Ca va Barder ....

des ritournelles, des vers et autres chansonnettes
tournent et volent dans les rues de luskan ....
nul doute qu'elle parviendront rapidement aux villes des alentours

certains les murmurent sur le marché , d'autes dans le quartier des docks ....

toujours est il que leur auteur .... n'est jamais tres loin ....

Elle etait douce et belle , chantant d'une voix legere
Mais helas eclata la guerre et maintenant je desespere ...
...

qu'elle etait belle ma riviere .

V.L

Ils etaient dix , ils etaient cent, armés comme des paysans
et au fond de leur yeux brillait comme un feu
vivant au fin fond de la plaine
comme dans un repaire de tire-laine
Preux chevaliers serez vous courageux ?
pour de ces malfaisants nous liberer .... pressement

a moins que, grand bien vous fasse
la detresse du peuple n'entaille votre cuirasse
et que vous soyez trop occupés
a vous occuper d'une autre cité

V.L

ô infâme coquin
toi qui fait le malin ...
tu te pavanes sans fin
repetant le meme refrain
avec toujours plus d'entrain

ne prend pas cet air hautain
avec ton visage angelin
et tes cheveux chevalins
tu te donnes un air bovin

imagine seulement ta fin
ta tete roulant sur le terrain
et tes yeux regardant sans fin
l'eternité d'un regard eteint

*hum* ca sent le sapin
et ca sera la fete dans le patelin
meme les paladins
malgrés leurs airs puritains
ne sonneront pas le tocsin

ami blondin asser de baratin
tout ceci n'est pas bénin
n'hesite pas au besoin
de suivre le chemin
pour te refugier chez le châtelain

V.L

Elles etaient fières et nombreuses, sous la lune rassemblées
Combatantes renommées ou tout simplement initiées

suivant leur guide comme des ames damnées
elles s'en allèrent en guerre d'un pas décidé

quelle ne fût pas la deception de voir
toutes ces beautés ainsi guerroyer
Alors que pour notre plus grand espoir
On aurait apprecier
les voir

Appliquer sans se defiler
La douce vengeance d'une mere au foyer

V.L

Dans un pays bien malmené,
quoi que de biere arrosé
vivait un colon qu'on appelait 'meunier'

certains chevaliers, n'ayant ete payés
etaient venus le rançonner

Et notre colon de s'ecrier :
<< mais enfin ! ... cessez de me voler mon blé ! >>

Elle était petite et menue
La demoiselle aux dents pointues
Il était grand et velu
L’homme aux oreilles pointues

Elle rançonnait, lui égorgeait
Quelle sanglante ronde dansante
Curieuses composantes
Pour un couple si imparfait

Hélas ennemis
vile antonymie
Abjecte chimie
Privés de patrie

Il existe des colifichets
Plus efficaces qu'un trébuchet
Mais il faudrait être un benêt
Pour ne point rester circonspect

Ainsi mieux vaut rester chez toi
Efface ce sourire narquois
Contes et légendes d'autrefois
N’ont point été écrites par moi ...

V.L

** exercice de style **

Ainsi se fait rime annexée,
Annexant vers à autres vers,
Versifiée, et composée,
Composant tels mots ou divers,
Diversement mis et repris,
Reprenant la syllabe entière

Mignon minou, doux minet
Noir felin au cuivré tintement
ton ronronement sincere met
au fond du coeur un doux sentiment

Quel est ce personnage
tout de noir et vert vetu
qui tant t'intrigue au passage
suprenant amis velu

Quelle attraction tu fais
ö joli félin au pelage parfait
toute l'attention sur toi rivée
tu boulottes ce poisson qu'un vieux nain t'a donné

a part un maitre-soigneur tout de blanc vetu
qui prodigue ses soins a une dame toute menue
la place se vide tout doucement
retournant au calme et au neant

V.L

Lorgol, regarde ta citadelle
Es tu digne de ta sentinelle ?
Un mur epais et de nombreuses tourelles
Repaire d'une troupe a jamais fidele
De tout temps pn n'en a pas vue de si belle
Mauvaise idée de t'assiéger, ma belle
J'en connais qui s'y sont brûlé les ailes...

V.L

Salut ô puissant faucheur
Toi qui dans ta splendeur
Elimine toute douleur
ô ultime passeur

Sur des rives enchanteresses
En chantant jamais ne paressent
Pareils à des musiciens ils se dressent
Drainant vers eux la foule qui se presse

Gardiens des âmes, pour notre bien
Ultimes passeurs, à chacun son heure
Nul ne sait combien, de noms, c'est certain
Ces sombres travailleurs portent à chaque heure

Ne les regardez pas de ces yeux de reproche
Ceux qui vous aideront quand les temps seront proches
Présents pour nous aider, quand en viens la nécessité
Ils en font leur talent, comment pourrait-il en être autrement ...

Cette vie ne dure qu'un instant
Et sa fin comme son commencement
Ne sont rien qu'un passage vers un autre plan
C’est ainsi qu'ils l'annoncent et pas autrement

L’inéluctable, ne craignent point
Bien qu'incapable de changer le destin
Soyez aimables lorsque le moment vient
Car de leurs fables vous aurez besoin

Lorsqu'au couchant d'une vie qui s'endort
Tout espoir nous quitte pour fuir dehors
Ils sont là toujours et encore
Pour nous apprendre à comprendre la mort


V.L

( petite histoire )
** fond d'arpèges sur harpe / luth / guitare **
** a raconter un soir au coin d'un feu **

Un chevalier sur un cheval lié
Traversait en peinant un grand champ de blé
Le paysan a qui appartenait ce champ était fort mecontent
" Hé vous chevalier sur ce cheval lié, auriez vous la bonté de ne point mon blé piétiner ? "
Ce a quoi le chevalier répondit
" Hé toi paysan me hélant depuis ton champs
Voudrais-tu en m'aidant sauver d'honnêtes gens ? "
Le paysan était un manant
Et n'aida point le chevalier sur son cheval lié...

Veint en passant une troupe de combattant : c'était des brigands
Tout en gémissant, notre infortuné paysan les supplia en sanglotant.
Le chef des brigands ordonna qu'on brûle le champ et dedans le paysan.
Puis la troupe de combattant partit comme le vent en direction des toits brillants qui se dessinaient dans le ponant.

Et ainsi péri loin au sud d'ici
Tout plein d'honnêtes gens, par la faute d'un manant


V.L

** Lettre ouverte a qui se reconnaitra **

Fier Guerrier sur son destrier monté
Sur la place posément se tenait
Arriva deux artistes plutôt bien habillés
Qu'il rudoyât, ô infâme méfait.

N'auriez vous pu, ô inculte halfelin
Simplement dire votre mépris pour l'art humain
Au lieu de tancer et terroriser
Une artiste a la voix renommée

La violence ne résout pas tout
et dans présente situation
une peu de retenue vous aurait rendu raison
Hélas pour vous, votre arrogance prend le pas sur tout

Qui des deux a le plus de chance,
Le fier Guerrier ou son destrier
En tout cas il est une évidence
L’un est âne bâté, l'autre cherche à l'imiter