[Validé] [Guerrier/Roublard/Chevalier noir] Jean de Naksul

Citation :

Nom du compte joueur: _Ultimus

Nom du perso: Jean

Race: humain

Age: 12 ans

Alignement: neutre pour le moment

Religion: sympathisant Velsharoonite, déteste Baine, a peur de Cyric, mais pas de religions particulière (encore ^^)

classe(s): pour le moment roub 5, à venir guerrier

Arme de prédilection/domaines/école de magie: épée courte car il est petit; c'est pour l'heure la seule qu'il a appris à manier

Trait de Caractère: un peu peureux, enjoué lorsqu'il est entouré des gens qui l'aiment, ce petit garçon est très bavard et très ouvert. Né à Lorgol, sa famille étant décédée de la peste, il a longtemps vécu dans la rue. Il cache beaucoup de choses de cette période... le rendant parfois imprévisible dans certaines situations qui pourraient s'évérer "choquantes"

Description physique: brun, les yeux foncé, acquiert de plus en plus une carrure de jeune guerrier malgré l'élasticité de ses membres et sa rapidité.


Commentaires : destiné encore incertaine, je fais un BG évolutif afin de mieux cerner ses différentes implications ^^

*Le petit raconte son histoire, confortablement installé chez Garfaux, un verre de lait à la main. Ne sachant lui-même écrire, un jeune barde, attendri par la gamin, lui avait proposé de faire cela pour lui*


Je suis né à Lorgol dans une famille dont tous les membres sauf moi sont morts de la peste. J’avais 8 ans… et j’ai depuis oublié mon nom de famille.
Mes parents servaient Baine, mais à moi les gardes m’ont toujours fait peur et je n’ai jamais prié aucun dieu. J’étais trop petit.
J’ai donc vécu dans la rue pendant longtemps. A l’époque que voulais qu’on m’appelle « le terreur »… je n’ai jamais aimé « Jean ».
J’avais souvent froid, toujours faim.
Je pense que ça a duré au moins 3 ans, mais je ne sais plus exactement.

*Le jeune garçon marque une pause, buvant son lait, puis reprend*

Je pensais que j’y resterais toute ma vie, ou que de toute façon je finirais par mourir à mon tour de la peste.
Mais une femme est venue… Liothawen, une des plus belles que je connaisse, bien que personne ne surpasse Aube.

*Il marque une nouvelle interruption, songeur. Il éclate de rire et reprend*

Liothawen… elle l’a pas dit de suite mais elle était Velsharoonite. Moi je les aime bien, ils soignent la population gratuitement. Ils ont pas pu sauver mes parents, ils le faisaient pas encore…
Quand j’ai rencontré Elinah, la Noire Illuminée… euh, pardon, elle est Emissaire maintenant…
Bon, quand je l’ai rencontrée, elle m’a proposé de lui servir de guide pour montrer un peu la région à ses nouveaux adeptes. Elle était gentille avec moi Elinah… elle pouvait paraître froide, et même faire peur à beaucoup de gens dans le temple, mais pas à moi.
C’est comme ça que j’ai rencontré Azalais. Elinah m’a demandé de lui servir de guide. Donc on a visité Lorgol, puis on est allés à Luskan. Je n’avais vu cette ville qu’une fois avant, et j’étais tout p’tit…
En tout cas, je me suis fait un devoir de protéger Azalais. Comme toute femme d’ailleurs. Trop souvent j’ai vu ce que les hommes comme les Bainites pouvaient leur faire. Avant, je restais caché, je fermais les yeux et je me bouchais les oreilles. Aujourd’hui je veux les protéger, j’ai pas su le faire pour ma maman.

Quand Azalais est partie se coucher à l’auberge de Garfaux, je suis ressorti. Et là j’en ai vu un, de Bainite, avec un gros orc immonde, qui insultaient et se préparaient à violenter un femme. Je l’ai su qu’après qu’ils étaient Bainites… mais sur le coup ça ne changeait rien.
Je me suis approché de la femme chauve en la protégeant verbalement de ceux qui lui voulaient du mal. Elle m’a sourit puis m’a ébouriffé les cheveux. Elle me faisait des signes… elle ne pouvait pas parler. La pauvre…
C’est à ce moment là que l’homme m’a attrapé et a commencé à me frapper.

Euh…. Ça va ? j’parle pas trop vite ?

*Le barde rit et le rassure, l’incitant à reprendre son récit*

La femme s’est interposée entre l’homme et moi, et m’a fait comprendre qu’il me fallait fuir.
J’avais si honte de moi…
Je suis rentré en larmes chez Garfaux, et je me suis mis dans un coin pour pleurer.
Deux hommes se sont approchés… Le premier fut Cultus, mon père adoptif, et le second Armand.
Nous sommes ressortis ensemble, mais il n’y avait plus personne. On est donc re rentrés et Armand m’a présenté à sa femme, la superbe Amala, pendant que Cultus m’apprenait à manger avec des couverts. D’ailleurs c’était pas facile au début, mais maintenant j’y arrive très bien.

Cultus m’a alors proposé de devenir son écuyer et plus tard un Chevalier. J’en avais toujours rêvé… donc j’ai accepté, et j’ai appris à m’occuper de son cheval. Azalais m’a dit qu’Elinah ne m’en voulait pas… tant mieux !

C’est à cette période que j’ai rencontré Marla et son gros ventre, mais surtout Fitz. Bon Hog aussi le même jour, mais lui il nous a trahis alors…

Fitz est un petit garçon, comme moi, mais plus petit hein. Il a huit ans et moi j’en ai 12. Enfin je crois…
Ce jour là un homme est mort à l’auberge… Pour nous écarter Hog a voulu aller nous entraîner dans l’arène.
Fitz est un Chevalier, comme moi, et on doit apprendre à se battre.
Là bas j’ai revu Luniel, le Prince des Voleurs, que j’avais rencontré à Lorgol. J’ai aussi fait la connaissance de l’homme le plus fort que j’ai jamais vu : Jerk.

Plus tard, alors qu’on se battait ensemble Fitz et moi, une dame étrange est apparue avec un gobelin apprivoisé. On a réussi à l’approcher, puis après je me souviens plus très bien. Quoi qu’il en soit je me suis réveillé sur les genoux de la femme, Luniel et Fitz en face de moi. Elle, elle est partie, tandis que Luniel posait un genou à terre et baissait le ton.
« Petits Princes » avait-il dit.
J’aime quand il nous appelle comme ça Fitz et moi. Là, il nous a fait à chacun un cadeau, une dague, une des siennes… destinée à protéger ceux que nous aimions. Nous lui avons fait une promesse ce soir là également : toujours rester ensemble.

Ça va ?

*Le barde acquiesce, presque amusé. Jean boit quelques gorgées de lait*

Après on est allés en forêt, et là on a trouvé Aube en pleurs dans les bras d’un ami à elle dont j’ai oublié le nom. Aube c’est ma princesse. Je l’avais rencontrée à Lorgol avec Rovan alors qu’ils discutaient.
Pour moi c’est un ange, la plus belle femme au monde suivie de Laurelin. Un jour je me marierai avec elle, c’est sur !
Mais là elle pleurait… elle venait de perdre son mari, Valen.
Fitz s’est enfuit en apprenant ça. Luniel a calmé Aube, puis l’a laissée avec son ami. On a fini par retrouver Fitz en larmes au pied d’un arbre.
Il avait peur d’être la cause de toutes les morts qui survenaient dans son entourage. Le pauvre…
Luniel a fini par le convaincre que c’était faux, et on est rentrés à Luskan.
Il nous a couchés, mais Fitz n’allait pas bien. C’est là que Mortes et Cultus sont arrivés. Je crois qu’ils aiment pas beaucoup Luniel et inversement. Mortes c’est le père adoptif de Fitz.

*boit son lait*

Dans les semaines qui ont suivies, Fitz et moi avons continué de loger à l’auberge.
Personnellement, j’ai beaucoup travaillé mes techniques de combat avec Luniel, notamment parades et esquives. A coté de ça je m’occupais du cheval de Cultus. Ce dernier m’avait publiquement vengé du Bainite qui m’avait frappé à notre rencontre.

Puis vint le mariage de Marla et Maurice. Une couturière m’avait fait une tenue spécialement ; j’en avais prit une pour Fitz aussi.
Je courrais la montrer à Jerk dans l’arène. Je le trouvais en compagnie de sa femme, Laelia. Tout deux me dirent qu’il me fallait une cavalière pour le mariage.
J’ai été surpris, surtout qu’il me restait peu de temps. J’ai pensé à deux femmes : Laurelin et Aube. Sur la place de Luskan j’ai vu Tyza, alors je lui ai aussi demandé. Pour ma plus grande joie c’est Aube qui a accepté. Ma future Femme !
Vous la connaissez ?

*Le barde hoche la tête négativement*

Oh…
Bref. Le mariage était très bien, j’ai dansé avec plein de monde et tout….
Puis Fitz et moi on est revenus à notre chambre chez Garfaux.
On a ouvert la porte avec notre clé, mais dedans il y avait deux personnes !
Alors on a dit qu’on voulait pas déranger mais que c’était notre chambre et qu’on voulait récupérer nos affaires. La fille nous a claqué la porte au nez.
Donc Fitz et moi avons tapé à la porte jusqu’à ce qu’ils rouvrent.
Là, la femme a choppé Fitz par le col et moi l’homme m’a menacé de mort avec deux horribles épées rouges.
Alors j’ai hurlé à la garde…

Eux, ils nous ont jetés dehors avant qu’elle n’arrive et se sont enfermés. Hog et Virginie la serveuse sont arrivés avec un garde. Et là…. Ça a été horrible…
Hog, qui nous appelait « ses fils », nous a traités de menteurs, et n’a rien fait d’autre que de nous traîner en bas. Armand m’a dit après que c’était parce qu’il s’était fait éconduire par une fille, mais c’est pas une raison.
Virginie, qui nous avait fait tant rire au mariage, nous a humiliés, insultés et menacés. Je ne reprendrai pas ses termes tellement j’ai honte pour elle.
Arrivés en bas de chez Garfaux, bafoué, humilié, traité de menteur quant à la menace de mort que Fitz et moi venions de subir, j’ai hurlé que je les haïssais tous !
Une voix, près du feu, m’appela alors. Elle était là, si belle, ouvrant ses bras vers moi…
Je m’y précipitais et racontais à Aube ce qu’il venait de se passer. Je pleurais de rage… Virginie éclata en sanglots lorsque je fis à Aube le récit de ses propres paroles.
Armand la prit dans ses bras tandis qu’elle continuait de déblatérer des horreurs sur les orphelinats sadiques qui devraient exister. J’ai appris ce jour là que certaines femmes peuvent se mettre à pleurer pour qu’on ait pitié d’elles et que les autres croient qu’elles ont raison.

*Il fixe un instant son verre de lait*

Humiliés, Fitz et moi avons prit nos affaires que Virginie avait fait poser en vrac en bas pour libérer notre chambre (ça on l’a dit à Garfaux depuis), et on partait de Luskan quand on a croisé Luniel.
On ne lui a pas dit exactement ce qu’il s’était passé, on a dit que notre ressentit.
Il nous a regardés, la mine grave, et nous a dit de fuir à Lorgol. Il a fait venir son fiacre, nous avons prit place et nous sommes partis, pensant ne jamais revenir.

*Il boit une gorgée*

Nous avons passé quelques semaines à Lorgol. Fitz a commencé à m’apprendre à lire, et nous nous sommes exercés au combat.
Je sais que Mortes est passé voir Fitz, mais je ne l’ai pas vu.
Mon ami a écrit pour moi une lettre à Cultus pour l’informer de l’endroit où je me trouvais.
Et Cultus est venu…. Avec Amala.
Je leur ai tout raconté, et à la description de l’homme qui m’a menacé ils ont avancé un nom, qui a été confirmé plus tard par Amala. Je crois qu’elle a enquêté.
Cultus m’a dit qu’il allait me venger…
Toute comme Jerk et Armand l’ont dit lorsque je suis revenu à Luskan.

*rit, boit une gorgée de lait, puis se ressert et boit encore*

Ce soir là Cultus m’a dit qu’il allait m’adopter ; que je deviendrai Jean Comte de Naksul, son héritier, et que c’était plus simple ainsi pour devenir Chevalier.
Mais surtout…. Il a dit que je pourrai l’appeler Père. Pour moi c’est aussi important que lorsque Luniel m’appelle « Petit Prince ».

Cultus me dit que je n’avais pas à fuir Luskan. Il nous regarda Fitz et moi, et nous dit que nous devions affronter nos démons la tête haute, sans peur.

Nous sommes donc rentrés à Luskan. J’ai parlé avec Armand, je ne lui en veux plus. J’ai aussi vu Garfaux et dénoncé Virginie. Le pauvre s’inquiétait de notre absence.

J’ai commencé un entraînement de guerrier avec Cultus, puis ensuite un peu avec Jerk.

Mon père m’a fait s’installer chez lui, chez nous. Mais je retourne souvent à l’auberge dormir avec Fitz.
J’ai fait une promesse, je la tiendrai..
Quand à ma vengeance, elle ne saurait tarder…

*S’arrête un instant, la mine sombre, puis sourit*
Voilà, je crois que j’ai dit tout ce que je voulais voir écrit.

*Le barde sourit*

Je vous remercie beaucoup

*Jean prend les trois parchemins et les roule précieusement. C’était le début de sa vie…*

La mort de Jerk et de Laelia l’avait profondément blessé. Il avait juré vengeance… une vengeance qu’il ne parvenait à mener à son terme. L'échec c'est la mort, il l'avait appris et le reconnaissait maintenant.
Trop petit, pas prit au sérieux, mais surtout pas assez aguerri malgré ses entraînements quotidiens.

Du haut de ses 13 ans et demi Jean avait beau faire le fier il n’était encore que bien peu.

Il reçu de la main de Cultus le parchemin annonçant son adoption officielle… le jour même où il avait décidé son départ du Val de Bise. Un voyage initiatique, dans lequel il avait espéré être accompagné de Fitz.
Mais c’est son père qui partirait avec lui. Il lui apprendrait ce qu'était son héritage, il l'avait promis.

Jean avait emballé ses affaires en compagnie de son ami, son sombre ami… Fitz changeait il le voyait bien à son regard, au timbre de sa voix. Lui-même avait changé… et ce n’était pas terminé.
Il ne fit ses adieux à personne d’autre et se dirigea au port retrouver Cultus.

Il l’attendait, la mine sombre. Lorsqu’il le vit il le prit dans ses bras et ensemble ils montèrent à bord du navire qu’il avait repéré quelques jours plus tôt. Ils s’installèrent à bord et ne parlèrent pas. Jean ne regarda pas la cote s’éloigner, car il reviendrait, il le savait.

Il avait fait de la peine à Fitz, ça il le savait. Il n’espérait qu’une chose : que son ami évoluerait dans le même sens que lui durant son absence.

Bien, voici donc l'évolution de Jean devenu Jean de Naksul, adopté par le défunt Cultus Sanguine.

Citation :

Nom du compte joueur: _Ultimus

Nom du perso: Jean de Naksul

Race: humain

Age: 15 ans

Alignement: chaotique mauvais

Religion: Cyric

classe(s): guerrier 11, roub 5, chevalier noir 9

Arme de prédilection/domaines/école de magie: épée longue

Trait de Caractère: Se montre courtois et plutot ouvert à la conversation; son caractère n'en reste pas moins froid et rude, se durcissant au fur et à mesure de son apprentissage.


Description physique: cheveux de jais, les yeux ténébreux, plutot avenant. Il arbore une carrure de guerrier.

Citation :

Caractéristiques actuelles :
FOR : 16
CON : 14
DEX : 10
INT : 14
SAG : 8
CHA : 19


langue de base : patois de lorgol
langue apprise : patois de luskan, commun, bredouille l'elfique (Eowynn)

*l’écriture est hésitante, maladroite et assez mauvaise*

Voilà, maintenant je rédige seul mon journal. Ca m’entraîne à écrire, Père a raison de m’y pousser.

Nous avons embarqué voilà une semaine à bord de l’Epée Grise à destination de la porte de Baldur. Nous revoyons depuis ensemble les règles d’Etiquette, les mots et argumentations lors de mises en situations, l’art du mensonge… ou plutôt de ce que j’appellerais la face découverte des choses voilées du cœur et de l’esprit.
J’apprends toujours à lire, quoi que maintenant ça ne me pose plus vraiment de problèmes. L’aisance viendrait avec le temps.



Nous sommes arrivés hier à Baldur. Cultus m’a suivi, j’ai visité. J’avais initié ce voyage qu’à la base de comptais effectuer seul, je n’allais pas le laisser passer devant. Il me raconta un peu l’histoire de la ville, m’a laissé gérer à l’auberge. Nous avons dîné en compagnie de deux jeunes demoiselles, fort charmantes d’ailleurs. J’ai longuement observé les manières de Père avec elles, quitte à même les étudier. Déjà j’arrivais à discerner le vrai du faux dans son attitude, le poli de l’étiquette ou de la bienséance. Je m’entraînais seul, lorsque je n’avais rien à faire. Il me faudrait le mettre en pratique, mais mon jeune âge jouait souvent contre moi.



Nous sommes restés quelques jours, durant lesquels nous avons poursuivi notre entraînement martial. J’ai laissé tomber l’épée courte pour l’épée longue maintenant. Père est un combattant remarquable et d’une puissance que j’espère pouvoir égaler un jour. Actuellement nous sommes sur la route de Château-Suif. J’ai mon propre cheval désormais, j’apprends à le monter. Bon je dois bien avouer que j’ai un peu de mal sur les débuts, mais ça viendra, comme le reste.


Notre passage à Château-Suif fut extraordinaire. Père m’a conté les grandes batailles s’y étant déroulées, le massacre fratricide des cyricistes, les chevauchées de chevaliers… une terre empreinte d’histoire, un réel plaisir que de la fouler à mon tour.
Il m’a également longuement parlé des faiblesses des hommes lorsque nous étions là bas, de comment les reconnaître et les exploiter. J’ai beaucoup aimé le cœur qu’il mettait à ses discours, à tel point que rapidement j’y ai moi-même adhéré.
Toutefois, j’ai aussi vu qu’il n’était pas aussi infaillible que je ne le pensais. Il m’a dit que sa seule faiblesse était de m’aimer moi. Je n’avais jamais pensé que ça pouvait en être une. Avais-je donc les mêmes tares à l’aimer lui, Aube, Luniel ou Fitz ?

*l’écriture est plus soignée, les traits plus fin et plus surs*

Pendant plusieurs semaines nous avons ensuite contourné par l’est les Bois des Dents Acérées, puis sommes remontés au travers des Hautes Landes jusqu’à la cote du dragon, au sud du Cormyr.
Au cours du voyage, Cultus m’apprit à ne pas me fixer sur une divinité propre, mais à connaître les dogmes de chacun, tout du moins des divinités majeures, ainsi que de celles qui m’intéressaient. Donc en plus d’elles je pris à parti d’étudier la cavalière rouge. Père n’aimait pas lorsque j’en parlait, mais louait mon choix pour la Maîtresse de l’échiquier, Dame de la Stratégie. Son arme de prédilection était l’épée longue, mais à entendre Père elle ne me permettrait jamais de devenir le Chevalier qui lui ferait honneur, celui que je rêvais d’être depuis bien des années maintenant.
Alors que nous étions seuls dans les landes, un soir, il m’a parlé de Baine, le dieu tyran, l’Imposteur comme je me devais de l’appeler. Je ne l’avais jamais porté dans mon cœur pour avoir vécu longtemps sous le joug de ses adeptes à Lorgol. L’apprentissage de ses dogmes ne faisait que confirmer mon opinion. Si les Velsharoonites m’avaient autrefois recueillis, ce que je n’oublierai pas, je n’en avais pas pour autant envie de me diriger vers la nécromancie. Devenir un sombre chevalier n’était pas pour me déplaire, mais serviteur de l’Elogieux… je n’en voyais pas l’intérêt. Puis nous en sommes venus à Cyric… cette divinité majeure que ma mère de son vivant m’avait appris à craindre. Enfin, « appris » est un bien grand mot dans le sens où elle me terrifiait avec lui. Il enlevait et mangeait les enfants… avec le temps sincèrement je commence à en douter. Les loups ne m’effrayaient pas, elle avait du trouver autre chose en désespoir de cause peut-être…
Le discours passionné que m’avait fait Père sur l’Unique m’avait d’abord mit mal à l’aise. Je voyais bien qu’il se retenait, ne me disait pas tout. Pourtant je n’avais rien dit, j’avais tout gardé pour moi.


Nous avons pris le bateau sur le lac du dragon et sommes arrivés à Suzail. Les terres qui bordaient la ville étaient principalement fermières, et l’on pouvait apercevoir de-ci de-là diverses brasseries.
Père et moi nous sommes installés dans une auberge près d’un centre d’entraînement pour hommes d’armes. Chaque matin à l’aube je me levais, j’allais l’éveiller, et nous partions nous entraîner. Comme j’avais grandit, Cultus m’avait fait procurer une nouvelle armure, bien plus massive que celles portées jusqu’ici. Je mis quelques temps à m’y habituer convenablement, mais ma gaucherie était contrebalancée par un maniement toujours plus puissant et précis de l’épée longue. J’eus l’honneur une fois de manier la sienne… il me promit alors qu’un jour elle m’appartiendrait. Cette idée m’avait empli de fierté, et je suis encore ému alors que j’écris ces mots.


Cet après midi j’ai eu quartier libre pendant que Père vaquait à ses occupations. Je me suis rendu à la bibliothèque où j’ai effectué des recherches sur les adeptes de Cyric. « L’échec c’est la mort » revenait souvent… un dogme de l’Unique, la première chose que Cultus comme Mortespoir nous avaient enseigné à Fitz et moi. Se pourrait-il qu’ils nous aient caché leur appartenance au culte du mensonge ? L’enseignement de Père ne laissait-il présager qu’une probable succession ? Il me disait souvent qu’un jour j’apprendrai à savoir qui il était vraiment… et que pour ce faire, s’il lui arrivait malheur, je devrai aller voir Mortespoir de Sombresonge. Qui étaient-ils vraiment ?
J’avais refermé mes livres, brûlé mes notes après les avoir apprises soigneusement, puis j’étais rentré.

Pendant près d’un mois j’ai laissé père poursuivre son enseignement détourné sans rien lui dire de ce que j’avais deviné. Comme il me le demandais, j’appris progressivement à me détacher de lui, à l’aimer certes, mais à ne pas souffrir de trop s’il lui arrivait quelque chose. C’était apprendre à se détacher de ses émotions, ne pas en faire cas pour ne plus ressentir et prendre les choses avec… philosophie…

*l’écriture est maintenant soignée et régulière, d’un certain style*


Plusieurs fois je grandis subitement, et à chaque fois il me fallait du temps afin de m’habituer à ma nouvelle armure. La dernière, noire et grise, était particulièrement à mon goût. Père souhaitait que je la porte la plus souvent possible.
Nous avons quitté le Cormyr, son excellente bière de Suzail, des femmes attrayantes et son climat doux pour nous rediriger ensuite lentement vers le Val de Bise. Je chevauchais convenablement.
Désormais il me traitait comme un homme, un jeune chevalier comme il se plaisait à le dire, qui suivrait ses traces avec fierté. J’avais une idée plus précise des traces dont il parlait à ce jour, mais jamais je ne m’en ouvris face à lui. Quelques fois déjà, en secret, j’avais adressé quelques prières à l’Unique… tout en prétendant que je le faisais pour la cavalière rouge. Lorsqu’il me répondait prier Siarmorphe je ne pouvais réprimer un petit sourire en coin. Les choses étaient profondément claires entre nous malgré tout cela, mais en apparence nous nous devions de garder ces secrets.


Père s’est montré assez distant sur le chemin du retour, comme s’il redoutait quelque chose… Je l’ai laissé à son silence, à tord peut-être… Nous avons poursuivi l’entraînement pendant nos poses, il a continué de m’apprendre ce qu’il savait.
Arrivés aux portes du Val de Bise nous nous sommes séparés, et je suis allé à Luskan. Certains ne m’ont pas reconnu, j’ai bien aimé la surprise créée par le fait qu’effectivement, oui, j’avais beaucoup grandit.


Voilà près d’une semaine que je n’ai aucune nouvelle de Père. J’ai commencé à le chercher.


Aujourd’hui j’ai rencontré le Chevalier Aristas en ville. Il portait clairement les couleurs Cyricistes…
Je suis parti vers le nord en annonçant que je partais à la recherche de Cultus. Il m’a suivit et nous avons parlé.
Il m’apprit la mort de mon père… assassiné par cette chienne de Coralys au terme d’un combat titanesque. Enfin… il s’était lui-même donné la mort après avoir été blessé. Il avait échoué… mais la louve lui avait coupé la tête et l’avait brûlé.
Je ne ressent rien sinon un profond dégoût et la volonté de le venger. Derek m’apprit qu’il était le Seigneur de la Discorde, un des plus haut grade chez les disciples du Prince des Mensonges. Que lui-même le servait, mais qu’il avait des ennemis… qu’il me nomma.
Je suis allé voir Mortespoir, comme Cultus me l’avait toujours dit au cas où il mourrait et je l’ai exhorté à me parler franchement. Il m’offrit de suivre la voie des Chevaliers du Très Saint Ordre de l’Eperon d’Ebène, défenseurs du clergé et de ses dignitaires, des hommes dont la Foi est si inébranlable qu’ils donneraient leur vie pour elle, un des instruments clé dans la course pour la victoire finale, celle de l’Unique.
J’ai accepté… car je souhaite suivre la voie de Père… et que voilà un moment que j’ai accepté Cyric comme l’Unique divinité.
Mortespoir, ou sa Très Sainte Volonté Noire, m’a mené à l’île. Je devais me présenter comme l’Héritier du Seigneur de la discorde. Ce que je fis face à tous…
Une cérémonie d’hommage à Père eut lieu le soir même à la chapelle, en compagnie de la Chancelière, et de Sa Vigilante Volonté Noire.
Cette dernière me fit me lever, et m’offrit une vierge à sacrifier. Je n’avais jamais tué, pourtant je pris la dague et lui arrachais le cœur pour l’offrir à l’Unique. Les mots que je dis alors resteront à jamais gravés dans mon esprit :

Mon père, le Très Saint Seigneur de la Discorde a disparu dans le mérite et la bravoure afin de défendre l’Unique cause méritante de Toril. Cependant sa Foi a vacillé au mauvais moment et durant l’affrontement titanesque, il aura préféré offrir lui-même son âme au Dieu des dieux plutôt qu’à l’Hérétique fille de Vrais Croyants ! Pour cela il sera vengé… Que son nom fasse trembler Toril car il est auprès du Dieu des dieux désormais ! Prince des mensonges je t’offre ce cœur de vierge, mort aux hérétiques et Gloire à l’Unique !


J’avais échoué, je n’avais pas réussi à tuer l’Imposteur qui avait nargué l’unique à Targos… cette traîtresse m’avait coincée derrière des squelettes et en avait lâchement profité pour fuir au lieu de recevoir le juste châtiment. Pour ça je suis passé en salle de purification, puis des jours durant je suis resté avec les voix pour l’apprentissage des dogmes.

Hier soir le Chevalier Narcyl d’Estarios a affronté le Grand Séraphin du Mensonge. Ce dernier est sorti victorieux de l’affrontement. Il est devenu le nouveau Seigneur de la Discorde.
Juste après ça Narcyl a prit en main mon enseignement de Chevalier Noir de l’Unique. Il m’a affronté… en me répétant que jamais je ne serai ne serait-ce que l’ombre de mon père. Je sais pourquoi il faisait cela, mais ça m’a tout de même endurci, mes attaques étaient toujours plus acharnées. Je maniais l’épée longue avec puissant et dextérité, tirant le meilleur de l’enseignement de Cultus. J’appris à lancer des sorts pour augmenter mes capacités, des sors divins accordés par le Prince des Mensonges en personne. Plusieurs fois je me rendais invisible pour mieux le frapper, mais toujours Narcyl restait plus fort que moi. Cela ne durerai pas. Je sais que ce sera dur, mais j’y parviendrai.
Ma plus grande fierté ce jour là, fut lorsqu’il m’appela Chevalier. J’aspirais désormais à devenir un Heaume Noir.


Voilà plusieurs semaines que je m’entraîne désormais sur l’île, sortant très peu afin de me rendre à Luskan et donner signe de vie. Je n’avais pas encore revu le Prince… enfin, plutôt il ne m’avait pas encore reparlé. J’avais croisé Fitz au Palais Marchand. Je ne parvenais pas encore à cerner certaines choses chez mon ami. Mais nous avions tout deux fait une promesse autrefois, et j’entends la respecter plus que jamais.
Le chemin serait long pour être en capacité de venger Cultus. J’avais déjà un peu parlé avec la Haut chienne, mais cela serait suicide de la défier à ce jour. Je progresse, mais il me faudrait être meilleur que l’ancien Seigneur de la Discorde pour faire tomber cette traîtresse.

j'enlève le "évolutif" mit par Meliserus vu que maintenant je demande une validation

hop up ^^

Prise de Termalaine


Voilà plusieurs semaines désormais que Jean se trouvait dans la région de Lorgol. Il avait jeté son dévolu sur Termalaine, en apparence simple village de pêcheurs.

Il passa une longue période à observer les us et coutumes des habitants, notant tout ce qui méritait d’être changé afin d’améliorer leur train de vie.
Il savait le bourgmestre mourrant, rongé par le vice et la couardise autant que par un solide mal des intestins. Il était vieux et sénile, il n’apportait plus rien. Luniel lui avait confirmé ce qu’il pensait.

Petit à petit Jean gagna la confiance des habitants, discutant avec tout un chacun de ses projets. Lui-même était né à Lorgol, il connaissait bien la région et sa politique.

Une fois ceci effectué, il gagna la Sombre Perle du Nord.
Il alla trouver le Prince. La Ligue avait ses intérêts dans les Dix Cités. Elle reconstruisait Termalaine à la suite de l’attaque des géants, et semblait présente plus que de raison.

Les Ombres… elles étaient dangereuses. Elles habitaient la région autant que les petites gens.
Une fois de plus Luniel confirma à Jean les doutes qu’il avait déjà. Bien qu’il ne les voie pas, elles étaient présentes, et constituaient une menace. Il lui faudrait les courtiser, ou au moins leur prouver qu’il n’était pas là pour leur nuire.

Face à la stupide détermination de Jean à reprendre les rênes de Termalaine à la mort prochaine du Bourgmestre, Luniel fini par donner son accord. La pérennité de la cité lui avait jusqu’ici appartenue.
C’était un nouveau départ, une seconde chance. Jean lui promis de ne pas le décevoir, de ne plus le décevoir.

Le lendemain le bourgmestre mourut, sans héritier.
Jean était une fois de plus présent.

Il organisa les funérailles et proposa de but en blanc au peuple de devenir son nouveau représentant. Fort de la confiance qu’il avait su instaurer jusqu’ici, il fut nommé.

Désormais il n’était plus seulement Jean Comte de Naksul, mais Jean Comte de Naksul Duc de Termalaine. Il prit ses quartiers dans la demeure du Bourgmestre précédent, arrangeant quelque peu les pièces à son goût.
Mais finalement il ne passa que peu de temps dans son nouveau foyer.

Il se rendit à Lorgol, à la Ligue Commerciale du Nord, accompagné de sa future épouse, Eowynn. Il rencontra l’Administrateur.
Au terme de plusieurs heures de discutions, ils signèrent ensemble un traité commercial entre Termalaine et Lorgol.
Alors que Jean comptait traiter également avec la Confédération Minière des Vaux, il apprit que la Ligue, possédant le monopole dans le Nord, ne devrait être que leur seul intermédiaire. A la demande de l'Administrateur, Jean précisa les lois et le système d'impôt de la cité qu'il avait mis en place.


Fier des nouveaux contrats signés et des opportunités qui s’offraient désormais à Termalaine, il retourna dans les Dix Cités, toujours accompagné d’Eowynn. Elle s’était montrée d’une aide précieuse. Ensemble ils parvinrent à Termalaine, leur nouveau foyer. Ils contemplèrent le petit lac de longues heures, et se tournèrent vers l’avenir, prêts à relever les défis des Ombres.

Vengeance


La Chasse à la Catin avait été ouverte par sa Volonté Noire. Cyric avait donné un signe.

Les cyricistes montèrent à bord de l’Occulte, armes aux poings, boucliers tendus. Jean fixait le large, sans se mêler aux autres ni les écouter. Ses pensées étaient tournées vers « elle », dans un ultime déchirement. La mission qu’il allait effectuer, était celle pour laquelle il avait juré fidélité à l’Unique.

Sa Volonté avait donné ses ordres au Fils de N’Asr : le premier qui montrait des signes de faiblesse serait écorché vif. Il avait alors posé son regard sur l’assistance, jaugeant chacun des fidèles avec un sourire sadique.

Le fils de N’Asr approcha de Jean.

- « Heaume Noir, nous ferez vous l’honneur d’être en première ligne lors de la capture de la chienne ? »
- « Je ferai honneur au Seigneur de la discorde, comme à l’Unique et Sa Volonté. »
- « Nous n’en attendions pas moins de vous, vous irez donc aux cotés des épéistes. »

Jean laissa son sombre regard se porter vers le Commandant des épéistes. L’homme avait peur de lui… soit, qu’il continue. Lentement il reprit sa contemplation du large, tournant le dos à tous, comme appelant de ses vœux une mort rapide par une telle prise de risques.

Pourtant personne ne fit rien. Le voyage se déroula sans encombre, jusqu’au débarquement. Ils étaient entre Port Llast et Padhivers, à l’endroit exact de la vision de Sa Volonté.
Un éclaireur fut envoyé repérer le terrain. Le jeune homme, héritier du Seigneur de la Discorde, son défunt père, allait enfin pouvoir assouvir sa vengeance.
Toujours tiraillé par diverses émotions contradictoires, il mit un pied sur le pont, à la suite du Fils de N’Asr. Il le traversa lentement, puis posa pied à terre : la réalité s’imposa à lui avec violence. Sa résolution était prise, il tiendrait parole… à son Père.

Les fidèles de l’unique prirent place pour une embuscade. Le commandant était nerveux, il surveillait Jean plus que de raison. Avec un fin sourire L’Héritier du Seigneur de la Discorde but une potion d’invisibilité, augmentant le malaise de l’homme.

La Catin fini par arriver…

- « POUR L’UNIQUE ! » cria le commandant
- « IMMONDE CHIENNE FILLE DE VRAIS CROYANTS, IL EST L’HEURE POUR TOI D’AFFRONTER TON DESTIN ET LE COURROUX D’UNE JUSTE VENGEANCE ! » renchérit Jean

Un épéiste chargea la Louve.
Jean se précipita à sa suite mais n’engagea pas le combat, observant les passes d’armes, cherchant une faille dans les techniques de la catin.
Lorsque qu’elle égorgea le fidèle du Dieu des Dieux, Jean prit le relais, mais quelques secondes à peine : le Fils de N’Asr venait de la paralyser. L’Héritier pesta contre l’arcaniste, puis attacha sa proie avant de la traîner sur l’Occulte.

Dans un esprit de supériorité maladive, le Fils de N’Asr contredit tout ce que fit Jean. Finalement il laissa la Catin aux soins du Commandant, reprenant sa contemplation du large, le regard dur cette fois-ci.


Arrivés sur l’île, le Fils de N’Asr présenta la Catin à sa Volonté. Tous mirent un genou à terre.
Alors que la plupart allaient préparer la Haute Chienne à son mariage, sa Volonté appela Jean. Intrigué, il le suivit.

- « Héritier, en l’absence du Chambellan c’est vous qui effectuerez la cérémonie »
- « C’est un honneur Volonté » dit-il en s’inclinant. Mais la surprise était de taille.

Jean partit donc revêtir une tenue de cérémonie. Il avait longtemps observé le Chambellan. C’est la personne dont il était le plus proche dans le temple.

Il revint dans la chapelle, habillé comme il se devait. Serait-il capable de bénir les futurs époux ? Cyric le soutiendrait-il ?

La mariée s’avança, éructant quelques immondes parjure dans ce lieu sacré… des symboles équivoques de son amour, à n’en point douter.
Jean effectua donc ensuite la cérémonie, bénissant les alliances dans le sang d’un sacrifié. C’est avec un fin plaisir qu’il donna ses ordres aux deux témoins, à savoir le Fils de N’Asr, et le Commandant des épéistes. L’Unique avait répondu à ses prières, lui permettant de faire ce que normalement seul un prête aurait pu effectuer.

Vint enfin la consécration : pour le Seigneur du Meurtre, pour Sa Volonté, et pour le Seigneur de la Discorde, l’Héritier effectua l’ultime sacrifice, celui d’un elfe dont il arracha le cœur à main nu avant de se broyer dans sa poigne de fer.

Ensuite Sa Volonté consomma le mariage à même l’autel.

Une fois sa besogne effectuée, il ordonna un passage à tabac. Jean tenait sa vengeance… il gifla la catin jusqu’à ce qu’elle soit méconnaissable, terminant en l’assommant avec violence. Mais il ne l’avait pas tuée.

Sur un ordre de Sa Volonté, le fils de N’Asr grava sur le dos de la captive un soleil noir, afin qu’elle sache que sa vie durant elle serait poursuivie par Cyric.

Les fidèles reprirent la direction du port, puis l’Occulte appareilla pour Eauprofonde.
Ils livrèrent la catin au Connétable et à un de ses sous fifre.
Jean reprit ensuite la direction de Termalaine.

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Au chaud au cimetière

(en attente d'anim de rèz, validé avec perte des lvls de DK)