[Version 2] - Citation :
- Nom du compte joueur : Morfa
Nom du perso : Ñaule (Hurlement de loup) Taurina (Qui appartient à la forêt).
Race : Elfe Sauvage
Age : 210 ans
Alignement : Chaotique - Neutre
Religion : Fenmarel Mestarine dit « Le loup solitaire ». (Alignement : Chaotique neutre. Domaines : Chaos, Elfes, Faune, Flore, Voyage. Arme : Dague. Niveau : Dieu mineur. )
classe(s) : (nombre de niveaux prévus aussi si possible) Rôdeur (Pour 21 niveaux au total) – Barde (pour 9 niveau environ).
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Rapière + Epée courte (Combat à deux armes)
Langages parlés : Elfe - Sylvestre (Ne parle pas le Commun, ayant vécu en autarcie avec son clan)
Trait de Caractère : Méfiant/Distant avec les autres races. Paisible d’une manière générale mais très vite coléreux voir haineux quand on s’en prend à la nature et/ou envers tous ceux qui la traite sans égard ni respect.
Description physique : De stature athlétique - le visage ovale et plus carré de par sa race sauvage - des yeux entre le brun et l’argile rouge - les cheveux roux fait exceptionnel dans sa race. Cheveux mêlés de tresses qui se rejoignent à l’arrière du crâne pour se maintenir et lui éviter des désagréments dans les tâches de tous les jours mais aussi pour le combat.
« Terre, source éternelle
Plus encore de la vanité humaine
Illusion suprême du naturel
Elle est là et arrache tes veines
Innocente et Sainte mère
Subissant la torture de tes rejetons
Ils sont devenus pour toi des chimères
Ames assassines, te vouant une hypocrite admiration
A peine nés, déchirant déjà tes entrailles
Se plaignant de l'incertitude de l'avenir
Ils sont là, qui braillent
Qui le premier, l'autre fera mourir ?
Qu'est ce que ce monde ?
Terre, que firent tes fils indignes ?
Ils ont fait de la vie une fresque immonde
Et toi, en mère fidèle, tu te tais et te résignes »
Le chant s’élevait dans la nuit comme autant d’étincelles propulsées vers les étoiles, par le feu crépitant qui faisait office de noyau pour la communauté. L’Equinoxe d’Automne était fêté comme chaque année, avec la même ferveur adressée à la Seldarine. L’hiver allait arriver. Recouvrant de sa cape blanche la cime des arbres après les avoir dénudés, comme on effeuille en amour pour mieux recouvrir d’une peau finement tannée. Le duvet de la pureté couvrirait pendant de long mois tout ce qui se trouvait dans son ombre, imitant une mort apparente mais jamais réelle. Car sous le feuillage épais des arbres, la vie, elle, continuait son chemin. Au retour du printemps, les enfants de la mère nature sortiraient de l’ombre pour prendre leur premier bain de lumière, comme accueilli par les bras chaleureux d’une mère.
Mais non loin de là… à un vol d’oiseau, porté par les vents, les éternels profanateurs se préparaient à abattre les arbres, à priver l’hiver du support de sa cape, à voler à la vie son recoin de paix nourricier et protecteur, pour attendre patiemment le printemps. Ceux-là même qui tout au long de l’année, chaque jour, entaille la mère nature dans son corps et dans son âme, s’apprêtaient comme à chaque hiver à répandre la souillure de leur avidité et de leur égoïsme dans un génocide blasphématoire.
«Ô Mère Nature, ta sève coule comme autant de larme pour ceux que tu protèges. Quelle souffrance encore va-t-on te faire endurer pour la survie de ceux qui quand ils pourraient te le rendre, ne pensent qu’à batifoler ou à s’entretuer. Je ressens ta douleur comme chacun de nous, comme chaque créature de ces bois… comme chaque arbre et chaque plante… la terre reprenant en écho, le bruit sourd des coups de hache qui te meurtrissent nuits et jours. Mère Nature, fleur éternelle, je serai tes épines et ton poison. Je serai l’infanticide renégat de ton humble soumission, le fils indigne qui se laisse envahir par la passion car je souffre trop de leur perversion pour exprimer quelque compassion. Je serai l’ombre ténébreuse de tes sous-bois, la barrière meurtrière de tes bourreaux. Le sang abreuvera l’épiderme de ton corps, ma lame tranchera dans le vif comme les limbes de tes feuilles pourfendent le vent et s’il le faut tes frontières seront marécages ensanglantés.»
[Partie Privée envoyée à Sethaïnal]