[Validé][Moine]Najhal Maharnak

Citation :

Nom du compte joueur: Le_Scribe

Nom du perso: Najhal Maharnak

Race: Humain

Age: 20 ans

Alignement: Loyal mauvais

Religion: Shar

classe(s):(nbre de lv prévu aussi si possible) Moine 25

Arme de prédilection/domaines/école de magie: Combat à mains nues. Pas de magie divine. Pas de magie profane.

Trait de Caractère: Humble, effacé, austère, semblant indifférent plus que froid ou haineux. Médite souvent. Malgré son caractère distant, on sent qu'il n'est en rien quelqu'un de distrait, semblant bien au contraire très conscient de ce qui l'entoure, visible ou invisible.

Description physique: Grand, mince, à la peau bronzé. Ses yeux sont d'un marron très sombre. Il est chauve. Les traits de son visage sont fins, il pourrait sembler être un homme doux si seulement ses traits n'étaient pas aussi inexpressif. Ses gestes sont calmes et mesurés, comme s'il essayait de contrôler à chaque instant chacun de ses mouvements. Sa voix n'est guère plus qu'un murmurre, aux inflexions douces et mélodieuses. Son maintien témoigne de l'extrême rigueur de son éducation.

Najhal est né il y a de ça 20 ans à Crimmor, en Amn. Il ne sait rien de ses parents. La seule chose qui est certaine, c'est qu'à l'âge de deux ans, ses parents le vendirent à un sombre voyageur de passage. Cela fait donc 18 années qu'il se trouve dans le Monastère de l'Etreinte Nocturne, un monastère affilié à l'ordre de la Lune Noire. Son enfance n'a été qu'entrainement, solitude et rigueur. La Dame de la Nuit est sa plus fidèle amie, qui jamais ne l'abandonne, et que jamais il n'abandonnera. Sa vie n'a d'autre sens que celui qu'elle lui a donné. En dehors de l'Ombre de Shar, Najhal n'a nul vie, nul espoir, rien ne l'attend...

Il est connu qu'en Amn la magie est vu d'un très mauvais oeil. Najhal ne fait pas exception à cette règle, et il exècre les utilisateurs de la Toile autant qu'il peut execrer les idiots pleins d'espoir qui croient en des choses aussi futiles que l'amour, l'amitié, la confiance. La peur de la magie qu'ont les amniens superposés à la haine de Mystra et de Séluné qu'entretient le clergé de Shar a fait du jeune moine un dangereux ennemi des mages et sorciers qui parcouraient le vaste monde, dehors. Ses compagnons concentraient leur entraînement sur l'agilité, la dextérité, la force de frappe ! Les sots...ils ne comprenaient pas que le corps n'était rien. Ils étaient voué à décevoir la Dame de la Nuit. Son unique tâche, jour après jour, punition après punition, soir après soir, était de faire de son esprit et de son âme une forteresse inexpugnable que rien ne pourrait pénetrer. Il avait longtemps erré dans la bibliothèque de l'Ordre, cherchant à en apprendre le plus possible sur la Toile. Et il lui apparut très tôt qu'il était nécessaire de couper tout lien avec la Toile...la Tapisserie vibre partout où est la vie, où coule l'eau, où le soleil succède à la lune...mais il fallait faire en sorte qu'elle ne vibre plus en lui. Que la Toile lui soit étrangère. Ainsi seulement, Mystra n'aura plus aucune influence sur lui, et il pourra la combattre avec l'efficacité qu'on exige de lui.

Le jour de ses 20 ans, le Seigneur de la Nuit, comme on l'appelait, lui ordonna de se présenter à la Salle du Cercle Noir. Il s'y présenta, masqué, comme chacune des personnes présentes dans cette vaste salle circulaire sans lumière, où les murs étaient drapé de pourpre. Personne ne connaissait son identité, pas plus qu'il connaissait l'identité des personnes présentes. Seul le Seigneur de la Nuit, celui qui l'amena ici et Shar elle-même le connaissait. Et c'est pour cette raison qu'il était en leur pouvoir. Le silence regnait. Pas un bruit, pas un murmurre. Puis une voix glaciale s'éleva, emplissant toute la pièce.

-Tu iras vers le Nord, adepte, porter la Nuit avec toi pour faire sentir l'Etreinte Glacé de la Dame aux fous y vivant. Les rumeurs se répandent. De terribles choses s'y déroulent. Une vaste armée humanoïde puant la magie. Une tour érigé en l'honneur de la Putain (Mystra) à Luskan. Nous voulons en savoir plus. Il est temps pour toi de partir. Tu ne reviendras que dans 4 années, lors d'une nuit sans lune. Pars, à présent.

Ayant dit ces mots, le Seigneur de la Nuit plongea dans un mutisme que rien ne semblait pouvoir briser. Najhal s'inclina, puis tourna les talons. Il rassembla ses quelques affaires, et quitta le monastère perché au coeur des Pics Brumeux. Il faisait froid, l'hiver était rude. Mais la douleur, il y était habitué. C'est ainsi qu'il partit en direction du Nord, du Val de Bise. Son voyage, bien que long et éprouvant, n'eut rien de périlleux. Une seule attaque de bandits. Ils étaient 4. Tous armés de façon différente. Le premier d'une rapière en acier. Le second d'un fouet barbelé. Le troisième d'une bonne longueur de chaînes. Et le quatrième de deux haches d'armes.

Ils avaient surgis des buissons, tandis qu'il longeait Bois-Manteau, au sud de la Porte de Baldur. Les quatre bandits l'encerclaient. Il avait pleinement conscience des réactions de son corps face au danger. Et il était parfaitement à même de les contrôler. Deux des bandits étaient dans son champ de vision, Rapière et Chaîne. Les deux autres étaient en dehors, mais le crissement des anneaux métalliques composant leurs cottes de mailles trahissaient leur mouvement. Najhal leva son arme, un simple bâton de marche, résistant mais semblant bien peu de choses comparé aux armes de ses adversaires. Rapière fit un mouvement brusque vers Najhal, à tel point que ses genoux frôlèrent le sol, son arme pointé en direction de son coeur. Najhal pivota en direction de l'aiguillon, se pencha vers l'extérieur de la lame et souleva prestement le côté gauche de son bâton, ce qui brisa le coude de l'assaillant qui venait de manquer sa cible. Najhal se laissa tomber sur le genou gauche au moment même où Fouet se mettait en action juste derrière lui. La lanière barbelé décrivit un arc de cercle, sifflant dans l'air, et manqua de peu la peau lisse de son crâne. Sans même regarder, Najhal donna un coup vers l'arrière du côté droit du bâton et un coup vers l'avant du côté gauche. Les extremités ferrés du baton atteignirent les deux bandits à l'estomac. Ils s'écroulèrent tout deux, se tortillant de douleur. Utilisant l'élan fourni par le coup en avant, Najhal plongea par-dessus le bandit au coude brisé qui s'effondrait devant lui et éxécuta, en douceur, un roulé-boulé sur l'épaule. Il se releva en faisant tournoyer son bâton au-dessus de sa tête, l'air menaçant. Puis il écarta les jambes, se campant sur ses pieds, la main droite tenant le bâton, celle-ci en arrière de son corps, sa paume gauche tendu vers Chaîne.

Sa respiration était lente et régulière. Son poul s'était à peine élevé. Parfait. Deux contre un à présent. Chaîne ne supporta pas la provocation du jeune moine, se jettant sur lui, les lourds maillons effectuant de rapides moulinets. Najhal pivota sur son pied droit, et lança sa jambe gauche en une puissante savate de côté. Il enfonça sa botte en cuir dans le thorax du bandit, le stoppant net. Puis il se laissa tomber en position accroupie, fouetta les jambes de son adversaire de son bâton comme s'il s'agissait d'une faux, brisant les genoux du malheureux. Avant même que le bandit ne s'effondre, Najhal avait relevé le côté droit de toute ses forces vers le haut, entre les jambes de Chaîne, se servant des muscles de ses jambes pour accroître la puissance de son coup. La force du mouvement broya ce qu'il pouvait bien avoir entre les jambes. Il le laissa pour mort.

Trois au sol, un à éliminer. Hache transpirait, semblant paniqué, manipulant ses lames aiguisés en une succession de bottes défensives. Najhal observa Hache. Il souria. Il posa son bâton au sol et l'envoya sur le côté d'un coup de botte. Il adopta une position de défense basse, le pied gauche en avant, le corps penché à 45 degré vers son adversaire. Il fixait son adversaire. Qui lâcha ses armes en hurlant, quand il entendit les gémissements à l'unisson de ses camarades. Il lui tourna le dos pour fuir...un éclat jaillit de la main de Najhal. Se planta dans le bas du dos du malheureux. Avoir des shuriken sur soi pouvaient toujours être utile. Il s'approcha de chacun des malheureux qui se tortillaient au sol. Et d'un coup de botte leur brisa la nuque les uns après les autres. Ainsi leur conscience embrassait le néant, ils n'auraient pas à supporter de se faire dévorer vif par les prédateurs qui rodaient.

Il reprit son bâton. Rabaissa sa capuche. Et repartit en direction du Nord. Bientôt, les mages et les sorciers n'auront qu'à bien se tenir.

Validé