- Citation :
- Nom du compte joueur: mudasrot
Nom du perso: Naril Galodel
Race: Elfe
Age: 120
Alignement: Neutre Mauvais
Religion:
classe(s): Rodeur lvl 15 Ninja lvl 10
Arme de prédilection : Katana
Trait de Caractère:
Naril est un elfe qui possède un grand sens de l’honneur, il suit les lois qui lui semblent justes mais préconise les lois du code et des règles que lui a inculqué son mentor. C’est un être qui se fait souvent oublier, très discret, il préfère écouter plutôt que parler et préfère le travail propre et rapide à un affrontement direct.
Description physique:
Naril est un elfe assez quelconque qui ne sort pas du lot des elfes, il est comme ses confrères plus petit que les humains et plus frêle bien que cela ne l’empêche nullement de suivre des entraînements poussés pour maîtriser son art. En compensation de son manque de force, il semble très agile capable d’esquiver et de se mouvoir rapidement. En ce qui concerne son visage, il a des yeux marron et une peau quelque peu sombre avec une chevelure noire.
« Un voyage de mille lieus commence toujours par un premier pas. »
Aussi loin que je puisse m'en souvenir je n'ai jamais eu de véritables parents, en tout cas aucune image de leurs visages n'est présente en mon esprit. Etrange chose me direz vous. Je vais vous conter comment m’ont été explicité les choses par mon guide car mieux vaut allumer une bougie que maudire les ténèbres.
C’était il y a près d’un siècle, mon guide, maître dans l’art du déplacement et de la lame arrivait proche du terme de sa vie. Il décida alors de se retirer en forêt profonde en quête de méditation et d’introspection sur sa longue vie. « De l’argile nous faisons un pot mais c’est le vide à l‘intérieur de ce dernier qui retient ce que nous voulons, il en est de même de la vie » disait il. Il décida donc de fuir la présence des gens et d’aller au plus profond des bois là ou nul ne devait vivre car tant que l’homme sera mortel il ne sera jamais décontracté. Mais en route, il vit d’étranges traces, signe qu’une colonie était installée non loin. Il continua sa route discrètement se rendant compte que quelque chose n’était pas normal, nul oiseau ne chantait, nulle créature ne se mouvait dans ces bois profonds.
Il avançait de plus en plus sur ses gardes suivant les nombreuses traces signe que de nombreuses personnes étaient passées là. Au terme de quelques instants de marche il aperçu un campement ou plutôt quelque chose qui devait être un campement. Il s’en approcha, la main sur le pommeau de son sabre, passant proche de corps d’elfe mutilés dans des marres de sangs. Avançant au milieu de ce paysage de mort et de dévastation, il observait les lieux, de détails comme les feux de camps et la disposition des anciens habitants, il en déduisit que ce campement avaient été attaqué de nuit, à une heure avancée ou les résidants avaient été dans l’incapacité de se défendre.
Pour faire le bien 1000 jours ne sont pas suffisant pour faire mal un jour suffit amplement pensa-t-il.
Il regarda les peu de traces de lutte encore visibles, certains des assaillants étaient aussi tombés mais leurs corps avaient été retirés. Aucunes traces, aucun indice.
« Le plus grand conquerrant est celui qui sait vaincre sans bataille. Un beau travail. » S’exclama-t-il.
Il continuait le tour de ce qui devaient être il y a peu un campement elfe, un campement de rôdeurs visiblement. Observant les différentes manières dont les assaillants avaient ôté la vie, il en déduisit que ces personnes étaient grandement entraînées. Il arriva finalement au terme du tour du campement, prêt à se retirer comme il était venu quand un bruit se fit percevoir non loin de lui. Il dégaina sa lame et vu sortant des fougères un très jeune elfe tenant à la main une dague. Ce dernier s’approcha lentement de lui brandissant cette courte lame. Cette dernière tomba au sol et des larmes se mirent à couler le long des joues du petit garçon tombé alors à genoux. Le visiteur s’avança alors vers lui et s’exclama:
« Le ciel dure, la terre persiste qu’est ce donc qui les fait persister et durer ? Ils ne vivent point pour eux même… voila ce qui les fait durer et persister. A toi jeune elfe de trouver ta voie à présent. »
Il s’éloigna du campement rengainant sa lame abandonnant le jeune elfe seul au milieu des corps de ce qui devait être son clan. Quelques dizaines de pas plus loin, il s’arrêta se sentant suivit. Le jeune elfe était là, le regardant, la petite dague à la main.
L’homme s’exclama :
« Quand on suit quelqu’un de bon on apprend à devenir bon, quand on suit un tigre on apprend à mordre. Je doute que tu puisse mordre comme un tigre encore…»
Le jeune garçon le regarda et s’exclama de quelques mots en elfique dont le sens resta pour l’homme mystérieux. Il s’exclama : « On peut être intelligent toute sa vie et stupide un instant… allez viens avec moi. »
Le garçonnet elfe se mit donc en route avec l’inconnu abandonnant ce qu’il n’avait pas eut le temps de connaître vraiment, n’emmenant avec lui qu’un écrit en elfique et quelques provisions.
Le temps passa, le jeune elfe grandit auprès de l’homme l’ayant recueilli, celui-ci vieillissait mais le jeune garçon le regardait chaque jour faire ses exercices tentant de le copier. Le voyant faire sans grand succès, l’homme dit : « être conscient de la difficulté permet de l’éviter. Continu de tenter et apprend. Cultive en toi ce qui te le permet. »
Le temps passant, l’homme se pris d’affection pour le jeune elfe, le considérant non pas comme un fils mais comme un des disciples qu’il avait déjà eu dans sa vie.
Bien des choses lui furent apprises, et dès qu’il eu l’âge de manier les lames, il eut droit aux leçons de son nouveau guide.
« L’homme maître de soi n’aura point d’autres maîtres, qui domine les autres est fort, qui se domine lui-même est puissant. Apprend à maîtriser tes propres capacités avant de t’attaquer à celle des autres. »
Il appris assez vite les bases de l’art du mouvement, de la furtivité et du combat à deux armes, sa nature même et sa descendance rôdeuse y étant pour beaucoup d’après les paroles du guide car même sans y avoir vécu longuement, sa présence parmi les siens l’a formé de par l’observation. « La lumière montre l’ombre et la vérité le mystère » comme disait son guide.
Il lui avait appris l’art du combat le mettant sans arrêt en échec, il lui affirmait que l’échec est le fondement de la réussite. De chaque combat il faisait ressortir un enseignement, de chacune de ses erreurs, il en tirait une leçon. Lorsque j’était trop fougueux ou pas assez il lui disait « Ne te met pas en avant mais ne reste pas en arrière », lorsqu’il l’observait pour savoir comment riposter il ajoutait « si perçante soit la vue on ne voit jamais de dos, oublie ce sens et travaille les autres », lorsque le disciple répliquait il lui lançait « celui qui excelle ne discute pas il maîtrise sa science et se tait ! » ou encore « si tu crois savoir tu ne sais pas ».
Il appris durant ces années énormément, bien plus qu’il n’aurai pu penser possible, à la fois pour le combat mais aussi sur le plan philosophique, il a acquis un sens de l’honneur aigue, une loyauté envers son guide. Comme il le disait : « Le savoir est une chose à partager avec ceux qui le méritent et ceux qui le comprennent. Ce que je t’ai enseigné, tu ne dois le transmettre que si ton âme te le dicte. N’oublie pas, l’aigle ne prend pas les mouches ! »
Le temps passait et le jeune elfe devient un adolescent fougueux en soif de connaissance, il avait appris le langage commun et voulait apprendre toujours plus de son maître. Il appris de son mentor le combat mais aussi la force d'esprit, il appris a maitriser les quelques dons de son peuple qu'il continue de develloper.
Un soir dans l'obscurité de la nuit, se fit entendre des mouvements dans les herbes hautes de la clairières où ils s'étaient établis. Les deux hommes se mirent sur leur garde et dans l'obscurité deux yeux brillants apparurent. L'elfe s'exprima alors, une simple panthère noire. Le vieil homme le regarda et lui dit 'tu vois bien mieux dans le noir que jamais je ne vérai mon garçon. Ton sang elfique y est pour beaucoup.' Le vieil homme restait méfiant envers la bète tandis que l'elfe lui rangea ses armes et s'en approcha, il s'exclama s'avancant vers la bête : "la plus discrete des créature et la plus noble des tueuses". Le vieil homme le regardait stupéfait tandis que l'elfe arriva à porté de bras de la panthère. Celle ci ne broncha nullement laissant la main de l'elfe l'atteindre toujours sous le regard étonné du maître.
Il s'exclama alors : "tes capacités s'étendent de part ta nature à plus que mon enseignement ne t'aurai apporté. Je suis heureux d'avoir été faible lorsque je t'ai accepté à mes cotés." Depuis ce soir de nuit noire, la panthère resta aux abords du campement suivant parfois l'elfe lors de ses virées en foret.
Les jours passèrent et le maître se faisait vieux à présent : « Connaître son ignorance est la meilleure part de la connaissance. » disait il. « Je t’ai appris bien assez pour que tu puisse à présent suivre ta propre voie et devenir seul maître dans l’art des armes et des mouvements.
Une dernière chose avant que tu ne prennes la route… Si quelqu’un t’offense ne cherche pas à te venger, assied toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre. Ne gaspille pas le don que j’ai éveillé en toi, a quoi bon soulever des montagnes quand il est si simple de passer par-dessus… fait en l’usage que tu souhaites dans un sens ou dans l’autre, et tu verras que le temps te permettra de le développer.»
Il tendit alors un livre sombre à son disciple et ajouta :
« Voici, nos lois et notre code. Suis les à la lettre et tu sera un de nos dignes représentants.»
Le disciple partit alors enrichis par ce sage, adepte des lames et des mouvements le laissant en sa retraite pour qu’il puisse enfin y attendre le sommeil considérant sa tâche à présent accomplie.
Bien des années ont passées depuis ces jours et le jeune elfe est devenu homme… cependant être homme est facile, être un homme est difficile, c’est ce que son maître… mon maître m’avait enseigné. J’ai bien grandit depuis ces temps reculés j’ai changé et évolué, j’ai continué à suivre la voie qu’il m’avait indiqué, j’ai continué de développer ce qu’il avait éveillé en moi, j’espère m’en montrer digne, aucunement je ne trahirait nos règles. A présent que ma formation théorique était finie, il me fallait passer à la pratique et apprendre de l’expérience de la vie, telle était à présent mon but car comme le disait mon maître, le but de la vie n’est pas de ne pas faire d’erreurs mais de ne pas faire deux fois la même erreur.
Je pris donc la route, quittant les bois, seule chose que j'avais connu jusqu'alors.