tout le voyage elle pria, n’adressant la parole à personne. Jusqu’au moment où elle se trouva devant les portes du temple closes. Un silence de mort régnait autour de l’édifice sacré. Cela ne présageait rien de bon car habituellement, il y avait foule à cette heure là du jour.
Elle frappa aux portes du cloître, un Juda s’ouvrit, puis un visage sombre apparut…Après quelques claquements de serrure, la porte s’ouvrit, et elle entra dans l’enceinte.
Des tentures blanches avaient été tirées sur les murs. Des chants funèbres s’échappaient de la chapelle. On enterrait un mort. Son cœur fut déchiré.
Elle fut conduite dans sa cellule où elle trouva ses affaires…Elle se changea pour aller assister à la cérémonie.
Il s’agissait de l’enterrement de la mère supérieure. Les prêtresses, novices comme confirmées pleuraient toutes sous leur voilage blanc, les prêtres appliquaient les sacrements sur celle qui fut le guide de plusieurs d’entre eux. Le Haut-Prêtre lui était droit sur son siège et lisait les textes sacrés à haute voix. Abi se mit dans l’assemblée et pria. Il n’était pas encore temps d’être jugée, cela viendra en son temps.

C’est seulement quelques jours après les funérailles de la sainte mère, qu’Abi fut convoquée pour exposer à l’Assemblée son expérience.
Elle savait que nul mensonge ne pouvaient être dit ici, même par omission…Elle devait tout dire, le bon comme le mauvais.
Et elle ne tarda pas, rongée par la culpabilité, d’exposer les raisons de la rupture de son isolement.
Elle lu dans les regards de tous la déception et la pitié…Aucune colère, pas même un jugement…Elle ne su pas si elle devait s’en réjouir ou si cela annonçait une terrible sentence.
L’Assemblée se retira en huis clos pour débattre du sort de la jeune prêtresse. Elle ne sut jamais réellement qui avait parlé pour ou contre elle. Le fait est qu’après quelques heures, on l’averti de son bannissement du temple de Tyr. Il était à présent trop tard pour se défendre et de toute façon, il n’y avait rien à ajouter.
Elle fut donc amenée à faire ses bagages et quitter les lieux sacrés. Un silence de mort pesait sur l’édifice, comme si le temps s’était arrêté.
Son esprit et son âme la torturait sans qu’elle puisse hurler sa peine. Elle était condamnée à la pire des tortures. Son âme appartenait à Tyr, mais elle ne pourrait pas le servir. Et elle ne méritait pas de le servir.
Sa première idée, malgré son abattement, fut de se rendre dans la ferme familiale.
Arrivée devant les premiers coteaux, elle vit de loin des enfants qui jouaient dans la cour, et plusieurs hommes dans les champs…Cette vision la remplie de joie et de tristesse mêlées…Elle préféra faire demi-tour, son malheur risquait de briser la quiétude de ceux qu’elle aimait.
Elle retourna à Eauprofonde, où elle suivi un caravane de marchands pour rejoindre des terres isolées en bordure de l’Anauroch. Là bas se tenait un dispensaire de fortune, où prêtres et prêtresses apportaient aide et soutien spirituel aux populations écrasées par les guerres.
N’étant plus prêtresse, elle ne pouvait assister aux cérémonies religieuses, et ne pouvait utiliser ses sorts de guérison. Elle mit donc en pratique ses connaissances physiques pour apaiser et soigner les souffrances. Et cela lui apporta un réconfort immense.
Elle aidait également les prêtres de Tyr a rendre justice dans les régions sans loi. Elle ne pouvait participer aux jugements, mais elle avait un rôle de secrétaire, de scribes…Elle consignait les dossiers de chacun, archivait les lois et les actes de jurisprudence, notait les témoignages des villageois pour les enquêtes…Petit à petit, elle construisait sa vie sur ses petites aides. Mais il lui manquait quelque chose de plus grand encore.

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MessageSujet: Re: [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove   [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove EmptyLun 21 Aoû - 15:15

Chapitre IV :
~Religion, servitude et fin de pénitence~ (de 31 à 60 ans)

Cela faisait dix années qu’Abi avait servi son dieu indirectement. Elle n’en tirait aucune fierté, mais un profond soulagement car sa vie n’était plus dénuée de sens.
Au début de l’hiver de sa trente et unième année, elle reçu un pli officiel de l’Ordre. Quelle ne fut pas sa surprise et son effroi…Qu’allait-on lui faire subir à présent ?
Fébrilement, elle décacheta l’enveloppe et lu la missive :

Dame Abigaël Lidalcove,
Par les pouvoirs qui me sont conférés, moi, Aldebert de Friand-Rivière, Haut-Prêtre de l’Eglise de Tyr, vous ordonne de reprendre vos services au nom du Juste dans son église en Padhiver. Votre calvaire est terminé à partir de maintenant, et vous devez vous présenter le plus rapidement possible devant nous, afin de vous faire subir les sacrements divins.
Dans l’attente de votre visite, recevez dame Abigaël Lidalcove, mes sincères amitiés.

Le Haut Prêtre de Padhiver était donc mort, et le nouveau n’était autre que l’Emissaire qui, trente ans auparavant était venu dans la ferme des Lidalcove…Abi serra la lettre contre son cœur, et prit rapidement ses bagages pour retourner dans la cité des Artisans.
La route fut longue, mais la joie de retrouver ses droits lui faisait garder un sourire béat aux lèvres.
Lorsqu’elle arriva finalement au temple, elle reconnut ses anciennes amies qui lui souriaient. Personne ne lui en voulait, et elle retrouverait rapidement sa place. Les temps de souffrances étaient finis…Pour un temps…
Après avoir présenté ses respects au nouveau Haut-Prêtre, une cérémonie improvisée eut lieu pour donner ses ordres de prêtrise à Abi. Elle reçu une robe de lin bleue et blanche, un bâton de pouvoir, une épée sanctifiée, ainsi qu’un livre de prières.
S’en suivi trois jours de méditation au cœur du temple devant l’autel, sans boire ni manger, et ne recevant de la visite que sporadiquement de quelques amis pour l’aider dans ses prières.
Au matin du quatrième jour, Abi était une prêtresse confirmée, et assisterait désormais totalement à la vie du temple.
Ainsi, elle vécu pendant une trentaine d’années, se forgeant une réputation de femme autoritaire mais bienveillante, toujours enclin au pardon et à la tolérance. On allait la voir pour se confier, pour demander des prières, des soins, elle officiait aux naissances, aux décès, aux jugements et participait également à l’effort de guerre quand la ville était en danger.

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MessageSujet: Re: [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove   [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove EmptyLun 21 Aoû - 15:18

Chapitre V :
~Ô Vieillesse ennemie~ (de 61 à 70 ans)

C’est ainsi qu’un jour Abi, que l’on surnommait à présent tendrement Mémé, fit la rencontre d’une jeune prêtresse de passage dans la cité.
Il s’agissait de Camilh d’Outremont, la fille d’un riche noble, servante d’Illmater.
Toutes deux ressentirent un profond attachement mutuel, et devinrent rapidement inséparables, malgré leur différence d’âge.
Ce qui les reliait, était la vision sans cesse écœurante de la souffrance environnante, en particulier dans la ville de Luskan. Le projet de faire construire un hospice à proximité naquit en même temps que la création de l’Ordre des Veilleurs.
Avec l’aide de Camilh, Certas de Terenason, Keldorn et quelques autres, furent donc crées les Veilleurs. Organisation regroupant toutes les bonnes volontés, désireuses de connaître la paix et l’harmonie dans les régions civilisées.


(Petites aventures de Mémé jouées In Game)

La Bataille de Port Llast :

Lorsque Mémé Lidalcove arriva dans le camp retranché de Padhiver, elle vit ses compagnons Veilleurs qui s'organisaient avant la charge.
Tout autour, les gardes et archers de Padhiver étaient morts. La pauvre vieille ne comprenait pas; mais il n'était plus temps de réclamer des explications.
Perdue et choquée, elle obéit aveuglement au Sieur Thoron qui lui ordonna de suivre Phalatar accompagné de Jestan pendant la bataille.
Puis, sans plus attendre, la charge commença.
Arrivée devant la porte de Port Lasth, déjà les flèches sifflaient tout autour. Mémé, prise de peur, fut paralysée pendant quelques secondes. Puis, dans la bataille, elle vit son amie Camilh qui commençait déjà à combattre. Reprenant ses esprits, Abi chercha des yeux le paladin Phalatar. Elle le suivit, tentant de part et d'autres de décocher ses flèches. Ainsi, elle pouvait éviter le corps à corps avec les forces Bainites qui lui aurait été fatal.
Après la première vague de combats, vint le temps de soigner les blessés et ramener les morts à la vie, par la grâce de Tyr.
Les combats reprirent de plus belle dans toutes les ruelles du village. Et encore autant de blessés et de morts.
Mémé, les yeux vides de toute émotion, priait afin de ressusciter les morts.
Puis vint l'attaque de ces pauvres âmes, torturées puis possédées par les démons bainites.
Grâce à son pouvoir de répulsion des morts-vivants, et de colonnes de feu divin, elle aida à repousser les zombis.
Or, sans qu'elle s'en aperçu à ce moment là, l'âme de Mémé Lidalcove s'évapora.
Plus aucun sentiment ne l'habitait. Elle était vide, comme une huître après le réveillon.
Et lorsque le moment vint de prier les Dieux et de se réjouir de la fin de la bataille, Mémé ne réagit pas.
Son esprit vagabondait dans un lointain passé, lui permettant ainsi de ne pas avoir à affronter toutes ces horreurs.
Il lui fallut quelques heures pour recouvrer toute sa tête. Malheureusement, ses souvenirs de la bataille s'étaient tout bonnement envolés.
Seul restait graver dans sa tête sa course derrière Phalatar, et une prière qu'elle fit afin de ressusciter Messire Nathan. Tyr sait qu'elle ne le porte pas dans son cœur, et elle n'arrive pas à s'expliquer pourquoi seul ce souvenir lui ait resté.

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Les Miracles de Targos :

Nous étions donc dans cette maudite crypte, où les morts avaient pris pouvoir. Cette crypte comme vous le savez peut-être déjà est composée de plusieurs niveaux. Avec Dame Camilh nous avons commencé par "nettoyer" le premier niveau. Et non sans peine...
Les mort-vivants étaient très puissants et très nombreux. La crypte de Luskan est un petit paradis comparée à ces lieux.

Quoiqu'il en soit, après maints "marteaux des Dieux" et "colonnes de feu", le premier niveau fut complètement nettoyer.
Puis vint le moment où fatiguée par cette journée, je décidais de remonter me reposer.

Le lendemain, Camilh n'était plus là. Elle avait décidé toute seule de continuer son chemin dans la crypte.
Quelle ne fut pas ma colère. D'une part parce qu'elle n'avait pas trouvé bon de me convier à cette mission divine, et d'autre part parce que seule, elle aurait eu beaucoup de mal a survivre.

Je décidais donc de la rejoindre et de parcourir tous les couloirs et salles pour la retrouver. Ma plus grande crainte était bien entendu de ne retrouver que son corps vidé de son âme.
Mais par le plus grand bonheur, je la vit. Elle remontait du 2ème niveau. Des mort-vivants interrompant nos retrouvailles, je l'a vit, troublée, le visage ensanglanté, les yeux à la limite de la révulsion.
Elle me parla de marque démoniaque, de voix ténébreuse...Je dois dire que sur le moment, je fus plus inquiète de sa santé mentale que de cette soi-disant marque.
Oui! Etant donné que juste la veille un vampire l'avait charmé à l'entrée de la crypte. Elle s'était cognée contre les murs et voyait des ennemis invisibles...

Bref, je décidais d'en avoir le cœur net et Dame Camilh m'escorta jusqu'à cette fameuse marque.
En effet, elle était bien là. La fameuse voix ne se fit pas entendre immédiatement.
Nous avons d'abord prié pour que les Dieux nous inspirent de la marche à suivre.
Puis cette voix monstrueuse c'est fait entendre. Comme un sifflement strident, qui rendrait fou à force les gens de peu de foi.
Je ne puis me rappeler précisément ce qu'elle a dit. J'étais trop choquée pour suivre son discours.
Quand soudain je me suis sentie comme transportée. Une magie divine, un miracle... Tyr (entre autre) m'insufflait une force que je n'avais jamais connu.
Je me suis alors levé, continuant à prier de toute mon âme. Puis mes mains se sont levées, et une colonne de feu est apparut, détruisant la marque et provoquant la fuite de la voix et de toutes créatures de la non vie autour de nous.

Puis la lumière bleue, la divine clarté dans les ombres...Cette aura bénéfique qui calme les âmes tourmentées, qui redonne la chaleur aux corps refroidis par les glaces de la mort. Nous nous sentions en sécurité. Aucun mal ne pouvait nous atteindre.
Malgré tout, nous avons trouvé plus prudent de nous reposer afin d'être prêtes à descendre encore plus profondément dans les ténèbres.

Après avoir mangé et dormi, nous avons continué. Les êtres de la non vie étaient pulvérisés sous nos yeux. Et nous sommes arrivées sans peine devant une 2ème marque démoniaque.
Toutes sortes de créatures la protégeait, squelettes magiciens, momies, zombis...Et la voix ténébreuse était toujours là.
Et nous avons prié. Le feu sacré de Tyr nous a encore aidé cette fois-ci, et une lumière bleue nous a accueilli.

Les portes de la salle damnée ce sont alors ouvertes et nous sommes entrées dans le sein de ce lieu maudit.

Oh mon dieu, quelle vision terrible. Une horreur sans nom, que mes cauchemars me feront vivre toute ma vie. Ce démon, cet être vil, rempli de haine et de vices. Gardés par ces créatures maléfiques. Nous avons lutté, le démon envoyant d'autres créatures...
Puis le combat a commencé. Nous avons souffert, nos corps meurtris par les coups violents de la bête ne supportaient plus notre propre poids.
Et j'ai vu Vif Argent, le familier de Camilh, puis mon Archon, et enfin Camilh succombés. Mais la peur ne pas envahit comme j'aurai pu le croire.
J'ai vu ma mort. Mais je n'avais aucune crainte.

En donnant mes coups d'épée, j'ai invoqué le nom de Tyr.

Et m'a vue s'est brouillée. Je ne peux pas témoigner de la mort du démon. Je me suis comme réveillée devant les cendres de notre ennemi.
Tyr a possédé mon âme afin de nous donner la victoire...Sa Victoire.
Je me suis alors occuper de Camilh qui gisait près de moi.

Nous sommes alors montées au sommet de la pyramides. Détruit la dernière marque démoniaque.
Le sol a tremblé, un orage a éclaté. Puis les lumières bleues nous ont entourées.

Voici le message que les Dieux nous ont offert:


Il est temps.
Rassemblez vous sous une même bannière. Que le bien s'unisse en une seule entité. Que chacun apporte la pierre au nouvel édifice qui écrasera les tourelles de l'ennemi. N'ayez aucune crainte de la défaite car seule votre Foi vous guidera vers la Victoire.
Apportez ce message dans tous le pays, rassemblez toutes vos forces et battez vous.
Il est temps.

Les lumières nous ont alors guidées vers un portail magique. Et nous sommes alors retournées à Padhiver.
Notre destination fut le temple de Tyr. Le grand prêtre, qu'il soit béni mille et mille fois, nous a promis de transmettre le message divin à toutes les églises du bien.
Ils nous a demandé d'être forte et d'accomplir du mieux que l'ont pourra notre mission.
Nous nous sommes recueillies, puis nous avons pu enfin nous reposer.

Que chacun écoute ce message et comprenne qu'il vient directement des Dieux unifiés.
A leur image, regroupons nous et battons nous.
Vous êtes tous bénis, la victoire est sans équivoque.

Témoignage de Mémé Lidalcove, prêtresse de Tyr.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Rapport sur l'expédition à la crypte de Padhiver :

Il y a deux jours, Camilh et moi avons reçu une missive du Haut Prêtre de Tyr, nous demandant de le rejoindre en son temple le plus rapidement possible.
Sans plus attendre, je laissais mes affaires en cours et suivi Camilh à Padhiver.
Nous trouvâmes le Haut Prêtre, que son âme soit mille et mille fois bénie, en présence d'une jeune personne, Chippie.
Le Haut Prêtre nous a demandé de nous occuper de son éducation. Je fus d'abord surprise que le Haut Prêtre nous appelle pour une telle ... mission... Mais sans discuter je pris cette tâche à cœur et commençais à inculquer à la jeune petite des notions de respect et de politesse. En effet, elle tutoyait le Haut Prêtre et ne se courbait pas devant lui...Bref, une vraie chipie.

Sa sainteté ayant à parler de choses importantes avec Camilh, je décidais d'amener la petite en dehors et de continuer son apprentissage.
La petite m'a alors avouée qu'elle avait en fait 18 ans et qu'elle n'avait rien demandé à personne. Se faisant, je lui ait dit de s'éloigner et d'être sage...
Je suis alors retournée au temple où j'ai perçu une bribe de conversation entre Camilh et le Haut Prêtre.

Puis, sa Sainteté, nous a demandé de découvrir ce qui se tramait dans le cimetière de Padhiver.
En effet, des cris d'horreur ont été entendu et le Haut Prêtre nous a dit qu'un mage fou avait pour habitude d'ouvrir des portails sur les enfers afin de libérer des démons sur notre monde.
Les habitants du coin l'appellent le Démonologue, se qui est plutôt approprié...Enfin je trouve personnellement...
Sa Sainteté nous a dit que plusieurs héros avaient déjà terrassé ce fou mais qu'il revenait sans cesse dans ces lieux.
J'ai alors demandé si nous devions le détruire ou bien le capturer afin de connaître ses intentions et d'être sûr qu'il ne revienne pas.
Le Haut Prêtre eut l'air surpris et à dit : "Quelle question??!! Le détruire bien sûr!!"
Je n'ai donc pas discuté et nous sommes parti avec Camilh en route vers le cimetière de Padhiver.

Arrivées sur les lieux, nous avons tenté de nous organiser.
Comme d'habitude, Camilh invoqua son dragon Vif, son archon Samael, et le mien Toutou.

Nous sommes entrées dans la première crypte en priant nos dieux respectifs de nous donner la force de vaincre comme à Targos. Nous étions très peu rassurées et nous attendions à découvrir une horreur de plus.
Nous avons tout d'abord pulvérisé des zombis qui avaient élu domicile dans le premier étage de la crypte. Notre sang se transforma de glace, pour ne pas ressentir les vieilles blessures de Porth Lasth en voyant ces créatures.
Puis, en avançant plus profondément, nous avons été attaquées par de drôles de monstres...Une sorte d'Archon Félin...!!!??? Ils étaient en très grand nombre, mais nous étions plus fortes...

Nous sommes alors descendues plus profondément dans la crypte. Là, nous nous sommes faites attaquer par des serpents de feu...La description n'est pas parfaite, mais ils étaient tellement faibles que nous n'avons pas eu le temps de bien les observer *sourit, un peu honteuse*.
Quatre pièces s'offraient à nous. Dans trois d'entre elles se trouvaient des grenouilles tripodes, non agressives, mais assez répugnantes. Nous avons décidé de ne pas leur faire de mal et au contraire de les protéger des archons félins qui revenaient à la charge.
Des corps humains étaient disposés tout autour de la pièce, couverts par des draps maculés de sang.
Des volcans en éruption étaient présents également. Nous avons d'abord cru qu'il s'agissait de portails vers les enfers. J'ai voulu, grâce au pouvoir de Tyr, les détruire, comme je l'avais fait auparavant à Targos. Mais rien n'y faisait...Et visiblement, aucune riposte à nos attaques...Nous avons décidé de visiter ainsi toutes les pièces.
Dans chacune d'elles, le même spectacle. Un portail magique se trouvant au milieu de chacune d'elles. J'ai voulu les tester, que Tyr me pardonne cette imprudence, mais apparemment, ils n'étaient pas actifs. Par précaution, nous les avons tous détruits.

Dans la dernière salle se trouvait le Démonologue. Sa porte était verrouillée, mais pas de façon à ce que mes outils ne puissent en venir à bout.
Quand nous sommes entrées, il nous a tout de suite attaquées, sans mise en garde. Quelle folie lui a t'il pris. Il n'a même pas eu le temps d'invoquer un de ces démons afin de nous terrasser. Camilh et moi l'avons occis comme nous le ferions avec un gobelin.
Nous avons crié victoire puis la vue des cadavres autour de nous, nous a ramené à la réalité.
J'ai pris soin d'observer les corps de ces malheureux comme me l'a si intelligemment demandé Camilh.
C'est alors que j'ai vu que leurs entrailles avaient été retirées, puis remplacées par des serpents...Camilh s'est alors sentie mal. Je lui ai demandé si ce genre de rituel lui rappelait quelque chose, mais visiblement, elle n'avait jamais vu pareil horreur.

J'ai alors émis l'hypothèse, qu'une réponse pouvait se trouver dans un livre traitant de démonologie. J'ai demandé à Camilh si elle savait où trouver une bibliothèque dans la région. Padhiver et Luskan en étant dépourvues....
Nous pensons qu'à Hundelstone, se trouve une assez importante bibliothèque où nous pourrons soit trouver un livre, soit obtenir un renseignement sur l'endroit où l'ont pourrait trouver...
En sortant de la salle du démonologue, nous avons vu une jeune femme accrochée à une croix. Nous avons pris soin de la faire descendre, puis de la transporter à Padhiver, à l'Hôtel Blanc.
Nous l'avons couchée, lavée et soignée. Puis elle s'est endormie et depuis nous n'avons plus de nouvelles. Je prie pour qu'il ne lui soit rien arrivé.

Nous n'avons pas encore fait de rapport au Haut Prêtre, mais nous le ferons le moment opportun.

Mais j'ai comme le sentiment que le Haut Prêtre nous a envoyé là bas pour nous faire prendre l'air. Le danger n'était vraiment pas présent et des choses bien plus graves et bien plus urgentes sont à l'ordre du jour...Je suis dans le flou.
Camilh ne m'a pas dit son point de vue.


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MessageSujet: Re: [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove   [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove EmptyLun 21 Aoû - 15:22

La mort de Mémé :

Alors qu'elle se rendait à la Citadelle, ne se doutant de rien, elle tomba sur un groupe armé se battant contre des golems...Sûrement l'armée des Ombres.
Des gardes Veilleurs et Templiers étaient postés en renfort pour aider la Matriarche Jannella et nos alliés.
Mémé essaya d'aider ses compagnons, mais un grand frisson lui parcouru le dos...Un sombre pressentiment, mais un souffle d'espoir aussi...
Les golems détruits, la troupe avança vers le sud.
L'armée des Ombres se tenait de l'autre côté du fleuve. Le combat fut rude, beaucoup tombèrent sous les assauts du démon.
Et Mémé aussi sombra...
Allongée sur le sol, elle vit le ciel s'ouvrir. Le combat n'était plus. Une vaste prairie s'étendait à perte de vue autour d'elle.
Des pommiers en fleur se tenaient si et là, ces arbres qu'elle avait tant aimé.
Le Soleil frappait fort, il faisait chaud comme un après midi d'été.
Un doux ruisseau coulait au loin. Elle s'en approcha sans crainte afin de se rafraîchir.
En se penchant au dessus de l'eau, elle vit des images se former.
Des morts allongés sur l'herbe, deux femmes combattant un monstre de feu, et parmi les corps, elle vit le sien, sans vie, sans âme.
Elle était morte, et elle eut soudain très peur.
Elle se dit qu'elle aurait mieux fait d'écouter son instinct, qu'il lui restait encore des choses à vivre...Que le combat n'était pas fini...
Ses larmes tombèrent dans l'eau et l'image se brouilla...
Elle se releva et sécha ses larmes...Et là, elle vit...Cette lumière si douce, si apaisante, un flot de bonheur victorieux et puissant...Son âme ressentait à la fois tout ce qui était bon en ce monde et également toutes les injustices qui y régnait.
Mais elle entendit le message...LA Justice viendrait à temps pour tous les sauver...Malgré eux...Et ils sauront alors quelles étaient leurs erreurs.
Elle s'approcha de la lumière divine et tendit son bâton dans cette direction...
Elle vit une main s'emparer délicatement de l'arme divine, et elle sentit un souffle sur son visage... Elle en inspira toutes les effluves et un moment elle crut que la vie revenait en elle.
En ouvrant les yeux, elle se trouvait flottant au dessus de la région qu'elle avait à la fois aimé et détesté. Et elle sourit en voyant ses anciens amis ensemble, réunit dans la victoire...Elle fut heureuse de voir que sa présence n'était pas requise, que d'autres se chargeront d'accomplir la mission que les dieux bons lui avait confiée.
Elle vit même la perle de son cœur, Camilh...Qu'elle soit bénie...
Et dans un puissant souffle elle fut propulsée en arrière, vers les cieux...
Et tout devint blanc de lumière, des chants divins accompagnaient son ascension, des visages joyeux et amicaux lui rendaient ses sourires...

Ainsi finit Mémé Lidalcove, fidèle à Tyr et aimante des pauvres personnes...


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MessageSujet: Re: [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove   [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove EmptyLun 21 Aoû - 15:33

Chapitre VI :
~Renaissance~ (de 70 à maintenant)

Cela faisait cinq ans que Mémé n’était plus. On avait son souvenir encore dans quelques mémoires ce ceux qu’elle avait touché, et on respectait son souvenir en particulier dans le Temple de Tyr où elle possède encore une statue en son honneur.
Or, arriva le jour où de malfaisante personne décidèrent de commettre un acte répugnant. En prévision de cet acte, la statue de Mémé avait pleuré des larmes de sang, annonçant la terrible nouvelle.
Coralys la Haute Louve, Sila son amie, le docteur Wong ainsi que le sorcier Nagarak prirent la menace au sérieux, et par une alliance des pouvoirs divins et arcaniques, ils arrivèrent à interroger l’esprit de la vieille femme défunte. Elle les averti que tantôt, sa tombe avait été profané et que son corps subissait de terribles supplices.
Les malfaisants levèrent aux abords de Padhiver, des morts-vivants destructeurs grâce aux corps profanés dont celui de Mémé.
Il fallut toute la compassion, la générosité et l’honneur de tous pour mettre fin à cette ignominie et redonner à Mémé son corps et son âme.
Elle revint donc parmi les vivants, et réside actuellement au temple de Tyr à Padhiver où elle reprend petit à petit des forces qui lui permettront de lutter de nouveau contre les forces obscures.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

//Voilà, c'est fini, enfin ça recommence plutot...//
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Ultimus
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MessageSujet: Re: [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove   [Parti][Validé][Prêtre][H] Mémé Lidalcove EmptyMar 19 Sep - 19:19

validé
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Volvic
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Au chaud au cimetière
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