BG de Faeluial Uirebestel
- Citation :
- Nom du compte joueur : Xan Fenris
Nom du perso : Faeluial (Eclat du crépuscule) Uirebestel (Eternel Espoir).
Race : Elfe Sauvage
Age : 100 ans
Alignement : Loyal neutre
Religion : Fenmarel Mestarine
classe(s) : Moine 25
Arme de prédilection/domaines/école de magie : mains nues
Trait de Caractère : Posé et patient. Il se montre inflexible lorsqu’il à un objectif en tête. Il se dévoilé très peu, sourit rarement et ne rit jamais. Malgré son jeune âge, il est toujours sérieux, et ne se relâche jamais : il cherche à se contrôler à chaque instant, même lorsque cela n’est pas nécessaire. Il garde une certaine distance avec les rares personnes qui le côtoient, mais aide du mieux qu’il peut lorsqu’il le juge nécessaire.
Description physique : Elfe à la peau halée, aux cheveux châtains clairs arrivant jusqu’aux épaules. Il est plus petit que la moyenne et dévoil ses muscles saillants lorsqu’il se déplace, ses vêtements ne cachant pas grand chose de son corps, parcouru de tatouages. Le regard qu’il vous lance de ses yeux marrons est perçant, il semble jauger ce qui l’entoure.
Un coup de tonnerre le tira hors de sa méditation. Il ouvrit les yeux : assis en tailleur en haut du totem de 3 mètres de haut, il avait une superbe vue sur la clairière au sein de laquelle il se trouvait.
Le jeune elfe sauvage se leva prudemment. Il ne devait surtout pas tomber, et son promontoire ne formait qu’un cercle d’un demi mètre de diamètre. Levant les yeux vers le ciel, il regarda la position de la lune, à demi masquée par des nuages menaçants. Encore une demi journée, et il aurait passé cette première épreuve. Trois jours, seul au sommet du totem, sans provisions, à méditer.
Un autre coup de tonnerre marqua le début de ses exercices. Vêtu seulement d’un pagne, l’elfe à la peau halée commença lentement à faire jouer ses muscles saillants. Sa chevelure châtain clair se déplaçait au gré du vent naissant et de ses mouvements, caressant ses épaules. Il n’était pas très grand, mais son corps paraissait vigoureux. Les paupières closes, frappant lentement le vent des poings et des pieds, il sentit une goutte tomber sur son front, glissant le long de l’arrête de son nez, se frayant un chemin entre ses yeux marrons. Parvenant enfin près de ses lèvres, l’elfe les entrouvrit pour se délecter du précieux liquide. Enfin la pluie allait lui apporter l’eau essentielle.
Une autre goutte percuta son épaule gauche, au cœur d’un tatouage noir et violet. Les lignes entrelacées signifiait « Abnégation ». C’était le premier tatouage qu’il avait gagné, c’était il y a 40 ans à présent. Levant légèrement la tête, la bouche ouverte, il laissa son esprit retourner dans le passé pendant que son corps se sustentait de l’eau de pluie.
J’avais quoi… 60 ans ? Je venais de rentrer dans l’adolescence. Ma tribu n’était pas très grande, nous étions 62. Bien sûr, il y avait d’autres tribus à quelques jours de marche, mais les contacts étaient rares. Et puis il y avait Nadrin…Nadrin Mein. C’était un demi elfe, de 140 ans : un âge avancé pour sa race. Il habitait dans une grande hutte qu’il avait bâti lui même, à une journée de marche. Il s’était installé il y a une cinquantaine d’années. Au début nous n’étions pas vraiment satisfait de cela, et nous avons faillit le chasser. Mais Nadrin avait beaucoup voyagé…par delà nos forêts, par delà les montagnes. Il avait connu de nombreuses cités…il avait même côtoyé des hommes. Il avait emmagasiné des savoirs et nous a proposé ses services : il nous fournissait diverses potions et nous appris à utiliser certaines plantes.
C’est mon père qui était le plus souvent chargé des relations avec lui. Je l’accompagnais dès que je le pouvais : Nadrin avait toujours une histoire sur des pays lointains à raconter. Bien sur, il était un peu bizarre : souvent perché n’importe où, les yeux clos, comme s’il dormait. Ou en train de se battre contre des ennemis imaginaires.
Tout comme nous, Nadrin semblait vouer un culte à Fenmarel Mestarine. C’était surprenant pour un demi-elfe…je lui avais posé la question une fois, mais un regard douloureux et dur fut ma seule réponse.
Quoiqu’il en soit, je me rappelle que les sages de notre tribu avaient beaucoup discuté avec lui au début. Peu après, 3 jeunes adultes l’avaient rejoint. Nadrin leur enseignait ce qu’il savait, une philosophie basée sur l’entraînement de son corps et de son esprit. Le corps devait se transformer en arme, l’âme devait être plus dure que le fer, pour honorer le Loup Solitaire.
Les armes, les armures : des poids, qui nous facilitait la vie mais ne permettait pas de communier pleinement avec notre nature…et faisait reposer notre vie sur des choses matérielles.
Le monde est dur et impitoyable, il fallait que l’esprit soit fort pour surmonter les obstacles. Ne compter que sur soi même, et éliminer tout le reste. Celui qui sert Fenmarel n’a besoin de rien, sauf de son corps.
Les 3 elfes apprirent beaucoup avec lui, et la tribu décida de renouveler l’échange. Le jour de mes 60 ans, on m’a proposé cela, j’ai accepté, accompagné de 2 de mes camarades, adolescents comme moi.
Les premiers semaines furent éprouvantes. Nous ne savions pas vraiment où voulait en venir Nadrin. Il nous avait demandé de nous asseoir devant sa demeure et de ni bouger ni parler avant qu’il n’en ai donné l’autorisation. Chaque jour, en nous apportant a manger il nous demandait ce que nous voulions. Chaque jour nous lui avons répondu que nous souhaitions apprendre. Et chaque jour il repartait, sans un mot en hochant la tête.
C’était en hiver en plus…il avait bien choisit la saison le bougre. Malgré le froid qui enlaçait la moindre parcelle de mon corps, il ne fallait pas bouger, et attendre, assis. Les seuls mouvements autorisés étaient ceux pour manger.
Cela a duré sept jours comme cela. Il était venu sans nourriture, nous avait regardé avec un léger sourire et avait reposé la même question. Nous avons répondu la même chose. « L’esprit semble assez fort pour apprendre à présent, mais qu’en est –il du corps ? » avait-il lancé, en nous tendant deux sacs de cuirs à chacun, avec des pierres à l’intérieur.
« Vous reviendrez me voir quand vous pourrez les tenir a bout de bras pendant 1 heure », et il était reparti.
Nous avons mis plusieurs jours pour y parvenir…mais nous avons réussi. C’est à ce moment qu’il nous permis d’apprendre à ses cotés, et qu’il me traça mon premier tatouage.
Un coup de tonnerre. L’elfe ouvrit les yeux de nouveau : il était toujours juché sur son perchoir. Il avait parcourut du chemin depuis ce temps, gagné de nouveaux tatouages : la Célérité était marquée sur le mollet droit, le Calme sur le biceps gauche entre autre. Il les avait gagné a coup d’effort, de méditation et de travail acharné. Il avait du en casser des morceaux de bois à main nues, il avait du frapper pendant des jours sur des pierres avec ses pieds, il avait du en passer des semaines à méditer…
Portant de nouveau son regard vers le ciel, il vit que le soleil n’allait pas tarder à se lever. L’exercice allait bientôt prendre fin. Fermant de nouveau les yeux, il sentit le soleil se lever lentement, la chaleur des premiers rayons du soleil caresser sa peau. Un sourire s’afficha à ses lèvres : il avait réussi.