Nul ne s'oppose à l'Eperon d'Ebène...

Aujoud'hui je suis sorti du Temple, j'ai pris le bateau qui me ramenait sur ce territoire souillé par les pas des hérétiques. Des Imposteurs circulaient souvent d'après ce qu'en avait observé les juges, peut-être tomberais-je sur l'un d'eux. Je ne croisais que quelques personnes, je n'allais pas me rabaisser à eux et leur faire l'honneur de les envoyer rejoindre l'Unique, je passais mon chemin.

Le croisement nord se présenta devant moi, je puis entendre des paroles et des mots au ton toujours plus élevé un peu plus loin. D'abord deux nains qui étaient en train de s'en prendre verbalemment à un Imposteur avant qu'ils ne me voient. Leur attention se porta de suite sur moi. Le Général nain escorté d'un de ses hommes commença à m'insulter :

"Encore un chien de Cyriciste... c'est plus amusant à traquer que les Bainite."

"Nul ne traque l'Eperon d'Ebène, répondis-je, nains... c'est lui qui vous pourchasse pour répandre la mort et de le chaos"

L'imposteur, couard comme il était, profita de cette nouvelle altercation pour fuir. Un troisième nain avec un arc apparut, puis d'autres voyageurs, j'étais seul au milieu de tous, je devais me replier, et puis il y avait ce stupide général nain qui voulait se battre contre moi... je sortis une baguette qui me dissimula en l'activant. Je me repliais un peu dans le bois pour me protéger et incanter la puissance de l'Unique. Comme prévu ils me suivèrent. L'archer leur mit des sorts de détection pour qu'ils puissent enfin me voir, je restais là devant eux, triomphant. Ce couard de générale commença à pleurnicher, il voulait que je dissipe les sorts que j'avais activé, il n'osait pas m'affronter ainsi, je jubilais de le voir si tremblant devant moi, de ne pas oser me combattre, le doute l'avait envahi.
Puis une naine, passa près d'eux, ils lui dirent de partir, c'était dangereux... je riais, elle marchait innocement et se mit à peine à quelques mètres de moi. Je me suis rué vers elle, la menaçant de ma lame. Je la prennais ainsi en otage sous les cris impuissants des autres nains. Je dis au général nain que ses hommes devait se montrer et puis partir vers le nord, sinon elle mourrait. Il ne puit que ses résigner à le faire. Je lançais un nouveau sort pour voir s'ils avaient bien respecté ces consignes, puis je la relachais avant de me dissimuler à nouveau, je partis plus au sud, jouant au chat et à la souris avec le Général. Dans un coin reculer, j'incantais la puissance du Dieu des Dieux, il me donnerait la victoire. Puis ce nain, fou au point de me suivre seul approcha et je me ruais vers lui. Totalement pris au dépourvu, il ne résista pas face au Fils de la Vraie Foi et tomba rapidement. L'archer qui s'avéra être un maitre des ombres m'attaquaient, je pris une flèche dans le bras mais j'en avais vu d'autre, le général au sol baignant dans son sang était une réussite, je puis retourner au Temple.. blessé mais triomphant.

Ainsi maintenant dans tout Karhak drim, les nains peuvent voir que nul ne s'oppose au Soleil Noir, que l'Eperon d'Ebène ne peut être vaincu et que tout ceux qui s'opposeront à lui connaitront le même sort.... Gloire aux Chevaliers du Pal, Gloire à l'Unique !

La forêt de Luskan était plutôt calme cette nuit, trop calme pour l'Unique, il voulait des cris et des plaintes, des hurlements de douleur et des morts. Je lui apporterai, mon Maître aurait ce qu'il attend de moi, dussais-je tuer un autre fils du Mensonge.

Je restais un moment là à prier l'Unique et c'est pendant ces quelques litanies qu'il apparut, un chevalier de l'Ursurpateur, le faux dieux des morts. Ce fut une aubaine pour moi, je me préparais déjà à combattre après quelques mauvaises paroles échangées avec cet hérétique. Mais c'est à ce moment là qu'un étrange groupe arriva. Une elfe, une femme au teint pâle et ce soi-disant chevalier noir de l'Unique, celui-là même qui avait fait l'affront de me tutoyer devant tous les fidèles du Temple en osant prétendre que je ne méritais pas son respect. J'allais lui apprendre à me respecter, je l'avais prévenu : "Recommencez une fois à me tutoyer et vous le paierez par votre sang."
Devant un groupe si païen pour l'Eperon d'Ebène, un chevalier noir ne se déplace pas avec une court mais il l'annihile, je m'écriai :

"Chevalier, que faites vous avez ces gens, j'exige des explications"

"Je n'ai rien à t'expliquer, je m'amusais quoque tu en dises, répliqua-t-il."

Ce furent les paroles de trop, je commençais à invoquer la puissance de l'Unique comme si de rien n'était, le chevalier de l'Usurpateur pensait même que le combat entre lui et moi allait débuter mais à sa grande surprise, je ne me ruai pas sur lui mais bien sur le Chevalier de Cyric qui, totalement pris au dépourvu, s'effondra rapidement dans son sang sur le regard surpris mais toujours inquiet des autres.

"l'Eperon d'Ebène ne tolère aucun manque de respect. Je t'avais dit de ne plus recommencer, tu ne m'as pas écouté maintenant tu paies le prix fort. Puisque mes mots n'ont pas suffit, je te l'ai appris par l'épée, c'était le châtiment que tu méritais."

Le chevalier de l'Usurpateur pris le corps de l'elfe que portait le chevalier de Cyric et s'en alla sur quelques mots : "Au plaisir de ne pas vous revoir." Quant à moi je regardais ceux qui restaient, le chevalier à mes pieds et cette étrange femme à la peau pâle qui aurait pu fuir mais qui est resté là bizarrement. Je lui ordonnais de tirer le cadavre jusque là où je le souhaitais ou bien de mourrir de ma lame ou encore de tenter de fuir et de mourir tout de même de ma lame. Elle choisit la première solution. Elle enlevait les parties lourdes de l'armure et finalement mis à nu le chevalier au sol pour le tirer lourdement sur le sol boueux de la forêt. Arrivé à destination, je l'assomais. Par l'intermédiaire d'une aide des Vrais Croyants, je fis transporter les corps jusqu'au Temple.

Je demandais aux gardiens qui portaient le corps de trainer au sol le chevalier tout en criant sur le chemin du Temple que l'Eperon d'Ebène n'accepterait aucune écart de conduite, tout manquement à son éthique sera puni de cette façon. Tous les Vraies Croyants sur l'île virent ainsi ce qu'il en coutait de se moquer du Chevalier de Valterne. Le corps fut trainé aussi dans le temple, les gardiens et épéistes donnant des coups de pieds pour se défouler dans la dépouille du perdant. Il fut mis en gêoles, à peine soigné pour qu'il résiste à la nuit. La femme au teint blanchâtre quant à elle fut emmener en salle de Purification pour y recevoir le traitement qu'elle méritait...

Gloire au Soleil Noir !