- Citation :
- Nom du compte joueur: Firithmenel
Nom du perso: Karok Loup Gris
Race: Humain/Lycanthrope
Age: 45 ans
Alignement: Chaotique Bon
Religion: Prêtre de Séluné
classe(s): Prêtre (11), maître des loups (9)
Arme de prédilection/domaines/école de magie: fléau d'arme lourd / Voyage et Protection
Trait de Caractère: Très calme et pascifiste. Capable d'une grande patience, mais ne contrôle pas sa colère lorsqu'elle survient.
Description physique: Un homme d'une quarantaine d'années au teint halé.
Ses cheveux gris sont tréssés et tombent en amas épais devant ses yeux aux pupilles d'un jaune sombre, irisé de rouge.
Il porte une barbe dru et hirsute.
Son front est orné d'un tatouage représentant un cercle, composé de sept étoiles, au centre duquel trônent deux yeux de femme; le symbole de Séluné à n'en point douter.
Une grande patte de loup est également tatouée sur son torse et son dos.
Naya, la mère de Karok, était une jeune femme d'une douceur hors du commun. Son pâle visage rayonnait d'une beauté comparable à celle de l'astre de nuit et lorsqu'elle souriait, ses yeux d'un bleu profond s'illuminaient de mille éclats étincelants, rappelant un ciel constellé d'étoiles. Elle officiait à la chapelle d'Argent, au coeur de la cité d'Eauprofonde et appartenait aux femmes que l'on appelle les Eclats de Notre Dame d'Argent.
Le père de Karok, quant à lui, était un suivant de Sunie, la déesse aux cheveux de feu, dont Naya s'était éprise aucours d'un bal qui eut lieu en Eauprofonde, après qu'il lui ai chanté les louanges des préceptes d'amour que véhiculent les gens de son clergé.
Mais les prêtres de Sunie aiment à tisser de nombreux liens tant amoureux qu'amicals avec tous ceux qu'ils croisent, et Naya ne supporta pas son caractère frivole bien longtemps. C'est la raison pour laquelle Karok ne connut jamais ce père dont il hérita un teint halé et mat.
Le jeune Karok était très proche de sa mère et ne pouvait vivre sans elle si bien qu'il ne la quittait pas, même lorsqu'elle se rendait à la chapelle pour y officier. Il n'était inconnu de personne au sein de la chapelle de Notre Dame d'Argent et grandit dans un sanctuaire de foi et de tolérance, montrant de grandes qualités de confiance et de tolérance envers tous ceux qui venaient au temple.
Lorsqu'il atteint un âge suffisamment avancé, Karok choisit tout naturellement de vouer son existence à la cause de Séluné. Il devint un clerc très apprécié de tous, et se montrait toujours curieux et patient. Un jour que mère et fils marchaient ensemble en forêt, le jeune garçon se montra particulièrement curieux au sujet des divers plantes qu'ils pouvaient trouver au bord du sentier et Naya fût heureuse de lui transmettre tout ce qu'elle savait à propos des plantes de leurs bienfaits et de leurs dangers. Karok, fort de sa curiosité, progressa à pas de géant dans l'art de ceuillir les plantes et de confectionner des potions. Il surpassa rapidement sa mère dans cet art subtil, montrant d'évidentes dispositions dans l'élaboration de ses philtres. Il semblait être capable, pour obtenir un effet particulier, de deviner instinctivement quels seraient les ingrédients les plus adéquats à la préparation des potions.
A l'âge adulte, Karok était déjà considéré comme un maître en préparation de potions et rivalisait sans cesse d'astuce et d'ingéniosité pour élaborer de complexes mixtures aux propriétés étonnantes. Il advenait de plus en plus souvent que sa mère le laisse aller à l'église à sa place, afin de lui permettre de forger lui même son caractère et d'apprendre concrètement ce qu'était la vie de prêtre de Séluné.
Un jour, on porta au temple d'Eauprofonde le corps nu d'un homme inconscient, les mains et le visage couverts de sang. Il fût porté dans un lit et fût soigné comme il se devait par les soeurs présentes. Il resta inconscient près de deux jours avant de s'éveiller enfin. A ce moment, c'est Karok qui veillait sur lui et lui sourit. Tous deux discutèrent et, bien que le jeune hôte semblait ignorer totalement comment il s'était retrouvé là, il sympathisèrent et devinrent amis; il se nommait Aghrim et semblait souffrir d'un mal invisible, qui le rendait faible et fébrile. Faisant une nouvelle fois preuve de sa grande compassion et de son infinie bienveillance, le jeune prêtre de Séluné fit de son mieux pour trouver un moyen de guérir son ami Aghrim du mal qui semblait le ronger. Soins divins, plantes bénéfiques et potions n'y firent rien.
Un mois entier s'était écoulé depuis l'arrivé de son ami au temple, et son mal deumeurait inchangé. Un soir, alors qu'une lune ronde et argentée s'élevait dans un ciel clair constellé d'étoiles, les deux amis travaillaient ensemble à la confection d'une nouvelle potion. C'est alors qu'Aghrim fût prit de violentes douleurs musculaires et osseuses, poussant des cris déchirants. Impuissant, Karok céda à l'angoisse et se précipita aux cotés de son ami pour le supporter dans son épreuve, terrifié à l'idée qu'il puisse mourir sous ses yeux. Mais le pauvre n'était pas en train de mourir. Il subissait simplement sa deuxième mutation en loup; c'était la pleine Lune. Les cris de douleurs laissèrent bientôt place à de glacials hurlements de loup et Karok ne parvint pas à éviter la morsure de la créature, sentant les crocs acérés, de celui qui avait été son ami, s'enfoncer profondément dans la chair de son cou désormais sanguinolent. Puis la bête s'enfuit, abandonnant le jeune prêtre gisant sur le sol.
La douleur fut d'abord fulgurante, mais s'éstompa très rapidement pour laisser place à une sensation d'ardente chaleur au niveau de sa blessure. Paniqué, son esprit s'emballait dans son corps paralysé. Allait-il mourir? Finirait-il comme Aghrim, en proie à ce mal étrange et invisible, jusqu'à ce que la Lune l'asservisse à ses pulsion les plus sauvages?
Puisque son état semblait se stabiliser et ses blessures se refermer, il décida de partir loin d'Eauprofonde, afin de protéger son entourage de sa bestialité. Il attendit de récupérer quelques forces puis quitta la cité avec son nécéssaire à potions ainsi que plusieurs livres d'alchimie, ne laissant derrière lui qu'un petit mot à l'attention de sa mère, lui expliquant les causes de son départ. Il fit route vers le nord, suivant le sentier jusqu'à trouver le bois de l'ouest. La nuit était claire et la Lune guidait ses pas, bien plus qu'il ne le pensait, aussi trouva-t-il sans mal une caverne où se réfugier, à plusieurs mètres du sol, au sommet d'une paroie abrupte. Une cachette de choix nichée parmis les montagnes et les falaises qui bordent le bois de l'ouest, loin des sentiers et des regards indiscrets. Certain que même changé en loup garou il ne pourrait s'échapper de son refuge, Il se mit en travail et commenca à chercher un remède à la lycanthropie, éspérant qu'il l'aurait trouvé avant la pleine Lune prochaine. Mais de nombreuses Lunes se succédèrent, et Karok subit moult mutations avant de parvenir à trouver quelque chose qui semblait agir sur la lycanthropie.
Comme chaque soir, il priait en silence Séluné, tourné vers les étoiles, lorsqu'une idée de génie traversa son esprit méditatif: "Si la Lune agissait à ce point sur les lycanthrope qu'elle était capable de les changer en bêtes féroces, peut être les pierres de Lunes auraient-elles quelque influence sur le sang d'un lycanthrope!"
Il partit aussitôt en quête de pierre de Lune, conscient qu'il n'en trouverai qu'au sommet de haut plateaux rocailleux. Il explora pendant plusieurs semaines la chaîne de montagnes qui borde le bois de l'ouest, à la recherche de paysages favorables à la présence de pierres de Lune. Il trouva finalement de hauts plateaux rocailleux et finit par trouver quelques fragements de pierre de Lune qu'il rapporta avec un soin tout particulier jusqu'à sa niche de pierre.
Karok tâcha d'utiliser ses pierres de différentes manières: en talismans, taillées, dilluées, écrasées en une fine poudre, en cataplasmes et en bijoux. Il constata que les pierres de Lune réagissaient à plusieurs stimulis. En premier lieu, elles s'illuminaient d'une faible lueur argentée à la lumière de la Lune et semblaient réduire les douleurs musculaires et osseuses lors des mutations et ce, de manière plus significative au fur et à mesure qu'il les approchait de sa tête, comme si elles réagissaient à la proximité de son esprit à tel point que lorsqu'il se confectionna une couronne ornée de pierres de Lune, il put sentir la rage sauvage en lui tourner en son âme comme une bête en cage, attendant impatiemment que la Lune la libère. Karok pouvait désormais sentir et prévoir ce que faisait la bête, mais il savait qu'il était encore incapable de l'arrêter et encore moins de la contrôler.
Si près du but, le prêtre de Notre Dame d'Argent était près à tout et décida que la pierre de Lune devait faire partie de lui et rester à jamais au plus près de son esprit.
Il prit une dague et s'entailla soigneusement la peau du front en psalmodiant sans cesse sa prière à Séluné, traçant dans le sang, le symbole de sa déesse. La douleur était affreuse et cinglante mais sa foi lui permit de surmonter cette épreuve et Karok put mener à bien son rituel. Il n'attendit pas que la blessure se referme et saupoudra abondamment les scarifications sanguinolentes de poudre de Lune qu'il fit pénétrer au coeur de l'épiderme puis il fit appel à ses pouvoirs divins pour soigner la plaie, laissant la peau se refermer sur la poudre de lune, donnant l'impression que le symbole de Séluné avait été tatoué dans la peau.
Lorsque vint à nouveau la pleine Lune, Karok, qui avait apprit à connaître les symptômes de sa mutation, fit tout ce qui était nécéssaire pour ne subir aucune douleur, afin d'être parfaitement disposé à livrer bataille au sein de son esprit cette nuit là. Il concentra sa pensée et résista vaillamment aux premiers assauts de la bête qui chargeait violemment contre les remparts de son esprit pour se soustraire à sa volonté. Il parvint à contenir les premières effluves de douleur et de haine qu'il ressentait, récitant en silence une prière à sa déesse, afin qu'elle lui donne la force de combattre cette terrifiante et incontrôlable force. Mais la bête, en lui, entra brusquement dans une rage folle et redoubla de puissance, pulvérisant sans mal les maigres entraves psychiques que Karok s'était évertué à dresser. Mais lorsqu'il ouvrit les yeux, seule une brûlure intense embrasait son front. Il n'avait pas subit de mutation et il pouvait contempler la pleine Lune comme si il n'avait jamais été contaminé par la lycanthropie. Son visage se fendit d'un sourire hilare et satisfait alors qu'il savourait sa victoire sur ses instincts bestiaux.
Néanmoins, Karok n'était pas délivré de son mal, et lorsqu'il revint en Eauprofonde pour retrouver sa mère bien aimée, les prêtres du temple lui apprirent avec une peine palpable qu'elle était morte durant son absence. Cette nouvelle anéanti totalement le contrôle qu'il avait inconsciemment maintenu sur son esprit jusqu'alors et il fut incapable de contenir la rage qui, à nouveau, se répandait comme un dangereux venin au sein de son esprit. Ses instincts semblaient reprendre le dessus et la bête qui était en lui le poussait inexorablement vers l'assouvissement de pulsions meurtrières. Trop souvent mit en garde contre les fanatiques malarites, il se promit de ne pas laisser la bête gouverner son corps et décida de la laisser s'échapper une fois, en lieu sur, afin d'apprendre à connaître et à contrôler sa forme hybride, tout en maintenant un contrôle minime sur elle pour empêcher le pire d'arriver.
Il constata non sans joie, que non seulement il pouvait se méthamorphoser quand il voulait, mais qu'en plus son contrôle mental sur la bête était plus grand, juste après qu'elle ai été libérée. Aussi se résolut-il à livérer de temps en temps la bête tout en l'empêchant de sévir, pour la maintenir constamment sous contrôle.
Accueil 
Portail 
Rechercher 
Dernières images 
S'enregistrer 
Connexion 
