La matriarche avait entérinée une série de mesures visant tout d'abord à réaménager complètement l'intérieur de la forteresse ainsi qu'à rénover l'ensemble des remparts, qui, à certains endroits, étaient sur le point de s'effondrer. En effet, la dernière attaque de la coalition ayant fait d'importants dégâts sur la structure générale de l'édifice, des travaux de restauration devenaient prioritaires.
L'étroit chemin menant vers la citadelle, devint donc en l'espace de plus d'un mois le centre d'une activité incessante. D'importants convois de chariots transportant des pierres de taille se succèdent à une fréquence régulière. La matière est directement extraite de la carrière située plus au sud, une équipe d'ouvriers nains spécialisés en maçonnerie et en construction d'édifices importants, est venue prêtée main forte aux équipes d'artisans déjà en place.
Pour commencer la restauration des remparts, d'immenses échafaudages ont été érigés le long des murailles. L'actuel pont-levis ayant subis lui aussi de sérieux dommages, celui s'est vu démonté puis remplacé par une large passerelle en bois provisoire. Cette dernière, permet aux ouvriers d'acheminer les pierres près des infrastructures servant d'échafauds. De là, les blocs sont attachés à des cordes puis hissés le long des murailles jusqu'aux groupes de polisseurs et de façonneurs. Après des heures de besogne, la matière ainsi travaillée est acheminée vers les maçons qui, de par leur travail, permettent d'assembler correctement la structure. A l'intérieur même de la citadelle, les groupes de charpentiers, maçons, tailleurs, charrons, façonneurs et ouvriers travaillent sans relâche. Des pans de mur entiers sont détruits ainsi que certains bâtiments. Quelques infrastructures démolies, sont reconstruites selon les nouvelles directives des architectes. Les travaux se poursuivent.