- Citation :
- Nom du compte joueur: dulcigirl
Nom du perso: Cyrielle d’Antalis
Race: demi-elfe
Age: 27 ans
Alignement: loyal neutre
Religion: Heaum voit tout !
classe(s): paladin (10) / mage (4) / archer-mage (11)
Arme de prédilection/domaines/école de magie: arc long
Trait de caractère: peu bavarde, elle peut même sembler froide et hautaine. Elle ne se laisse pas aisément approcher, à l’affût du moindre indice qui la guiderait au mal incarné.
Description physique: 1m60 pour 58 kilos, elle arbore le signe de la Sentinelle. A son dos sont accrochés un arc et un carquois. Cependant, sa stature et les quelques cicatrices visibles laissent supposer qu’elle sait se battre, aussi bien à distance qu’au corps à corps. Les cheveux et les yeux noirs semblent sans cesse à la recherche de quelque chose, une curiosité non dissimulée qui vous met mal à l’aise.
Je suis née il y a 27 ans dans la région du Cormyr.
Mon père était guerrier dans l’armée de notre pays : des Dragons Pourpres, dont le nom ne doit pas être confondu avec celui d'Azoun IV, le roi qui se faisait surnommé le Dragon Pourpre. C’était un humain, fort respecté dans le pays.
Quant à ma mère, c’était une elfe, la plus gracieuse et la plus belle que j’ai eu l’occasion de voir. Cependant, alors que je n’avais même pas 10 ans, elle disparut un jour alors qu’elle était partie en forêt cueillir des fleurs avec son cheval (xD). Mon père a cherché à la retrouver des nuits, puis des semaines, sans le moindre résultat tandis que j’allais tous les jours à l’église afin de prier Heaum, en espérant qu’il m’aime assez pour m’écouter et protéger ma mère, où qu’elle fut.
Et puis un jour, nous reçûmes une lettre de ma mère. Elle décrivait à quel point elle était désolée de nous avoir quittés du jour au lendemain, mais que la vie au Cormyr ne lui était plus supportable et qu’elle préférait retourner parmi les siens. Mon père, désespéré, quitta l’armée et se concentra davantage sur moi.
Dans la crainte qu’un jour je ne sois confrontée à une situation difficile, il souhaitait que je sois capable de me défendre. C’est ainsi qu’il m’apprit l’art du combat.
Plus tard, j’entrais au service du temple de Heaum, bien que mon père aurait préféré Tempus pour qu’il veille sur moi lors des combats que j’aurais éventuellement été obligée de mener.
Donc, après avoir passé une scolarité sans trop de problèmes, je décidais de passer le concours général permettant d'intégrer une école de paladins. Quelle ne fut pas ma surprise de savoir que j’étais arrivée première et que j’aurais même pu intégrer Kirin Tor !
Nous étions une dizaine à l’école de paladins. Nous avons passé 3 années à apprendre la théorie, sur les religions et le maniement des armes. C’est ainsi que j’apprenais à manier plusieurs armes telles que l’épée longue, l’épée bâtarde. J’appris également à me battre une épée dans une main, le bouclier dans l’autre. Mais l’arme que je préférais entre toutes était l’arc. Peut-être dû à mes origines elfiques, je trouvais l’usage de cette arme beaucoup plus noble et plus en accord avec ma personnalité. Je m’entraînais chaque jour un peu plus à l’arc tout en continuant de m’exercer avec les autres armes.
Et tous les jours, après la prière au Vigilant, je lisais ces préceptes :
- pour le juste, ton arme tu lèveras, pour le défendre, vaillance au combat.
- pour le brave, exemple tu seras, jamais en traître ton épée ne frappera.
- pour le blessé, lumière tu seras, ton aide l’en sortira.
- pour le peuple, la voix tu seras car, jamais tu ne seras pris sans voie.
- pour la peur, sur ton armure glissera car jamais ton cœur elle n’atteindra.
- pour le mal, fléau tu seras, mais les ténèbres, devront être profondes car l’erreur ne se pardonne pas.
Le dernier tout particulièrement me troublait. Je ne cessais d’y songer, cherchant à définir le bien du mal. Cela m’obnubilait, je me demandais comment éradiquer toute forme de mal afin que ne subsiste que le bien…
Puis la 4ème année, la dernière année, consistait à mettre en pratique nos connaissances et compétences acquises en théorie par le biais de quêtes.
Au départ, il s’agissait de dératiser une cave ou bien de tuer quelques kobolds qui s’attaquaient aux villageois dans les forêts… Je trouvais ce genre de quête totalement ingrates et pas du tout adaptées à ma formation. Puis, durant cette année, j’eu vent de conflits qui commençaient à se déclarer à Arabel, une cité en ruine. Cependant, tous les paladins ne pouvaient y aller, ou ne voulaient y aller, préférant achever leur formation au Cormyr et y rester par la suite.
N’étant pas vraiment proches de mes camarades de l’école, je décidais d’y aller, me disant que je pourrais ainsi en profiter pour voir du pays et avoir une occasion unique d’effectuer une quête en dehors du Cormyr.
A Arabel, avec deux paladins professeurs, nous avons commencé par visiter les ruines. Nous avons découverts qu’une horde de 7 orques se les étaient approprié et blessaient, voire tuaient, tout ceux qui tentaient de les en déloger.
A notre arrivée, ils étaient en train de torturer une femme. Allongée sur le dos, le ventre à l’air, les orques s’amusaient à lui découper des morceaux de peau à l’aide d’une dague et laisser le sang couler sur leurs gros doigts avant de les lécher. Lorsque je vis cela, mon sang ne fit qu’un tour. Je pris mon arc et restée à distance, je parvins à transpercer le cœur de l’un d’entre eux de l’une de mes flèches, tandis que mes deux professeurs, épée en main, se ruaient sur eux. Lorsqu’ils les atteignirent, j’en avais tué un autre. Ne restaient alors que 3 orques. Alors, tandis que je bandais mon arc pour la 3ème fois, je vis mes deux professeurs se ruer sur les deux orques restants après m’avoir adressé un coup d’œil étonné.
De retour au Cormyr, ceux-ci m’ont félicitée et m’ont dit que mon apprentissage en tant que paladin était terminé.
Cependant, j’avais le sentiment que mon apprentissage n’était pas terminé. Mon père, voyant que je m’entraînais chaque jour un peu plus à l’arc prit la décision de m’envoyer chez ma mère, chez les elfes. Seulement… je craignais l’accueil que l’on m’y réserverait. Et j’avais raison.
En arrivant chez ma mère, je sentais leur regard rivé sur moi. Des regards quelques peu hostiles qui démontraient bien que je n’étais pas la bienvenue ici. Je passais quelques jours à me promener, essayant parfois d’engager la conversation mais je me faisais largement ignorer. Je me rendais donc dans la forêt et continuais à m’exercer à l’arc.
Un jour, alors que j’éteignais la flamme d’une bougie que je n’avais pas su toucher de ma flèche, j’entendis le cri d’un enfant. Discrètement, je me dirais vers la source de ce cri et je fus stupéfaite de voir un jeune elfe en haut d’un arbre, un sanglier en bas qui le regardait furieusement en grattant le sol.
Sans hésitation aucune, je bandais mon arc et décochais une flèche en direction du sanglier. Heaum soit loué, un sanglier est plus gros que la flamme d’une bougie !
Ma flèche l’atteignit au flanc, et de suite, celui-ci entama une course effrénée dans ma direction !! Sous la panique, je décochais 2 flèches qui ne l’atteignirent pas, puis 2 autres qui allèrent se ficher l’une dans sa gueule ouverte et l’autre entre les deux yeux. Et c’était fini…
J’allais voir l’enfant qui était resté dans son arbre, pétrifié et tremblotant. Je montais le rejoindre et m’efforçais de le rassurer et de lui dire qu’il ne craignait plus rien.
C’est ainsi que je retournais à la cité, l’enfant dans les bras. A peine arrivés, la mère de l’enfant me remercia, les larmes aux yeux pourtant, le reste de la cité restait méfiant à mon sujet.
Mais la mère de l’enfant me témoigna tellement sa gratitude chaque jour que cela finit par gagner tout les autres elfes et finalement, je fus peu à peu acceptée. Je me fis également quelques amis et le père de l’un d’eux était archer-mage et faisait partie de l’élite du pays. Son nom était Gwynor. Je fus amenée par la suite à l’appeler maître Gwynor.
Lorsque je le rencontrais, nous nous entendîmes immédiatement et nous passions pas mal de temps à parler. Et grâce à lui, je commençais à apprendre de nouvelles techniques de combat à l’arc, me perfectionnant un peu plus jour après jour, me valant une précision et une rapidité de tir sans égales.
Je décidais de devenir comme lui, et il accepta de m’aider. C’est ainsi que pendant 4 années supplémentaires, je le retrouvais régulièrement à la bibliothèque pour suivre les cours. Maître Gwynor s’est révélé être un archer-mage très doué, et consciencieux. Il lui arrivait d’être prétentieux et arrogant mais il s’en fichait bien. Il m’enseignât des rudiments de magie mais je n’étais pas franchement douée. Ne supportant pas toujours les remarques qu’il faisait sur mon aptitude à lancer un sort mineur, je ne parvins finalement qu’à maîtriser des sorts basiques, et n’arrivait pas à un très haut niveau de puissance. Toutefois, j’arrivais ainsi à améliorer la puissance de mes flèches et cela n’était pas négligeable.
Après encore 2 années d’entrainement, je décidais de retourner au Cormyr afin d’aider mon père dans sa reconversion en éleveur de chevaux et m’entraînant à l’arc. Et souvent, j’allais voir Luce, une petite fille qui habitait non loin de chez moi. Ses parents ne s’occupaient guère d’elle et elle me considérait comme sa sœur. De ce fait, je l’avais mise sous ma protection. J’ai tenté plusieurs fois de lui apprendre à tirer à l’arc, mais ses bras frêles n’avaient pas encore la force de tendre l’arc. Mais il était toujours amusant de la voir essayer.
Un jour, alors que je me rendais chez elle, je sentais que quelque chose n’allait pas. Hâtant mes pas, j’arrivais chez elle, l’oreille aux aguets et la main sur mon arc. Je me postais non loin de sa maison, trouvant étrange qu’elle ne soit pas devant en train de jouer. Et puis je l’entendis hurler. Je me précipitais vers la porte et entrais en trombe dans la maison. Quel ne fut pas mon désarroi de la voir, étendue sur la table, une dague plantée dans le cœur !
Deux personnes se trouvaient à ses côtés, enrobés d’une longe toge noire et d’une capuche de couleur identique. J’envoyais deux flèches qui allèrent se ficher dans chacun de leur cœur. Ouis je m’approchais d’eux et enlevait leur capuche. Il s’agissait de ses parents !
Je me précipitais vers Luce dans l’espoir de la soigner, si une once de vie subsistait en elle mais je ne pouvais que baisser les bras, j’étais impuissante. Puis je remarquais un soleil noir gravé sur le front de Luce… des cyriquistes… Luce avait découvert la religion de ses parents ou bien elle préférait suivre Heaum comme je le faisais…
J’étais perdue, dégoûtée. Je me promis, en sa mémoire, d’éradiquer le mal sous toutes ses formes.
Je décidais de quitter le Cormyr avec en tête : que le Vigilant veille sur moi car pour le mal, fléau je serais.