[Validé][Nécro/Maitre Blême]Sormor Le Nécromant

Citation :

Nom du compte joueur: Sormor

Nom du perso:Sormor Le Nécromant

Race:Humain

Age: La Trentaine

Alignement: C.M

Religion: Aucune

classe(s):(nbre de lv prévu aussi si possible) 5 Mage spé en Nécromancie / 20 Maitre Blême

Arme de prédilection/domaines/école de magie: Utilise le bâton et l'arbalète, école de magie Nécromancie

Trait de Caractère: Sarcastique dans ses propos, couard, peu sociable, privilégie la fuite au combat.

Description physique: Un visage creusé que vient découper un rare sourire édenté. De longs bras sur un corps banal. Une odeur acre gênante se dégage de ses vêtements. Une voix nasillarde et crissante. Rien d'agréable.

De l'enfance naît le destin
Sormor naquit dans un petit village paisible et grandit sous l'oeil protecteur de parents aimants. A l'inverse de nombreux enfants de son âge, il ne pouvait se targuer d'avoir été béni par la nature. Non point qu'il ne fut pas doué d'intéligence, à ce sujet il démontra qu'il avait un esprit vif et bien au dessus de la norme. En revanche Sormor était un enfant laid, d'une laideur repoussante. C'est sur cette apparence hideuse que ses camarades le jugérent et en firent un souffre douleur. Sans cesse rejeté, sans cesse la proie des collibets, il ne trouvait le réconfort que dans le sourire de ses parents.
Les années s'écoulèrent, Sormor vivait comme un véritable reclus, heureux auprès des siens.
L'année de ses 15 ans devait marquer à jamais un tournant dans sa vie.
L'hiver était mordant, le vent et la neige avaient pris d'assault le village et les vivres venaient à manquer. Le bourgmestre avait décrèté le rationement. Personne ne s'inquitait outre mesure, ce ne fut pas la première fois que la chose arrivait. Mais cette fois ci l'hiver semblait s'instaler et bientôt le rationement se transforma en famine. Affamés, meurtris par le froid, les villageois furent affaiblis. C'est sans doute cela qui provoqua l'épidémie. En quelques nuits plus de la moitié du village avait contractée une fièvre mortelle. Et en l'espace d'un rien de temps, Sormor enterra pére et mère.
Les villageois comptérent leurs morts. Ils furent nombreux. Les survivants en sortirent aigris. Il n'y avait pas une famille qui ne pleura la perte d'un être aimé.
Rongé par le chagrin, rejeté par les habitants du village, Somor âgé de 15 ans se laissa dépérir sur la tombe de ses parents. Une nuit qu'il était comme à l'accoutumé recroquevillé sur leur tombe, une flammeche s'échappa, puis une seconde. Loin d'en comprendre la véritable origine, l'enfant y vit un signe. Ces petites flammes devinrent à ces yeux les esprits bienveillants de ses parents. Il retrouva le désire de survivre.
Il se nourrit de petites prois et de petits larcins. Il ne quittait pour ainsi dire jamais le cimetière et trouva dans un mausolée une cachette qui appela rapidement "chez moi".
Il vecu ainsi dans ce cimetière pendant 3 longues années, parmi les morts et les tombes. Il en connaissait les moindres coins et recoins. Une cachette idéale pour celui qui fuyait sans cesse le regard de ses semblables.
C'est tout ce temps passé à se cacher qui fit naitre en lui une haine sans limite de tout ce qui est vivant. Il s'inventa des amis, des amis morts avec lesquels il pouvait discuter. Sensiblement, sournoisement, son esprit décréta que seul les Morts étaient digne de sa confiance, de son amour.
C'est au printemps de la troisième année qu'il découvrit sous une dalle d'un des mausolée, un étrange ouvrage en cuir avec de gros fermoirs en cuivre. Le Destin venait tristement de lui sourire pour la première fois: le titre de ce volumineux livre était "Reccueil de Nécromancie". Passioné, envouté, galvanisé, Somor passa jours et nuits à lire, relire, relire à nouveau et encore les pages parcheminées de ce reccueil. Lentement il en compris le sens, lentement il en compris l'essence. Il a alors 18 ans et pour la première fois il trouve en lui l'espoir, la joie, l'amour d'un Art, celui des Morts. Tout était limpide en lui, la lecture de ce reccueil lui avait ouvert le coeur et l'esprit, sa laideur le lui confirmait, la mort de ses parents et leur renaissance sous forme de flammes, sa misérable condition de vivant.... tout s'accordait à démontrer une chose et une seule .... la Mort est le stade ultime, rien de beau n'est dans la vie ni dans les vivants, la perfection est dans la non vie. Il venait de trouver sa voie, l'étude de la Mort et la course qu'il s'était fixée afin de transformer son corps si imparfait.
Il attendit l'anniversaire de la disparition de ses parents pour leur prêter serment. En quelques larmes et gouttes de sang il jura qu'il avait compris, il deviendrait parfait, il deviendrait ni mort ni vivant.
C'est à 18 ans dans une robe trop grande pour lui, chippée dans l'un des caveaux, un grimoire de cuir clos par des fermoirs de cuivre sous le bras, que Somor s'éloigna de ce cimetière qu'il avait baptisé "Chez moi".

Bien bien bien....

J'aimerais deux petites choses avant de valider:

1) détailler plus les connaissances en nécromancie pure... la théorie en quelque sorte (non je demande pas de trucs précis, mais juste quelques allusions à des connaissance un peu plus précise que simplement: "il trouva un livre de nécromancie"). En effet, dans ton rp, tu en auras besoin.

(exemple pouvant t'aider: raconter comment il créa l'un des morts vivants)

2) Peux tu aussi me dire pourquoi tu n'a prévu que 10 lvls alors que la limite serveur est à 25 ? Que vas tu faires des 15 autres ? Les prévois tu à l'avance ou non (si non, il faudra faire passer ton bg en bg évolutif)

Bah... sinon, je dirais que ca devrais pas prendre trop de temps avant d'etre validé. Je rajouterai cependant qu'il y aura peut etre un probleme de quotas. Je dois vérifier encore deux trois petites choses avant de pouvoir te répondre sur ce point cependant.

Pour ce qui est des lvl, tu as raisons. En fait Sormor est déjà Maitre blême 5e, je ne connaissez pas ce principe de quotat :p

Ce que je souhaiterai c'est 5 mage/spé Nécro et 20 Maitre blême.

Pour ce qui est de l'apprentissage tu as encore raison

J'ai prévu une suite au BG dont voici les titres:

De la fuite à la Rencotre
Une époque radieusement Sombre
De la rencontre à la Fuite

Avec cela, je pense que je vais bien camper le BG du perso.

Côté quotat, regardez ce que vous pouvez faire. Lorsque j'ai joué Sormor je n'ai pas rencontré un seul Maitre Blême. Et ça se comprend, je passe mon temps à fuir les autres PJs qui me collent leur hache sous le nez ou tente de me jeter en prison. Je ne peux pas les blamer car le plus Somor deviendra puissant, le plus il sera une gêne .... comptez sur moi

Le probleme n'est pas que tu les croises ou non... Mais qu'ils existent tout simplement^^ (un rp de maitre pale et souvent bien solitaire).

Si tu pouvais mettre en ordre les petites remarques que je t'ai faites au plus tot, cela serait apprécialbe, surtout si tu as deja les 5 lvl de Pale Master... Car les quota maitre pale sont normalement "presque" complet et si par malheur je dois te retirer la derniere place, je devrai reroller ou supprimer ton personnage... (donc au plus tot, ca serait super^^)

Extrait tiré du journal de Sormor

De la Fuite à la Rencontre
Qu'il fut pénible de prendre la route. Je m'en souviens encore...
Habitué à l'agréable solitude de mon "chez moi", entouré de véritables amis. A ce propos, je ne peux m'empêcher de sourire en pensant à Isador le prêteur sur gage tué d'un coup de pelle par Fransson le fermier. Ils sont à présent voisins. Fransson a été pendu peu de temps après pour son crime. Tant de souvenirs et de belles histoires. On apprend beaucoup sur les gens en lisant les épitaphes.
Et que ce cimetière m'a manqué lors de mon voyage. Il me manque encore, parfois (...)



(...)Je voyageais de nuit. D'abord pour jouir de son manteau protecteur et ensuite parce que j'aime la nuit. Tout y est sombre, les formes se déforment et prennent des positions torturées. La nuit est une artiste qui sculpte le paysage.
C'est par une belle nuit sombre et froide que j'aperçus les lumières blafardes d'un petit village, dont je tairai le nom et dont je maudis les habitants sur 7 générations. Qu'ils meurent tous dans d'abominables souffrances. Ce jour là, je reviendrai et j'en ferai mes esclaves!
A commencer par ce gros lard de soldat qui garde la porte.

"Qui va la, déclinez votre identité et la raison de votre venue!" me lança t il.
Mais qui est il pour me parler sur ce ton!
"Je m'appelle Sormor, je suis simple voyageur et je viens me nourrir et réparer mes chausses" Ma voix était mal assurée, je n'aime pas parler aux gens. Je me souviens que le garde regarda mes pieds et se mit à rire.
"Réparer, je crois que c'est trop tard. Allé, entrez mais ne faites pas de grabuge ou vous aurez à faire à moi!"
Une fois dans le village je cherchais le cimetière, mais rien, même pas une petite tombe. Je hais cette bande de sous développés, ils n'enterrent donc pas leurs morts!
Comme je m'y attendais les magasins étaient tous fermés. Cette triste habitude que de vivre le jour et dormir la nuit, c'est écoeurant.

Je trouvais une grange dont la porte était restée ouverte et je passais la nuit sur la paille à lire mon Livre (*cf. De l'Enfance naît le Destin)

Au petit matin j'attendais devant le magasin. C'est une adorable femme maigrichonne presque squelettique qui arriva.
"Mon brave jeune homme vous êtes bien matinale. Bougez pas, j'ouvre mon échoppe"
Quelle rôtisse en enfer. Elle me hait, je le sais, je l'ai vu dans son regard quand mon Livre est tombé sur le sol. Je retirais péniblement la deuxième botte lorsqu'Il s'échappa de ma robe. Et puis cette façon mielleuse de me dire de patienter, qu'elle allait dans son arrière boutique pour les ressemeler, me laissant pieds nus pendant d'interminables minutes.
Mais au lieu de revenir avec mes bottes, elle revint avec une foule armée de fourches et de pelles!
"Ordures ! Dehors ! On va te faire la peau !" Ces mots raisonnent encore dans ma tête. Je la hais, je la ferai griller vive et je l'empalerai pour mon bon plaisir !
Mais ils ne m'ont pas eu ! À ça non, j'ai couru, je me suis esquinter les pieds à fuir. Ils m'ont poursuivit jusqu'au dehors de la ville sur des lieux et des lieux. Je les entendais rire et brailler, il étaient en chasse et j'étais leur gibier.(...)



(...)Je courrais sans savoir où j'allais, sous un soleil radieux qui plus est ! Je me souviens avoir gravit une colline. Au sommet j'ai hasardé un coup d'oeil pour voir où étaient mes poursuivants. Ils s'étaient rassemblés en contrebas, ils discutaient entre eux, je ne sais pas de quoi ils parlaient mais je les ai vu faire demi tour. J'ai tout de suite pensé à une ruse. J'étais épuisé, mes pieds me faisaient atrocement mal. Au détours d'un bois j'aperçus dans le lointain un mur d'enceinte, celui d'un cimetière. J'étais sauvé !

Je passais le reste de la journée à me soigner et à dormir. A la nuit tombée j'explorais mon nouveau Chez Moi. C'est alors que j'entendis des bruits de pas. Je le savais, ils étaient revenus pour moi. Mais ils ne m'auraient pas!
J'étais prêt cette fois ci à leur faire face, je n’avais plus la force d'endurer une autre course poursuite. Mais en fait de foule, je ne vis qu'une seule silhouette encapuchonnée. Je me cachais donc.

Je fus le témoin d'une merveille, qui gonfla mon coeur d'espoir.
La personne s'approcha d'une tombe et prononça des mots aux doux accents gutturaux et graves, et là le miracle se produisit. Lentement l'un des trépassés s'extirpa du sol. Il était magnifique, je pouvais même sentir son odeur. C'était divin! Et le voir suivre celui qui l'avait réveillé, le voir marcher à pas lent, d'une façon torturée, traînant des pieds, laissant échapper parfois des râles rauques .... Ce fut un délice.

Je les regardais quitter les lieux avec ravissement.
Chacun des mots que la silhouette encapuchonnée avait prononcé, était resté gravé dans ma mémoire.

Je ne pus y résister, à peine avaient ils quitter le cimetière, je m'approchais d'une tombe pour commencer à réciter ce que je venais d'entendre.

A ma grande surprise, le sol se mit à bouger .... J’avais réussi !
Enfin je le croyais.
Dans un cri resplendissant de détresse, un corps se fraya un chemin jusqu'à la surface. Lorsqu'il parvint à l'air libre je m'aperçus avec déception qu'il lui manquait les deux jambes et qu'il se décomposait à vue d'oeil. En un éclair il ne restait plus de ma créature qu'un tas de poussière sans intérêt.

C'est à ce moment que j'entendis un rire moqueur derrière moi. Sans doute attiré par le cri, l'encapuchonné avait fait demi tour.

"Vous êtes risible"

C'est ainsi que je rencontrai celui qui m’apprit à être ce que je suis aujourd'hui, mon mentor, celui que les villageois craignaient et évitaient, un nécromant du nom de Rolmar. Et avec lui commença mon enseignement.

Je dois avouer que j'attendais quelque chose d'un peu plus précis d'un point de vue théorie nécromantique, mais étant d'une nature tres exigeante et aimant plus que la moyenne les connaissances abstraites, je serai un peu moins transigeant sur ce point au vu de la qualité du reste du BG.

Néanmoins, si tu veux gouter au rp d'un véritable Maitre de la Mort, n'hésite pas à y glisser du sang et des vague d'hémoglobine complète (je sais, c'est tres glauque, mais c'est un rp de nécromant^^).

Bref... Je valide ton bg pour ma part. J'attends une autre validation d'un scribe pour le passer en BG validé (faut deux validation pour MP).

Je t'invite fortement à continuer ton BG une fois validé également.

Validé également pour moi, mais pareil, je t'invite à continuer