[Disparu][H]Coralys Vilo'Riden, l'Ange de la Mort

Citation :

Nom de compte: Coralys la Déesse du String

Nom: Coralys Vilo'Riden l'Ange de la Mort

Race: Humaine

Age: Environ 30 ans

Alignement: Loyale Neutre
Religion: Vengeur Funeste d'Hoar

Classe: Prêtresse/Guerrière (Voyage et Force)

Trait de Caractère: Froide et dure en public, douce et gentille en privé

Description physique: Regard froid. Nombreuses cicatrices (tortures et combats). La main droite completement brulée. Assez grande. Les yeux bleu acier qui deviennent noir nuit quand elle se met en colère

Langues connues : Commun (langue maternelle) et Drow qu'elle parle aussi couramment (l'a apprise avec sa mère Aznilth. En outre il y a quelques Drows Eilistréènnes qui l'ont aidé (langue validée par requête)).


LA PALADINE DE TORM

(Bg initial crée en arrivant sur le Val)


Le chevalier regarda la plaine qui s’étendait à ses pieds. Il était d’une humeur sinistre, pensant à la fois à son combat et à autre chose.
« Perdu dans vos pensées seigneur Téméloup ? » La voix calme le fit se retourner. « Hum Mystra » dit-il en s’inclinant devant l’avatar. « Je l’avoue je pensais à mon apprentie, Coralys, je me demande ce qu’elle est devenue. »
« Que s’est-il passé ? »
« Une triste histoire Dame. L’histoire d’une enfant qui n’a pas vraiment eut de chance. »
« Parlez-moi d’elle, je suis curieuse de savoir. » La déesse s’assit et écouta le Paladin de Torm parler :

« Coralys est née il y a 18 ans à Valdague. Ses parents, les Morgani, sont 2 brigands. Elle avait une sœur, Clarine, de 2 ans sa cadette.
En fait son enfance (et celle de sa sœur) s’est mal passée : Ses parents les considéraient plus comme des esclaves, les battants à la moindre occasion. Cora porte encore les marques de fouet sur son dos.
A 13 ans elle décida de fuir avec Clarine. Elle y parvint mais, à 20 km de Valombre, elles furent interceptées par un groupe de maraudeurs qui violèrent et tuèrent Clarine sous ses yeux. Cora s’enfuie, traumatisée.
Elle se retrouva alors nez à nez avec un groupe armé jusqu’aux dents, en fait mes compagnons et moi. Les bandits se déployèrent autour de nous, nous braquant de leurs armes. Nous ne bronchâmes pas, nous contentant de nous mettre autour de Coralys.
Le chef nous adressa alors un ultimatum : Leur remettre Cora ou mourir. La réponse fut nette, clair et expéditive. Nous chargeâmes, Darkside, ma « servante » se transformant en dragon. Rapidement les bandits furent massacrés et je pris en charge Coralys. Je la formais pendant 5 ans et fis d’elle une Paladine de Torm.

Malheureusement nous dûment, à contre cœur, l’abandonner, ayant à mener notre guerre dans laquelle vous savez que nous ne reviendrons probablement pas.
La malheureuse, ça lui a brisé le cœur mais c’est trop risqué. Elle risque de perdre plus que la vie. Peut être me pardonnera t’elle un jour. »

« Oui une bien triste histoire » lui dit Mystra.
« Sachez cependant que Coralys suit désormais sa voie et que Torm la protège. »
« Maintenant rejoignez vos amis sire, ils arrivent, ils arrivent pour vous ! »

Le Paladin prit son épée et couru à son campement. Les Démons étaient là et ses sombres pensées s’arrêtèrent lorsqu’il chargea.

DE LA PALADINE À L'AMAZONE

Cora vécut sa vie à Luskan, souffrance, combat et joie furent son lot. Tout résumer serait trop long. Pourtant certains événements la marquèrent à jamais : Elle fût violé. Elle fût aussi surnommée "la Phénix".
Puis elle trouva l'amour dans les bras d'une Drow, acceptant son homosexualité et oeuvrant pour ramener celle qu'elle aimait vers le bien. Elle fut prêt d'y arriver mais la Matrone fût assassinée.
Puis elle trouva une nouvelle compagne, Fiona, une Amazone.
Pourtant le destin fut de nouveau cruel :


LA FIN D'UNE EPOQUE


12 Myrtul, 16h15, Les Collines Vertes.

Coralys se battait, son corps épuisé lui faisait mal mais elle refusait de fuir. Depuis quand cet enfer avait il commencé ? Elle ne le savait pas et s'en fichait. Elle ignorait même si d'autres Gardiens, ses amis, étaient vivant.
Les Cyriciens avaient débarqué de nul part, forçant les défenses extérieures de Padhivers. Cora elle même patrouillait à ce moment là. Elle avait entendu des hurlements de terreur et avait foncé sur le lieu dit. Son sang s'était alors glacé quand elle avait vu un puissant démon Cyricien attaquer de malheureux paysans. Elle avait alors foncé dans le tas.
Hélas le démon était trop puissant et elle perdait du terrain. Elle aurait pu fuir mais n'y pensa même pas. Sa vie était moins importante que celle des paysans.
Le Gantelet de Torm, que lui avait offert son Dieu luisait, comme pour l'encourager. Chose inutile car Cora avait décider de ne se replier que si les paysans parvenaient à se mettre en sécurité.

Soudain le démon franchit la garde de la Paladine. Dans un mouvement désespéré, Cora se décala. Offrant son bras gauche au démon qui le lui trancha net. La Phénix hurla de douleur mais des années d'entraînement lui permirent de continuer à se battre. Un combat qu'elle savait être perdu.
Grâce à son équipement magique le sang s'arrêta de couler, mais Cora était de plus en plus faible.
S'éloignant du démon, la jeune femme prit son élan et chargea. L'épée du démon la faucha, lui perforant la cuisse. Mais Cora, emportée dans son élan, toucha la créature, le Gantelet luit alors une dernière fois, enveloppant l'épée dans une aura de flamme et transperçant son adversaire. L'épée et le Gantelet fondirent, brûlant la main droite de Cora. A l'agonie, Cora s'effondra.
Le démon éclata de rire alors qu'il s'apprêtait à achever son adversaire, visiblement indemne. Il leva son arme.

-ASSEZ !!!

Les 2 adversaires se tournèrent. Fiona d'Ambre se tenait là, ensanglantée mais le visage débordant de rage.
-Laisse la chien puant et affronte moi.
-Fiona, ma bien aimée, vas t'en, tu n'es pas en état de le vaincre, et il est immunisé à la magie !
-Non ma déesse, je ne t'abandonnerai jamais, tu entends ? JAMAIS !

Fiona chargea. Le démon attendit, sur de son invincibilité. L'épée de l'Amazone le toucha à la hanche, faisant gicler le sang noir d'un démon incrédule.

-Le Gantelet, pensa Cora, il a détruit les protections du démon.

Le démon se reprit très vite, un combat titanesque commença. Le démon était plus fort mais il s'était attaqué à Coralys, la femme que Fiona aimait plus que sa propre vie. La rage de l'Amazone en fût décuplée.

Mais toute chose à une fin, et celle devait être tragique. Le démon chargea, empalant Fiona sur son épée. Dans un sursaut de volonté l'Amazone leva son épée :

-Voilà se qui arrive quand on touche à la femme de ma vie.

Elle décapita le démon et s'écroula.
Cora rampa jusqu'à elle.
-Fiona, mon amour.*les larmes coulèrent*
-Ma déesse, tout est fini. Je t'ai sauvé, j'ai réussi tu es vivante.
-Mon amour ne m'abandonne pas.
-Mailikki m'appelle, je ne serais jamais très loin.
-Non Fiona, pitié !
-Cora va voir la tribu de la Louve Blanche, ramène mon corps là bas. Essaies de comprendre qui nous sommes, fais ça pour moi.
-Oui ma chérie je le ferai
-N'oublies jamais qui tu es, n'oublies jamais à quel point nous sommes semblable toi et moi. Je sais ce que tu penses des mâles.
Et surtout restes à jamais celle que j'aime, avec ton coeur. Tu es Coralys, la Phénix. Ma déesse, la seule femme que j'ai aimé.
Tu aimas Liva et celle ci vie encore à travers toi, fais qu'il en soit de même pour moi.
-Je te le jure ma Fiona, je te le jure.
-Embrasse moi mon amour, je veux que ma dernière sensation en ce monde soit tes si douces lèvres.

Coralys embrassa tendrement Fiona. Celle ci s'éteignit, un sourire aux lèvres. Cora fondit en larmes, oubliant sa douleur physique, ravagée par la peine.

12 Myrtul, 16h30, Les Collines Vertes

Les 3 Amazones contemplaient le massacre qui venait de s'achever. La gorge nouée, Clarensa, cheftaine de la Garde Flamboyante, élite de la tribu de la Louve Blanche aperçu l'objet de sa quête : Le corps de Fiona. Au dessus de lui une femme mutilée hurlait sa peine.

Clarensa : Elle est là

Les 3 Gardes Flamboyantes s'approchèrent.

(Clarensa) : Tu dois être Coralys, la compagne de… (La voix se brisa) Fiona
-Elle est morte !!!
-Je sais (les larmes coulèrent). Coralys, je dois la ramener chez elle.
(La paladine la fixa)
-J'ai juré de la ramener personnellement, je viens avec vous.
-Je comprend, laisse moi te soigner et allons y

Clarensa soigna Coralys, son bras se régénéra mais sa main droite, si elle retrouva sa mobilité, resta brûlée, marquée à jamais par le sacrifice du Gantelet de Torm.

Les 3 amazones et Coralys quittèrent le secteur de Padhivers pour se rendre à 200km au sud, dans une forêt où vivait la tribu de la Louve Blanche.


2 jours plus tard


Les 4 femmes arrivèrent au camp et Clarensa expliqua à Evaine, reine de la tribu, ce qui c'était passé.
Cora, elle, restait prostrée, état qu'elle avait prit depuis son départ de
Padhivers.

Fiona d'Ambre fût inhumée avec les honneurs. Dans un coin, la Tormiste pleurait.

(Evaine) Coralys, approche.
Cora s'approcha, voûtée, paraissant bien plus âgée que ses 25 ans.
-Tu as le droit de la pleurer à nos cotés, tu étais sa compagne, ta place est donc parmis nous.
-Je ne dois pas pleurer, je suis forte !
-Ne pas pleurer ? Coralys, tu es ici avec des gens qui ne te jugeront pas.
Ne contient pas ta peine, vas y lâches toi.

Cora fondie en larmes, la reine la soutenant, elle même pleurant.


LA DECHEANCE D'UNE PALADINE


La cérémonie achevé les Amazones installèrent Cora dans une hutte, le temps qu'elle se remette.
Mais la peine était trop forte, Liva et maintenant Fiona.
Se repliant sur elle-même, elle passa plus d'un mois seule, en proie à sa douleur, errant sans but dans le campement.
Les Amazones firent de leur mieux pour la réconforter, mais en vain.
Progressivement, le mépris et la méfiance des hommes, issus de son passé, firent surface.
Cora ne le comprenait toujours pas, enfermée dans un monde de peine que même les Amazones ne pouvaient apaisée malgré leur amour pour cette femme qu’elles avaient prit en affection.

-(Clarensa) Cora est une femme noble, je le sens, et une combattante redoutable.
-(Evaine) Oui je suis d'accord, mais comment la sauver ? Cela me rend triste de la voir ainsi.
-Ma reine, Fiona m'a un jour dit que Cora l'aimait de tout son coeur, comme Fiona l'aimait, la blessure mettra du temps à cicatriser.
-Elle pourrait très bien ne jamais s'en remettre.
-J'en suis consciente. Mais que faire ?
-Gardons la ici. Au moins nous la protègerons, elle ne peut plus se défendre.
-Reste à savoir qui la défendra d’elle-même…
-………


L'AMAZONE


Les 2 amazones patrouillaient. Jusque là rien à signaler. Elles étaient heureusement sur leurs gardes car elles aperçurent une multitude d'Orques qui s'avançaient vers le camp.

L'alerte fût donnée et les combats commencèrent. Les Amazones étaient bien organisées et redoutables mais les Orques étaient trop nombreux et les femmes perdirent pied.

Clarensa : REPLIEZ VOUS ! ORGANISEZ LA DERNIERE LIGNE DE DEFENSE ! PROTEGEZ CORALYS !

Coralys... La Paladine se mourrait lentement, ravagée par le chagrin. Mais quelque chose n'allait pas, elle sentait le danger. Regardant autour d'elle, elle vit la bataille qui faisait rage, bataille que sa peine avait occulté.
Lentement une rage sourde fit surface. Comment pouvait elle laisser les
Orques massacrer celles qui avaient tout fait pour elle... Où était l'honneur ???

Grog l'Orque vit en Cora une cible facile, il aurait sa tête comme trophée.
Il s'avança et leva sa hache. Evaine hurla d'horreur lorsque l'arme s'abattie... Et un cri de stupeur lui répondit.

Cora venait de lancer ses 2 bras en avant, arrêtant le geste. Grog recula, voyant la Tormiste se relever, un regard de mort dans les yeux.

Evaine (jetant son arme à Cora) : Attrape !

Cora attrapa l'épée et se jeta sur Grog avec une sauvagerie inouïe. L'Orque n'eut aucune chance et fût taillé en pièce par la furie.

Incapable de maîtriser sa haine, Cora se jeta dans la bataille. Les Orques, voyant cette véritable tempête se jeter sur eux reculèrent.
Clarensa vit l'occasion et fit charger les Amazones, galvanisées par cette furie qui il n'y a pas 10 minutes était encore prostrée.

Les Orques, voyant s'éloigner une victoire facile se débandèrent mais nombre d'entre eux furent massacrés par la charge des Amazones.

Le combat fini, Cora se calma et alla voir la reine.

Evaine, souriant : Merci Coralys, ton aide fût inestimable
Cora : Merci à vous, je vous dois la vie et votre affection
E : C'est normal
C : Et maintenant ? Que vais je devenir ?
E : Tu as le choix, partir en paix ou rester. Tu es la bienvenue saches le.
C : Je n'ai nul part où aller, Padhivers me semble si étrangère.
E : Alors reste et apprends nos coutumes.
C : C’est ce que Fiona aurait voulu

Cora resta quelques mois à apprendre les coutumes de ses nouvelles amies. Un jour la tribu se réunie pour faire la fête.
La reine prit la parole.

-Mes soeurs, voilà un certain temps que Coralys est sortie de sa prostration. Elle vit avec nous et est très aimée. C'est pourquoi en ce jour je souhaite lui faire une proposition.

Cora s'avança, surprise

-Coralys, je vais être directe, j'aimerai que tu deviennes l'une des notres.

Cora tomba à genou, des larmes de joie coulant de ses yeux
-Oui, oui je veux être l'une des votres
-Me reconnais tu comme ta reine ?

Sortant Phénix, l'épée que lui avait offert Evaine, Cora prêta serment

-Moi Coralys, la Phénix, Paladine de Torm, je te jure fidélité et te reconnais comme ma reine. Que Torm me soit témoin, je fais le serment de servir la tribu de la Louve Blanche jusqu'à la fin de mes jours.
-Relèves toi, Amazone !

La fête battit son plein durant 2 jours, Cora était heureuse, elle était désormais chez elle. Pour la 1ère fois elle parvint à ce détendre.
Le lendemain Clarensa fit d'elle une Garde Flamboyante et lui tatoua sur l'épaule droite l'épée enflammée, symbole de ses fonctions, et sur la gauche la louve hurlant à la lune, symbole de sa tribu.


LE RETOUR DE CORALYS


2 mois plus tard, Cora fût convoqué par Evaine.

-Coralys, voilà 2 mois que tu es des nôtres, sache que j'en suis très fière
-Je suis très honoré d'être de la tribu.
-Je sais, j'ai une mission délicate à te confier.
-?
-Si tu es d'accord tu vas retourner à Pasdhivers et être mes yeux là-bas
-???
-Je sais, mais tu connais le terrain. Saches que je ne te chasse pas, tu reviendras quand tu veux. (Sourit) Tu as intérêt d'ailleurs^^
-A toi de décider, ton but sera d'observer voire de veiller sur la lumière.
-(Hésite) J'accepte.
-Ta hutte sera toujours là pour toi, revient régulièrement surtout.
-D'accord

Coralys, un peu triste, partie donc vers Padhivers, là où elle avait jadis tout perdue. Que lui réservait le destin?
L'avenir le dira...

DE LA PALADINE À LA VENGEUR FUNESTE

Le destin est bien curieux, Cora l'a bien comprit. La Paladine était revenue à Padhivers où elle devint les yeux de sa reine. Avec son accord elle créa La Meute de la Louve Blanche, ordre destiné initialement à veiller sur Padhivers.
Avec le temps la Meute devint un groupe de combat composé surtout de servantes de la Nature et se concentra sur la protection des environs de Padhivers.
La Meute devaient par la suite être grandement impliquée dans le conflit contre les Bainites.

Cora quand à elle fit de nouvelles connaissances, eut de nouvelles amies, restant distante avec les hommes.
Elle restait Tormiste, mais un jour Iraé, son amie, fût assassinée. Les conséquences de cette énième mort furent radicales :

LE REVE

Vengeance,

Ce mot obsédait Coralys. Allongée sur son lit elle pensait à Iraé dont elle avait appris la mort.
Tant de proches tués, qui serait la prochaine ? Et Torm dans tout ça ? Il n’a rien fait. Et elle, elle continuait à le suivre aveuglément.
Elle secoua la tête, ne sachant que faire.
Elle s’endormie et cette nuit la rêva.

Elle contemplait les cadavres de ses proches, impuissante.
Une femme s’approcha.

-Voilà ce qui est arrivé…
-Qui êtes vous ?
-Je suis le Vengeur, je suis la Vengeance, je suis celle que tu réclames, je suis Hoar. Je suis venue parce que tu m’as demandé mon aide.
-Votre aide ?
-Tu pleures tes proches, impuissante. Tu veux te venger mais ton culte te l’interdit. Tu n’auras jamais ce que tu demandes, ce à quoi tu as droit…
-Mais c’est injuste ! Torm ne le voit il pas ?
-Oui et non, Torm n’apprécie pas ta souffrance mais ne peut rien, il ne peut plus rien pour toi. Tu ne dois pas lui en vouloir. Ainsi sont faites les choses.
-Mais que dois je faire ?
-A toi de décider… Accepter que tu n’auras jamais réparation ou me suivre et te venger. Tu es une femme d’une grande bonté. Saches que nombre de faibles n’obtiennent jamais réparation.
Tu pourrais les aider. Ta mission actuelle ne sera pas forcement changé sur le fond, juste sur la méthode. A toi de voir si tu dois agir et surtout comment. Réfléchies et fais le bon choix. Saches que si tu décides de quitter Torm, je t’accepterai.

Cora se réveilla en sursaut.
Je suis seule désormais, seule avec ma vengeance. Puisque seule Hoar ne m’a pas abandonné…
Elle regarda le symbole de Torm, se leva et sortie sans le prendre.
Ce jour là elle ne pria pas… Elle dériva longuement, en proie à d’immenses doutes.

Quand elle revint au camp elle avait changée. Pas avec les Louves qu’elle aimait toujours autant, ni même avec la Haute Prêtresse de Torm, dont elle respectait le culte. Non c’étaient ces convictions qui avaient changées.
Désormais sa vengeance serait totale. Ainsi donc périt Coralys la Phénix, Paladine de Torm, et de ses cendres jaillit celle que l'on appelait désormais "l'Ange de la Mort".

Elle devint donc Vengeur Funeste, ses méthodes changèrent et elle se montra bien plus violente qu'avant, appliquant l'adage "oeil pour oeil et dent pour dent".
Cela dit elle ne s'attaqua pas à n'importe qui, Hoar n'étant pas un dieu aveugle. Elle ne châtie que ceux qui le mérite et de la manière appropriée.

Aujourd'hui certains parlent d'elle comme d'une folle ne désirant qu'émasculer tout les hommes.
Les Louves, elles, rient de ces rumeurs. Alors qui a raison et qui a tord ?
Ce qui est sur c'est que certains ont déjà fait les frais de son changement.

Torm est triste de ne pas l'avoir sauvé, Tyr est ivre de rage contre cette "traîtresse" et Hoar la regarde avec un sourire protecteur, comme il regarde chacun de ses fidèles.
Reste les serviteurs de la nature qui ont de quoi être perplexe, car ils ont gagné une alliée dangereuse mais sincèrement amoureuse de la nature.

Apparence physique

Cheveux roux
Yeux bleu acier
1m78
Musclée mais relativement fine
Regard assez froid qui parfois s'adoucit (avec ses amies)
Main droite totalement brulée (sans consequence pour elle)
2 tatouages : Epaule droite une épée enflammée. Epaule gauche une louve hurlant à la lune

Caractère : Impitoyable. Montre très peu ses sentiments sauf devant ses proches.
Méprise les hommes. Deteste la souffrance mais n'hésitera pas à se montrer immonde si c'est le meilleur moyen de se venger (sur un tortionnaire notamment).
En fait elle est loyale bonne de coeur mais loyale neutre de méthode (comme pas mal de Vengeur Funeste en fait).
Elle est comme son dieu, patiente, preferant une vengeance accomplie même en plusieurs année à un echec cuisant, mais aussi remplie de compassion, même si elle ne le montre pas forcement.
Par contre elle est d'une loyauté absolue avec ses proches.
Elle se balade frequement avec un magnifique loup blanc du nom d'Anjeliss. Méfiez vous, Anjeliss ne supporte pas qu'on s'en prenne à Cora et se fera un joie de vous gniaker le derrière ou vous faire quelques coups bas (hein mon Chimay ? )

Famille :

Parents "véritables" décédé (exécutés par Cora)
Mère Adoptive : Aznilth Vilo'Riden
Soeur adoptive : Enantharielle Sollinth

Ami(e)s connus :

Les Louves et leurs sympatisante
Aline
Isang (Partie)
Valérie Delagrange (Décédée)
Elheana de Tilmarande (Portée disparue)
Mémé Lidalcove

Lomyril, Sid, Nourkène, Thoron, Satrec et Gormor sont les seuls hommes qu'elle considère comme de vrais amis

En bon terme avec plusieurs personnes dont quelques rares hommes (Aniriandel notamment). Alliée du Bosquet

Fachée avec Erkenbrand et Fanatus

Respect pour Thaklin, l'ancien roi des Nains et Dagar

Ennemis connus :

Le culte de Cyric (à cause de son passé)
Les ennemis de la nature
Les Bainites
Le culte du Dragon
L'inquisition de fer

Quand à savoir si elle est folle... A vous de juger

Tite chronologie résumée. En gras les éléments joués IG

1) Cora s'enfuit de la demeure familiale et est recueillie par Darkwood, un Paladin.
2) Cora devient Paladine mais doit quitter Darkwood
3) Cora arrive à Luskan et se met au service de Cleonyss de Asseph, une prêtresse de Tyr.
4) Cora se lie d'amitié avec Schala de Suldenessallar, une Druidesse de Mailikki.
5) Cora est gravement torturé. Devenue folle, elle est sauvée par Torm lui même.
6) Cora tombe amoureuse de Sorgen Rakkan. Un mariage est envisagé
7) 2 Bainites violent Cora. Elle se rétablie grace à Torm qui lui offre son gantelet.
8 ) Cora rompt avec Sorgen, le traumatisme du viol est trop fort.
9) Création des Gardiens, Cora en prend le commandement.
10) Liva, une matrone Drow, tombe amoureuse de Cora
11) Cora, enceinte suite au viol, est rendu stérile par le père. Elle fait une fausse couche.
12) 2ème viol, par un Drow puis un démon.
13) Liva, virant vers le bien, est assassinée.
14) Cora se lie d'amitié avec Gormor.
15) Fiona entre dans sa vie.
16) La plupart des Gardiens sont massacrés. Fiona est tuée et le gantelet de Torm détruit. Cora quitte le Val.
17) Cora devient Amazone et revient au Val
18 ) Cora fonde la Meute de la Louve Blanche
19) Un inquisiteur, Quintus, est envoyé pour surveiller Cora mais ne trouve rien contre elle (à part ses vêtements).
20) Cora rencontre Isang, un grand respect se forme entre elles.
21) Enantharielle Sollinth devient Louve et est le vecteur de l'affection que porte Cora pour Ellistraée.
22) Iraé, ancienne ennemie de Cora, devient Louve et lui sauve le visage, atrocement brulé dans un incendie.
23) Arabelle, une Amazone, séduit Cora.
24) Lomyril devient le 2ème homme que Cora apprecie vraiment.
25) Iraé est assassinée.
26) Cora renie Torm et devient Vengeur Funeste d'Hoar.
27) Cora, Isang et Aniriandel scellent l'alliance Louves/Bosquet.
28 ) Lomyril est capturé et torturé par les Bainites, les Louves entre en guerre contre eux.
29) Cora commence une véritable vendetta contre la Légion des Ombres.
30) Cora et Enan sont chassées d'un temple de Tyr par l'avatar du dieu.
32) "Guerre de l'Ultime Vengeance" : Cora va trop loin dans sa vengeance et ordonne une repression atroce contre des Louves corrompues par la Légion.
33) Hoar intervient en personne pour calmer Cora avant qu'elle ne sombre dans la folie.
34) Suite à l'intervention d'Hoar, Cora ordonne la capture des corrompues mais pour les sauver et non les tuer.
35) L'envoyé de la Légion est tué par Jannella, pendant le combat, Cora joue les boucliers humain pour proteger Jannella.
36) Cora est gravement electrocuté. Grievement brulée, elle est soignée par les prières conjuguée d'Enan (Ellistraée), Aznilth (Ellistraée), Jannella (Tyr) et Laet (pas de dieu mais priant Hoar pour l'occasion).
37) Nombreux accrochages verbaux avec les Nains. Cora calme le jeu en s'engueulant violamment avec leur roi, Thaklin, du respect naissant paradoxalement de cette crise entre les 2.
38 ) Cora et Isang se considèrent desormais comme des soeurs.
39) Retour de la Légion : Cora ordonne une guerre totale.
40) Arabelle étant portée disparue, Cora refait sa vie avec Lana.
41) Arabelle revient, Cora ne peut choisir et Lana la quitte.
42) Isang propose et obtient de Cora la fusion du Bosquet et des Louves.
43) Cora jure devant Hoar une fidélité et une loyauté absolue à Arabelle.
44) Cora obtient le respect d'un des Nains en lui permettant de se venger d'un homme qui a commencé à mettre le feu à ses cheveux.
45) Cora se sacrifie pour sauver Enan mais est ramenée à la vie.
46) Au bord du conflit entre les Louves et les Templiers, Cora discute longuement avec Valerie, leur Matriarche et en devient l'amie.
47) Arabelle est définitivement portée disparue.
48 ) Suite au départ d'Isang, Cora, renouvel à Angèle, la nouvelle Saule, l'union des Louves au Bosquet.
49 ) Cora ordonne aux Louves de soutenir l'Alliance contre les Cyriciens.
50) Mort de Valerie, Cora est de ceux qui font tout pour la sauver. A sa résurrection, Cora surprend certains en fondant en larmes.
51) Mort d'Angèle, Cora ordonne à son élève d'enqueter
52) Cora est frappée d'un mal étrange, la rendant sensible aux odeurs fortes.
53) Le mal empire : Elle est obsedée par le rouge et le touché du métal lui est glacial. Sa poitrine se développe (^^). Il s'avère qu'elle est enceinte.
54) Cora s'unie à (vous saurez pas :p) par le sang
55) Cora fait une dépression du fait de sa grossesse, seule sa compagne parvient à lui remonter le moral. Le reste du temps elle s'enferme dans son travail
56) Cora mène les Louves lors de la 1ère attaque contre la Coalition du Sombre Espoir
57) Bataille d'Hundelstone, Cora est grièvement blessée et soutient les Templiers lors de la scission avec les Veilleurs
58 ) Cora parvient à reconcilier Louves, Templiers et Veilleur malgré l'anéantissement de l'Alliance en elle même
59) Cora fait enlever puis execute le Haut Sanguinaire Kebald, en represailles contre l'enlevement d'une prêtresse d'Ilmater
60) Suite à l'enlevement de Seren, Cora ordonne que les Bainites soient executé à vu
61) Cora est la cible d'un dragon qui souhaite se venger d'elle pour des raisons qu'elle ignore. Le dragon attaque Valérie et menace de s'en prendre à tout ses proches ce qui déclenche la fureur de la Vengeur Funeste
62) Cora comprend qu'Arsyanax est un draco liche qui veut la détruire psychologiquement parce qu'elle l'a jadis tué
63) Destruction du camp des Louves.
64) Vixen d'Astyanax, la compagne de Darkwood, lui revèle comment tuer Arsyanax
65) Mort d'Arsyanax au cimetière. Cora enlève son masque de cérémonie qu'elle n'enlevait plus depuis le début du conflit
66) Mort de la compagne de Cora, Valérie. Cora mettra du temps pour s'en remettre
67) Cora devient officiellement la fille d'Aznilth
68 ) Fanatus ayant menacé de mort Tin, une Louve, Cora menace l'inquisition de represailles
69) Suite à l'apparition de l'avatar d'Eilistraée, Cora décide d'apprendre le Drow pour comprendre par elle même les chants Eilistréens
70) Cora menace ouvertement de mort Fanatus
71) Réunion Templière, Veilleur, Elfes et Louves : Cora quitte la salle car Fanatus est présent. Quelques heures plus tard elle contribue à l'éviction de l'inquisition des Templiers.
72) Cora terrasse Amélia et un autre inquisiteur, aidé d'un mercenaire et d'un membre de la Main d'Or
73) Cora repousse avec mépris les exigeances de l'inquisition de cesser de s'en prendre à ses membres
74) Resurrection de Dame Lidalcove, Cora y participe de son mieux
75) Enlèvement puis mariage et viol de Cora par Lucass
76) Cora renie son passé Cyricien (jusqu'a sa fuite de la demeure familiale).
77) Cora ne se reconnait plus comme la fille ADOPTIVE d'Aznilth mais comme sa fille, tout simplement (ajout du nom Vilo'Riden sur le serveur)
78 ) Après un long apprentissage, Cora parle courament le Drow
79) Elle execute sauvagement plusieurs Cyriciens en représaille contre son viol
80) Cora est corrompue par le Culte du Dragon. Capturée, elle est finalement sauvée par une action combinée des Louves et de leurs alliés
81) Asther prononce officiellement le divorce de Lucass et Cora, mettant fin à ses tourments mais pas à la campagne d'extermination ordonnée par la Haute Louve
82) Solen Fauchevie devient la compagne de Cora
83) Graves tensions entre les Louves et l'Alliance
84) Les Louves évacuent Padhiver, accusant Nasher et Celtoras de trahison
85) Cora passe Celtoras à tabac après qu'il l'ait traité une nouvelle fois de Cyricienne.
86) La Haute Louve est désormais recherchée à Padhiver
87) Surprise totale chez les Louves : Aucune représaille n'est ordonné contre les Templiers
88 ) COnvalescente suite à un accident de cheval qui a failli lui être fatal, Cora invite le chef du Synode sacré au camp des Louves dans le but d'apaiser les tensions entre les 2 groupes
L'aventure continue^^

Dessin de Cora (Fait par Drazzik et colorié par Nikal)



La Vengeresse de Cora

La fin d'Arsyanax, la fin d'une vengeance

Extrait du journal de Coralys,

Finie ! Ma quête est enfin finie !

Hier nous nous sommes rassemblés sur la Grande place de Padhivers. De nombreux volontaires étaient présents pour en finir une bonne fois pour toutes avec Arsyanax.
En silence nous nous sommes rendu au cimetière de Padhivers, évitant les contrôles de la garde. Cernant l’endroit, Louves étaient là pour interdire l’accès à des indésirables, je craignait notamment une attaque de la vermine ou de serviteurs d’une entité qui pose problème aux Elfes.

Au cimetière nous avons commencé à nous préparer. Je fredonnais un chant sacré, certains se concentraient. La tension était palpable.
Les arcanistes invoquèrent d’abord le Livre de Chair. Je ne pu m’empêcher de sourire en pensant à la tête qu’allait tirer la vermine.
Quelques squelettes nous attaquèrent mais rien de sérieux. Alors commença le rituel de désunion. Ce rituel devait briser le lien entre Arsyanax et le livre ce qui le tuerait. L’ennui c’est qu’il serait averti et viendrait sûrement nous rendre visite. Le lien ne se brisant pas en quelques secondes, nous devions le retenir le temps qu’il meure.

Le rituel fût lancé et Arsyanax arriva comme prévu, pas très content. Comme je le craignais les arcaniste tombèrent épuisés, ne pouvant nous aider.
Le draco liche me défia et j’acceptais. J’étais sur d’y rester mais cela nous ferait gagner du temps, et chaque secondes rapprochaient Arsyanax de sa fin.

Avide de vengeance je me laissais envahir par ma haine et je me jetais sur lui. Mais au lieu de m’attaquer il se jeta sur mais compagnons.
Le combat fût rude, nombreux furent ceux qui s’écroulèrent mais pas un ne recula. J’incantais moi-même des sorts de guérison et de fléau de la non vie pour lui faire le plus mal possible et donc le retarder.
Il parvint à s’approcher du livre mais nous parvînmes à nous interposer de justesse. Nous frappions de toutes nos forces, insensibles à la douleur et à l’épuisement, nous étions littéralement frénétique !
Hélas Arsyanax parvint à frapper Angèle qui s’écroula, morte. Les tentatives pour la ramener allaient toutes échouer…
Malgré tous ses efforts Arsyanax ne pus aller plus loin et soudain il poussa un hurlement de douleur et s’effondra.
Je tombais alors à genoux, ivre de fatigue, regardant le corps brisé de mon ennemi.

Mais l’histoire ne s’arrêta pas là. Ashren avait en effet prit le livre et fût en partie corrompu par lui. Il fût neutralisé et Nymée reprit le livre.
Elle devint à son tour folle mais parvint à garder un certain contrôle. Suffisamment pour ouvrir un portail dans lequel elle voulu se jeter, se sacrifiant pour projeter le livre hors de Toril. Ashren l’en empêcha en détruisant le portail. Elle chercha alors à s’immoler mais finit par lâcher le livre. Je me jetais alors sur elle pour étouffer les flammes, me brûlant à de nombreux endroits. Enan quand à elle surveilla le livre pour que personne ne s’en empare.
Nymée fût sauvée mais grièvement brûlée.

Pour ma part un sentiment de désespoir me prit : La Vengeur Céleste n’avait pas ramené les enfants prit par Arsyanax comme elle me l’avait promit. J’avais donc trahi.
Aérandir me menaça de mort mais je ne pu réagir, j’étais rongé par le remord et acceptais la mort…
Il jeta finalement son arme et parti avec le corps de sa femme.
Méliserus eut lui aussi des paroles très dures.
Mais je compris alors… Nada avait une pierre montrant les enfants. Nous les vîmes sur un nuage, et non en Ombre Terre où Arsyanax les avait enfermé.
Je captais alors que la Céleste avait tenu parole et les avaient sauvé, les emmenant au domaine d’Hoar.

J’expliquais cela à Nada puis à Aérandir. Mais entre-temps Méliserus s’était effondré. Il fût évacué sur le temple de Tyr où une surprise nous attendait.
Keldorn, le Céleste de Tyr était présent.
Il accepta de soigner Méliserus et Nada lui demanda de retrouver les enfants. Le Céleste était bien ennuyé, aller dans le domaine d’Hoar…
Pendant ce temps je senti une présence en moi. La Vengeur était là et me soutenait, me demandant d’avoir confiance. Ce que je fis.
Keldorn accepta alors de tenter de récupérer les enfants et je compris qu’il réussirait. La Céleste n’avait fait que les mettre en sécurité et Hoar n’avait pas l’intention de les garder.
Il revint alors avec les 2 bébés.
La Vengeur Céleste me confia avant de partir un secret que jamais je ne révélerais ni ne mettrai sur papier. L’honneur qu’elle me fit dépasse mon entendement.
J’allais voir Nada et Méliserus qui me remercièrent et s’excusèrent de leur comportement. Qu’y a-t-il à pardonner ? J’aurai réagis de la même manière…

Je pu alors enfin retirer mon masque de cérémonie que je n’avais plus quitter depuis le début. Ma quête est désormais terminée, Arsyanax est mort, ma Vengeance est accomplie.
Je finie par craquer et fondis en larmes dans les bras d’Enan.
Je fus alors ramené au camp par 2 Morsures et m’endormis dans les bras de l’une d’entre elles.

Cette histoire fût décidément tragique. Combien de morts… Beaucoup trop… Angèle a payé de sa vie son courage. Et Valérie n’est toujours pas soignée.
Chaque chose en son temps. Je trouverai une solution.

Il est temps de continuer notre vie. Demain est un autre jour et mon combat est loin d’être fini…

Règle totalement hrp (merci de ne pas vous en servir) :

Cora a une phobie des hommes. Cette phobie s'est aggravée depuis son viol par Lucass. Donc désormais : A quelques TRES rares exceptions pret (en clair, Nourkène, Sid, Thoron, Satrec) aucun homme ne peut la toucher sans entrainer une réaction violente de la part de Cora :

Si c'est l'un des persos que je viens de citer elle doit faire un jet de volonté (dd variable selon la situation)

En cas d'echec Cora panique et risque de faire une connerie (dégainer, fuir etc...)

Un fumble entraine une réaction desastreuse telle que la paralysie totale de terreur.

Selon les circonstances la réaction peut varier (si elle est très faible elle ne fuira pas (car elle ne pourra pas))

Cora n'est absolument pas conciente de cette phobie et pense qu'elle méprise les hommes (ce qui est en grande partie vrai)

Enfin le contact d'une créature d'un plan exterieur (je pense à Keldorn notamment) ne lui pose pas de soucis.

EXCEPTION : Après réflexion, j'estime normal que Gormor puis me toucher sans entrainer de réaction (pas de jet donc) mais c'est le seul.

PS : Il m'arrive parfois d'oublier, ça me gêne pas qu'on me le rappel. Par contre cette règle étant auto imposée de manière dictatoriale et sans avoir consulté qui que ce soit (^^) si je vois des pj en profiter je ferai les jets quand bon me semble.

On ne choisi pas sa famille… Quoique…

Extrait du journal de Coralys

Maman, ma Maman, Sœur, ma Grande Sœur,

Que la vie est étrange. Je suis née vermine, mes parents servaient Cyric… Clarine, ma sœur et moi le servions par obligation.
Fuir, il a fallut fuir. De ce passé et de la mort de Clarine, elle qui était ma seule lumière, j’en ai gardé la rancœur, rancœur qui m’accompagne jour et nuit, rancœur qui nourrit ma haine. Pour cette vermine le pardon n’existe pas et ma vengeance passera par une montagne de cadavres…

Jusqu'à il y a quelques temps je n’avais pas eu de vrai famille. Bien sur Darkwood et ses compagnons m’ont protégé et appris la bonté et l’honneur. Mais malgré le fait que je les aime de tout mon cœur, il me manquait quelque chose.
Et les Louves. Pour elles je suis une guide, une grande sœur. Malgré tout, même si les Louves sont ma famille, je crois qu’il me manquait encore une chose.
J’imagine un rapport privilégié, une relation telle que je l’avais avec Clarine.

Les Drows, ces porcs immondes. Avec ce qu’ils m’ont fait je les hais au plus haut point, autant que la vermine.
Pourtant, le paradoxe est là.
Jadis j’étais Paladine de Torm. Je me souviens que je discutais avec d’autres de la Velue, la déesse de la soi disante race supérieure de Toril. Les remarques désobligeantes fusaient et une femme s’est approchée, masquée.
Elle entra dans la conversation et se montra aussi très dure avec la Velue. Je venais de rencontrer Enan.
Elle se présenta comme étant Rôdeuse d’Eilistraée. A l’époque cela restait une Drow. Cependant mon devoir envers Torm m’imposait de l’aider.
M’imposait… Oui je n’avais pas le choix.
Mais Enan est Enan. Elle me fit découvrir sa Déesse. Le temps passa et je devins Vengeur Funeste.
Mon devoir envers Torm et donc Eilistraée vola en éclat. Mais pas mes actes. Enan m’avait en effet montré la beauté de sa Déesse. Et quand je quittais mon Paladinat, je décidais librement et par plaisir de continuer d’aider les Eilistréennes. Nombre d’entres elles intégrèrent d’ailleurs la Meute, Enan devenant mon bras droit. Elle une Drow !

Mais Enan fit plus. En fait j’ai vraiment commencé à l’aimer. J’aime sa gentillesse, son calme et j’admet aimer qu’elle me remette à ma place, car ses critiques ne sont jamais gratuites, elle est toujours objective.
Moi qui déteste les Drows, je constate qu’Enan n’est plus mon amie. Elle est ma grande sœur. Elle est devenue pour moi ce que j’étais pour Clarine.
On n’est loin d’être toujours ensemble et pourtant, j’ai souvent l’impression de sentir son ombre à mes cotés, une ombre protectrice et rassurante. La vérité et qu’elle occupe une place prépondérante dans mon cœur.
Je me suis un jour posé la question : Suis je amoureuse d’Enan ? En fait j’ai dépassé le stade de l’amour où de l’amitié pour elle, se que je ressens est encore plus fort.
Et devenir marraine de Syrielle… Quelle joie. La seule chose que j’évite de faire, c’est de parler de ce que je ferai à celui qui osera mettre la main sur elle, encore que ses parents pourraient être pire.
Moi qui hais les Drows, ma Grande Sœur en est une…

Et le paradoxe ne s’arrête pas là. De mon éducation de Paladine, je savais qu’une bonne mère se devait d’être douce avec son enfant. Pas vraiment le cas de ma garce de génitrice.
Je crois que je rêvais d’une mère douce et tendre. Pouvoir partager mes joies et mes peines, me confier à elle, me blottir dans ses bras et me sentir protégée.
J’imagine aussi que je rêvais de dire « Maman » à quelqu’un.

Aznilth est entrée dans ma vie après qu’Enan m’ait montrée la vraie nature de la Vierge Noire. Le contact fût donc assez facile.
Comme les autres sœurs Eilistréenne, elle s’installa au camp.
Elle se distingua vite par sa gentillesse et sa sagesse.
Je ne suis pas trop fière de cela mais quand elle a commencé à nous appeler « ses filles » je l’appelais « maman » par ironie.
J’ignore si ça la faisait souffrir, je crois que je devrais lui demander pardon.

Par la suite cette ironie s’est brisée. J’ai commencé à me dire que dans le fond, j’aurai aimé l’avoir comme mère.
Sans trop savoir pourquoi, j’ai commencé à l’appeler « mère ». Elle n’a pas trop réagit mais moi je sentais mon lien avec elle se renforcer jours après jours.
Jusqu'à ce que je comprenne vraiment… J’ai fini par l’appeler « Maman ». Parce que la vérité était là, Aznilth n’était plus une amie au sens classique du terme. Non c’était vraiment ma mère, ma mère adoptive.
Et elle, elle l’avait comprit. Elle a tacitement accepté. Pourquoi ? Je l’ignore et franchement je m’en fiche, les faits sont là.
Il est d’ailleurs amusant de me dire que d’une certaine manière je pourrai m’appeler Coralys Vilo Riden. Je ne le dis jamais mais c’est plus par habitude. Et puis l’important n’est pas dans les mots mais dans les faits.
Même si c’est parfois amusant de voir la tête de certains quand je l’appelle Maman lorsqu’elle est nue tête !
Aujourd’hui j’ai enfin trouvé ce que je cherchais, une mère qui m’aime, me rassure et me conseil.

Je n’ai plus de famille de sang, Clarine n’est plus même si je prie pour elle. Mes géniteurs sont morts de mes mains. Mais j’ai une grande sœur et une mère. Et pour rien au monde je ne voudrais qu’il en soit autrement…

Camp des Louves, 11h45

Eilistréenne : Vendui Cora
Cora : vendui ussta dalninil
E : .... Pas mal, pas mal du tout, tu as un accent humain tout mignon en plus *rit*
C : Erf j'ai quand même du mal, heureusement que Maman et toutes les soeurs m'aident. Lu'oh ph'dos ?
E : Usstan tlun ula, lu'dos ? *grand sourire*
C : Usstan tlun ula
E : Cora, xun dos ssinssrin ulu plynn natha bath xuil fol dalninin? Ol orn slacken udossa
C : Heuuuuuu
E : *Eclate de rire* Je t'ai eu ! Je te proposais juste un bain avec quelques soeurs pour nous détendre
C : Pfff *rit* Entendu je viens.

Cora partie se détendre en se disant que les cours de Drow dispensés par sa mère et les autres Eilistréennes étaient décidement assez difficiles. Mais elle était patiente et tenait absolument à se qu'Aznilth soit fière d'elle.

Un frère

Extrait du journal de Coralys

Qui es tu Filraen ?
Nous nous sommes croisé sur un champ de bataille maudit des dieux, un carnage débuté lorsque des créatures marines ont attaqué Padhivers et nous ont décimé.
Tu m’as soigné mais lorsque j’ai parlé de Maman, la nommant, j’ai bien vu que tu réagissais.
Et quand je t’ai salué d’un Vendui tu as reculé et m’a menacé.
L’apaisement vint finalement mais je savais que je devais te parler.

Ce fût fait un peu plus tard. Mes paroles m’ont valu une réaction menaçante de ta part. Me braquant ton arc sur la tête.
Mais c’est toi qui fus le plus troublé. Surtout quand je te parlais de ma mère, Aznilth Vilo’Riden.
Tu me remettais un insigne, celui des Vilo’Riden, celui de TA mère.
Car oui Filraen, Aznilth est ta mère, tout comme elle est la mienne par adoption. En temps voulu tu lui diras qui tu es.
Il doit être étrange pour toi de te dire que la prêtresse de la velue que tu traquais est devenue une prêtresse d’Eilistraée et qu’elle a adopté une humaine…
Que veux tu, la vie réserve souvent bien des surprises…

Tu auras vu la situation dans laquelle nous sommes, je ne te crois pas mauvais. Peut être apprendrons nous à nous connaître, que tu saches ce que je suis et pourquoi je le suis.

J’imagine que c’est important. Car aussi curieux que cela soit, je me dis que désormais j’ai un frère.
Je suis une Vilo’Riden, à ma manière. Tu l’es de la tienne. Serons nous une famille ?

*Coralys reposa sa plume et contempla son journal. Ce mâle avait réussit à la troubler en quelques mots. Enan est sa grande sœur, Aznilth sa mère. Et si Filraen devenait son grand frère ?
Cette pensée la perturba une bonne partie de la nuit*

Une autre vision de Cora dessinée par Malik

Encore une vision de Cora (vi je collectionne les dessins de la folle dingue^^) par Krarven :

Carnet de Coralys : Des extraits de son journal ou de ses actes :


SAGESSE

Suite à la bataille d’Hundelstone l’Alliance, union des Veilleurs et des Templiers, vola en éclat. Les Louves soutinrent les Templiers… Jusqu'à ce que Cora comprenne son erreur…

J'ai rencontré avec la Matriarche Delagrange le Patriarche Aerandir et le mâle Thoron.
Quelque chose me tracassait dans cette histoire. Le sentiment d'avoir commis une erreur. Ce sentiment est désormais une certitude que nous partageons tout les 4 :

Nous avons posé une question, qui a tord ? Cette question est posée trop tôt. Il faut en effet savoir sur quel plan on se place.
Je m'explique : Les Templiers et nous sommes engagés dans une guerre de religion, une guerre mystique. Les Veilleurs sont plus "terre à terre".

Du point de vu mystique nous avons eut raison d'agir. Thoron et Aérandir l'ont reconnu.
Du point de vu "terre à terre", Valérie et moi reconnaissons que les Veilleurs ont eu raison.

Nous estimons en outre que l'Alliance en elle même était une erreur et devait inévitablement disparaître. Par contre une collaboration amicale est non seulement envisageable, mais entérinée.
Aucune excuse n'a été demandée par qui que ce soit. Nous estimons en effet que c'est inutile de retourner le couteau dans la plaie. C'est fait c'est fait point.

Nous avons fini la réunion en croisant nos épées en signe de solidarité.

Bref nos relations avec les Templiers restent les mêmes et celles avec les Veilleurs sont de nouveau amicales.

CAUCHEMARD

Au camp des Louves on entend des cris de rage. Certaines pleurent amèrement, d’autres se défoulent sur les cibles d’entraînement. Les Loups hurlent à la mort. Même celles dont le visage est d’habitude en permanence rayonnant ont perdu tout sourire…

Hier Coralys allait à Luskan lorsqu’elle tomba dans une embuscade de Cyriciens. Le 1er de ses adversaires se jeta sur elle. Elle sourit, ravie de pouvoir étriper un de ses ennemis. Quelques coups plus tard la tête du Cyricien vola.
Mais le Fils de N’asr en profita pour paralyser Cora.

Elle fût alors ligotée et emmenée vers son destin, le temple de Cyric. Durant le voyage elle dû être à plusieurs reprise assommée, les insultant joyeusement.
Non loin du temple elle parvint à dégager une de ses mains et broya l’entre jambe d’un garde. Celui ci fût exécuté, provoquant les rires de Cora.

Mais ce n’était que le début. Au temple Lucass fit son entrée. Seule Cora ne s’agenouilla pas. Le fou était ravis de la voir mais dû la faire taire car Cora blasphémait en continu le nom de Cyric, les traitant d’esclaves du faux dieu.

Elle fût emmenée pour être préparée à son mariage. Les gardes l’attachèrent sur une table mais en se débattant elle s’assomma. Elle ne vit donc pas les gardes la déshabiller et la vêtir d’une robe de mariée.
Se réveillant elle insulta le Fils de N’asr qui exécuta sauvagement une esclave et fît avaler à Cora un peu de sa cervelle, ce qui fît bien sur vomir la Haute Louve.
Alors elle fût emmenée vers le temple.
La suite ne fût qu’une vaste mascarade. Cora fût attachée et bâillonnée. Le prêtre demanda à Lucass s’il acceptait de prendre Cora pour épouse. Il accepta.
Le Fils de N’asr tenta de la dominer pour la forcer à accepter. Son sort se heurta à un véritable mur de Haine.
Elle ne pouvait que refuser mais Lucass ne l’entendait pas ainsi. Lorsque la question fût posée, Cora fût bloquée et ce fût Lucass qui répondit :

« Bien sur qu’elle accepte !»

Le prêtre les déclara mari et femme, un mariage de dupe…
L’alliance de Cora lui fût remise et soudée à son doigt. C’est alors que l’enfer se déchaîna… Lucass consomma le mariage sur l’autel. Cora paniqua, elle qui a une peur bleue du viol… Le viol dura une éternité et laissa la Haute Louve brisée, piégée dans un cauchemar sans nom.

Lucass laissa alors le fils de Cultus, l’homme que Cora avait jadis tué, se venger. Il la passa à tabac et lui grava un soleil noir sur le dos.
Mais Cora s’en fichait, elle voulait mourir…

Elle fût ensuite emmenée à Eauprofonde et livrée à Aerandir et Celtoras. Le prêtre d’Ilmater et le Paladin de Tyr réalisèrent l’horreur de la situation lorsqu’Aérandir voulu porter Cora dans un temple. Celle ci hurla de terreur, criant au viol.
Heureusement 2 femmes gardes de la ville arrivèrent et emmenèrent la blessée au temple de Siamorphe où le viol fût identifié.
Cora fût alors ramenée à Padhivers et confiée à Argash qui, avec une autre jeune femme, l’évacua au camp des Louves.
Là bas la nouvelle fût très mal prise et même certaines des Louves les plus pacifiques réclamèrent vengeance.
Anjeliss le mâle dominant de la meute, suivi Cora et resta là sans bouger, prêt à la défendre.

Aujourd’hui Cora est une épave, un être meurtrie et terrifié, enfermée dans une douleur sans nom. Cependant ses sœurs sont là et se relaient pour lui montrer leur solidarité.

Mais selon certaines d’entre elles, un éventuel réveil de Cora pourrait avoir des conséquences terrifiantes et les Louves les plus anciennes frissonnent en pensant à ce que Cora fît pendant se qu’elles appellent « la Guerre de l’Ultime Vengeance »…

Maj du bg en modifiant le nom de famille et en ajoutant 2 lignes dans la chronologie

//Extrait du journal de Coralys//

Le sommeil me fuit, à moins que ça ne soit moi qui ne le fuis. Je rêve souvent de lui… Je ressens cette terreur que j’ai connue quand il me prit de force sur l’autel du faux dieu. Je me réveille alors en hurlant de terreur.
Heureusement que les Louves me soutiennent, sinon je deviendrai folle. Grâce à ça je parviens à me contrôler. Du moins en apparence. Car en réalité j’ai peur, peur de moi même, peur des mâles…
J’en viens à craindre mes propres alliés même si je sais que je ne risque rien d’un paladin. Mais c’est plus fort que moi…

Il y a cela dit eut une autre conséquence. En parlant avec Maman j’ai compris que je ne devais plus vivre dans le passé. J’avais jusqu’ici accepté mon passé d’enfant de vermine. C’est désormais fini. Je n’ai plus de passé cyricienne. Je renie mon enfance, mes géniteurs.
Aznilth elle même n’est plus ma mère adoptive, elle est ma mère, tous simplement. D’ailleurs je me présente comme étant Coralys Vilo’Riden. Car tel est mon nom…

Mon doigt et mon dos mutilé sont désormais soignés mais mon visage doit encore se régénérer. C’est un détail, je suis patiente.
Par contre il est clair que pour la vermine il n’y aura aucune pitié. Et ceux que j’attraperai souffriront 1000 morts avant de rendre l’âme. Quand à Lucass, il subira 1 an de tortures avant que je ne l’achève.
Oui ma vengeance sera atroce. Mais c’est le prix de leur trahison…

N’oublies pas, Lucass, fils de porc, esclave d’un faux dieu, que certaines blessures ne se referment jamais…

Une barde Louve fredonne avec mélancolie sa nouvelle chanson.

(Sur l’air de « Diego » de Michel Berger)

Cora

Derrière des barreaux
Pour quelques mots
Qu'il trouvait si beau
Dedans,
Dedans elle est morte
Le tourment l’emporte
Elle pleure sans un mot

Quel est cette lueur
Où frappe la vie
La fin des tourments ?

Cora, libre dans sa tête
Sauvée par Asther
Loin de cet enfer...

Et moi qui danse au ciel
Qui chante cette nouvelle
Je pense à elle

Cora, libre dans sa tête
Revis toi guerrière
Tu viens de renaître...

Cora, tourmentée par son faux mariage avec Lucass, divorcée par Asther, est désormais libre…

Pitite maj : Satrec passe dans la liste des hommes qui, s'ils la touche, lui feront faire un jet de volonté (les autres déclanchent direct une réaction violente)

Cora est à bien des égards une femme tourmentée. Dans le fond peut être cherche t'elle des réponses là où il n'y en a pas :

Pensées d'une Louve tourmentée

Extrait du journal de Coralys

Bonheur ou malheur. Espoir ou désespoir.
Il est étrange de constater que pour certaines personnes ces termes ne font pas qu’être liés mais ne font qu’un.
Pour moi ce n’est pas uniquement le constat que l’un est le pendant de l’autre. Dans bien des cas ils s’affrontent en une danse dont nous sommes les témoins impuissants. Nous subissons toutes ces sensations, encore que certaines d’entre elles sont subies avec délectation et plaisir.
Ma propre nature, mes expériences font que je subis cette danse mais celle ci n’est plus un affrontement.
C’est devenu un tout. Il ne m’est plus possible de dire que l’un ne va pas sans l’autre parce que cela implique que ce sont des sensations différentes. Hors chez moi il s’agit d’une unique entité.

Mon bonheur devient mon malheur. Combien de fois n’ai je souris en pensant à ma douce Valérie. Juste avant de me remettre à souffrir le martyr car je sais que je ne la verrai plus. Je rêve de la serrer dans mes bras et je pleure car chaque jour m’éloigne davantage de ces moments de félicité.

C’est paradoxal de se dire que mon bonheur fût l’origine de l’une mes souffrances les plus atroce.
J’étais éperdument amoureuse de Valérie et je le suis encore. Et c’est cet amour qui me tourmente le plus. C’est tellement étrange. Mais c’est ainsi. Je n’en veux à personne. Peut être que cette souffrance me permet aussi de penser à elle. Hors je crois dure comme fer qu’honorer la mémoire de ceux qui ne sont plus est un moyen de les faire vivre à travers nous.
C’est aussi pour ça que je continue de parler d’elle. De louer son œuvre, ce qu’elle fût. Car pour moi ne plus le faire reviendrait à la tuer une 2ème fois.

Darkwood, mon mentor m’avait jadis dit : « Les morts resteront dans la mémoire des meilleurs de Torm ». Je ne comprend que depuis peu la réelle teneur de cet adage.

Il est si difficile de comprendre cette logique. Je crois que Victoire aimerait. Mais le peut elle ? J’en doute. Elle connaît et comprend la douleur physique mais la douleur mentale ? La douleur physique peut disparaître. Mais certains traumatismes psychologiques ne guérissent jamais.
J’ai un jour dis que certaines blessures ne se refermaient jamais. Je parle des blessures du cœur, de l’âme.
On peut accepter certains handicaps où marques physiques. J’ai moi même fini par accepter ma stérilité et même si Victoire ne le croit pas, ne pas avoir d’enfant ne me pose plus de problèmes. Mais Victoire a une vision idéaliste des choses. Je me crois plus rationnelle. Cela dit je l’envie parfois car contrairement à moi elle croit en un monde meilleur. Moi j’ai perdu cet espoir.

Je continue à me battre car même sans cet espoir j’estime que ce n’est pas parce que je ne crois plus que d’autres ne doivent pas y croire.
Je me bas plus pour les autres que pour moi en fait. Qui plus est même si je ne crois plus en l’avenir, je crois en la vraie justice. Cette justice froide, sans pitié et juste. Pour moi la seule justice est celle du Hérault Funeste. Mais là encore j’admire les suivants de Tyr. Je pense qu’ils se trompent mais leur enthousiasme est vivifiant. Dans le fond, même s’ils se trompent de méthode, ils croient en la justice.

Dans le fond je me dis que je me bats non pas par espoir, Lucass l’a enterré. Je me bats par idéal.
Un idéal qui me fait penser à Valérie. Un idéal qui me fait admirer l’innocence de Victoire. Un idéal qui me donne la force de vivre pour les faibles.
Cet idéal est en moi, il fait partie de moi. Il est ma haine et ma compassion. Il fait de moi un Vengeur Funeste.
Le jour où cet idéal mourra, alors mon âme sera annihilée et disparaîtra pour toujours dans le néant…

L'HISTOIRE DE PHENIX, LA VENGERESSE DE CORALYS



Bg de Phénix (si j'ai osé !^^)

Citation :

Nom du compte joueur fofo : Coralys

Nom du compte joueur module : Coralys la Déesse du String

Nom du perso: Phénix

Race: Epée

Age: Environ 600 ans

Alignement: Loyal Neutre

Religion: Hoar

Classe(s)(nombre de lvls prévus ou non): Epée Vengeresse 21

Arme de prédilection/domaines/école de magie: Vengeurs Funestes^^/Vengeance/Divin

Trait de Caractère: Possède une conscience qui lui fait choisir son porteur et lui fera refuser d’être maniée pour de mauvaises raisons.

Description physique: Une épée longue en acier Nain, finement ciselée. La garde est en adamantium et 3 éclairs y sont gravés. Elle est entourée d’une aura mystique (effet divin).

Caractéristiques :
FOR : Selon porteur+5
CON : Indéterminable mais très résistante
DEX : Selon porteur
INT : 6
SAG : 20
CHA : 0 au repos mais très élevé quand elle tranche ses adversaires

Phénix n’est pas une arme ordinaire. Elle appartient à la catégorie des armes « divine » au même titre que les épées saintes et autres Malmorts (par divine ne comprenez pas arme d’un dieu mais plutôt arme spécialement crée pour le service d’un dieu). Ses origines remontent à environs 600 ans.

MORDRED

A cette époque vivait Mordred Alienska. Mordred était un jeune Vengeur Funeste qui traquait ceux qui le méritaient avec force et conviction.
Il était vraiment pieux et agissait en suivant à la virgule prêt le dogme du Hérault Funeste.

Allant de ville en ville et de village en village, il écoutait les malheureux et frappait après avoir enquêté. En général il ne demandait rien d’autre en échange qu’une paillasse et un endroit abrité pour dormir. Il acceptait aussi un repas chaud et partageait souvent le repas des plus pauvres, amenant lui-même de quoi manger.

Bref Mordred était un homme bon et juste (malgré une apparence sombre, étant vêtu de noir, et un comportement assez froid) mais totalement impitoyable avec ceux qu’il jugeait coupable.

Le travail ne manquait pas pour lui et il ne se lassait pas de répandre la parole sacrée du Hérault Funeste. C’est ainsi que de nombreux brigands et autres nobles corrompus subirent son courroux, que se soit en étant tué ou en étant humilié.
Suivant son dogme, Mordred vengeait en effet les victimes de la manière la plus appropriée.

Son chemin vint un jour croiser celui de la personne qui allait avoir le plus d’influence sur notre histoire :

LES NAINS

Mordred traquait depuis quelques jours une bande de maraudeurs qui était coupable de plusieurs viols. En sortant d’un bois il entendit des bruits de combats. Avançant il vit sa proie attaquer quelques Nains. Visiblement les malheureux étaient tombés dans une embuscade et n’étaient que 4 contre 10. Le Vengeur Funeste n’hésita pas et chargea. Cependant, dans sa rage il n’avait pas comprit que 2 guerriers, un prêtre et un protecteur Nain constituait une force redoutable.

Malgré tout Mordred aida les Nains mais parvint à empêcher la mort du chef.
Le combat fini, les Nains remercièrent l’humain d’un coup de main certes inutile mais qu’ils avaient apprécié.
Mordred leur expliqua la situation et ils acceptèrent de lui laisser le chef. Celui ci allait mourir de la manière la plus atroce le lendemain.

Installant leur bivouac, les Nains proposèrent à leur compagnon d’infortune de goûter à l’hospitalité Naine. Il accepta et passa la soirée à discuter avec eux. Se présentant, expliquant ses motivations, il obtint un certain respect des fiers guerriers. Respect très réciproque d’ailleurs, surtout avec Rugnar, le forgeron, dont Mordred partageait la passion de la forge.
Au petit matin ils se séparèrent mais Mordred promit que si son chemin passait non loin des montagnes où vivaient les Nains, il viendrait leur rendre visite.

Plusieurs années passèrent et le Vengeur Funeste continua sa route. A l’âge de 40 ans il fût consacré Champion d’Hoar tant sa dévotion était grande.
Son nouveau statut ne l’empêcha pas de continuer sa mission, au contraire.
Il partie vers le nord et arriva dans une contrée enneigé qui deviendrait bien plus tard le Val de Bise.

Ses amis Nains vivant dans le secteur ce fût l’occasion pour lui de leur rendre visite et de pouvoir boire une chopine que lui avait proposé Rugnar.
Le destin fût pourtant bien différent de ce qu’il avait prévu :

RETROUVAILLES SANGLANTES

A mesure qu’il avançait il vit plusieurs villages dévastés, les habitants massacrés. Dans le 5ème il vit un survivant qui lui apprit que des Drows étaient passés à l’attaque. Le villageois lui demanda en mourrant de le venger.
Mordred jura devant Hoar qu’il n’aurait de repos avant que les malheureux ne soient vengés.

Il hâta le pas, conscient que seul contre des Drows il ne pourrait rien faire. Par contre demander le soutient des Nains…
Il arriva dans une cité Naine sur le pied de guerre. L’accueil fût glacial mais il fît appeler Rugnar qui, arrivant, régla le souci.
Le Nain était en fait le maître forgeron de la cité ce qui facilita l’entrée de Mordred.
Les Nains était déjà au courant de la menace et le Vengeur Funeste proposa ses pouvoirs. Le roi se laissa convaincre et l’Humain se prépara à affronter les Drows qui remontaient vers la surface.

Les éclaireurs estimaient à 3 jours le délai avant l’attaque. Ces 3 jours, Mordred les passa avec son ami Rugnar. Ils conversèrent longuement et le Nain fût frappé par le fait que la seule véritable crainte de l’Umgi n’était pas tant de mourir que d’arrêter sa mission.
Rêveusement, il lui parla de ces paladins dont l’âme était projetée dans des armes, devenant des épées saintes.
Il ne vit pourtant pas le regard de Rugnar…

La veille de l’affrontement Mordred quitta la cité pour aller dans une petite chapelle Hoarienne, située à 1/2 heure de marche.
Il y passa quelques heures à discuter avec les 2 prêtres locaux, à leur expliquer pourquoi il aiderait les Nains et reçu leur bénédiction.
Puis il retourna voir ses alliés.

L’attaque eut finalement bien lieu et dura plusieurs jours. Ce fût un enfer durant lequel les Drows, menés par une Yochlol se déversèrent dans la cité.
Mais les Nains résistèrent vaillamment. Jusqu'à l’instant qui allait sceller le destin du Vengeur Funeste…

Il vit en effet la Yochlol faire des ravages autour d’elle. Les prêtres Nains pouvaient la bannir mais il fallait tenir.
Mordred n’hésita pas une seule seconde et se jeta sur l’envoyé de Llolth. Dès le début il su qu’il perdrait, mais peut lui importait, il tiendrait assez de temps pour que les prêtres finissent le rituel.
Complètement frénétique, ivre du pouvoir qu’Hoar lui avait accordé, Mordred ignora les coups. Malgré tout il savait qu’il mourrait, il était déjà mort, se vidant de son sang suite aux blessures.
Mais il tint, il tint jusqu'à ce que le rituel se finisse et bannisse la créature. Alors seulement l’Hoarien s’effondra, mourrant.

Le prêtre qui se pencha vers lui se releva et fit non de la tête à Rugnar. C’était fini, Mordred mourrait d’ici 2 heures.
Attristés les Nains décidèrent d’évacuer le mort vers l’arrière pendant que les troupes du roi contre attaquaient.
Mais Rugnar s’arrêta soudain et ordonna qu’on l’emmène à la forge pendant qu’un messager convoquait les 2 prêtres d’Hoar.
Il regarda alors son ami qu’il l’observait, incrédule, et eut un léger sourire :

-Ne t’inquiète pas mon ami, je vais réaliser ton rêve, au nom de notre amitié je te dois bien ça…

L’EPEE VENGERESSE

Mordred, conscient mais incapable de parler, fût déposé devant la forge sacrée. Rugnar en sortie alors une arme d’une beauté sombre. Une épée longue qu’il présenta à Mordred. Les yeux du mourrant brillaient, subjugués par la lame.

-Mon ami, cette épée n’a pas encore de nom. Elle est mon chef d’œuvre. Je l’ai réalisé dans notre acier le plus pur. La garde est fait du plus belle adamantite. Regarde son tranchant.

Rugnar fit une démonstration devant Mordred qui parvint à se relever. Il tendit la main…

-Oui mon ami touche la, sens son poids. Car elle est ce que je te propose. Elle est toi. Car avec l’aide de ton clergé et de Moradin, ton âme sera transférée en son sein. Puisque que la vie quitte ton enveloppe charnelle, je t’offre de continuer ton combat en devenant une épée Vengeresse…

Les larmes aux yeux, Mordred acquièça. Des runes furent gravées sur l’arme pour lui permettre de canaliser l’âme du défunt.
Lorsque les 2 prêtres d’Hoar arrivèrent une grande cérémonie fût organisée alors que la vie quittait le Vengeur Funeste.
Des hymnes à la gloire de Moradin furent reprit par les 2 prêtres et, aussi étonnant que cela puisse être, des hymnes Hoariens furent reprit par les Nains. Etonnant… de la part de Nains reconnaissant l’honneur et le courage d’un être qui se battit jusqu’au bout ? Pas tant que ça. Un Nain reste un Nain et l’honneur est pour lui une vertu. Et Mordred n’en manquait pas.

Lentement un flux virant continuellement du noir au blanc s’échappa de l’homme qui expirait lentement et investi l’arme qui se gorgea de puissance.
Le rituel fini, Mordred reposait, inerte, le visage serein…
L’épée quand à elle vibrait d’énergie, une aura l’entourant.
Rugnar la prit dans ses mains, les larmes aux yeux :

-Voilà mon fidèle ami tu peux désormais continuer ta mission. Désormais tu es Mordred l’Epée Vengeresse. Sois en paix…

La nouvelle arme fût confiée aux 2 prêtres d’Hoar en hommage au Vengeur Funeste disparu. Mais la bataille continuait et Mordred fût utilisée pour la 1ère fois par le prêtre Arknar contre les Drows.

PHENIX

Les années passèrent et Mordred passa de mains en mains, choisissant elle même qui la porterait et pour quelle cause.
Mais comme bien des armes elle fût perdue et fini dans les mains d’un démon retord et aimant jouer avec les nerfs de ses victimes.
Il joua ainsi plusieurs années mais fût finalement vaincu par une jeune femme.
Examinant les possessions du démon elle tomba sur cette étrange épée. Elle se sentie attirée par l’arme et la prit en main.
Mordred sentie la présence de cette femme et son aura. Elle l’estima digne et comprit qu’enfin sa mission reprenait.
La femme lui donna le nom de Phénix, en hommage à l’épée que sa reine lui avait offert et qui avait été brisé contre le démon.

Cette femme a un nom… Coralys Vilo’Riden…

Modif de la règle sur la phobie : Gormor est le seul à pouvoir toucher Cora sans entrainer de réaction.

Maj du 1er post avec ajout des langues connues

Pensées de Cora

Extrait du journal de Coralys

La solitude… Un sentiment que je connais, que je comprends, que je vis ne serait ce que quelques minutes par jour.

Quand je quitte le camp je quitte ma demeure, l’endroit où je me sens en sécurité, où le regard des autres est celui amical de gens qui m’aiment et que j’aime.

Le regard à l’extérieur est bien différent, crainte, respect, mépris, haine, lubricité et j’en passe. Quand je viens à Padhivers les regards sont moins marqués mais quand j’arrive à Luskan il m’arrive d’être réellement écrasée par ces regards.

Je me dis que finalement ces regards sont dus au fait que j’évite de trop montrer mes sentiments en public.

Les gens ne me comprennent pas alors ils réagissent comme ils peuvent dans leur ignorance. Certains essaient quand même de savoir. J’admets qu’aussi maladroit qu’il soit, Drystan a le mérite de vouloir comprendre ce qu’il ne voit pas.

Cependant je ne constate que trop que toutes les races sont fondamentalement logées à la même enseigne.

Bien sur la plupart ne posent aucun souci mais pèse parfois. C’est alors que je me retrouve écrasée comme par une plaque d’acier. Il est amusant d’imaginer la tête de certains si je laissais mes sentiments prendre le dessus. Ils seraient surprit…

Dans le fond la solitude qu’offre le regard des autres, à l’extérieur du camp, n’est effacée que par le seul regard de mes sœurs, de mes vrais amis et sans doute surtout par celui des Eilistréennes.
Celles ci ont l’habitude des regards en biais.
Elles savent me regarder autrement. C’est peut être pour cela que mon contact avec Solen a été si bon dès le départ.

Les Eilistréennes ont prouvé un nombre incalculable de fois qu’elles étaient du bon coté de la balance. Lors de la prise de Padhivers et de notre repli vers Leilon elles furent de celles qui aidèrent notre armée à reprendre la ville.

Malgré tout le regard vis à vis d’elle reste éprit de méfiance. Malheureusement je ne peux guère blâmer la populace, car pour une Drow bénéfique combien sont fourbes et maléfique…

J’admire leur dévotion car malgré tout elles restent droites dans leur logique et malgré ces regards elles continuent d’avancer.

Comment font elles ? Je ne sais pas, peut être que dans le fond elles réagissent comme moi et considèrent leur cause comme prioritaire sur leur propre vie.

Peut être ne s’intéressent elles qu’au regard des personnes qui les aiment. Où peut être voient elles ce qui est positif.

Comme l’interdiction de se cacher le visage au camp. Elles sont chez elles où en tout cas chez des amies donc à quoi bon être masquée ?

Ou bien le fait que Nasher, connaissant leur existence, accepte leur présence, certes masquée, dans notre bonne ville de Padhivers. Je pense que lui même reconnait le bien fait par ce culte pour nous tous…

Je me demande souvent si Enan se sent seule. Elle sait à quel point je l’aime, à quel point elle est ma grande sœur mais malgré tout la solitude peut nous prendre à chaque instant, je ne le sais que trop bien.

Je crois aussi que Maman a longtemps connu ce sentiment. Mais je m’efforce aujourd’hui de lui donner l’amour qu’une fille peut avoir pour sa mère. Et c’est peu dire. Et dans le même temps sa seule présence signifie pour moi l’apaisement. Sauf bien sur si l’on s’en prend à elle auquel cas Haine se réveille pour me permettre d’anéantir la menace.

Je pense aussi souvent à Filraen, lui qui est sans doute parfois dans mon ombre. Je crois que pour lui la solitude est devenue une sorte de compagne.
J’aimerai vraiment mieux le connaitre. Nous portons le même nom. Peut être seront nous l’un pour l’autre celui et celle qui nous protégeons. Je me souviens de ce passé moribond où je protégeais ma sœur Clarine, comme une grande sœur se doit de le faire. Filraen, seras tu ce grand frère qui veille sur moi ?

Et Solen… Je me dis que ce que je ressens pour elle est normal… A la mort de Valérie je m’étais promis que si je devais retrouver quelqu’un alors elle devrait être digne de Valérie. Je crois que ma relation avec Argash était plus la résultante d’un désespoir qui m’aveugla au point de commettre cette erreur.

Pour cette Eilistréenne c’est très différent… Certes je me sens attirée physiquement par elle mais si l’on va par là je serai amoureuse de pas mal de femmes !

En fait il y a autre chose, totalement spirituel. Comme si nous échangions nos énergies et les chargions de particules de nos âmes pour les rendre lavées de toute corruption.

Solen est aussi une poétesse, elle parle à mon cœur et non à ma raison. C’est ainsi qu’au final notre relation est devenue une sorte de cocon dans lequel Haine dors paisiblement et où seul souffle un vent d’amour poétique.

J’ai cela dis parfois l’impression que dans le fond notre amour est celui de 2 enfants perdues dans un monde qu’elles ne comprennent pas mais qu’elles ne demande pas mieux qu’a aider. Même si pour ce faire nous devons souvent sacrifier ce cocon protecteur pour faire face à cette terrifiante solitude.

Plus j’y pense plus Solen me fait penser à Valérie, au sens où je retrouve les mêmes types de sentiments qu’avec elle.

Je crois que c’est le plus grand hommage que je puisse lui faire. Car de toutes façon, même au plus profond de ma nuit, je sais que des yeux me regardent avec douceur, des yeux de vivants mais aussi de Célestes.

Et si au crépuscule il m’arrive d’imaginer Maman, Enan et Solen danser, à l’aube j’ai parfois l’impression de voir Valérie, Ange de lumière, s’élever…

Cora fredonne un chant que lui a offert une de ses soeurs pour la féliciter de son nouveau couple

REDONNES MOI LA VIE

Peux tu voir dans mes yeux
Comme dans un livre ouvert ?
Te menant droit dans mon coeur
Où je devins si sombre
Sans un espoir
Mon âme dormait dans un enfer de glace
Jusqu’à se que tu la trouve et la ramène au paradis

Tu m’as réveillé
Réveillé mon âme
Je ne pouvais me relever
Réveillé mon coeur
Sauves moi
Incantes mon nom et sauves moi des ténèbres
Réveilles moi
Aides moi à vivre
Je ne pouvais me relever
Avant que je ne succombe
Sauves moi
Sauves du néant que je suis devenue

Maintenant que je sais être hors du temps
Tu ne m’abandonneras jamais
Insuffles moi ton amour et ressuscites moi
Redonnes moi la vie

Redonnes moi la vie
J’ai vécu dans un songe
Il n’y a rien dedans
Redonnes moi la vie

Gelée sans tes caresses
Sans ton amour ma chérie
Mais tu es la vie au delà de la mort

Voyant cette tragédie
Tu ne pouvais croire ne pouvais admettre
J’étais prisonnière des ténèbres
Mais désormais tu es devant moi

J’ai l’impression d’avoir dormi 1000 ans
Tu veux que j’ouvre mes yeux pour renaître

Sans un espoir
Sans une caresse
Sans un baiser

Ne me laisses pas mourir ici
Cet endroit est trop immonde
Redonnes moi la vie

Redonnes moi la vie
J’ai vécu en enfer
Je suis tienne désormais

Tu m’as redonné vie


(Version piratée de Bring me to life d'Evanescence)