Le ciel se couchait avec l'âme des victimes, une fois encore les gardes impériaux avait fait un massacre chez les gens mal-nantis. Depuis un bon moment ces massacres publiques prennent place, et de plus en plus régulièrement. Les nobles n'aiment guère les rebellistes criant sur tous les toits les injustices du royaume, les raisonner? Trop long et aucune certitude... Les tuers? Un silence sans fin, soit, la meilleure solution.
Ce coup-ci, c'était trop. Nezam Tormen, un ancien général dans les armées impériales qui fut jugé comme coupable du décès d'une centaine d'hommes, bien que tous savaient qu'il était totalement innocent, fesait désormais parti de ceux que l'on appellait gueux. Chaque fois que les gardes agissaient, il voyait tout. Ceux en tête de la masquarade que fut son jugement avait bien su qu'il faudrait se débarasser de celui-ci, il aurait été trop dangereux de le garder et ils craignaient une mutinerie. Désormais perçu comme un simple vagabond, il était maintenant, selon eux, impossible pour lui de nuire. Cependant, le peuple le connaissait déjà. Lui qui avait autrefois protégé le royaume et le peuple maintes fois contre les envahisseurs, son nom était louangé par les bardes du royaume. Il n'aurait qu'à s'annoncer et montrer son visage pour que le peuple l'écoute.
C'est ce qu'il fit.
Il amena la création d'une rebellion chez ces gens que les hautes-classes maltraitait tant, des centaines d'homme en firent parti en quelques jours, et leur nombre augmentait chaque jour. Ils étaient aller trop loin, ces nobles. Tous jurèrent de ne plus se laisser maltraiter, massacrer de la sorte. Nezam connaissait bien l'issu du combat, à l'encontre de son désire, les gardes allait vaincre. Leur nombre était bien plus élevé que celui des rebels, cependant, la flamme qui habitait le coeur des rebelles allait leur rendre la tâche ardu.
Un soir de pleine lune, les soldats sortirent à nouveau pour faire leur activité devenu quasi quotidienne, cependant ils ne s'attendaient pas à cette rebellion. Les premiers soldats tombèrent tels de vulgaires mouches écrasés par une botte. L'alarme fut sonné, un combat des plus sanguinaires se déroula dans les rues de la cité, il fut un flot de cadavres ce soir là. Nezam n'était toujours pas tombé, il restait que quelques rebels contre la centaine de gardes qui restait, biensur ils n'étaient pas tous la, la majeur partie de l'armée étant encore à l'intérieur des grandes portes. Lorsque Nezam, dans un cri d'espoir chargea seul vers les derniers gardes, un miracle prit place. Une multitude de flèches vinrent de nul part pour atteindre certains points des derniers soldats, celui en face de notre hero tomba du coup, une flèche l'eut au cou. Nezam regarda autour de lui, ils avaient gagnés...la bataille. C'est alors que les gens qui les avait secourru se montrèrent enfin. Une poignée de roublard et d'assassins. Rejetés depuis longtemps par le royaume, ils avaient eu vent de cette rebellion et avait décidé de se joindre à celle-ci. Une femme s'avança vers Nezam puis prit sa flèche du cou de l'homme gisant sur le sol. Elle avait de longs cheveux blonds, du miel aurait-on dit et des yeux bleu, aussi bleu que la couleur des saphirs.
Après quelques mois, au doute de tous, Nezam et la dame, nommé Noemie Tyrm dévoilèrent leur amour qui, selon eux, était secret... Tous se réjouirent de cette nouvelle, les deux dirigeants des deux factions fesant une alliance par amour, tout ceci semblait être un énorme message d'espoir. Cependant, au bout de cet amour, un jeune homme se vit naître. Estarius Tormen. Il possédait la force, l'endurance et la tactique de son père, sans compter l'adresse de sa mère. Estarius grandit dans ce monde où la guerre régnait, se persuadant que celle-ci était la meilleure solution, que les nobles étaient des tyrans et rien de plus. Déjà à l'âge de 7 ans il participa, en douce, à une attaque. Il s'entraînait chaque jour. Son père lui apprenait le manipulement des armes, sa mère quand à elle pratiquait son adresse, sa vivacité. Il revint de cette attaque vivant mais grandement blessé.
Quelques années plus tard, il avait désormais 14 ans, un espion envoyé par l'armée du royaume avait su révélé l'emplacement des rebels. Ce fut un massacre total, nul mot n'existe pour dire à quel point ce fut horrible. Estarius, qui était caché sous l'ordre stricte de son père dans le sous-sol de la cabane qu'ils habitait vu son père et sa mère tué comme des animaux puis saignés. Il resta dans ce sous-sol durant 3 longs mois. Comment avait-il survécu? La cave ne possédait des vivres que pour 3 semaines pour 2 personnes. Nul ne le su, nul n'était en vie pour se poser la question.
Il quitta alors le royaume qui lui avait servi de chez soi pendant tant de temps, royaume qui lui avait aussi fit voir ses parents, famille et ami se faire tué. Il se convainqua que le bien n'existait pas en ce bas monde, la pitié, le bien, la justice n'était que fables inventés par de vulgaires mortels comme lui souhaitant fuir le champ de bataille. Dans son voyage, lorsqu'il atteint l'âge de 15 ans, il arriva dans un village et entendit parler d'un homme, un ancien maître du combat devenu simplement fou, vivant en ermite dans la montagne berçant ce village. Il s'aventura alors dans cette montagne, puis fini après 2 semaines par trouver la grotte de cet homme. Simplement en entrant, un piège protégeait l'entrée, une flèche parti en sa direction, il l'esquiva puis s'empressa de desactiver le piège. Il avança un peu puis vit un homme, assez grand, pas très vieux, peut-être 40 ans, vêtu avec de vieux bouts de chiffons. L'homme semblait l'attendre, il avait deux cimeterres, une dans chaque mains. Sa voix, roque, se fit alors entendre pour demander ce que Estarius voulait. Il lui expliqua son histoire ainsi que son désire d'apprendre le maniement epic des armes. L'homme lui fit passer quelques tests, tests qu'il réussissa avec difficulté. Pendant plus de cinq ans, Estarius s'entraîna à manier l'arme de prédilection de son maître, le cimeterre.
C'est alors que son maître lui apprit qu'il était désormais devenu autonome et qu'il était temps pour lui de partir et d'apprendre par lui-même. Estarius ne songea même pas à contredire ceci, remercia l'ermite de son enseignement puis parti. Il arriva finalement à une ville nommée Luskan...