[Mort RP] Elen.

Citation :

Nom du compte joueur: Délivrance

Nom du perso: Elen

Race: Elfe

Age: 840 années

Alignement: Neutre a glisser surement vers neutre mauvais (je sens que l'on va me faire la tronche en voyant a nouveau une elfe d'alignement bad)

Religion: Loviatar

classe(s):(nbre de lvl prévu aussi si possible) 15 lvl prévu. 5 roublards 10 explorateurs (actuellement 5 roublard et 9 explorateur )

Arme de prédilection/domaines/école de magie: rapiere,arc et fouet quand on le lui autorisera et lui rendra son fouet.

Trait de Caractère: enigmatique et déroutante parfois

Description physique:Elfe a la peau bleueté, a la chevelure bleu profond tres longue. Il s'agit d'une Myth'Queussir ou elfe argentée. Multiple marque sillone son corps, d'ou le fait qu'elle porte souvent des habits couvrant son corps integralement.

Le passé de lumière d’une elfe se nommant Naeryndam la Myth’Queussir, qui s’obscurcit peu a peu

Dans des ruines proche du Cormyr, une jeune elfe pleine d’espoir fouillait une ancienne crypte, un rêve la clé, trouver un artefact bien particulier. Elle voulait aider sa citée à retrouver son passé. Seuls les dieux savait combien de temps elle avait passé pour traquer et rechercher des renseignement sur cet artefact. Et elle savait qu’elle approchait du but. Elle savait que les cryptes des environs grouillait d’horreurs dont seuls le nom évoquait le frisson : goule ; âme en peine et autre créature de la non vie. L’ironie du sort voulait que ce soit l’une des anciennes cryptes elfes.
Elle trouva ce qu’elle cherchait après avoir contourné les cursives les plus sombres cachant les créatures de cauchemar et les cursives les plus éclairée qui étaient les plus probables de dissimuler des pièges, peut être plus terrible encore. De sa lanterne à capote elle éclaira le piédestal qui portait ce petit étui de cuir. Elle posa la lanterne et prit l’étui et sortit ce qu’elle avait cru l’espoir d’une folle, elle avait trouvé le jeu de carte légendaire. Elle se frotta les yeux une fois, deux fois, pour vérifier que ce n’était pas une imagination. Mais il était là devant elle.

Elle regarda les cartes une a une, les vingt deux lames étaient bien la de leur ivoire si blême et couverte de pigment au diverses couleurs mais ce jeu était bien réel. Son regard se fixa sur une seule carte une carte qu’elle désirait tirer. Les légendes et récits d’aventuriers contaient que cette carte avait le pouvoir de défaire la trame des évènements et peut être empêcher la destruction de sa citée. Cette carte se nommait Les Parques. Elle regarda la carte et la remit dans le jeu, qu’elle battu. Elle avait appris une chose, c’était que tricher avec les artefacts était déconseillé si l’on tenait à la vie et que rien de mauvais ne s’abatte sur soi.

Elle se concentra et dit à haute : « je souhaite tirer une carte et une seule »
Elle espérait de tout cœur que la carte tirer serait la bonne. Elle retourna la carte et la tristesse se vit dans ses yeux. Le Bouffon semblait la regarder alors qu’une étrange magie enveloppa l’elfe et la carte disparut. Elle sentit un savoir d’un autre temps l’envelopper et s’imprégner en elle. Sous cette magie merveilleuse elle lâcha malencontreusement le jeu, qui s’engouffra dans une fine crevasse profonde de deux bras. Désespérée et hébétée, elle essaya de rattraper le jeu tant bien que mal, mais sans y parvenir. Le deuxième effet de la carte du Bouffon entra en jeu. Deux cartes se retournèrent d’elle même. Mais l’obscurité était trop grande pour qu’elle ne puisse voir que ces cartes étaient celle du Traître et la carte des Griffes. Enfin cette dernière elle le vit au moment quand tout son équipement, ses objets, ses livres, sa tenue et son arme se désintégrèrent dans un une fine fumée pâle. Tremblante, elle retira son bras les larmes aux yeux s’égratignant les avant bras contre les fines excroissances de roches, elle ressortit avec le pire mal du monde de cet endroit les pieds écorchés par le sol, la peau souillée par toutes ces saleté collant aux murs de ces cryptes. Elle n’avait plus aucune protection et devait endurer les pires douleurs mais elle n’avait pas le choix. Peut être le destin avait voulut punir celle qui avait oser penser a le changer. Mais elle avait bon espoir que la carte inconnue lui soit propice enfin pour le moment aucun effet néfaste ne s’était fait voir… enfin pour le moment.
Apres plusieurs jours d’errance dans ses ruines à contourner les dangers éventuels que de toute façon elle aurait été incapable de combattre, elle avait réussi à trouver la sortie. La lune brillait à la surface et envoyait de jolis reflets par la cascade qui fluctuait non loin de la.

La première chose qui lui vint à l’esprit était de se laver sous cette eau cristalline et de nettoyer ces blessures. Elle ne pouvait se permettre de tomber malade. Apres quelques instant elle se mit a se concevoir un pagne de feuille tissé pour se protéger du froid de la nuit. Et elle se laissa tomber au pied d’un arbre ayant épuisée ses dernières forces a tente de lutter contre un mal qui la tiraillait de l’intérieur elle avait réussi a se briser quelques cotes.

Elle fut réveillée un beau matin de printemps, par une sensation humide sur son front. Un prêtre du seigneur de l’aube la regardait et lui dit.
« Ainsi une nouvelle aube pour notre elfe seule qui dort meurtris au pied des arbres »
Elle se passa la main sur le flanc qui lui sembla beaucoup moins douloureux que le mal de tête actuel. Elle avait l’impression d’une légion de mineur nains qui lui tambourinais dans la tête a coup de pioche. Elle souri au prêtre et le remercia, elle n’avait plus rien a elle pour dédommager ce prêtre et pour payer les soins. Mais le prêtre dans sa bonté et sa compassion ne lui demanda rien et lui tendit des vêtements propres sans fioriture quel quelle soit. L’elfe le remercia en lui contant les plus beaux poèmes elfique qu’elle connaissait. L’elfe fit quelques travaux dans les bibliothèques de riches propriétaires du Cormyr, elle rendait service, gagnait de l’argent et gagnait aussi le savoir plus ou moins caché.
Le jour où elle avait suffisamment d’argent elle prit une caravane commerciale en direction de Luskan. Le voyage allait durer plus de trois dizaines de jours.

Arrivée là bas, elle retrouva un vieil et très bon ami qu’elle y avait laissé. Ils avait a deux explorer nombres de vestiges et s’étaient mutuellement sauvés la vie, elle avait une parfaite confiance en cet homme. Cet homme l’accueillit et l’hébergea avec un sourire et sa bienveillance habituelle. Elle lui conta l’histoire qu’elle avait vécue. Cet ami lui offrit l’hospitalité, le temps qu’une autre expédition se prépare. Mais un jour la porte s’ouvrit avec fracas. Cet homme était accompagné de deux hommes de mains. Il lui demanda une note d’hébergement qui était bien plus que scandaleuse et que Naeryndam ne pourrait jamais payer. Les reliques qu’elles convoitaient, elle les laissait sur place, car voyager charger d’or ou d’objet attirait bien souvent les bandit de grand chemin voir des créatures que l’on ne souhaiterait jamais rencontrer même dans son imagination. Les deux hommes de mains la prirent avec violence et la traînèrent vers ce qui semblait être la forge de cette demeure. Un forgeron a l’air gras et bourru l’attendait le marteau a la main et deux bracelet de fer chauffé a rouge. L’homme lui donna un coup de poing violent dans le ventre, calmant ainsi l’elfe qui se débattait. Elle cracha du sang qui s’évapora en tombant sur les bracelet les deux hommes prirent chacun un poignet et les plaqua sur les bracelets. La brûlure était insoutenable mais la morsure de ce métal composant c’est bracelet était bien pire. C’était du fer froid le métal des profondeurs, le métal que les fées et le peuple des fées supportait plutôt mal. Le forgeron serti les deux nouveaux bracelets qui ne feraient a présent qu’un avec l’elfe. La douleur et l’odeur de chaires brûlée envahit la pièce et eut raison de la volonté de l’elfe, elle s’évanouit.

Apres deux semaines de cachot afin de laisser le temps au plaie de ce cicatriser, elle fut présentée à un marché aux esclaves, une elfe en bon état physique valait bien plus cher. Les négociations furent acharnées, mais il fallait comprendre ces seigneurs de Luskan, posséder une elfe était l’un des luxes les plus enviés et encore plus s’il était soumise. Un riche sultan l’acheta pour une somme rondelette, Naeryndam avait intérêt à valoir cette somme.

Apres 40 années d'esclavage
Dans les vallées éloignées, dans la ville de Luskan, deux esclaves armées de fouet se battaient a mort pour l'amusement de leur sultan... Leur corps lustrés de sueur, elles haletaient... L'issue du duel restait incertaine, quand un mage, parmi l'assistance, résolut d'aider en secret une des combattantes.

Sa magie furtive loin d'octroyer à l'élue des réflexes supérieurs qui lui eussent assuré la victoire, la métamorphosa en... dragon rouge ! En un clin d'oeil, le monstre eut dévoré le sultan, ses nobles amis, le mage mal avisé et les courtisans assistant au spectacle. Puis il prit l'autre esclave sur son dos et s'envola en direction des monts de la Marche. Cette esclave et ce dragon atterrirent prés de Padhiver ou une forêt surplombée par une tour de mage elfique.

L'elfe perçue la métamorphose et remédia au problème en l'annulant. Elle prit de compassion l'esclave elfe sortant de sa métamorphose et la demi elfe qui l'accompagnait. Laérale la haute mage, tenta d'enseigner l'art de la discrétion a ces deux nouvelles venues elle avait pressentie la suite en écoutant l'histoire de ces deux esclaves.

Quelques jour plus tard un groupe de chasseur de dragons mêler de mercenaire avide d'or et peut être même de trouver deux jeunes demoiselles, arrivèrent par la route joignant les deux villes. Ils étaient a la recherche de deux esclaves dont une pouvait se changer en dragon et ayant causé la mort de l'un des magistrat de la ville et de sa cour.
Une battue commença. L'elfe ayant des talents naturels de discrétion eu la chance de rester dissimulé. Sa compagne d'évasion n'eut pas cette chance au désespoir de la haute mage. La demi elfe fut violée et écartelé. Les hommes la décapitèrent et laissant les autres membres et le tronc au sols. L'elfe prise d'horreur dans ce carnage fut tétanisée et ne bougeait point de sa cachette de fortune. Elle savait le sort qui l'attendait si elle bougeait.

Les demandèrent à Laérale ou était passé le dragon qui accompagnait la tête qu'ils tenaient. L'elfe éprit d'une rage envers ces êtres qui avait tué cette sang mêlée devant elle, usa de son pouvoir de persuasion pour convaincre ce groupe dénué de scrupule que le dragon était partie en direction des terres des dragons rejoindre les siens La mage savait pertinemment que s'ils suivaient la direction leur chance de survie était nulle sur les terres des dragons, même les chasseurs de dragons ne peuvent pas faire grand chose face a une demi centaine de dragon souhaitant protéger l'une des leurs ou peut être ces dragons l'auront tué avant ayant percé a jour la traîtrise.

Le groupe d'aventurier jura de tous les nom d'oiseaux possible et reparti avec le macabre trophée a la pointe d'une pique en direction de leur ville d’origine. Laérale courut rejoindre a l’elfe a la peau bleutée tétanisée devant la cruauté humaine. Elle essaya de la réconforter un peu et prit la décision de lui ôter les bracelets d’esclavage lui meurtrissant les poignets. Elle parla à l’elfe ainsi dans sa langue natale afin de la réconforter :
- Creoso, mellonamin, Lle fiose amin. Er Mith’quessir sinome ? (Bienvenue mon amie, Vous me suprenez, une elfe argentée ici ?)
L’elfe regarda Laérale en tremblotant arriva a sortir quelque mot de sa bouche.
- Dio..Diola lle (Mer..Merci à vous)
Laérale prit soin de l’elfe essayant de fixer les différente marques de fouet lui ayant marquer a vie le dos.
- Amin n'rangwa edanea, soupira Laérale(Je ne comprendrais jamais ces humains).
Elle prit soin de l’elfe de lune et lui enseigna quelque rudiment de magie, pour apprendre a se dissimuler, car elle savait que les autorité de padhiver ne laisserait pas cela faire et que la supercherie serait mise à jour. Et une esclave elfe était un luxe que certain ne pourrait laisser filer ainsi.

Apres une très longue discussion avec Laérale quelques années plus tard, elle se rendit compte au fur et a mesure de l’apprentissage de l’elfe argentée, qu’elle était une descendante de la légendaire Myth Drannor, l’ancienne cormanthyr, la plus belle citée elfique qui par le passé fut souillée et détruite par la jalousie et la folie de certains elfes plus proches des humains qu’ils ne le prétendaient. Elle fit plusieurs expériences pour vérifier ces dires, et constata que le savoir de la plus grande bibliothèque des royaumes était en partie en elle, même les ménestrels, serait sûrement perdu. Une seconde expérience montra une certaine affinité avec les objets magique, peut-être un reste du légendaire caveau des âges se trouvant sous cette antique cité à la gloire du passé. Laérale prit la décision de donner un nouveau nom a cette elfe qui par le passé se nommait Naeryndam à présent se nommerait Elen.

Apres sa fuite de Luskan, elle erra a travers les royaumes, ayant perdue la confiance qu’elle portait aux autres, la peur au ventre que des chasseurs de primes ne la traque après ce crime a Luskan. Durant plusieurs siècles d’errance a travers les forets, les petits villages ou les ruines a essayé de se faire oublier de la civilisation, elle reparut. Le monde extérieur l’avait peut-être oublié, mais elle n’oublierait jamais les cicatrices des bracelets qui lui avaient mordu les poignets depuis tant de temps, mais elle y avait survécut. Et une nouvelle vie de liberté commença.

Retour sur le Val

Padhiver, Padhiver était la ville où elle comptait s’installer, elle savait cette ville sure, la protection de la Triade semblait y être omniprésente, même parfois un peu trop. Car nombre de fois elle avait défier les paladins, rien qu’en portant sa capuche. C’était devenu un jeu pour elle, mais une exaspération pour les paladins. Il y avait nombre de chose et ruine à découvrir près de cette ville ou semblait régner la sécurité. Enfin semblait a vrai dire, un matin, elle fut abordée par un homme étrange qui l’aborda, discuta et lui déclara sa flamme. Ca aurait pu marcher, si Elen n’avait pas eu ce passé, mais la raison remporta se défi et l’aida a l’affronter. Le futur lui montra que c’est homme étrange n’était pas très net et sûrement qu’il était sous le coup de pulsion de la chair et qu’il usait de magie pour l’assouvir. Même Padhiver possédait ces détraqués, qui au lieu de compter les trophées de guerres, comptaient le nombre de femme qu’il mettait dans leur couche.

Mais un jour elle fit rencontre d'une dame vetue d'une robe blanche, qui donna un nom a sa vie, qui donna un nom a ce qu'elle croyait. Le nom d'une déesse qui l'écoutait, contrairement aux anciens dieux de sa race qui semblaient sourd a ses prieres

Une elfe comme chaque jour se dirigeait vers l’épine dorsale, une silhouette affrontait les tempêtes de neige. Frêle et tremblotante elle arriva à destination, cette petite grotte à peine perceptible. Elle s’emmitoufla dans sa cape trempée et essaya de panser quelques blessures du haut rocher mis a vif. Elle regarda par l’ouverture de la grotte cette pluie interminable de neige. Apres avoir reprit quelque souffle elle sortit de sa caverne. Le vent lui fouettait le visage par ses fines particules si blanches et si pures. Ses lèvres devinrent bleutées, ses mains se gelèrent au point qu’elle ne sentait plus ses doigts. Elle avançait a pas lourd dans la neige, puis s’arrêta devant un précipice qui semblait sans fond. Elle s’assit sur la corniche de glace qui le surplombait. Nombre question lui torturait l’esprit. La famille qui l’avait accueillie était elle vraiment une famille comme le disait la femme en robe blanche. L’avait on abusé encore une fois. Elle se recroquevilla sur elle-même et pria.

Une mer de brumes changeantes, à perte de vue, dans laquelle je flotte sans jamais m'enfoncer. Je lève la tête, et je ne vois rien d'autre que cette étendue impénétrable. Qu'y a-t'il derrière ? Je me souviens de cette curiosité.

Devant moi, il y a cette petite lumière. Presque infime, mes yeux l'accueillent sans aucune résistance et ne peuvent s'en défaire. A quoi est-ce que je pensais ? Je l'ai déjà oublié. J'essaie d'avancer, mais ni mes mains, ni mes jambes n'accrochent rien d'autre que des mirages nuageux.

Cela me frustre, et je sens ce sentiment envahir tout mon être. Mon corps se noircit et devient ténèbres, alors que l'ombre de mon corps essaie de fuir la lueur lancinante, se cachant de son chant de sirène. Je ne sens plus rien, et les brumes se font plus pressantes autour de moi.

La peur vient ensuite et je me débats contre cet ennemi invisible, mon regard cherchant désespérément l'échappatoire de cette prison. L'océan se fait horde et m'assaille de toutes parts, m'enveloppant pour assurer son emprise sur moi. Je ne peux pas m'enfuir, je ne peux pas la combattre. Et je m'enfonce toujours plus, encore et encore, me tendant et relevant mon visage pour essayer d'apercevoir une dernière fois ce soleil de la nuit minuscule au loin...

Elle fixa le ciel nuageux à la recherche d’elle-même. Le vent sifflait à ses oreilles meurtries, des flots d’image lui embrouillèrent l’esprit, tel un kiira. La folie s’emparerait-elle de cette elfe. Elle se mit à prier intérieurement de tout son cœur pour que cette torture de l’esprit s’arrête. Elle regarda le ciel plein de désespoir quand une partie de la voûte céleste se dévoila et le cercle lunaire se révéla a elle. Elle sentit le réconfort la submerger, oubliant les morsures cruelles du froid qui essayaient de la ramener à la réalité. Elle ferma ses yeux. Des songes vinrent a elle, la rassurant et la toisant de haut tel un juge face a un accusé. Un flot d’émotion passé lui traversa le corps, et lui rappela qu’elle était une elfe. La honte et le chagrin laissèrent place à ses souvenirs. Des larmes coulèrent de la commissure de ses yeux, larmes qui gelèrent avant de tomber sur ce sol glacé. Un jeu de carte se matérialisa dans son esprit, artefact qui fut la cause de sa perte. La peur s’envahit a nouveau de son corps. Elle tendit sa main fragile aux doigts effilés vers le jeu. Elle stoppa sa main à quelque centimètre de ce jeu. Elle se sentit accompagné par les siens pour tirer cette carte qu’elle avait tant désiré. Un nuage lumineux l’enveloppa le jeu et l’elfe. La carte attendue et espéré se révéla à son esprit, les parques étaient là. Son vœu avait été fait, le destin, enfin un destin allait être modifié.

L’elfe ouvrit ses yeux et regarda la lune puis la plaque de glace qui se tenait devant elle. Elle se vit pleurer. Ses yeux avaient changé. Un croissant opaque ornait le cristallin de ses yeux vert émeraude. Elle sourit une dernière fois malgré cette douleur sourde. Elle se senti si légère s’élever vers d’autres horizons se détacher d’un poids si lourd.

Est-ce une éternité qui vient seulement de se passer ? Toujours est-il que l’elfe à la peau bleue finit par se recoucher sur le côté, repliée doucement sur elle-même, telle un nouveau-né se blottissant dans le ventre de sa mère.
Mais ses yeux ne se refermèrent plus, et seule la solitude s'offrit à son spectacle. La corniche céda et s’enfonça dans les abymes sans fond de la montagne.