- Citation :
- Nom du compte joueur forum : Wildcat
Nom du compte joueur module : Wildcat555
Nom du perso : Ëvelyn Ahel'Rua
Race : Demi-elfe (Humain, elfe de lune)
Sous race :
Age : 22 ans
Alignement : Neutre Bonne
Religion : Séluné
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Prêtre - Chevalier de la lune(15) / Guerrier (10)
Arme de prédilection: Masse d'arme lourde
Domaines/école de magie : Bien / Voyage
Langues : Commun, Elfique
Familier/Compagnion animal : Aucun
Ennemis jurés : Aucun
Trait de Caractère : Calme, réfléchie, douce, aimable, impassible devant les ennemis de Séluné, ne manque pas de sang froid, n’a pas peur de se casser un ongle.
Description physique :
Si vous l’observez d’un rapide coup d’œil, vous remarquerez ces pupilles bleu clairs qui scrutent le monde. Un iris bleuté ou nage des paillettes argentés, tout dans son regard vous fait penser à un doux ciel étoilé. Cependant, si vous vous attardez trop longtemps sur ses prunelles bienveillantes et rêveuses vous y décèlerez une profonde et sincère tristesse barricadée d’une détermination sans faille.
Une chevelure frisée d’un blond trop clair encadre son visage délicat et féminin. Pour ne pas gêner ses mouvements, sa longue tignasse est souvent domptée en une interminable queue de cheval. Les traits de son visage tout en douceur laisse planer la possibilité d’un ancêtre elfique. Un bijou azur en forme d’étoile brille au milieu de son front, celui-ci soutenu par deux petites cordes argentés qui enserre sa tête.
Un physique bien dessiné, vous vous étonnerez de la voir déambuler dans une armure d’écailles colorées de blanc et d’argent où les yeux de Séluné scintillent au milieu de sa poitrine. Des gestes délicats, vous avez de la difficulté à imaginer cette dame se servir de la masse d’arme fixée à son dos.
D’humeur naturellement joviale, elle aidera quiconque le demande. Quoique les ennemis de la vierge lunaire devraient s’abstenir. . .
Caractéristiques :
FOR : 14
DEX : 10
CON : 10
INT : 12
SAG : 16
CHA : 14
«La vie est comme la lune, en ce sens qu’elle est parfois étincelante et parfois sombre.»Jamais je ne comprendrais mieux ses paroles qu’en ce moment même. Ce moment où mon cœur souffre devant autant traitrise, ce moment où il agonise face à tant de mensonge. Je ne peux plus laisser l’amour régner, ce sentiment qui a depuis trop longtemps écarté mon devoir. Non, c’est impossible, je ne peux plus laisser l’amour gouverner.
Ma très chère sœur, je ne peux plus, en mon cœur, te conserver.
***
Ce soir la, la lune était parfaitement à mi-chemin d’atteindre une rondeur parfaite. Étrangement, malgré une moitié manquante, elle brillait à vaincre la nuit sans étoile. Elle scintillait si fort que malgré l’absence de torche, on y voyait presque comme le jour. Tout dans l’environnement d’Eauprofonde avait une teinte bleuté et un brouillard blanchâtre au ras le sol nous faisait penser à une sorte de rêve.
Un rayon lunaire éclairait joyeusement la fenêtre d’une maison, où coincés dans un petit berceau, deux fillettes dormaient à poings fermés. . .
Du moins, c’est ce que m’ont toujours raconté mes parents. Pour moi, c’était la journée ou moi et toi étions nés. Les années passèrent, 15 exactement, et rien dans les personnes, les évènements, les amitiés et les travaux ne purent nous séparez. Nous étions le stéréotype de jumelle comme le raconte les rumeurs. Toujours ensemble et liée d’une façon que seul nous pouvions comprendre. Je t’aimais plus que tout et surement plus que moi-même. Tu étais ma joie de vivre, mon réconfort, mon appui. . .
Tu étais ma moitié et j’étais la tienne. Ensemble nous étions qu’un.
J’étais persuadée que rien ne pouvait nous séparez . . . quoi que je pris un temps fou à voir l’amour frapper.
Ma Sëleen, comment aurais-je pu te retenir de courir dans les bras de ce beau jeune homme? Homme aux mots si doux et si envoutants, aux actes si charmeurs romantiques.
Ma Sëleen, comment aurais-je pu savoir que tu courrais dans les bras sombres du mensonge et de la traitrise?
Ô comme mon cœur t’aimait, tellement que te voir sombrer avec le sourire me comblait de joie. Tu étais si heureuse même au milieu des secrets et de l’obscurité que je n’ai pas eu le courage de te dissuader d’être avec ce nouveau cercle d’amitié.
Je n’ai pas souffert, jusqu’à ce que je sente ton cœur noircir. Jusqu’à ce que je me rende compte qu’il était bien trop tard. Le mensonge coulait déjà dans tes veines alors tes paroles étaient devenues un véritable poison.
Je n’ai pas pleuré, jusqu’à ce que tu ne dormes plus à la maison. Jusqu’à ce que tu ne daignes plus me voir ni me parler. Ton cœur était si corrompu que je sentais le lien entre nous s’effriter de plus en plus. Tu devenais si différente de moi que je n’arrivais même plus à rejoindre ton esprit.
Pour passé le temps et panser les souffrances de mon cœur, je priais au temple de la déesse lunaire. Je priais qu’elle te guide vers moi, que tu me reviennes, que nous redevenions inséparable et que ton esprit se nimbe de lumière.
Avec un intérêt certain, je me mis à lire et apprendre ses dogmes. Plusieurs prêtres et prêtresses discutèrent longuement avec moi, ils m’apprirent beaucoup sur le bien fait de la lune et des étoiles et le combat interminable entre la lumière et l’obscurité. Plus il me parlait et plus je savais que je ne devais pas leur parler de toi.
J’avais peur de ce qu’il pourrait t’arriver, peur de te perdre à jamais.
Je passais tellement de temps au temple que bien vite presque tout le monde me connaissait. La douceur des paroles de la dame des étoiles me réconfortait et m’aidait à bander mes souffrances . . . jusqu’à au moins ma prochaine visite. Son appui et son guide devinrent rapidement essentiel à ma survie.
Sëleen, tu n’étais plus la pour me soutenir, j’avais besoin d’un autre support.
(Plusieurs mois plus tard)Je me réveille en pleine nuit avec un pressentiment que rien dans la nuit ne s’annonce calme. Un malaise dans la poitrine, je bondis jusqu’au temple de Séluné. Quelques adeptes prient, les torches éclairent calmement le temple, même le bruit de pas sur les dalles semblent tout à fait normal.
Je ne comprends pas . . . comment un pressentiment aussi fort peut ne pas être réel. J’allais rebrousser chemin au moment je sentis au fond de moi ta présence. J’ai scruté la grande salle des yeux et vie clairement les ombres tapissés les murs, comme des vautours affamés, vous, toi et ta bande, avez envahis la lumière des étoiles.
Je n’ai eu le temps que de te voir bondir des ombres, comme un fauve en chasse, avant que les incantations des suivants de Séluné percutent les murs du temple. Je ne savais plus où regarder, il pleuvait des combats et des incantations magiques. J’étais conscience que mon aide ne ferait aucune différence dans ce combat alors je te cherchais. Je voulais à tout prix de sortir d’ici. Il fallait que tu reste en vie.
Ah te voila! Ma moitié, ma Sëleen! Juste devant moi. Tu avances tranquillement avec le sourire que j’aime tant. Il aurait pu avoir mile dangers autour de moi que je n’aurais pensé encore qu’à toi. Tu te rapproches encore, un peu plus et je vais pouvoir te serrer contre moi. Te serrer contre moi, te murmurer que tout se passera bien, te mettre en sécurité.
J’allais tendre les bras lorsque je vis un sourire cynique au coin de tes lèvres, j’allais outrepasser ce changement de comportement lorsque je sentis le métal froid pénétrer mon abdomen. Mes jambes vacillent, mon corps saigne, mes yeux pleurent. Mais rien dans mes souffrances n’est comparable à la douleur que tu viens d’infliger à mon cœur.
J’aurais pu comprendre que ton geste soit une obligation, mais jamais avec le sourire heureux que tu affiches alors que tu enfonces la lame encore plus profond. Je te souffle ses derniers mots, ma très chère sœur, avant de fermer les yeux.
« Je t’aime Sëleen »***
Ce soir la, la lune était parfaitement ronde et brillait à gêner les étoiles. D’épais nuages noirs couvraient une partie du ciel. La lune scintillait si fort que malgré l’opacité des nuages, les rayons lunaires se frayèrent un chemin. Rien dans Eauprofonde n’était calme, on voyait à l’horizon un épaisse fumée noire, résultat d’un dure combat avec les flammes.
Les adeptes de la dame de la nuit avaient tenté d’envahir la lumière de lune mais ils furent tous tués ou repoussés.
Du moins, c’est ce que les prêtresses de Séluné m’ont toujours dit. Pour moi, ce fut le soir ou tu m’as trahi.
Je passai les années suivantes à m’entrainer au temple, autant mentalement que physiquement. Les prêtresses m’apprirent à manier la masse d’arme lourde et à me laisser guider par Séluné.
Je voulais être prête, savoir me défendre, lorsque j’allais te retrouver.
Comme toutes jumelles, j’avais un don pour te retrasser à l’aide des pressentiments et cela ne me prit que quelques semaines. Tu n’as surement pas cherché à t’enfuir car tu te doutais de ma présence.
Si au moins tu te serais excusé . . . mais il a fallut que tu me suives, que tu me traques, jusqu’à ce que nous soyons seule.
J’aurais pu te pardonner, si au moins tu te serais excusé.
Tu as couru vers moi sans une once d’arrière pensée pour l’amour que nous partagions. Tu as brandis le fer sans même prétendre être ma sœur, ma jumelle.
Et tu es tombée
Sans demander pitié, sans dans tes bras, me serrer.
Tu es tombée, dans toute la noirceur de ta déesse bien aimée.
Alors que ton souffle s’évaporait, j’ai senti la force de lune vibrer en moi. J’avais outrepassé mes émotions pour servir les étoiles et Elle me remerciait.
«La vie est comme la lune, en ce sens qu’elle est parfois étincelante et parfois sombre.»Jamais je ne comprendrais mieux ses paroles qu’en ce moment même. Ce moment où mon cœur souffre devant ton corps, ce moment où il agonise face à ton sourire inerte. Je ne peux plus laisser l’amour régner, ce sentiment qui a depuis trop longtemps écarté ma destinée. Non, c’est impossible, je ne peux plus laisser l’amour gouverner.
Ma très chère sœur, je ne peux plus, en mon cœur, te conserver.
Car en trop grande importance, y est Séluné.
***