[Evolutif][Mage][PG]Chloé Graindorge

Citation :: Nom du compte joueur forum : Patachou
Nom du compte joueur module : patachou
Nom du perso : Chloé Graindorge
Race : Hin
Sous race : Pieds-légers
Age : 18
Alignement : N
Religion : Pas de divinité de prédilection, prie et respecte le panthéon humain.
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Mage, jusqu'où je pourrais aller.
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Aucun pour l'instant, prédilection pour la transmutation
Langues : Commun, hin, chondathan, autres à apprendre IG.
Familier/Compagnon animal : Valkan, une chauve-souris qui a des ailes.
Ennemis jurés : L'imbécilité crasse.
Trait de Caractère : Calme, réservée, intellectualise beaucoup les choses, laisse peu la place aux sentiments.
Description physique : Petite et frêle pour une hin, les cheveux auburn et les yeux d'un bleu délavé. Régulièrement secouée d'une quinte de toux préoccupante.

Caractéristiques :
FOR : 6
DEX : 12
CON : 8
INT : 18
SAG : 14
CHA : 14

BG Evolutif, la base suivra sous peu.

Mon nom est Chloé Graindorge. Il peut vous dire quelque chose si vous êtes un peu au courant des fortunes bâties ces derniers siècles. Mon grand-père, Enguerrand, était un de ces sel-fée-mais-deux hin de son époque. De simple chiffonnier, il s'est bâti un empire commercial en étant l'inventeur des sous-verres, qu'on utilise désormais dans un grand nombre de tavernes de la Côte des Epées. Mon père, Abercrombie, est l'héritier de cet empire. Et j'en suis la seule descendante.

Au grand dam de mon aieul, père s'est détourné de notre religion traditionnelle pour embrasser les cultes humains. Il espérait sans doute nous intégrer au monde de cette façons. Il faut croire que cela a fonctionné. J'ai grandit à Athkatla, en Amn. Plus précisément j'ai grandit dans notre manoir d'Athkatla. Je ne dois la vie qu'aux soins réguliers et grassement rémunérés par mon père que de nombreux cultes me prodiguèrent. Je suis arrivée sur le tard pour mes parents, et après un grand nombre de complications. Je suis la preuve que tout s'achète à Athkatla, même la vie.

J'ai rarement quitté le manoir au cours de ma vie, à l'exception des cours d'équitation que mon père, sous les conseils d'un prêtre, me faisait prendre dans notre domaine. J'ai détesté ça, trop douloureux, trop dangereux. On m'a choyée, on m'a protégée, on m'a soustraite au regard du monde. J'en suis venue à haïr ce corps qui est le miens et qui me privait de l'extérieur, d'une vie normale. J'ai eu des précepteurs pour m'apprendre ce que je devait savoir, ce que je ne pouvais voir par moi-même. L'un d'eux était un mage: Ishmaïl Rekman. Il m'a affûté l'esprit et m'a fait découvrir le monde sous un nouveau jour, celui de la magie. J'émis le désir d'apprendre, une forte somme d'argent changea de mains et je devins apprentie.

Il m'enseigna les forces naturelles et la façons de les enfreindre. Beaucoup d'argent changea de mains et j'apprenais le pouvoir contenu dans les mots, les symboles, les choses vivantes ou mortes. Et alors que je m'appliquais à étudier inlassablement, après tout qu'avais-je d'autre à faire, je voyais où la magie pourrait me mener, aussi clairement que mon reflet dans un miroir. J'émis le désir d'en apprendre plus sur la transmutation. Un tombereau d'or changea de mains et un nouveau précepteur remplaça Ishmaïl: Waldorf Formost. Lui était spécialisé dans cette école. Trop peut-être. Mais j'en tirais le meilleur parti.

Les années passèrent, studieusement, braquées sur mon objectif. L'empire de mon père s'accrut jusqu'au nord, jusqu'à la cité de Mirabar. Waldorf mourut bêtement, fauché par une carriole alors qu'il se rendait à un rendez-vous galant. L'imbécile. Je me retrouvais sans maître. Et mère refusait de partir à Mirabar sans moi. Le voyage fut un véritable cauchemar. Le roulis du bateau, l'état déplorable des routes, les fréquents massacres auxquels devaient se livrer nos gardes pour dégager la voie des bandits, j'ai détesté tout cela. La puanteur de certaines villes que nous traversions, un véritable fléau. Le voyage n'a pas amélioré mon état physique. Lorsque nous sommes enfin arrivés dans cette espèce de bourgade qu'ils nomment ville, j'émis le souhait de ne plus voyager. Un trésor d'une valeur considérable changea de mains, et j'avais désormais une propriété en ville. J'espère y trouver un maître de valeur, j'ai besoin d'apprendre, j'ai besoin de m'améliorer...

Voilà, père est mère sont repartis. Me voilà seule à Mirabar. Enfin, seule avec mon régisseur, le personnel de maison et les gardes qu'ils m'ont laissé.
J'ai assisté à un échange entre un Archimage et une épée parlante. Un elfe auparavant, qui avait à son époque de chair connu son interlocuteur.
Chose étonnante, il n'y eut pas d'argent qui changea de mains. Mais j'en suis devenue l'une des apprenties. Et j'ai eu droit à ma première leçon. Un rappel des bases, mais je ne peux pas m'en plaindre.
Il nous a téléporté dans une de ses demeures, je ne sais même pas où, mais il y faisait froid. La téléportation m'a affaiblit. Moins que le voyage normal ceci dit, mais la sensation n'en était pas agréable. Je me demandes s'il est possible d'améliorer cela. Sans doute, Maître Droganson ne semblait pas affecté par ce mal, lui.

Nous nous sommes assis au coin du feu, et alors que je grelotais, il me dispensa sa leçon.
L'Art est la manifestation physique de la manipulation de la Toile, qui elle-même agis comme un tamis filtrant la magie brute. La Toile est une création de Mystra, afin de rendre l'utilisation de la magie moins dangereuse. Sans cela elle pourrait affecter ses utilisateurs de manière bien plus importante, mais surtout elle pourrait leur donner un pouvoir à même d'inquiéter les dieux. Je comprends mieux le pourquoi de cette création.
La Toile n'est pas parfaite car il est possible de la briser et d'empêcher l'utilisation de la magie. A ma question sur la possibilité d'utiliser la magie brute en des lieux où la Toile est brisée, Maître Droganson s'est plus ou moins prononcé sur l'avis qu'il en était impossible. Je ne peux que le croire, même si je continues de ressasser cette question qui me parait plus complexe. Briser la Toile n'est possible que par l'utilisation d'un sort de souhait spécifique. Maître Droganson réfute la théorie qu'une accumulation trop importante de magie ne puisse la détruire.
La seule autre cause connue de ces zones de non-droit magique est un mauvais entretiens ou un manque d'entretiens de la Toile par la déesse elle-même en cet endroit. Difficile à croire.
Un sort est un schéma mental élaboré et d'une grande complexité. Divers composants, vocaux, symboliques et/ou matériels viennent le soutenir, à la manière de béquilles. Autant on peut se passer de ces composants avec l'expérience nécessaire à cela, autant le schéma est en toute occasion nécessaire. Ce schéma lui-même est basé sur la trame de la Toile, aussi sans Toile pas de sort. Je suppose que c'est une histoire de résonance entre le schéma mental et celui de la Toile en présence. Il me faudra penser à poser la question au Maître.
Le schéma est, comme signalé précédemment, inaltérable. Avec l'expérience, le magicien arrive à mémoriser plus de schémas. Je suppose par une compartimentation plus adéquate et personnelle des dits schémas.
Maître Droganson a également abordé la scission de l'Art en branches:
Evocation: créer à partir de rien, des énergies élémentaires principalement. En les combinant il est possible, bien que plus difficile, de créer objets et champs de force.
Illusion: altérer les perceptions des auras d'autrui.
Enchantement: manipuler les esprits.
Invocation: créer des contacts et des ponts entre les plans par l'astral.
Abjuration: la défense, la lutte contre la magie par la magie.
Transmutation: altérer un corps en modifiant sa structure.
Nécromancie: compréhension des liens infimes entre vie et mort.
Maintenant que je recouche cela par écrit, il m'apparait que Maître Droganson semble avoir oublié la Divination. Etait-ce délibéré, était-ce un test auquel j'aurais échoué? Il me faudra lui poser la question.
Chaque magicien se doit de faire un choix personnel: celui de la spécialisation en une voie, se fermant certaines possibilités, ou celui de rester ouvert a toutes les branches. Mon choix est fait, la sur spécialisation est une voie sans issue.
La phrase du jour de Maître Droganson fut: Un mage prudent est un mage vivant. Comme si j'avais le choix de me conduire imprudemment...

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

Ca me va pour la base Smile

Tu veux traiter l'évolutif comment ?

Je te place en évolutif pour le moment.

Je compte prendre mon temps pour l'évolutif, et donc écrire ce que j'apprends IG au fur et à mesure. Je crois qu'au niveau changements de niveaux ça se jouera pratiquement uniquement en xp de sessions rps.
En gros ça sera un BG évolutif permanent pratiquement.

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

Dac :

Indique donc le niveau que tu possèdes devant le rapport d'évolution que tu posteras.

Oki doki. J'indiquerais mon lvl 5 réel quand j'estimerais y être, pour le moment il reste technique pour pas crever au moindre sort lvl 0.
La seule chose qu'elle sait faire actuellement ce sont les "tours de magie", et le familier qu'elle a depuis Athkatla.

J'ai rencontré Elisabeth, l'autre apprentie de Maître Droganson. Elle me dispensera elle aussi quelques leçons, étant déjà bien avancée en la matière. Maître Droganson m'a également dit qu'elle maîtrisait avec un certain talent la transmutation, qui n'était pas son école de prédilection à lui, j'imagine que je recevrais donc mes leçons sur cette école, indispensables, d'elle.
Elle m'a remis quatre opuscules. Deux d'entre eux traitent des bases du draconique, l'un de la terminologue magique, le dernier des écoles. Je me suis permis de les recopier, puisqu'il me faudra les lui rendre, afin de pouvoir toujours en garder trace. Elisabeth m'a conseillé de commencer par les ouvrages sur le draconique, qu'il me faudra apprendre pour appréhender l'Art dans toute sa complexité et sa grandeur.

[Ce qui suit ne figure pas dans les notes mais dans la bibliothèque personnelle de Chloé]

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

J'ai eu le privilège d'assister à une seconde leçon de Maître Droganson, alors que celui-ci me faisait visiter sa future échoppe dans le quartier est de la ville.

Nous avons commencé par mes questions sur la leçon précédente.
A celle concernant le schéma mental et sa résonance avec la trame de la Toile, il m'a répondu qu'en réalité le schéma était un canaliseur permettant l'accès à la Toile. Ce serait l'intrication particulière de ces deux éléments qui permettrait de lancer un sort. Les composants quant à eux servent à alléger le schéma, en agissant comme un catalyseur d'énergie.
Ma seconde question, sur l'oubli délibéré ou en vue de me tester de la Divination, Maître Droganson avait "simplement" oublié d'en parler, cette école étant loin d'être se favorite.
Il a profité de mes questions pour rebondir sur sa seconde leçon.
La Metamagie est l'ensemble des techniques permettant de se passer de composants. Cependant, puisque l'on se passe par ce biais de certains catalyseur, le schéma mental du sort reprend de sa complexité.
Un focalisateur est un composant matériel spécial qui n'est pas consumé par les énergies lors du lancement du sort, un catalyseur permanent. Il permet de modifier l'énergie magique pour lui donner un aspect particulier, comme lier durablement le sort à son lanceur ou lui appliquer une forme plus destructrice.
Lui ayant expliqué ma rencontre avec Élisabeth et son prêt, il s'est attaché à me parler des langues. Le draconien est la langue de prédilection des arcanistes car les dragons ont un lien particulier avec l'art. Les sorts empreintes généralement certains de leurs mots de pouvoir aux langues qui lui sont liées. De cette manière, un sort de feu aura vraisemblablement quelques mots empruntés à l'igné, langue élémentaire du feu. Il me faudra étudier également les langues élémentaires, en plus du draconien. Maître Droganson m'a expliqué que ce n'était pas d'une absolue nécessité, qu'un peu de vocabulaire bien ciblé suffirait, mais je n'aime pas faire les choses à moitié.

Après cela, Maître Droganson m'a entrainée "sur le terrain", malgré mes réticences dues à ma piètre condition physique. Il semble y attacher une certaine importance, tout comme Élisabeth. Celle-ci avait, lors de notre rencontre, accepté de répondre à mes interrogations sur le pourquoi de son intégration à l'armée de Mirabar: c'était une occasion d'acquérir de l'expérience en situation réelle. Nous nous sommes penchés sur le vol de ce joyau chultien, l'Etoile de Thindol. L'homme connu sous le nom de "Monsieur Scalford", propriétaire de la taverne de la Pipe Fumante, chez qui le vol a eu lieu, nous a adjoint les services d'un rustre désagréable et incommodant. Celui-ci avait déjà quelque peu enquêté et nous signala que la voleuse s'était échappée par un accès aux anciens égouts de Mirabar. Ne pouvant pas me défiler, nous y sommes tous trois descendus. Je crois que je n'oublierais jamais cette expérience. J'ai faillit y trouver la mort, noyée dans l'eau que je ne pourrais qualifier qu'au minimum de croupie. Et ce au premier pieds posé dans ces maudits égouts. Je ne sais ce qui s'est ensuite passé, je n'ai de cette expérience que le souvenir flou et nauséabond de mon corps secoué de tremblements alors que la fièvre me gagnait à une vitesse alarmante. Souillée et délirante, je suppose que Maître Droganson m'a ramenée à ma propriété, puisque je m'y suis réveillée, nauséeuse et fiévreuse, dans mon lit. Avec l'étrange impression d'avoir, pendant un temps, vécu la vie d'un autre. Celle d'un homme enfermé dans une étrange maison de verre en compagnie d'un faucon pèlerin...

L'apprentie Elisabeth m'a prodigué un cours durant l'absence de Maître Droganson. Elle m'a interrogée sur les enseignements de Maître Droganson et semble avoir été assez surprise du niveau que j'avais déjà atteinte. Elle m'a également remis cinq autres ouvrages à étudier, après que je lui ait rendu les quatre précédents.

Les mages sont subdivisés en deux catégories au fonctionnement distinct: les magiciens et les ensorceleurs.
Les ensorceleurs sont capables, par l'entremise de leurs sentiments, de former une sorte de schéma mental qu'ils impriment profondément dans leur esprit. A partir de là, ils sont libres d'user de leur Art jusqu'à épuisement, à savoir celui de l'énergie magique qu'ils sont aptes à regrouper pour leurs schémas mentaux au cours d'une même journée.
Le magicien quant à lui apprend directement le schéma mental sous sa forme manuscrite. Avec l'entrainement et la pratique il apprend à donner forme a son schéma mental. Il "sculpte" l'énergie magique sous forme de schéma mental, en utilisant la forme manuscrite comme modèle.
Le théorie ne sert pas aux ensorceleurs mais elle est utile aux magiciens car on ne trouve pas toujours de parchemin pour apporter un modèle manuscrit. C'est donc grâce a la théorie qu'il est possible de regrouper les informations nécessaires à la découverte de nouveaux sorts. Toutes les théories d'un sort, par exemple la boule de feu, doivent pouvoir permettre d'en retirer le schéma mental approprié.
La langue n'a aucun pouvoir en elle-même. Si on utilise une langue pour écrire un schéma mental, si on l'apprend et le mémorise dans cette langue, on peut l'incanter dans cette langue. Le langage draconique étant le plus ancien et le plus complet, il est par conséquent le plus utilisé, puisqu'il divise de ce fait la taille des schémas mentaux.
Une langue surpasse toutes les autres pour la magie, décrivant aussi précisément une flamme que l'ignée, les formes du mal que l'infernal. C'est le Loross, l'antique langage du peuple nétherisse, une langue morte particulièrement complexe.

De cette leçon je ressort quelque peu perplexe. Le schéma mental serait-il finalement propre à chacun et non une copie de la trame de la Toile?

[Ce qui suit ne figure pas dans les notes mais dans la bibliothèque personnelle de Chloé]

Spoiler: