Morgan Ubersfeld Apprenti posteur utile
Nombre de messages : 379 Habitat : Dans la maison du Schtroumpf grognon.
| Sujet: [Parti][Validé][Prêtre][H] Anaïs Melonïn Mer 17 Mai - 17:28 | |
| - Citation :
- Nom du compte joueur: Morgan Ubersfeld
Nom du perso: Anaïs Melonïn
Race: Humaine
Age: 25
Alignement: NB
Religion: Illmater
classe(s):(nbre de lv prévu aussi si possible) 25 prêtresse
Arme de prédilection/domaines/école de magie: bien /guérison
Trait de Caractère: Douce, patiente, sauf lorsqu'il s'agit de sauver une vie. Animée d'une joie qui semble assez inébranlable, bien qu'elle ressente une profonde tristesse face à la souffrance.
Description physique: Assez menue et chétive, petite, aux cheveux d'ébène et aux yeux bleus. L'agitation régnait autour de la maison Nelonïn de Thétyr, en ce beau matin ensoleillé de 1347, année de la lame étincelante. En effet, c'était aujourd'hui que Manon, femme de Ledomir, accouchait. La famille vivait dans une richesse assez confortable, apportée par la lignée Ledomir, famille centenaire de commerçants, anoblis depuis sept générations grâce aux actes de bravoure de Lodro, alors chevalier. Ainsi en cette matinée de Kythorn vit le jour Anaïs Nelonïn, sous le regard bienveillant d'une pretresse d'Illmater venu porter assistance à Manon, en cas de problème.
Rapidement, la petite Anaïs fit preuve d'une grande curiosité pour toute chose, et son éducation fut, pour une famille noble, assez commune. Bien vite éveillée à la musique, à l'art, à l'écriture, à l'étiquette et tout ce qui fait une dame de bonne famille, Anaïs n'aimait cependant rien plus que l'éducation religieuse, suivant les enseignements d'un prêtre d'Oghma.
Elle apprit l'histoire des dieux avec un zèle paticulier, ainsi que leur hiérarchie et leurs dogmes, avec cependant une attirance particulière pour Illmater. La jeune femme appréciait ce dieu de bonté, qui acceptait de se sacrifier pour les autres en soignant tout ceux qui en avaient besoin.
Le temps avançait petit à petit et elle prit le noviciat à douze ans dans le clergé de celui qui souffre, et servit comme aide pour soigner les blessés et malades, étudiant chaque geste des soigneurs afin d'etre préparée à elle même pouvoir le faire. La joie de cette petite demoiselle aux cheveux d'ébène et aux yeux d'azur apportait souvent un peu de gaieté aux hommes en convalescence ou traversant une mauvaise passe. Cependant, Anaïs sut dépenser son énergie autrement qu'en allant et venant pour rassurer et changer les pansements. Elle suivait l'éducation de la mère Noria, a qui elle avait été confiée par ses parents afin de l'orienter vers la religion, afin de mieux comprendre les dogmes du dieu qui pleure.
Son éducation continua ainsi pendant plusieurs années...
Et la guerre arriva...
L'année du bouclier, Thétyr se déchira et le clergé d'Illmater dut redoubler d'efforts pour combattre les fléaux qui accompagnent la guerre, que ce soit la maladie ou la souffrance morale. Anaïs mit d'autant plus de zèle à soulager la souffrance des hommes, que ce soit les combattants ou les familles ayant perdu un être cher. Soigner le corps et l'esprit, deux facettes indissociables pour elle. Panser les plaies ne suffit pas, il faut aussi soigner les blessures de l'âme, par la parole, le dialogue, la discussion...
Sa dévotion à Illmater fut récompensée lors de la guerre, alors qu'elle parcourait un champs de bataille après le combat, accompagnée de ses frères et soeurs soigneurs. Les larmes roulaient sur ses joues, horrifiée par la vision de ce massacre futiles, lorsqu'elle entendit un pénible gémissement d'agonie. Immédiatement, la jeune femme se dirigea vers le guerrier au sol, couché sur le flanc, percé d'une flèche. Son bouclier était près de lui, ainsi que son épée. La cotte de maille n'avait pas résisté à la pointe acérée du projectile. La novice s'agenouilla à coté de l'homme et étudia la plaie avec soin. La blessure n'était pas des plus profondes, mais sans soins, la mort lui était garantie. Avec une douce application, elle retira la flèche du corps du combattant, qui poussa un cri de douleur. Elle sortit des bandages et commença à soigner.
Une voix soudainement lui fit relever la tête:"Laissez cette homme, novice, c'est un ennemi de notre toi!" L'ordre venait d'un guerrier portant le grade de sergent, à en juger par son écu. Anaïs l'observa longuement et la colère monta lentement en elle. Comment pouvait on laisser quelqu'un mourir sans la moindre trace de pitié? Elle reprit son pansement, en priant celui qui pleure de l'aider à épargner la vie de cet homme.
A nouveau le même ordre, plus pressant...
Mais sa mission était sacrée. Protéger la vie passe au dessus de tout, surtout des ordres d'un homme sans pitié. Ce dernier approcha, rouge de colère face à cette petite effrontée qui refusait d'obéir à ses ordres. Comment pouvait elle soigner cette vermine qui avait combattu et tué probablement de bons guerriers qui étaient sous ses ordres? Il leva la main, prêt à l'abbatre sur son visage embué de larmes en une cinglante gifle. Son geste ne fut arreté que par la subite lueur blanche qui nimba les mains de la novice.
Anaïs avait fermé les yeux, prête à recevoir la gifle, mais rien ne l'empechait d'appeler le dieu déchiré à l'aide de cet homme. Quelques secondes passèrent, le choc ne venait toujours pas. Elle ouvrit timidement un oeil et vit la mine effarée de l'homme, ainsi que la lueur blanche lui entourant les mains. Elle avait déjà constaté ce phénomène chez les prêtres d'Illmater. Ils appliquaient la paume de leurs mains sur les blessures et celles ci guerissaient. Sans hésiter, elle posa les mains sur le gisant au sol et la blessure se referma lentement. Troublé par la magie, le soldat se retira prestemment. Anaïs se releva et passa à un autre homme nécessitant des soins, ignorant que Noria avait observé la scène de loin.
Le soir même, elle fut convoquée par sa supérieure. elle entra dans la cellule de la pretresse, avec une pointe d'appréhension. La dame l'observait de son regard pénétrant, et ses traits se détendirent en un doux sourire."Anaïs, je vous ai observée aujourd'hui sur le champ de bataille, lorsque vous avez tenu tête à cet homme... _Il ne voulait pas que je le soigne, je ne pouvais pas lui obéir, il allait mouri... _Je ne vous blâme pas, bien au contraire. Vous avez fait votre devoir malgré l'opposition et Illmater vous en a été reconnaissant. Il est temps pour vous aujourd'hui de dépasser votre statut de novice et d'accéder à la prêtrise... _M... Moi? _Oui, vous, jeune Anaïs... _Je.... Je ferais de mon mieux pour soulager la souffrance des hommes ma mère." Pendant quelques années, elle se mit donc à servir le dieu qui pleure avec les nouveaux moyens à sa disposition, n'hésitant pas à recourir à la magie divine pour soigner, mais en gardant à l'esprit que c'était un don divin, et qu'en rien il ne devait etre utilisé à outrance. Elle ne négligea donc pas d'accroitre ses connaissances en médecine, espérant ainsi mieux soulager la douleur du monde. Lors de l'année de la harpe sans cordes, elle décida de quitter le Thétyr afin de voyager et d'aider les gens où qu'ils soient, pour les aider à affronter leurs maux.
Son chemin pris la voie du Nord. Pourquoi? Elle ne savait pas, mais peut importait, tant qu'elle pouvait accomplir sa mission...[/quote] | |
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Erwin Posteur utile
Nombre de messages : 701
| Sujet: Re: [Parti][Validé][Prêtre][H] Anaïs Melonïn Mer 17 Mai - 18:17 | |
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Volvic Gardien des Mystères
Nombre de messages : 11689 Age : 50
| Sujet: Re: [Parti][Validé][Prêtre][H] Anaïs Melonïn Mar 25 Sep - 18:40 | |
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| Sujet: Re: [Parti][Validé][Prêtre][H] Anaïs Melonïn | |
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