[Parti][Validé][Barde/Eclaireur menestrel][E] Coppélia

Citation :

Nom du compte joueur: Nirgal Kalambaka

Nom du perso: Coppélia

Race:Elfe de lune

Age:120 ans

Alignement: Chaotique bon

Religion: Corellon Larethian, Tymora et Labelas Enoreth et parfois, Everan Illeseë

classe(s):(nbre de lv prévu aussi si possible)Barde (LV 13/14) Eclaireur ménestrel (LV 4/5)

Arme de prédilection/domaines/école de magie: arc long

Trait de Caractère: Enjouée et joyeuse, elle cache une grande profondeur d’âme. Elle adore la poésie, la musique, la danse, les animaux. Comédienne, elle sait se faire passer pour ce qu’elle n’est pas, sait charmer son auditoire et les entraîner avec elle dans son rêve. Habituée à la dure vie des gens du voyage, elle a du répondant, sait se défendre, et affronte ses ennemis qu’elle réduit souvent en les manipulant ou en les noyant de paroles. Ella aime la vie d’aventure et la liberté, mais, n’a aucun sens de l’orientation et se perd sans cesse.

Description physique: une elfe de la lune à la peau bleutée et aux cheveux sombres, son visage est souriant et son regard enjoué. Ses yeux, d’un bleu-gris particulier justifient son surnom de scène : Coppélia, la fille aux yeux d’émail. Ses gestes sont gracieux et déliés. Elle porte souvent des tenues extravagantes.

Braves gens, écoutez la triste ritournelle,
De Coppélia qui ne devint jamais damoiselle.
Elle naquit en chantant,
Un matin de printemps.
Ses parents outragés
L’ont vite abandonnée.
Ravauder, nettoyer,
Repasser, dos cassé,
Telles étaient ses journées
Mais dans son cœur innocent
Elle rêvait de son beau cheval blanc !

Coppélia, La fille aux yeux d’émail

Les astronomes définirent le lieu et le jour selon la position des étoiles.
Ils tracèrent les lignes entrecroisées du decumanus et du cardo, l’un d’après le cours du soleil et l’autre, selon l’axe autour duquel roulent les ciels.
Ils placèrent le lit à l’intersection, face à la fenêtre où devait apparaître l’éclipse de la lune. Tout était prêt ! C’était l’heure !

Zolan, le grand archimage, sourit à Elona, sa femme. Il la prit dans ses bras et pénétra dans la chambre, puis il l’embrassa tendrement. De leur étreinte, devait naître, neuf mois plus tard, l’enfant merveilleux qui deviendrait ce mage tant attendu et devait révolutionner la magie.

Mais… le jour venu, l’heure révolue, l’enfant ne naquit pas… Un vent de panique parcouru le temple… La prophétie était brisée… Il faudrait attendre encore 6 900 ans pour qu’une pareille conjoncture se reproduise…

Zolan et sa femme furent chassés. Ils errèrent quelques temps à travers la forêt puis se réfugièrent dans une taverne des plus sordides.
C’est là que, 15 jours plus tard, Coppélia naquit…
Les fées qui se penchèrent sur son berceau étaient Nélia, la prostituée, Josie, la souillon, Pier, l’ivrogne de service et Georgette, la Tenancière. Ses parents guettaient son premier cri, peut être auraient ils la révélation que l'enfant détenait la magie. Mais Lola ouvrit la bouche et une joyeuse ritournelle s’envola dans la chambre. Écœurés, son père et sa mère s’enfuirent, l’abandonnant, sans un regard, sans un remord…

Coppélia grandit dans la taverne, aidant la souillon à nettoyer, à servir… Son âme était limpide, son cœur gai et sur ses lèvres flottaient de joyeuses chansons. Pendant son travail, elle écoutait beaucoup et sa mémoire immense recueillait tous les potins, toutes les histoires que les clients de la taverne colportaient.
Le soir, à l’heure où les enfants dorment, elle restait dans la salle à manger où des troubadours de passage lui apprirent la musique, la versification et lui firent cadeau d’une petite lyre. Ils lui parlèrent aussi du monde et de toutes les merveilles qu’elle ne connaissait pas.

Un soir, alors qu’elle servait la soupe aux choux à des convives aussi bruyants que pouilleux, elle sentit sur elle un regard, aigu et persistant, qui la scrutait depuis le fond de la salle. Un vieil homme aux cheveux poivre et sel et au sourire narquois la regardait. Elle s’approcha de lui. Ramenant en arrière sa cape poussiéreuse, il dit :
-Je suis Tim Bilibi, un troubadour. Je vois bien que tu n’es pas à ta place ici. Si tu le souhaites, je peux t’emmener avec moi, dans ma troupe de comédiens. Là, tu pourras chanter, danser, et… découvrir le monde.
C’est ainsi que Tim Bilibi acheta à la tenancière de la taverne cette frêle enfant elfe à la peu bleu.

La vie de Coppélia fut alors merveilleuse. Le jour, Elle était allongée dans la carriole, parmi les édredons, bercée par les cahots des roues, regardant les nuages s’effilocher à travers les ramures des arbres, écoutant le doux clapot des carpes dans les étangs voisins. Et le soir…
Le soir, l’arrivée dans le village inconnu, les tréteaux montés à la hâte, les costumes, les maquillages, les masques, la musique, les lumières… et, le spectacle commençait devant les villageois émerveillés !
Coppélia fut successivement, dresseuse d’oie, écuyère équilibriste, puis mime. Elle jouait le rôle de la poupée en bois dont le créateur tombait amoureux.
Elle était devenue adulte et prit le nom de Coppélia, la fille aux yeux d’émail.

Souvent Tim Bilibi s’occupait d’elle, il lui apprit à moduler sa voix, des intonations les plus douces aux accents le plus endiablés. Il lui apprit aussi des chants funestes, cruels, des chants de morts capables de terrasser implacablement ses adversaires. Ainsi sa voix troublante pouvait devenir tour à tour un instrument de charme, d’encouragement, de persuasion ou… de destruction.

Mais Tim Bilibi était un être étrange. Souvent, il disparaissait pendant un temps indéterminé, sans prévenir, sans dire où il allait. Puis revenait, à l’improviste, avec une étrange lueur dans les yeux.
Un jour, il arriva malade et titubant. Coppélia l’aida à se coucher pour elle ramassa ses vêtements pour les ranger. Sa main sentit alors, fiché au revers de la vieille cape poussiéreuse, un petit objet… Une broche en argent où était gravées une harpe et un croissant de lune. Ho ! Tim Bilibi faisait parti des ménestrels !!! Cette découverte fit frissonner Coppélia.

Quand Coppélia voulut lui parler de la broche, Tim sourit et mit son index en travers de sa bouche.
-Chuttt !!! C’est la première leçon que tu dois apprendre : le secret. Ne rien dire, sinon ce serait la mort pour moi et pour toi aussi.
-Coppélia, ce n’est pas un jeu d’enfant ! Nous luttons en cachette contre les organisations malfaisantes…
Et elle entendit en frémissant prononcer les noms de Baine, de Zhentarim, du Trône de fer….
-Nous agissons un peu comme des agents secrets pour déjouer leurs manigances, nous luttons pour que le bien perdure, pour que l’équilibre demeure… nous aidons le peuple et les aventuriers quand ils oeuvrent pour le bien et nous répandons le savoir, la connaissance.
Tim était un ménestrel indépendant et recevait ses ordres directement d’Oragie Maindargent et agissait dans l’ombre.

-Je veux t’aider Tim, dit Coppélia
Tim sourit. Pendant de longues heures, il lui parla des ménestrels, de leurs organisations, de leur rôle, de leur engagement, des dirigeants et particulièrement du grand Khelben « Bâton noir » Arunsun, qu’il admirait tant…
Mais surtout il lui parla des dangers, des risques et du grand courage qu’il fallait pour affronter de terribles périls.
-et souvent, Coppélia, pour lutter, tu n’auras que tes mains et ton cœur !

Tim semblait de plus en plus las ! Un jour, il dit à Coppélia :
-Je suis vieux ! Même pour un elfe, je suis vieux !
Coppélia tendit la main et caressa le visage buriné de l’elfe.
-Non Tim, tu n’est pas vieux, tu n’es pas vieux parce que je t’aime.
Tim sourit.
-Ecoute, il est temps que tu m’aides, il est des tâches que tu peux accomplir à ma place. Tu dois te rendre en Val de Bise. Là, il y a des cimetières et des cryptes recelant des manuscrits des vieux grimoires contenant les récits du passé. Essaie de les découvrir de les récupérer et de les transmettre aux ménestrels.
Il posa sa main ridée sur celle de Coppélia,
-C’est dangereux, beaucoup vont te barrer la route, tu dois agir avec mille précautions, discrètement sous le couvert de ton rôle de barde, sans plus !
Les yeux de Coppélia brillaient de joie, jamais un aussi beau cadeau ne lui avait été offert. Tim Bilibi lui glissa un petit objet dans la main. La broche d’argent avec incrusté le croissant de lune et la lyre ! Elle rougit de plaisir
-Epingle ceci a un endroit caché et ne la montre à personne !
-Là bas, sans te faire connaître, essaie de prendre contact avec les ménestrels, ils en existe certainement, ils t’aideront… mais surtout ne fais confiance à personne et dissimule ta vrai personnalité, tu es un comédienne, tu sais très bien le faire !
-Prend soin de toi, petite elfe de la lune et reviens moi vite !

Pendant la nuit, Coppélia rassembla quelques affaires dans son sac. Elle prit aussi sa petite lyre, son tambourin et sa flûte et, à l’instar de Tim Bilibi, disparut dans l’ombre…

Bon pour moi.

Surtout que j'ai pas vu de lvl d'eclaireur menestrel pris à ce jour .

Tu peux y aller surtout si t'as rencontré des menestrels IG !

Au chaud au cimetière