[En cour] Gregor Von Didakt

Gregor Von Didakt descend d’une famille noble de la capital de Cormyr, la famille des Didakts avait jurée il y a sept génération de servir Hoar. Jouant de son influence la famille réussi a ce faire accepté que sa descendance occupe automatiquement une place en tant qu’agent de la cour royal du Cormyr. Un privilège qui leur permuté d’enquêter au nom de la cour sur les traitres, les mages réfractaire, ou tout autre menace que la cour et le souverain du Cormyr suffisait suffisamment importante pour que les Didakts s’en mêle.

Gregor naquis donc dans une famille vouer a servir la cour et a servir Hoar. Il grandit donc dans un monde ou l’efficacité et résultat compté. Des sa plus jeune enfance on l’initia au passe d’armes, au maniement de l’épée a deux mains et de l’épée longue. Il appris les techniques martiaux, les différentes façon de tenir une épée, les stratégie de guerre. Tout ce qu’un Von Didakt devait savoir. On lui enseigna l’art de serrurerie, a maitrisée les objets magiques, tel que les baguettes et les parchemins. Plusieurs heures d’entrainements a exercer sa souplesse, et a faire des acrobaties afin de dompter et maitriser son corps. Ce fut donc une adolescence étouffante emplie d’apprentissage qui illustra la vie du jeune Gregor.

Une fois sa formation achever Gregor entra en fonction des sont plus jeune ages. Gregor ce constitua une équipe de divers personne, des mercenaires, un mage, un barde, et d’autre serviteurs sensé l’aidée dans ces taches. Des le débuts de sa carrière ils ce fit un ennemis des plus redoutable le culte d’Orcus. Nombre d’affrontement dans les égouts des villes, ou dans de vieilles catacombes abandonnées on eu lieu, mais a chaque affrontement Gregor perdait des hommes et des moyens, parfois des amis. Ce qui fut le plus étrange ne fut pas la carrière de Gregor Von Didakt mais sa déchéance. Le lien qui damna l’âme damné de Von Didakt au diable Chemubael. Toujours dans sa quête personnel d’en finir définitivement avec le culte d’Orcus qui le nargué Gregor tomba née a née avec une autre secte, les adorateur de Chemubael, ceux-ci ne violée pas les édits, et combattaient même activement les cultiste d’Orcus. Pensant que la fin justifier les moyens Gregor accepta de travailler avec les diaboliste pour éliminer les nécromants.

Première erreur, ainsi cautionnant de plus en plus les pratiques des disciples de Chemubael Gregor en viens a utilisé le radicalisme, le feu par le feu contre l’ennemis. Apres tout il se battait pour la gloire du Cormyr et sa stabilité. Cela le mena a conclure le sombre pacte avec Chemubael. Ainsi au fur et a mesure Gregor s’intéressât au pratique des diabolistes, collectionnant leur ouvrages, s’attachant même les services de l’un d’eux dans son équipes. Il franchit le cape interdit quand il demanda au diaboliste d’effectuer le rite de convocation de Chemubael. Gregor était devant une impasse, d’ancienne galerie oublier était tenu par les Cultistes d’Orcus, et il n’arrivait pas a les déloger, soucieux de remporté cette manche, il fit convoquer Chemubael et offrit toute son ancienne équipe en sacrifice pour fournir au démoniste le sang adéquat pour le rituel. Ainsi après de longue incantation vains dans notre plan Chemubael le magnifique. Gregor lui exposa sont problème Chemubael l’écouta, et d’une voix cristalline il exigeât du sang et son âme, en échange il deviendrait son champion et celui de son maitre, il lui offrirait une parti de son pouvoir pour vaincre ces ennemis. Pour toute réponses Von Didakt tira un carreau d’arbalète dans la tête du diaboliste. Et signa le pacte avec son sang.

Von Didackt continua a explorée les sombre voies apprenant par le lien qu’il avait avec Chemubael l’abyssale langue des diables et l'infernal, la langue de ses ennemis les démons, et d’autre savoir ésotérique. La corruption gagnée Gregor, mais celui si ce contenter d’étudier ces noirs secrets pour comprendre et combattre l’ennemis, il glisse dangereusement vers la corruption.L'etudes des diables et des démons, maitrise de sombre pouvoir, il appris a mélanger arcane diabolique et technique martial afin d'acroitre son pouvoir.Afin de servir le Cormyr et surtout Chemubael. Il renia lentement Hoar car en effet Chemubael le magnifique le gagna peu a peu a la cause de Levistus, le prince des enferts. Diable qui pronent également la vengeance, celui si est enfermé sous un glacier et patiente en attendant l'heure ou il sera libéré.
Gregor ne remarqua pas le changement de foi subtile provoqué par Chemubael. Quand la corrumption s'emparra de son ame il était trop tard. Il avait déja embrassé cet voix et sont nouveau maitre Levistus sans s'en rendre implicitement compte. Faire marche arriere n'était plus dans ces option. Ainsi il continua a se faire passé pour un Hoarite, par mesure de sécurité, mais il n'avait plus qu'un seul maitre Levistus...Chemubael, le démon a la voix crystaline lui enseignit le maniment de la rapiere, l'arme de Levistus. Son dieu étant par le passé un grand breteur, etant capable de vaincre n'importe qui en combat singulier. Gregor devait lui faire honneur en combatant avec la rapiere. Le combat au corps a corps avec la rapiere était devenu pour lui une seconde nature, mais il ne ce déplasser jamais sans son arbalette noir également, car parfois les ennemis était hors de porté de son arme sacrée et une arme a distance pouvait s'averée utile.
Une affaire le força a disparaitre recherché par la cour du Cormyr pour haute trahison, et corruption faisant ainsi déshonneur et choir sa famille:

Le colonel Cobrian était particulièrement agité ce soir là, sa dose rituelle d'alcool n'avait rien fait pour l'apaiser et il se demandait ce qui allait pouvoir le calmer. Il faisait froid, et la vapeur s'échappant de ses narines brouillait sa vision.

Il n'allait plus tarder à arriver. …

Cobrian ne savait pas s'il craignait plus l'arrivée de l'homme qu'on lui avait envoyé, ou que les mages de guerres lui demandent des comptes sur cette arrivée. Mais à priori ceux ci étaient bien trop occupés dans leurs affaires personnelles.

Une nouvelle gorgé de son vin, n'arrivait décidément pas à réchauffer son être.

Cela faisait plusieurs jours que son angoisse augmentait et il sentait le poids de responsabilités trop lourdes l'écraser un peu plus chaque instant.
A qui la faute ?? Etait-ce la sienne, ou plutôt celle de ses conseillers ?? Ses conseillers... quel terme étrange pour désigner des individus cyniques qui n'étaient finalement là que pour veiller à ses bons agissements.

Cette campagne de pacification semblait le mener à sa perte, il essayait de se convaincre, qu'il ressortirait plus fort de cette épreuve, mais s'en sortirait-il seulement ??

Le sort semblait s'acharner sur lui et son régiment. Depuis leur arrivée sur cette terre hostile, il n'avait rencontré que des déboires, des pertes , le renforcement de la surveillance des mages de guerres sur ses officiers et sur lui-même. Puis finalement, tandis que les Mage de Guerre boutaient l'ennemi hors de la contré, le rôle du régiment s'était peu à peu effacé, loin de s'auréoler de gloire, il était cantonné à un rôle de garnison dans un fort.

Et puis il y eu cet enchaînement de faits, cette étrange concordance entre les actions des Mages de Guerres et ces renégats ; le prêtre Lucius en fut de plus en plus persuadé, les rapports ne trompaient pas, c'est lui qui l'avait persuadé d'envoyer un rapport secret à la haute cour, il s'était dit finalement que ce serait le moment de rehausser le prestige de son régiment et d'éviter des sanctions.
Quelle folie !! Accuser un détachement de mage de guerre de trahison.

Une nouvelle gorgé de vin lui brûla quelques instants son gosier.

"Mon colonel !! La tour de guet signale la descente de deux fiacres, ils seront là d'ici peu".

"Très bien, dîtes aux hommes de la haie d'honneur de se tenir prêt, que les officiers s'alignent, vous, allez chercher le frère Lucius et mon second . Dîtes leur que notre invité arrive".

"Bon sang, je n'ai pas pris assez de vin dirait-on, décidemment tout va mal". Il se surprit à sourire de son ironie.

La cour n'avait pas été longue à répondre à son appel, cependant il ne savait pas si leur envoyé allait venir le juger lui de trahison et non les mage de guerre...

Les fiacres arrivaient . la porte s'ouvrit, laissant le passage à une escouade d‘homme de mains, leur sinistre livrée noire, rajoutant un peu plus de menace à cet étrange rendez-vous. Ils s'alignèrent rapidement, faisant un cordon autour du deuxième fiacre qui déversa rapidement son contenu, un groupe d'individu que le colonel n'arrivait pas à bien distinguer à cause de toutes les fumées qui emplissaient l'atmosphère du a la pluie et au froid.

Le petit groupe encadré par les hommes de mains s'avança rapidement vers le colonel et ses officiers réunis autour de leur chef. La haie d'honneur des gardes du fort fit un garde à vous exemplaire, mais le chef du groupe, d'un geste rapide, fit cesser les salutations protocolaires, le colonel en fut décontenancé, se sentant déjà coupable un peu plus.

"Nous n'avons pas de temps à perdre colonel avec ces simagrées, je ne suis pas là pour ça et le temps presse" !!

"Comment ! Mais enf..."

L'individu coupa sèchement la parole au colonel devant sa troupe et ses officiers, ceux-ci voulurent intervenir pour laver l'affront, mais l'étranger brandit alors un parchemin couvert de sceaux.

"Messieurs, vous avez demandé à la Cour d'intervenir ? Je suis le représentant de la cour et j'ai toute autorité sur vous dès maintenant, voici mon mandat ; souhaitez-vous discuter mes ordres ?? Vos doctrines ne vous enseignent-elles pas où se situe votre place ? Il semble effectivement que de la corrumpion soit latente sur cette terre, mais peut-être pas où vous me l'aviez indiqué dans votre rapport colonel..."

Un sourire malsain éclaira le visage de l'homme ; Cobrian eut encore plus froid d'un et une de ses mains se porta à sa flasque, mais il retint son geste de peur de la porté et des conséquences que cela aurait pu avoir avec un tel individu.

"Dites-moi au moins à qui ai-je l'honneur dans ce cas, je n'obéis pas à un inconnu".

"Von Didakt, Gregor Von Didakt !! Cher colonel, vous aller me montrer de suite vos observations sur les positions des Mages de Guerres ; il nous faudra aussi des renforts. Y-a-t-il d'autres régiments dans cette endroits ou dans les terres voisines ?? Des Gardes loyalistes ?? Il nous faudra agir en force pour châtier ceux qui se sont détournés de Edits du Cormyr" !!

"Nous sommes les seuls ici même, mais un contingent se trouvent plus au loins et soutienne les mages de guerres, ceux-ci ont plusieurs avant-postes. D'autres renforts devraient nous rejoindre sous peu, mais nous ne connaissons pas leur provenance, j'ai les rapports archivés à mon état-major, il est tout prêt d'ici".

"Bien dans ce cas, je vous suis colonel".

Après un court trajet , la petite troupe arriva dans l'état-major . Au moment où le colonel et Von Didakt allaient pénétrer à l'intérieur du vestibule, un officier arriva en trombe.

"Colonel !! colonel, nous avons reçu un message ; les gardes laissée en poste par les mages de guerres sont attaqués par des renégats ; il semblerait que les cultiste D’Orcus remettent ça en force ; le dernier rapport indique que la situation est encore sous contrôle, cependant, les gardes subissent de lourdes pertes et doivent se replier sur la seconde ligne de défense" !!

"Bon sang ! Je pensais que nous en avions finit avec eux, bien, réunion immédiate de l'état-major, aller chercher tout les officiers de garde et dît..."

"Cobrian !! Ordonnez à vos officiers d'organiser l'évacuation du fort immédiatement, nous partons rejoindre les Garde a..." le regard de Von Didakt se perdit sur une carte du secteur... "sur les terres plus a l’ouest au plus vite. Si les cultiste d’Orcus sont liés aux Mage de guerres, nous en apprendrons certainement plus là-bas".

"Organiser l'éva... ? Mais qu'est ce que cela veut dire ?" Le ton de Cobrian n'était pas des plus fermes, le second voulut aussi intervenir, mais Von Didakt leur coupa net la parole. Cobrian, se tut un moment n'osant soutenir très longtemps le regard de celui qui lui avait fait perdre la face à plusieurs reprises devant ses hommes.

"Très bien, nous allons tout de suite organiser l'évacuation du régiment... le plus vite possible !! Capitaine Dumont, vous avez entendu les ordres ?? Ne lambinez pas !!"

"Vive le Cormyr! "


"Vive le Cormyr!! Et maintenant montrez moi vos quartiers personnels colonel, j'y trouverais sûrement des choses intéressantes sur vous"

L’évacuation ce passa sans problème. Il avait établie leur camps au loin de la bataille qui faisait rage dans des vieilles ruines entre les cultiste et les Mages de Guerres. Von Didakt examinée des rapports quand il reçut une note d’un de ses assistants. Il avait donné comme instruction au colonel d’envoyer ces hommes engager les cultiste et prêter mains forte au mage de guerre. Il se rendit donc voir le colonel

" Cobrian? On m'a dit que vous aviez pris contact avec des unités de gardes posté par les Mages de Guerres est-ce exact ??"

Le regard de Von Didakt scrutait la pénombre de la grande tente servant de QG à l'état major du régiment, semblant sonder l'âme du colonel à la recherche de la moindre trace de souillure.

"Tout à fait Von Didakt, j'allais justement vous en faire part, une demi section est en route actuellement vers notre QG pour interroger ce soldat. Tsss... un soldats de la ville de Falkv, imaginez un peu ; on dit d'eux qu'ils auraient trahis les édits il y a longtemps et que..."

"Cobrian, je connais cette histoire et certainement mieux que vous, dois-je vous remettre en mémoire les récentes purges qui ont eu lieu dans votre ville natale ?? D'ailleurs je me demande si ces purges ont été réellement efficaces dans le corps des officiers ; nous en reparlerons..." Von Didakt, tourna le dos et s'éloigna de la tente du colonel qui se sentait un peu plus sur la sellette ; jeter le discrédit sur quelqu'un d'autre, ne lui réussissait vraiment pas.

Tandis que Von Didakt, s'éloignait, Cobrian, resté avec son état major qui n'en menait pas large, sentit ses doigts se serrer machinalement sur son manteau où se trouvait sa flasque...


Au moment où l’aide de camp du colonel sortit du camp, il croisa des cavaliers qui semblaient revenir des ruines, les soldats crasseux avaient souffert des combats.

L’aide poursuivit sa route, sentant un grand danger envahir cette région ; l'angoisse qu'il avait éprouvé après la mise en place du nouveau s'amplifia. Cette sensation semblait devenir de plus en plus tangible, comme si elle affectait la nature même des lieux.

Les cavaliers arrivèrent dans le camp. ils se dirigèrent vers le QG, ils semblaient éreintés, leurs regards fixes paraissant avoir vu les pires de leurs cauchemars en chair et en os, ils étaient pareils à des fous hagards et titubants. Un cercle de curieux s'amassa autour d'eux. Celui ci fut fendu par le cordon de sécurité de Von Didakt. Il semblait furieux.

"Qu'est-ce à dire ? Comment avez vous osé outrepasser mes ordres ? Comment avez vous osé revenir ici ? "

L'un des cavaliers prit la parole d'un air pathétique, comme si il sentait sa fin toute proche alors qu'il avait survécu à l'horreur même.

Le chef des Mage de guerres, nous a donné l'ordre de retraiter, il a dit qu'il prenait cette responsabilité Sire, nous ne pouvions plus r..."

Le cavalier ne pût finir sa phrase, un trou sanguinolent apparut entre ses yeux et il s'écroula raide mort.

Von Didakt rengaina son arbalète de poing.

"Ce Mage aura donc la responsabilité de votre exécution." Il ordonna à son escouade d'homme de mains d'emprisonner les autres survivants.

"Je les interrogerais plus tard, avant de les exécuter pour cette lâcheté et ce manquement à mes ordres." Puis faisant face aux soldats qui l'entouraient et semblaient prêt à fondre sur lui de colère, il se redressa de toute sa prestance et clama haut et fort pour que tous l'entendent.

"Sachez qu'on ne discute pas mes ordres, je suis votre chef à tous ici, tant que je le déciderais, vos vies m'appartiennent car la Cour l'a voulu ainsi ; tenez vous le pour dit, que ce cadavre vous serve d'exemple si d'aventure il vous prenait de vouloir faire pareil ! Et maintenant reculez et allez rejoindre vos postes de combat ! La bataille d'aujourd'hui n'est que la première et j'espère que les autres rachèteront le comportement de ceux qui ont permis de laisser des traitre souiller notre terre. Nous nous battons contre des forces qui vous dépassent et les traîtres peuvent être partout, surtout quand ils ont des visages plaisants. Ce ne sont pas ces Mages de Guerres qui commandent, pas plus que votre colonel mais moi et moi seul !!"

Sur ces paroles, Von Didakt se dirigea vers ses quartiers où avaient été emmenés les malheureux cavaliers. Les soldats hésitèrent puis finalement se séparèrent et retournèrent à leurs postes respectifs, écœurés et effrayés par la perspective d'être dirigés par un tel individu. Cependant face au flou qui entourait leur situation , ils se sentaient presque rassurés de savoir que la Cour avait envoyé quelqu'un pour les guider dans cette épreuve.

Le corps s'écroula au sol, du sang s'écoulant de multiples blessures, judicieusement choisies, se répandant sur le sol. L'interrogatoire avait duré suffisamment longtemps avant que la victime ne finisse par succomber.

"Emmenez le à l'extérieur et débarrassez-vous en avec les autres !" La voix de Von Didakt était totalement détachée, il ne semblait ressentir aucune espèce d'émotion, il venait pourtant de passer plusieurs heures à extirper le moindre renseignement utile des bouches des cavaliers Pendant qu'il finissait d'essuyer ses instruments, un plaisir qu'il se gardait pour lui, deux hommes trainèrent le cadavre encore chaud à l'arrière de la tente. Celle ci se trouvait assez éloignée du centre névralgique du camp , ce qui permettait de pouvoir laisser échapper certains bruits qui auraient peut-être froissé ce pauvre colonel et ses hommes. Les deux hommes lancèrent sans modération le corps dans un trou à peine ébauché et entreprirent de l'incinérer méticuleusement avec de l’huile et une torche ; au fond du trou, on pouvait apercevoir les restes des autres hommes , malheureux survivants du combat contre les cultiste d‘Orcus.

A l'intérieur, Von Didakt, finit par remettre en place toutes les informations qu'il avait savamment glané. Une chose était sûre, les cultiste tentait quelque chose sur cette endroit et il devait en découvrir la cause, Orcus, un noms qui lui écorcher son esprit rien qu'en y pensant. Pourtant d'après les descriptions, il n'y avait guère de doute sur les livrées de ces armures.

Un détail avait particulièrement retenu l'attention de l'Inquisiteur, un de ces cavaliers avait prononcé une phrase qui l'avait perturbé. Le Capitaine des Mages de Guerres avait dit « Cet imbécile ne connaît rien à la situation, repliez-vous, je prends l’entière responsabilité de cet ordre ! ». Or il avait exclamé ceci quand le pilote avait dit au mage qu'il ne pouvait se replier en citant son nom... Comment ce Mage de Guerre pouvait connaître son nom ; son arrivée avait été tenue secrète.

"Soit cet imbécile de Colonel a pris peur et a rapporté ma présence aux mage... pourtant cela n'est guère probable, il se sait surveillé, ou alors il s'agit vraiment d'un traitre, je devrais peut-être me méfier un peu plus de lui, ce n'est peut-être pas qu'une pauvre épave imbibée... soit ce Mage possède des dons qu'il ne peut logiquement pas avoir, dans ce cas sa trahison est avérée sans problème, soit..."

Von Didakt, remis son chapeau et son manteau et il sortit dans la nuit tombante. Il héla deux de ses hommes et donna des consignes, l'un d'entre s'éloigna et revint peu après.

"Les consignes sont données Sire, nos hommes sont sur le qui vive."

"Très bien, allons y tout de suite."

Le petit groupe s'éloigna du camp en évitant les piquets de gardes et les sentinelles puis s'enfonça dans la forêt avoisinante ; malgré l'obscurité l'inquisiteur semblait savoir parfaitement où il se rendait. Au bout de plusieurs minutes de marche, Von Didakt donna l'ordre de s'arrêter et il s'assit sur une souche comme l'aurait fait n'importe quel promeneur dans d'autres circonstances, puis il se mit en devoir d'attendre quelque chose ou quelqu'un.

Au bout de quelques minutes, une silhouette sortit de la pénombre et s'avança d'un pas assuré vers l'homme en noir, qui ne se leva pas. Le nouveau venu prit la parole.

"Vous n'avez pas été suivit, mes hommes viennent de s'en assurer !"

"Ce n'était pas nécessaire, ces idiots de garde sont trop occupé dans leur camp pour oser s'aventurer à l'extérieur."

"Il vaut mieux être prudent, même avec des imbéciles Von Didakt."

"Certes", Von Didakt gloussa et un sourire cruel illumina son visage en pensant à Cobrian. "Peu importe, j'ai une mission pour vous, une mission importante... il faut que vous localisiez le poste de commandement des cultiste pour identifier quelqu'un, un de mes hommes de main vous accompagnera, il sait de qui il s'agit."

"Ce sera fait Von Didakt, quand partons nous ?"

"Dès que mon homme nous aura rejoint, cette mission doit se faire le plus discrètement possible ! Evitez les engagement sauf si nécessaire, tâchez de ramener mon homme, il m'est utile."

"Comptez sur mes hommes et moi même."

"J'y compte bien !"


La grande tente QG était faiblement illuminée par des feu afin d'éviter d'en faire une cible de choix L'état major était en pleine activité. Le colonel avait demandé à voir Von Didakt afin que celui ci relâche ses hommes pour un débriefing, hors personne ne savait où se trouvait ce fou furieux ; Cobrian avait repris ses esprits et il comptait bien en remontrer à Von Didakt, tout homme de main de la cour qu'il était, pour avoir exécuté sommairement un de ses soldats. De plus, il était temps de reprendre l'initiative face aux traîtres. L’aide de camps approuvait la démarche du colonel, il était temps de châtier les renégats. Cependant Cobrian était troublé, il se rendait compte que c'était les Mages de Guerres qui avaient permis à ses hommes de quitter la bataille. Il se demandait s'il était manipulé par ces Mages où on l'avait induit en erreur. Quoi qu'il arrive, il allait devoir agir avec précaution !

"Trouvez moi Von Didakt !!"

Alors que Von Didakt rentrait discrètement dans ses quartiers de la base principale, son acolyte vint à sa rencontre pour le prévenir que le colonel Cobrian le cherchait activement et voulait des explications.

"Il patientera, j'attend des informations plus importantes que ses plaintes sans intérêt."
Ayant dit ceci l’agent de la cour ôta sa veste et son chapeau et entreprit de se rincer le visage. Son acolyte l'interrompit.

"Peut-on faire confiance aux hommes à qui vous avez confié Noxt ? Nous aurons encore grand besoin de lui ici et s'ils venaient à échouer..."

Von Didakt, se retourna prestement et avança à grandes enjambées vers son suivant, son bras le prit violemment à la gorge et souleva le pauvre homme de terre. Le monocle de Von Didakt brilla d'une lumière mauvaise.

"Oseriez vous remettre mes choix en cause ? Qui est le chef ici ? Est ce vous ? Auriez vous la prétention de savoir ce que je dois savoir ? Oseriez vous ?"

Voyant son acolyte suffoquer, il relâcha la pression et d'un mouvement sec l'envoya valser de l'autre côté de la pièce. Il retourna alors se rincer le visage et marmonna.

"je ne supporte pas de voir mon visage souillé ainsi, cette crasse, cette endroit entier est pourrie, elle suppure, je dois m'en débarrasser, enlever cette souillure..."

L'acolyte tenta de se relever, tenant sa gorge meurtrie. Von Didakt se retourna vers lui et lui dit alors :

"Si vous souhaiter vivre vous feriez mieux d'apprendre les conseils de vos aînés et de savoir vous taire quand cela est nécessaire... Je sais à qui j'ai confié Noxt, j'ai déjà eu l'occasion de collaborer avec eux, lors de la révolte il y a quatre mois ; ils ont été efficaces et se montrent zélés quand il s'agit de purger les traitre de la trempe des cultiste d‘Orcus. Mais... je crois que nous allons avoir de la visite."

En effet à l'extérieur des bruits de pas se rapprochant trahissaient la présence d'un groupe important se dirigeant vers sa tente. Des bruits de coups lui firent comprendre que dehors ses gardes se battaient contre les intrus. Il sorti son arbalète. Puis la porte s'ouvrit à toute volée, déversant un petit groupe mené par le Colonel Cobrian.
Celui ci en apercevant l'Inquisiteur se tenir fermement face à lui s'empourpra d'une colère contenue depuis trop longtemps.

"Von Didakt ! Cette fois ci la coupe est pleine, Où étiez vous ? Encore en train de comploter ? Personne ne peut quitter le camp sans m'en informer, pas même vous !"

"Allons Cobrian du calme, gardez votre sang froid, vous risquez de vous étouffer sinon..."

Le sourire narquois acheva de mettre le colonel dans une rage qu'il ne put contenir plus longtemps et il se dirigea vers lui prêt à en venir aux mains !

Von Didakt surpris mais non décontenancé se prépara à faire une démonstration au colonel de son talent de lutteur mais il n'en eut pas le temps, un autre officier accouru pour apporter une terrible nouvelle.

Le champs de bataille était tombé ! Les deux protagonistes cessèrent les hostilités et sans se concerter allèrent vers la tente QG suivis de près par leurs hommes.




La petite troupe traversa rapidement le camp et entra dans le QG , le colonel en tête suivi de près par Von Didakt ; comme à l'accoutumé, les hommes étaient affairés devant leurs cartes, donnant ou recevant des ordres, déplaçant des pions au fur et à mesure des rapports reçus ; un observateur aurait put constater cependant de légers changements dans les attitudes : les soldats commençaient à être épuisé par les derniers événements. Depuis leur arrivée , ils n'avaient subis que des revers parfois sanglants, beaucoup des leurs étaient morts dans d'horribles circonstances. Les survivants perdaient confiance, l'air ambiant devenait de plus en plus lourd et pesant, tous ressentaient un mal puissant se répandre de plus en plus autour d'eux et les envelopper sournoisement. La plupart faisaient d'atroces cauchemars, n'arrivant plus à se reposer...

C'est dans cette atmosphère teintée de désespoir et de défaitisme que le colonel surgit. Les hommes firent un rapide salut de circonstance et retournèrent à leur tâche. Un major s'approcha du colonel et lui tendis la synthèse des derniers rapports que celui ci lut d'un air las et tendu.

"Par Tempus, ça a été un vrai carnage là bas, il semblerait qu'ils n'aient rien put faire pour s'opposer à l'ennemi."

Cobrian évita de prononcer le nom de l'ennemi pour ne pas effrayer d'avantage ses hommes, même si tous connaissaient la nature de leurs adversaires.

"Où en sont les rapports des éclaireurs ? Nous devons savoir où ils comptent frapper. S'ils ont pris le pont cela ne laisse guère de doute quant à leur destination, mais comptent-ils le faire de suite ?"

"Cobrian, que disent les rapports, que se passe-t-il ?"

Le colonel ne prit pas la peine de se retourner pour répondre à la voix mauvaise de Von Didakt.

"Vous l'avez entendu tout à l'heure... Le champs de bataille est tombée, le pont qui traverse le seul gros obstacle naturel entre le camps où nous nous trouvons et eux est entre leurs mains ! Il faut s'attendre à être attaqué très prochainement en fonction de leurs moyens de locomotion."

"Vous voulez dire colonel qu'il n'y aucune force entre eux et nous ? Où sont vos troupes ?"

"Où sont mes troupes dites vous ?" Le ton de Cobrian monta soudainement d'un cran, "mes troupes elles sont là devant vous Von Didakt, il n'y a presque plus de troupes comme vous dîtes. Exterminées à cause de votre volonté cynique de faire tenir le terrain coûte que coûte !"

"Parce que vous pensez que se replier à chaque accrochage eut été une meilleure tactique Cobrian ? C'est stupide, à ce rythme là ces renégats seraient déjà ici depuis plusieurs jours, vous appelez ça de la stratégie vous ? Moi de la couardise !"

"Von Didakt, en voilà assez !! Nous devons nous serrer les coudes à l'heure qu'il est, il faut préparer les hommes et aller à la rencontre de l'adversaire, nous devons passer à l'attaque et ne pas se laisser piéger ici, mais... où allez vous ?"

"J'en ai assez appris sur votre stratégie Cobrian, je vais trouver une autre solution pour éviter que nous nous fassions massacrer par la faute de votre incompétence ; j'ai un plan et je n'ai pas besoin de vous, je reviendrais tout à l'heure... bonnes... manœuvres !"

Le colonel n'eut pas le cœur à répondre, il laissa Von Didakt s'éloigner.

"Au moins nous ne l'aurons pas dans les pattes, bien Major, que nous reste-t-il actuellement entre le camp et le champs de bataille?"

"Quelques avant postes dont le peloton qui a pris position avec des rescapée ! Rien de bien conséquent, ces hommes ne pourront pas s'opposer efficacement à la ruée de l'ennemi. Après ces avant postes, il y a quelques bourgs peu importants, notre camp et le fort."

"Cela laisse peu d'amplitude, les bourgs sont toujours habités, il faudra donc se battre en rase campagne si on veut éviter la mort de trop de civils, ou alors, il faut les faire évacuer vers le fort , nous mettre en "hérissons" indépendants et tenir vaille que vaille. Si seulement nous avions des renforts..."

"Colonel ! Colonel ! Une patrouille de cavaliers revient de patrouille sur la route."

"Faite entrer l'officier qui les commande, je veux l'entendre tout de suite."

Peu après un soldat arriva, celui ci parla dans un commun à peine compréhensible pour Cobrian, néanmoins, il comprit l'essentiel du rapport. Les Cultiste étaient encore stationné au champs de bataille pour ériger des sanctuaires dédiés à leur dieu. Quand le cavalier lui décrivit avec quoi la pyramide était faîte, Cobrian se surprit à se désespérer de son sort et machinalement, il porta la main à son torse pour fouiller dans ses poches et attraper sa flasque. Cependant, il arrêta son geste, se rappelant qu'il n'était pas seul, puis, il regarda autour de lui et vit que ses hommes n'attendaient qu'une seule chose : qu'il les commande et les mène jusqu'au bout ! Le Colonel baissa sa main, il se redressa, s'apercevant alors qu'il était terriblement voûté. Il fit un salut au cavalier et le laissa sortir. Il regarda son état major et d'une voix forte donna ses consignes.

Si les traitre perdaient du temps à ériger des monuments impies, cela leur laissait quelques temps pour préparer la défense et faire évacuer les civils. Maintenant, il fallait des renforts...

L'état major, fut soulagé de voir leur chef enfin réagir à la situation, ils reprirent espoir, et ils se mirent au travail.


 "sergent vous êtes la? "

"Oui mon lieutenant, que se passe-t-il ?"

"Je viens de recevoir des ordres de l'état major, nous risquons d'être rapidement aux premières loges, le pont est tombé !"

La voix du sergent fut empreinte d'une émotion mal contrôlée et trembla de façon perceptible

"Des survivants ?"

"Apparemment pas, le Colonel pense que les renégats seront sur nous dans peu de temps, il veut que nous nous replions dans le fort à l'arrière de nos positions pour nous y retrancher. Il faut faire évacuer les civils vers ce fort, je vous en charge, des renforts nous rejoindrons dans peu de temps."

"Des renforts extérieurs ?"

"Non, il s'agit de nos propres réserves, pour l'instant, il n'y a que nous, vous avez compris les consignes?"

"Oui, nous nous y mettons demain à l'aube, la nuit tombe et il vaut mieux rester en alerte mon lieutenant."

"D'accord, demain à l'aube mais ne traînez pas, le répit sera court, de notre installation dépendra notre survie."

Le sergent resta songeur, il regarda les hommes autour de lui, avide de savoir les dernières nouvelles.

"Rien de bon les gars, les prochains sur la liste des renégats c'est nous ; maintenant dormez, demain, il faudra procéder à l'évacuation des civils, on se retranche dans le fort."

Peu avant l'aube, l'escouade , se mit en route. Peu après ils arrivèrent dans le bourg et les soldats constatèrent qu'il y avait déjà de l'agitation, les habitants étaient déjà rassemblés dehors. Surpris le Sergent Beck crut à une confusion des ordres et commença à jurer à l'encontre de son officier, il entreprit de chercher le sous officier qu'il imaginait déjà à l'œuvre à sa place pour avoir des explications. Mais en se rapprochant, il entendit que la foule était effrayée, finalement ce ne fut pas les lourdes capotes uniforme des soldats qu'il trouva mais des armures carapaces noires et luisantes : des hommes de Didakt. Un cordon de ces hommes poussait vers la sortie du bourg la foule de civils désemparés, mais pas vers le fort, vers champs de bataille !

Beck ne comprit pas, ce qu'il se passait, il se rapprocha du cordon et demanda à l'homme en noir le plus proche ce qu'ils faisaient.

"Nous avons ordres d'expulser ces gens vers le champs de bataille sergent !"

"Mais le site est tombée, il n'y a pas de protection là bas, c'est vers le fort qu'il faut les envoyer !"

"J'ai des ordres, il n'ont pas à être remis en cause par un garde !"

Le ton fut cassant, Beck ravala son envie de lui mettre son poing à travers la figure, car il savait dans quel pétrin il se mettrait lui et ses hommes. Il s'efforça de rester calme et demanda :

"De qui vient cet ordre ? Ces gens courent au massacre ! Qui a donné un tel ordre ?"

"Le Seigneur Von Didakt !"

Ecœuré par ce qu'il voyait, Beck fit demi tour avec son escouade et alerta son chef dès qu'il fut rentré au camps.

"Cela va être une vraie boucherie mon lieutenant, ces gens vont droit au massacre ! Il faut faire quelque chose !"

"Par Tempus! je préviens tout de suite l'état major !"

" Mon colonel, un rapports des avant postes, le lieutenant vient de me prévenir que des hommes de Didakt procèdent à l'évacuation des civils vers le champs de bataille !"

"Quoi ? Mais qui a donné cet ordre monstrueux ? Ne dîtes rien, je crois déjà le savoir, encore lui..."

Au même moment, Von Didack, fit une entrée triomphale dans l'état major.

"Bonne nouvelle Cobrian, je viens de vous faire gagner de précieuse heures !! Ces pauvres civils, cela fera des bouches en moins à nourrir en cas de siège du fort, de plus vu la teneur en traitrise locale, je suis certains que ces crétins nous auraient trahis dès que nous leur aurions tourné le dos..." Plein de malice, Von Didakt continua, "Imaginez, les traîtres quand ils vont voir toutes ces proies, cela sera plus fort qu'eux, ils les massacreront et perdront du temps, ho pas beaucoup certes, car voyez vous ces villageois sans intérêt n'ont même pas d'armes ; remarquez, cela aurait été coûteux et inutile, cela ne leur aurait guère apporté plus de résistance. Hu hu hu..."

Von Didakt ricana d'un air satisfait mais son rire fut brusquement et violement stoppé par le poing du Colonel. Surpris, Von Didakt s'écroula au sol, du sang s'échappa de sa bouche.

"Bon sang, vous allez me payer ça très cher Colonel..."

"Soldats, arrêtez Von Didakt, je le met aux arrêts, il répondra de ses actes de barbarie en tant et en heure !"

"Vous êtes complètement fou Cobrian, vous êtes en train de faire de la haute trahison !"

Rapidement l’agent de la cour fut ceinturé par une demi douzaine de soldats, il ne résista bien longtemps trop surpris par la réaction du Colonel et il fut menotté prestement.

"Vous regretterez ceci croyez moi, vous ne savez pas à qui vous venez de vous attaquer ! Crétin !! Que comptez vous faire hein ? Relâchez moi, vous n'êtes rien !" Il cracha au visage du Colonel.

"Emmenez le, je ne veux plus le voir, sachez que j'ai une solution Von Didakt, je vais faire appel aux seuls qui ont vraiment tenté de nous aider depuis le début, ceux que j'ai accusé de trahison, c'est moi l'hérétique pas eux, puisse Tempus me pardonner de cet acte stupide qui m'a fait vous appeler !"

"Quoi ? Vous aller appeler les Mage de Guerres ?! Relâchez moi, relâchez moi !! Soldats, votre chef est un traitre, je suis le représentant de la cour vous devez m'obéir !"

Von Didakt fut trainée hors du QG…



Von Didakt, ne se contenait plus dans sa rage. Avoir été piégé de cette façon par un homme qu'il considérait comme un moins que rien était le pire des affronts qu'il avait eu à subir. Il se retrouvait pieds et poings liés, sur une chaise au fond d'une tente désertée de ses occupants et de ses caisses d'armes. Le camp était en pleine effervescence. Ce lâche de Cobrian préférait une fois de plus fuir le combat. Des bruits à l'extérieur alertèrent ses sens. Il entendit deux corps s'effondrer, sûrement ceux des plantons en faction. La toile servant d'ouverture à la tente s'ouvrit d'un coup sec, son acolyte l'avait retrouvé...

"Fort bien", se dit alors Von Didakt, "Vous allez voir ce qu'il en coûte de se dresser contre moi Cobrian", libéré, reprenant ses affaires il se dirigea à l'extérieurs de la tente, tramant déjà un plan pour reprendre la situation en main.


Von Didakt avait observé de loin la bataille, une fois de plus la Garde avait du céder le terrain à l'ennemi...

"bande de lâches, vous ne méritez pas de vivre ! De toute façon vous ne survivrez pas à cette lutte, si ces maudits renégats ne s'en chargent pas, je m'en occuperais personnellement. Voyons, il me faut rejoindre le fort avant que toutes les routes ne soient coupées. Il me faut du renfort, cette fois la situation est critique, je n'ai que trop attendu."

Von Didakt se retourna vers son acolyte et lui ordonna de lui trouver un moyen de transport. Ici dans ce faubourg déserté de toute présence , il n'y avait plus rien à faire. Ses hommes avaient semble-t-il disparus, tués ou emmenés par les garde ou par les renégats. Peu importe, il se débrouillerait sans eux au besoin. Quitter le fort lors de sa fuite fut facile, mais y pénétrer à nouveau allait s'avérer plus ardu. La garde aux portes devait être intensifiée avec l'ennemi si proche. De plus sa disparition avait du être signalée et Cobrian devait être à sa recherche. Le nom du colonel lui rappela sa douleur à la mâchoire occasionnée par le coup de poing de l'officier.

"Cette loque imbibée a de la ressource. Bien bien bien, où est Pavel ? Il faudra aussi que je m'occupe de lui, cet acolyte a du potentiel mais il a besoin d'être recadré, pas assez rapide..."

Le bruit d'un cheval en approche alerta Von Didakt, une mule en assez mauvais état se dirigeait vers lui, secouée de soubresauts exagérés. Presque une épave, la bêtes avait du être abandonné lors de la retraite. Pavel avais l'air satisfait de sa trouvaille.

"Excellent Pavel, emmenez moi vers le fort et ne trainons pas, les traitre vont bientôt sortir du faubourg et se diriger vers la celui ci. Il me faut un messager discret pour envoyer un message à nos amis."

Sur ces mots, Von Didakt s’assit sur son mulet tendit que son Pavel la prenait par la bride et la conduisait.

Derrière eux, les fideles D’Orcus finissaient leurs récoltes de crânes…



"Pavel, tu n'es qu'un imbécile incompétent, si je n'avais pas besoin de toi je t'aurais fait exécuter sur le champ ! La prochaine fois que tu trouves une monture, assures-toi qu'elle soit en forme, crétin !!"

L'acolyte baissa la tête résigné. Ils avaient du abandonner le mulet deux kilomètres après . Il leur avait fallut marcher une vingtaine de minutes pour arriver dans un sordide bourbier qui était les alentours directs du fort. Ne pouvant espérer rentrer , Von Didakt espérait trouver une conduite d'égout pour s'insérer discrètement dans le fort. Sa recherche ne fut pas vaine, quelques minutes plus tard, les deux hommes pataugeaient prudemment dans une canalisation nauséabonde, l'arme au poing ; il fallait s'attendre à croiser des patrouilles pour éviter l'infiltration d'ennemis. Un temps après, avançant dans la fange, Von Didakt entendit des bruits. Risquant un regard, il aperçut un groupe de miliciens équipés d'armes rudimentaires. Jouant son va tout, Von Didakt sortit de derrière le mur et abattit sans sommation le premier milicien, ordonnant aux autres de baisser les armes. Les survivants surpris s'exécutèrent, permettant à Pavel de ramasser les fusils.

"Je suis L’Agent Von Didakt de la Cour du Cormyr" il accompagna ses paroles d'un geste qui dévoila aux miliciens désemparés son sceaux frappé du symbole Royal. "Menez moi à la surface en évitant les postes de gardes , ce sont de dangereux traitre dont il me faut me méfier ; amenez moi à un messager ! Servez moi et je vous laisserais votre liberté !"

Les hommes se regardèrent puis, sentant la menace émanant de cet individu au large chapeau, ils offrirent leurs services et commencèrent à guider les deux hommes vers la surface.


"Regarde Pavel, les voilà ! Formidable."

Juché sur une tour en ruine non loin du fort , Von Didakt observait un fiacre avancer. A peine arriver, les portes s’ouvrirent.
" Rentrons, il faut aller au devant de nos chers alliés."

"Comment ont-ils sut où aller maître ?"

"Je te rappelle que des forces étaient déjà infiltrées, c'est à elles que j'avais déjà confié ce pauvre Noxt ; apparemment il n'a pas tenu le rythme de ses protecteurs. Quelle ironie... Peu importe. Ce contingent n'est que le précurseur, d'autres viendront purger cette endroit de tous ses traitre et m'aider à prouver que le contingent de Mage de Guerre était de vil traitre . Sitôt ceci fait, je passerais à la question ce Cobrian et ses officiers, il me suppliera de l'achever rapidement ! Mais ne restons pas là, rejoignons le fiacre, il y a du chemin avant d'y arriver…"

Von Didack ce fit amenée sur une falaise la ou les adorateurs de Chemubael préparée la contre attaque, l’un de ces adorateurs avait infiltré les cultiste d’Orcus et avait ramenée les informations que Von Didakt avait besoin.

" Bien bien! Que la colère de Chemubael le magnifique soit lâcher sur ces impies! Cobrian , les cultistes d’Orcus et les mages de Guerres, tout ces idiots vont payer! "

Tandis que les diabolistes s’exécutait dans un rituel terrible Von Didakt observait le fort et les disciples d’Orcus avec leur serviteurs mort vivant entamer le siège. La colère du magnifique aller tout rasée…

Ce serait pas mal de voir le rituel qu'il à passer avec le diable, surtout des détails, ici tu ne fait que survoler.

Aussi davantage la progression qu'un noble de la cour effectue vers sa propre déchéance, encore une fois tu ne fait que survoler.

Un peu plus de détails aussi sur l'aura maléfique du chevalier noir ca fera pas de mal

pour le reste l'alignement ca va, l'arme de prédilection ca va...

Sinon ! le contexte de l'histoire dans le cormyr, qui est quand même une région où l'alignement tend franchement vers le bon, est incompréhensible. l'attitude malfaisante de ton perso ne peux pas passer dans une armée réguliére du cormyr. Le colonel réagirait au quart de tours et te metterais ton perso au chomage technique voir à la potence...

Tout tes persos sauf nepheret vienne de cormyr tu le sais ca? toutes les régions ne s'applique pas à tout les perso tu verrais pas un mage rouge à chult par exemple.

Alors cette guerre contre les orcusiens, la secte d'Orcus en guerre contre les Dragons du Cormyr c'est fou !!! la secte n'a pas d'armée a proprement parlé ce sont des individus relativement discret et peu nombreux, en conflit ouvert contre une nation je leur donne 2heures...

Le récit de la battaille est particuliérement confus...

Pour la langue abbyssal je ne vois pas le rapport ton perso est loyal mauvais dak pour l'infernal ceci dit.

Enfin essaie de montré davantage ta foi pour le diable que tu sert ca ne se ressent pas dans l'histoire ou tres peu.