[Parti][Validé][Paladin][H] Laerlin Dâcrepente

Citation :

Nom du compte joueur: Lenae

Nom du perso: Laerlin Dâcrepente

Race: Humaine

Age: 19

Alignement: Loyal Bon

Religion: Lathandre

classe(s):(nbre de lv prévu aussi si possible) Paladin (aucune idée 20?)

Arme de prédilection/domaines/école de magie: Lance

Trait de Caractère: Courageuse, optimiste, elle est de bonne compagnie. Modeste, elle n'est cependant pas timide, voir même de temps à autre assez facétieuse.

Description physique: Les cheveux chatains clairs, très souvent attachés par soucis pratique, les yeux clairs. Une silhouette athlétique et une peau bronzée par le soleil. Elle mesure presque le mètre soixante quinze sa très bonne condition physique se voit.

Je rouvre les yeux. Tout est lumineux.
Là bas vers l'est auquel je fais face, un rayonnant soleil se lève.
Il se reflète sur les armures brillantes de mes camarades. Nous sommes beaux et fiers.
Droits et tendus, nous attendons la venue du Grand Prêtre car c'est aujourd'hui que nous allons officiellement être nommés Paladins.
Du coin de l'oeil, je regarde ceux avec qui j'ai vécu tant d'années. Je nous sens fébriles et impatients.
Cette aurore ne marque pas une fin, mais un commencement. Demain nous nous séparerons. Nous irons chacun dans une direction différente, et chaque aube verra nos bras et nos coeurs plus forts et plus nobles en l'honneur de Lathandre.
Je ne devrais pas, mais j'ai un petit regard vers le temple derrière nous.
Je me souviens de mon entrée à mes dix ans. Les collones me semblaient plus grandes alors...

J'avais regardé mon père en essayant de me tenir bien droite, la tête haute. Après tout, c'était un honneur et la coutume familiale : Chaque premier né de chaque génération se voit confié au temple afin de servir Lathandre.
Ma famille, Dâcrepente, était grande et vieille. De tradition négociante, elle a toujours vénéré le Seigneur de l'Aube. D'ailleurs mon oncle avant moi avait prit le même chemin et travaille encore comme intendant.
J'avais dix ans donc, et j'étais fière et motivée. Je ne voulais pas travailler aux cuisines toute ma vie. Et même si je respectais mon oncle, j'avais d'autres ambitions.
En balayant la cour, chaque matin, je regardais les guerriers s'entraîner. Je rêvais déjà de porter l'armure brillante, rose et dorée. J'imitais parfois leur geste avec mon balai, avant de me faire reprendre gentiment par un prêtre.
Je n'aurais manquer la messe pour rien au monde et je restais souvent prier avec ferveur, tendant naïvement l'oreille... J'attendais l'appel. J'étais sure qu'un matin, je le sentirai.
Ma dévotion n'était pas feinte et le Maitre d'Arme n'eut pas besoin de beaucoup insister pour me faire accepter comme apprentie guerrière.
A son grand désespoir, j'étais gourde avec une masse et gauche avec une épée. Pour se moquer, il disait que c'était à cause de mon balai si je me débrouillais mieux avec une lance. Je ne n'ai jamais pu lui en vouloir. Ce n'était pas dans mon tempérament.
Et le temps passa.
J'allais avoir quinze ans, jamais je n'avais perdu espoir. Mes prières devenaient plus mures et réfléchies. J'étais devenue plus modeste et plus optimiste.
Mais je ne saurai dire comment je su que j'avais été entendu.
Un élan dans mon coeur ? Je me suis sentie transportée. Je dirais prise de vertige ? J'essaie depuis ce jour de mettre des mots sur ce que je vécu ce matin là. En vain.
J'étais restée à genoux beaucoup plus longtemps que d'habitude après la messe. Le prêtre qui vint me chercher parla au Grand Prêtre de mon regard et de mon sourire. Tout s'enchaîna dans un tourbillon merveilleux que j'affrontais sans crainte.
Non, je n'aurais plus peur désormais.
Un rayon de soleil levant s'était posé sur mon front, me bénissant de son aura bénéfique.

Je suis sienne, et mon bras et mon coeur le serviraient jusqu'à mon dernier souffle.
Je suis paladine.

Voilà. Le Grand Prêtre a fini la prière. Nous l'étions depuis longtemps dans nos âmes, mais désormais, nous sommes paladins face au monde, face aux autres, face à tout ce que nous allons devoir vivre et affronter.

Je rouvre les yeux. Tout est lumineux.
Là bas vers l'est auquel je fais face, un rayonnant soleil est levé.
Demain je pars vers le nord, sure de ma Foi, confiante dans mon bras.



(Bonjour C'est mon 1er post et mon 1er perso sur votre serveur, j'espere avoir repondu comme il faut à vos attentes, j'attends vos conseils/avis pour quoique ce soit !)

Validé

Bon BG simple qui introduit la vocation vers le paladinat
Si ton perso évolue in game et que tu as l'âme d'un écrivain
Tu peux poster pour montrer son évolution dans le paladinat
Ca me fera plaisir de le lire

Bon jeu à toi et bienvenu(e) sur le val de bise

Je me permet une remarque pour ceux qui n'aime pas faire de long bg :

Voilà un bg assez court mais qui dit l'essentiel. Comme quoi pas besoin d'en faire 25 pages pour être validé. Un bg simple mais avec les éléments important passe très bien.

Bravo à toi

- Vous avez eu tort !

La voix claque dans la salle du conseil. Les cinq prêtres et les deux autres Hauts-prêtres reunis autour de la table ovale se tournent vers l'homme qui s'est mis debout.

- C'est pure folie que de les avoir poussé à partir ! Jamais encore cela ne s'est passé ainsi. D'ailleurs vous êtes les seuls à le faire. Pourquoi donc cette décision ? Ils n'étaient pas prets !!

Garniss, le Haut-Prêtre qui a ordonné les jeunes paladins mis en cause, répond d'un ton calme.

- Nous croyons que notre geste sera bénéfique. De plus, vous n'avez pas manqué de remarquer, cher ami, que cette nouveauté ne va pas à l'encontre de nos règles. Bien au contraire. Sans renouveau, nos convictions risquent l'essoufflement...

Quelques murmures accompagnent sa derniere phrase et le regard du Haut-Prêtre, toujours debout, vire à l'orage. Mais avant qu'il ne puisse repliquer, l'autre reprend.

- Il n'y a pas offense, croyez moi. Ces recrues, que dis-je... ces jeunes paladins sont sous ma responsabilité. Cette partie du culte m'a été confié avec votre accord à tous et vous connaissiez tous mes idées en matière d'innovation. Laissez donc l'aurore eclairer votre raisonement. Laissez leur du temps. Vous verrez que nous avons eu raison au moins d'essayer...





Plus tard, dans la cour.

- Garniss, tu sais combien il n'aime pas être mis au pied du mur...
- Et tu sais que si nous lui avions laissé le choix, il n'aurait jamais permit à ces jeunes de partir. Je pense que notre choix a été juste. Cette mise à l'épreuve sera bénéfique, je le sens.
- ... tu pourrais te tromper ...
- Oui, les dangers sont grands et nombreux. Mais leur chemin ne se trouve pas entre cette cour et l'autel de notre Eglise. Ils sauront se debrouiller. C'est l'apanage de la jeunesse !
- Tu avais cette idée depuis longtemps Garniss, avoue le.
- Et bien oui certes mais ce fut une bonne decision. Je suis persuadé que même notre bon vieux Haut-Prêtre s'en rendra compte... Avons nous déjçà reçu de leurs nouvelles ?
- Non. Pas encore. Mais cela ne devrait pas tarder je pense.

Citation :

A l'attention du Temple d'Eauprofonde.


Que l'Aube nous éclaire.

23ème jour.
Je suis à Luskan à l'heure ou j'écris ces lignes. L'hopital m'y a ouvert ses portes pour me remettre d'une blessure dont je reparlerai plus loin.
La ville est cosmopolite, c'est le moins qu'on puisse dire.
Je ne pensais qu'y faire halte mais il me semble plus judicieux d'y rester le temps nécessaire afin d'évaluer les forces en présences et leurs actions sur toute la région, de Padhivers a Lorgol.

Je me suis présentée à la Prêtresse Arkana au temple de Padhivers.
Je me dois de pointer son extrème plaisir - oserai-je dire soulagement ? - quand je lui appris donc que j'allais au moins rester un temps certain. Je n'ai pas eu le temps de m'entretenir plus avec elle à l'heure où je vous ecris cette lettre, mais je compte remédier à cela le plus vite possible.
Elle m'a recommandé à l'Ordre des Templiers établi non loin de la ville.
J'ai sollicité une audience auprès du Commandant Peredur.

Un guérisseur des plus habiles, nommè Wong, me laissera sortir d'ici demain et je reprendrai alors ce que j'ai entamé.
Je guéris d'une blessure causée par ce que je nommerai "l'émissaire du Culte du Dragon". Ces gens semblent oeuvrer pour une dracoliche et viennent jusqu'aux portes de Luskan pour tenter d'établir une main mise.
Mes renseignements sont trop maigres pour que je puisse vous en dire plus.
Une nouvelle missive sera nécessaire dès que j'en aurais apprit plus.

Mon sincère respect.
Laerlîn Dâcrepente.

*ajoutée à l'officielle missive, un message personnel pour le Grand Prêtre Garniss*

Citation :

Très cher Père,
J'avais lu dans tes discours optimistes que l'épreuve ne serait pas facile.
Et dès le début, il s'avère que tu avais raison.
J'ai commi ma première érreur. A toi je peux bien l'avouer.
J'ai rencontré mon premier véritable ennemi. Cette créature empuantissait la mort et le mal.
A toi, je peux bien le dire, c'est sans guère réfléchir que ma lance s'est levé vers "lui".
Ma prière n'a pas été assez puissante. Il lui a suffit d'un coup d'épée dans le flanc pour me terasser...
Tu ne recevrais pas ces mots si quelques compagnons n'avaient pas été là...
Je ne te demande pas si j'ai failli. Je sais que si tu lis ces mots c'est que Notre Seigneur me juge digne d'apprendre à devenir plus forte.
Je comprends mieux ce que tu voulais dire avec cette phrase toute faite : " ce qui ne nous tue pas... "
En parlant de ça, je me suis fait un ami, il s'apelle Saman. C'est un vieux mercenaire grognon qui me rapelle Antoine !
Sinon, j'ai fait la connaissance d'un petit apprenti magicien fort sympathique qui repond au nom de Peroigrin. J'essaierai de garder un oeil sur lui, au vue du nombre de sombres personnages qui déambulent dans la région...
Je t'entends déjà dire qu'on ne peut pas tout faire tout le temps...
J'essaie de retenir tes leçons, même si la "maison" me semble bien loin. Même si je Même si je me sens étrangement seule. Forte de ma Mission bien sur. Mais je sais que tu comprendras ce que je veux dire.
Et puis il est tard, je vais terminer cette lettre avant de regretter mes derniers mots.
Avec toute mon affection,
Ta dévouée Laerlîn.

La brume matinale ne s'est pas encore estompée et rend les remparts de la ville evanescents, là bas.
Devant Laerlîn, l'entrée du cimetierre. Et plus loin là bas, des corps sans vie s'avancent.
Ils trainent leur carcasse pourrissante vers la paladine dans un écoeurant bruit spongieux et craquant.
Elle porte la main au médaillon qui trone sur sa poitrine et, le touchant, exprime une louange au Seigneur de l'Aube.
" Redevenez poussière, revenez vers la paix, disparaissez maintenant, pantins maléfiques ! "
Et avec sa voix qui resonne, dans une explosion de Lumière, une vague divine déferle vers les zombies.
Sans un cri, ils s'éffrondent tous, sauf un. Mais ce dernier n'avance plus inéxorablement. Il trébuche, s'éloigne, cherche une fuite ?
Laerlîn s'avance, sa lance se lève et sans aucune hésitation frappe le non-mort.
Elle retouche son symbole. " Reposez en paix desormais... "

Elle est revenue le lendemain. Et le surlendemain. Toujours il y avait des corps levés à errer sans fin.
Elle levait sa lance, touchait son médaillon, frappait, renversait pour mieux achever...

Avant de partir, ce matin là, elle confessa sa hargne. Sa volonté peut-être trop hâtive de s'améliorer, de trouver les points faibles, de resister à l'haleine empoisonnée, aux spores maudits.
Elle fit part à la prêtresse Anorora de ces quelques instants où elle s'était oublié dans l'effort de la bataille. Elle demanda à son amie si cela était grave, avec ce questionnement juvénile qui la rendait parfois ingénue. Elle confessa aussi la recherche de cet oubli. Comme une sorte de vengeance à son échec face à son autre ami. Aucun de ses mots n'avaient suffit à le faire changer d'avis. Alors, si les mots étaient vains, il fallait qu'elle soit capable de vaincre autrement.
La pretresse lui insuffla le calme de la perséverance. L'amie lui sourit en lui expliquant que tout irait bien. Elles arriveraient à combattre le culte du Dragon et à trouver ce qui permettait aux morts du cimetierre de toujours se relever.



La brume matinale ne s'était pas encore estompée et déjà Laerlîn entrait une nouvelle fois dans le cimetierre maudit.

Citation :

A l'attention du Temple d'Eauprofonde.


Que l'Aube nous éclaire.

Avisée des conseils des Porteuses d'Aube Arkana et Anorora, je me suis présentée devant le Commandeur Peredur afin de mettre ma lance et ma Foi au service de l'Ordre des Templiers.
Il va sans dire que l'éviction de ce qui fut nommée Inquisition a joué un rôle important.
Je suis depuis ce 6eme jour au grade de "recrue" et je ne manquerais pas de vous faire parvenir mes rapports sur le devenir de cette région où les représentants de l'Aube ne sont guère présents.
Je me tiendrais bien sur à tout ordre qui me parviendrait mais d'ici là, je prends désormais mes ordres du Commandeur en plus des Porteuses d'Aube.

Mon sincère respect.
Laerlîn Dâcrepente.

*Seconde missive, adressée elle personnellement au Père Garniss*

Citation :

Père,
Nos prières et tes mots me manquent.
Je ne sais pas si c'est toi qui avez permit à Anorora de venir me rejoindre mais je t'en suis reconnaissante.
J'ai beau me soucier d'elle quand nous ne sommes pas ensemble, sa joyeuse présence m'ait d'un réconfort sans bornes. Elle est l'éclaircie quand le ciel s'alourdit.
Et par ici... il pleut souvent.
Je te vois bien rire à mes efforts d'etre poetiques ! Sois indulgent, la beauté de tes poèmes me manquent aussi, toi qui a toujours été troubadour.
Note comme je ne t'apelle par ton petit surnom !
Il faut pardonnez à ma lettre son ton si léger mais l'atmosphère ici est lourde.
Lorgol est bien entre les mains des gens du culte de Baine.
Ils viennent parader à Luskan comme en future terre conquise, cela ne présage rien de bon.
Mon frère, que nos parents ont jugé bon d'envoyer à moi, ne comprend pas mon stoïcisme devant leurs arrogantes prestations. Je lui pardonne ses mots durs, ses blasphèmes. Après tout, il reste plus jeune que moi...
Pourtant Saman avait raison. Je le suis aussi, bien jeune. Mais je sais maintenant pourquoi tu nous as envoyé loin d'Eauprofonde.
Rien n'a jamais été plus clair qu'ici.
J'avance doucement. Mes forces augmentent doucement. Et ma Foi se renforce. Je cerne mieux les tenants et les aboutissants.
Mais, Père... Est-ce qu'il est aussi dur pour les autres que pour moi, de ne pas sortir l'arme ? De ne pas se jeter à l'assaut ? De ne pas laisser le subtil espoir de les voir tomber ?
J'ai eu souvent le temps de les regarder ces derniers temps. La tension est trop grande lorsqu'ils sont ensemble en formation.
Tu vas sauter de ta chaise, mais je dois te dire aussi que j'ai eu un brin de discussion avec un adepte de ce fou de Cyric. Tu vois, ta sagesse a finalement bien déteind sur moi.
J'espere m'en montrer digne encore longtemps.
Puisse Notre Seigneur me permettre d'avoir de tes nouvelles.
Ta dévouée Laerlîn.

Au chaud au cimetière