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 Un homme, un conflit : Luskan

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MessageSujet: Un homme, un conflit : Luskan   Un homme, un conflit : Luskan EmptyJeu 30 Juil - 22:17

*Journal quotidien de Justin Brasel*

*les 10 premières pages sont arrachées sans réel soin*

J’ai trouvé ce vieux journal sur le cadavre d’un soldat, je pense qu’il sera plus utile entre mes mains qu’entre les siennes glacées. Une chance que j’emporte toujours de quoi écrire pour mes transactions.

Pour expliquer la raison de la détention de ce journal délaissé près d’un mort, autant faire un bref résumé des événements passés.

Je me nomme Justin, Justin Brasel de Luskan. Même si aujourd’hui je vis à Mirabar, avec ma femme, Hélène, et mes 4 enfants.
Comment ai-je pu la laisser en retrait pour signer ce contrat avec un marchand que ma famille connaît à Luskan …. Firmin notre fils était malade, et Hélène tenait absolument à le soigner et le confier à une nourrice avant de me rejoindre avec nos voisins.

Alors que j’avais franchi depuis 10 bonnes minutes le pont de la Mirar… D’ailleurs, il y régnait déjà une certaine tension maintenant que j’y repense. Des soldats de notre ville s’étaient postés sur la rive, invectivant les luskaniens de ne pas s’approprier le pont à peine de considérer cela comme une invasion. Quelle idée saugrenue, pourquoi Luskan ferait ça, alors que ce pont a toujours été neutre ?...

Je disais donc après avoir franchi le pont sous les regards méfiants des deux camps militaires, j’entendis une explosion, une déflagration énorme qui parvînt jusqu’à mes oreilles. Nous étions non loin d’une forêt, derrière moi le pont et …. Le pont !! On avait dû le détruire.
En effet, rebroussant chemin, je pus constater que le pont, intact il y a quelques minutes, avait explosé, les débris dérivant sous le courant de la Mirar… Par tous les dieux, comment est-ce possible….
Les soldats luskaniens, dont leur chef tenait une faux de guerre – quelle idée d’avoir pareille arme – déclarent qu’ils ne sont en rien responsables de cet acte. Je n’arrive cependant pas à m’approcher suffisamment pour entendre la réponse de Mirabar. Espérons qu’ils comprendront, la guerre n’est pas bonne pour mes affaires, et Hélène…. faites qu’elle n’était pas sur le pont, ô Tymora je vous en supplie !

Je n’arrivais pas à me résoudre à regagner Luskan, sans savoir si Hélène était en vie, si je pouvais revoir encore son doux visage. Impossible cependant de m’approcher. La nuit tombée, chaque bruit pouvait être annonciateur d’une attaque, d’une fourberie. Des feux de camp avaient été mis près des rives et au milieu du campement de fortune des maigres troupes luskaniennes. Ils étaient loin de leur cité les pauvres, je les plains d’avoir été missionnés là.

Le jour se lève, et guère de mouvement d’un côté comme de l’autre, le type à la faux – j’ai appris qu’il était Lieutenant – multiplie les allers retours pour connaître la situation en temps réel. L’armée luskanienne croît en nombre, signe annonciateur de mauvaises nouvelles. Cela dit Mirabar a bien plus fortifié l’endroit que Luskan. Etrange de la part de la Cité des Voiles, j’y ai vécu la majeure partie de ma vie et elle ne se laisse jamais intimider de la sorte.
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MessageSujet: Re: Un homme, un conflit : Luskan   Un homme, un conflit : Luskan EmptyJeu 30 Juil - 22:18

Enfin un peu de changement !! Voilà deux jours que je vivote, deux jours que je trépigne, deux jours que je me creuse la cervelle en vain pour repasser du côté de Mirabar. Je connaissais un autre pont vers l’est de celui détruit, mais ce n’était que carnage et désolation. Des corps jonchaient le pont, fléchés de toute part, laissés ainsi en train de pourrir sous le soleil et la pluie. Quel spectacle horrible. Je ne tiens pas à avoir le même sort, alors je me suis retiré sans me faire prier. Enfin si, j’ai prié Tymora de veiller sur moi et ma famille, et que je puisse avoir la chance de les revoir.

Un homme en armure complète, entouré d’hommes comme escorte, s’avance dans le campement luskanien. Le Lieutenant et un soldat l’acceuillent, alors qu’est dressé le drapeau des pourparlers.
Un peu plus loin, Mirabar hisse le sien également ! Fantastique, dans quelques heures, tout sera terminé et je pourrai – que Tymora me garde – revoir mon Hélène !!

*l’écriture est plus saccadée, de la terre et des taches au coin de la feuille*

C’est un désastre, une infamie, un carnage, un massacre, un délire tiré de l’imagination la plus abjecte que tout cela !!
Des gens vêtus de haillons étaient venus en renfort, mais sans armes, enchaînés et je ne mis pas longtemps à comprendre qu’il s’agissait de détenus – certains avaient vraiment la tête de l’emploi on a beau dire – forcés à creuser des trous et poser des pieux.

Je vois le encore Conseiller Varghest – c’est ainsi en tout cas qu’il s’est présenté devant le pont d’une voix forte et assurée – accompagné du Lieutenant à la faux quand un individu venu de nulle part a surgi et une colonne de feu est venu s’écraser sur un engin de guerre mirabarien …. une baliste je pense. Puis une sorte de trou bizarre et pouf !! disparu !
Le drapeau des pourparlers est enlevé sur la rive de Mirabar, et l’horreur a commencé ….

Les arbalétriers mirabariens décochèrent leurs traits meurtriers – ironie du sort, sur les meurtriers luskaniens ! Tous les prisonniers, sans la moindre protection, furent exterminés.
Par Tymora, que de sang ….

Une nouvelle volée de flèches, dont l’une atteint en plein cœur le Conseiller. Le Lieutenant et le soldat près de lui s’occupe de lui en urgence, alors que le premier lui enlève d’un geste sec la flèche, le second pose sa main et une aura en sort pour fondre dans le corps du mourant ! Le Conseiller est ensuite transporté sur un bouclier vers le sud – probablement Luskan – par deux soldats.

La nuit tomba ensuite, et chaque camp semblait dans l’attente à part quelques salves de flèches lancés pour empêcher l’ennemi du jour de se reposer plus que pour l’abattre.
Puis .. il est difficile de coucher sur le papier la scène qui s’est passée la nuit dernière. Une débauche de magie comme je n’en ai jamais vu.
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MessageSujet: Re: Un homme, un conflit : Luskan   Un homme, un conflit : Luskan EmptyJeu 30 Juil - 22:18

Comme mus par un signal invisible, les éléments se déchaînèrent. Des pics de glace se mirent à tomber dans un fracas glacial sur les positions luskaniennes, alors que des murs énormes de glace se dressèrent le long de la rive mirabarienne. A la fureur glacée, fut opposé le grondement des entrailles de la terre, où l’on aurait cru soudainement la colère sourde de Grumbar en personne !! (J’espère ne pas L’offenser en disant cela, par ces mots je tiens à dire que je le respecte !). Une colline entière s’effondra sur la rive de Mirabar, déversant des torrents de terre en contrebas.

Du peu que j’avais pu en voir en journée, l’endroit devait être stratégique, car ce n’était pas le lieu où il y avait le plus d’hommes. De là à dire ce que c’était … bon ils devaient bien avoir une raison. Et dire que je suis perché sur ce foutu arbre, sans bouger, maudissant ma stupidité à m’être hissé là-dessus et vulnérable à la première boule de feu, démon de je ne sais pas quoi, dragon (pourquoi pas !) venu !! Car ce que j’ai vu dépassait l’entendement.

Après le chaos, le court repos…Je n’ai pas tout compris car le Lieutenant qui semblait diriger les opérations depuis que le Conseiller avait été évacué, parlait à une femme en blanc, enfin je pense vu que d’où j’étais je n’entendais rien. Bref, au bout de longues minutes (ce genre de minutes qui duraient des heures), le Lieutenant luskanien, accompagné de sa seule arme, s’installa dans une frêle barque pour se rendre vers la rive mirabarienne. Mais pourquoi diable avait-il fait cela ?! J’espère qu’il avait prié Tymora pour son salut…

Je suivais tant bien que mal l’embarcation du Lieutenant quand un pont se matérialisa – POUF et permit un passage entre les deux rives. Si c’était aussi facile de créer un pont, pourquoi avoir fait autant de morts !!! Et telle une horde sanguinaire, les troupes d’élite de Mirabar se déversèrent sur la rive luskanienne. Et ce pauvre Lieutenant au milieu de la Mirar, tentant de regagner du mieux qu’il pouvait la rive d’où il venait, un peu plus au nord. Il n’a pas assez prié semble-t-il..

La chance m’accompagnait pour ma part. J’avais reconnu mon frère – heureusement qu’il avait enlevé son casque ce crétin !! - dans les troupes luskaniennes, et je pus les rejoindre sans me faire alléger les entrailles à coup de hallebarde. On me remit une tenue bleue, pour que l’on ne me prenne pas pour un espion mirabarien. Car bien évidemment, je ne pouvais pas rester au beau milieu d’une escouade en armure lourde, armé de mon seul journal.

Quand l’attaque de ma ville fut lancée, les soldats luskaniens ne s’y attendaient pas du tout. Ils avaient même, fort bizarrement d’ailleurs, fait reculer leurs archers suffisamment loin pour qu’ils ne puissent pas atteindre de leurs traits la rive de Mirabar. De ce que j’ai pu voir avant de m’enfuir courageusement vers la forêt, c’est le massacre des premières lignes luskaniennes et un nouveau grondement terrifiant, mais impossible de savoir où. Je le reconnais, je ne me suis guère retourné quand j’ai suivi à quelques dizaines de mètres vers la forêt, les troupes en déroute des soldats en bleus. Faites que mon frère s’en soit sorti…


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MessageSujet: Re: Un homme, un conflit : Luskan   Un homme, un conflit : Luskan EmptyJeu 30 Juil - 23:09

Aucune trace du Lieutenant, mais le soldat qui l’accompagnait souvent – il me fait rire d’ailleurs tant il est facilement reconnaissable avec son casque d’un bleu beaucoup plus clair que les autres soldats – avait pris la suite du commandement. Les sous officiers en place avaient dû mourir, et je pense que le Lieutenant a dû subir le même sort.

Les troupes luskaniennes étaient certes en déroute, mais suivaient pourtant un tracé bien défini, courant en diagonale au bout d’un certain moment, puis suivaient une autre direction. Les troupes mirabariennes elles, courraient en toute logique devant, le chemin le plus court vers leur objectif, à savoir l’annihilation des troupes luskaniennes.
Sauf que des explosions, des mécanismes en pagaille se mirent en branle, clouant sur place bon nombre des attaquants. Devant cette soudaine débauche de sang, Mirabar abandonna sa proie qu’ils avaient jugée peut être un peu trop facile. Décidément, je ne pus m’empêcher d’avoir un pincement de fierté devant les soldats de la ville de ma jeunesse. Ils avaient décidément des ressources insoupçonnées.

Je n’ai finalement d’autre choix que de rejoindre Luskan, où je sais au moins que ma famille m’accueillera. Je n’ai aucune affaire sur moi, aucune vivre, une bourse pour le voyage, je ne suis pas mécontent d’avoir une attache dans la Cité des Voiles. Tymora écoutez mes prières, faites que tout cela cesse…

Des troupes se massent dans le défilé séparant l’ancien pont de Luskan, il y a bien là une centaine de soldats prêts à en découdre. Combien sont-ils à n’avoir jamais vu ce que je viens de vivre de plein fouet il y a quelques heures à peine ? Je sais que je m’éloigne à chaque pas un peu plus d’Hélène, mais ai-je seulement le choix ? Chaque moment de libre, je prie à sa vie, chaque fois que je ferme les yeux, je repense à sa chevelure dorée bercé par la brise du matin, oh Hélène, comme tu me manques. La guerre semble inéluctable à présent, le sang va appeler le sang, la mort va dispenser la mort, et tout ça pour quoi ?? Un pont ….

Cela fait deux jours que je suis arrivé à Luskan, et il paraîtrait qu’un combat féroce eut encore lieu à l’est. De ce que m’a rapporté mon soldat de frère Drek, les troupes luskaniennes pourtant en infériorité numérique, eurent l’ascendant sur un ennemi deux fois plus nombreux grâce à une stratégie digne de ce nom. Mirabar put s’en sortir grâce à des renforts surgis en traître, mais leurs pertes furent lourdes. Cependant, Luskan a perdu un régiment et nous n’allons pas à cette allure avoir suffisamment d’hommes pour lutter indéfiniment.

Le Lieutenant n’était finalement pas mort – à ma grande surprise, pourtant seul en armure dans une barque, seul Tymora a pu le sauver ce n’est pas possible autrement ! – et avait repris une bonne partie des opérations, assisté par le soldat Lacazur – avec un casque azur, si ce n’est pas fait exprès je veux bien manger mon chapeau – (je n’ai pas de chapeau par contre ….)

Aucune nouvelle d’Hélène. Je me rassure en me disant qu’elle est rentrée à Mirabar, et qu’elle attend mon retour, qui je l’espère sera le plus rapide. Mes enfants me manquent, et je puise mon courage dans le réconfort que ma famille peut m’apporter en ces temps troubles.

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MessageSujet: Re: Un homme, un conflit : Luskan   Un homme, un conflit : Luskan EmptyVen 31 Juil - 10:29

*une page marquée par des ronds séchés, vestiges de larmes sûrement écoulées un peu plus tôt*

Une journée noire, à bien des égards...

Tymora a dû m'abandonner, il ne peut en être autrement. Elle a choisi le camp de Mirabar et nous allons perdre.
Mon frère Drek a été affecté au renforcement des troupes au sud de la ville, après que Padhiver - mais que vient-elle faire celle là !! - ait décidé de ramener ses armées sur les terres luskaniennes.
Drek rejoignait l'avant poste, et ne cachait pas son impatience d'en découdre avec ces chiens de padhivériens comme il les appelait. Ma famille était inquiète, mais Drek a toujours eu un sens du devoir poussé, et un respect des ordres exacerbé.

Parallèlement à cela, un couvre feu fut instauré et la loi martiale décrêtée. Toute personne vu après la tombée de la nuit pourra être abattu à vue, ou enrôlé de force comme conscrit. La conscription bat d'ailleurs son plein et des orcs, des humains, des hommes et des femmes sont intégrés dans diverses sections pour participer à l'effort de guerre. Des femmes également ! Tout est bon pour résister à l'envahisseur et toute personne valide et/ou en état de se battre n'a de choix que coopérer ou périr.
A noter que cette notion de capacité à se battre est très subjective, car j'ai entendu dire que l'on avait été cherché une femme qui avait été éventrée dans l'hôpital même !! La situation est-elle si dramatique que cela pour en arriver à pareille extrémité ?

Pourquoi.. pourquoi ont-ils fait cela ?... Le Haut Capitaine est devenu fou - par tous les dieux je ne devrais pas écrire cela si je ne peux pas m'attirer d'ennuis - il a exécuté les soldats revenus en ville au motif qu'ils ne se sont pas battus contre Padhiver. On parle aussi d'un attentat contre sa personne. Quoiqu'il en soit, Drek est mort, mort pour Luskan, et on a fiché sa tête contre une pique hors de la ville... Je ne sais plus quoi
*portion de phrase rendue illisible par une larme diluant l'encre* .. je ne sais plus quoi penser de tout cela, est ce la Luskan que je chérissais, est la Luskan fière que j'ai connue ?...

Un vide énorme hante notre maison, mes parents sont effondrés, et ne savent réagir entre désespoir et soif de vengeance. Je pense qu'ils ne feront rien, car j'ai été conscrit comme bien d'autres. Ils ont déjà perdu un fils, je ne pense pas qu'ils veulent par leurs actes en perdre un deuxième.

Je dois faire des patrouilles en ville, pour éviter des émeutes, des rebellions, débusquer les planqués ne voulant pas se faire "enrôler", faire respecter la loi martiale, faire les corvées habituellement réservées aux recrues de la garde, bref, une accumulation de tâches ingrates sans guère d'interruption.

Le Lieutenant Oryan, et le 1ère classe Lacazur, sont particulièrement efficaces dans le recrutement. Je les ai vus lors d'une de mes patrouilles enrôler pas moins de 3 conscrits, dont un orc comme on en voit que dans les livres pour faire peur aux enfants. Crakers il s'appelle, ou Krakos, peu importe, un vrai tas de muscles, et il n'est pas du genre à tourner autour du pot. On obéit, ou on est écrabouillé. Clair, net, sans bavu..... clair et net donc.

Les chambres de chez Garfaux ont été réquisitionnées, et j'ai entendu au sein de ma patrouille qu'une section "B" avait été créée pour, comment disent-ils déjà, "détendre les soldats méritants !" Et quand on sait que ça se passe dans les chambres, autant dire qu'il n'y a pas besoin de prier Sharess pour savoir ce qui s'y passe ! (Ô vénérée Sharess, ne me rends pas stérile ou impuissant par cette phrase je t'en conjure !)

Un type de ma patrouille s'est fait sévèrement corriger par le Lieutenant, parce qu'il n'aurait pas respecté ses ordres, à savoir aucune violence sur la section B.
Pourquoi "B" d'ailleurs, les propositions vont bon train : de "Bien-être" à "bite", on passe du fin au vulgaire. N'étant pas taillé pour le combat, je ne me la ramène pas trop et me force à rire avec eux de leurs blagues salaces. Cependant le mot "Brebis" revient souvent, va savoir pourquoi.
Section Brebis, quel nom étrange.

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MessageSujet: Re: Un homme, un conflit : Luskan   Un homme, un conflit : Luskan EmptyVen 31 Juil - 16:09

De mieux en mieux...

Parallèlement à la conscription, à la loi martiale, au sang qui coule sur nos remparts, aux rationnements, au moral en berne, voilà que les autorités n'ont rien trouvé de mieux que de libérer des prisonniers qui dit-on (je n'arrive pas à croire que j'écris cela) proviennent du quartier de Haute Sécurité !!

De ce qu'un garde a pu me dire, il y a Mick le violeur, Reip, un gnome complétement déjanté qui n'arrête pas de crier "BOUM" à tout va, un dénommé Juge D Red, qui croit être dans un tribunal à tout bout de champ, un mage ancien Conseiller, du grand n'importe quoi !!

Le 1ère classe Lacazur semble s'être entouré de la plupart de ces types, et notamment Reip le gnome spécialisé dans les explosifs. Je n'en sais guère plus sur ce qu'il a fait ou pas, mais on a pu entendre plusieurs explosions, dont une suivie de l'effondrement d'un pan de falaise aux aobrds de la ville. En attendant, Padhiver a fait sauter les ponts au sud, empêchant toute sortie par ce côté là.

Fantastique ....... Voilà qu'on me colle à la surveillance de la tour des nains. Et mieux encore, leur général porte une jupe à carreaux. Bon on se marre bien avec les autres conscrits pour le coup - c'est ce genre d'humour qui me fait rire, pas celui des mâles en rut à raconter qui a la plus grosse avec la Section B - mais c'est terriblement ennuyant.

Ma tête.... Moi qui pensais que surveiller une tour de nain (et non un tour de main haha !! je la note ici pour la ressortir à Hélène si j'ai la chance de la revoir. Tymora entends ma prière !!) était facile, le bandage qui me fait passer pour une momie me prouve le contraire.

Tout a débuté par une demande d'entrevue du Général auprès de notre Lieutenant, qui supervise un peu le tout sur le terrain. Les Capitaines doivent sûrement parler stratégie confortablement derrière leurs bureaux, tsss.... (il ne faut pas que j'oublie d'arracher cette page ou je me ferai pendre !!)
Le chef nain supporte (haha!! Pour Hélène aussi ça) mal que son clan fasse l'objet d'une telle surveillance. Ah oui il faut dire que le Lieutenant aurait demandé aux nains de participer au front, comme tout autre habitant, mais que leur chef aurait refusé et se serait terré dans sa tour en invoquant la loi naine entre les murs. Donc nous les avons parqués à l'intérieur, logique. Si un humain se faire enrôler comme conscrit, rien qu'avec la taille il faudrait deux nains pour équilibrer ! (bon je me permets de dire ça car j'avais déjà passé mes derniers contrats avec eux héhé).

Comme ils ont refusé, hop dans la tour !! Le Lieutenant s'est montré pourtant très indulgent car il avait proposé soit que tous les nains quittent Luskan, soit que tous restent à l'intérieur de la Tour. Non seulement ils ne glandent rien, mais en plus on leur donne le choix de partir. Le général nain refuse car il ne veut pas laisser sa tour. Tous ses nains contre une tour, et il choisit sa tour....

On referme les portes derrière lui, et je vois que les gardes chargés de surveiller la tour s'éloignent. Bon, Albert et moi formons le rempart contre 50 nains enfermés....

Quand je me suis réveillé, c'était dans le lit de l'hôpital, un bonnet sur la tête. Enfin un bonnet, disons un bandage qui devait bien faire 30 mètres vu l'épaisseur enroulée autour de mon crâne ! Je n'aurai même pas pu mettre un casque orc avec ça !!
J'ai demandé ce qui s'était passé, et on m'a raconté que les nains ont fait une sortie en trombe, et que j'ai vraisemblablement pris un mauvais coup. (Faut dire, je ne me souviens pas de grand chose, mais j'ai bombé le torse comme un héros, c'était peut être ma seule minute de gloire pour le coup....)
Les nains sont donc sortis vers la porte sud étonnamment peu gardée, et sont donc sortis.


*l'écriture est plus saccadée*

Difficile de raconter la suite sans rire.... Comme les alliés indéfectibles des nains, les padhivériens, avaient fait sauter les ponts, les nains se sont retrouvés entre la Mirar, et nos balistes. Feu à volonté fut ordonnée aux artilleurs sur les remparts, les engins de guerre qui auraient été bénis par le sang peu de temps avant. On ne fait pas les choses à moitié à Luskan !!

Seul le chef nain réussit à survivre avec l'aide des padhivériens - comme quoi quand on me parle de justice, il n'y en a aucune, seul le responsable de ce carnage est resté en vie... Des conscrits dont l'orc Krakdur - décidément son nom ne me revient jamais - se donnèrent à coeur joie pour dépouiller les nains de tout métal, avant de ramener les corps, ou les bouts de corps à l'intérieur.

Je fus rapidement remis en mission, et je retournai à mes premiers amours, la tour naine ... J'ai dû garder les portes pendant que l'inventaire était fait, les armes récupérées, des spécialistes en artillerie se penchaient sur les armes de siège sabotées, pal-pi-tant.

Mon esprit s'égarait souvent vers l'Est, très loin, vers ma maisonnée où je vois assise près du foyer, ma femme, Hélène, et nos enfants, le sourire aux lèvres.

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MessageSujet: Re: Un homme, un conflit : Luskan   Un homme, un conflit : Luskan EmptyDim 2 Aoû - 17:44

Après les rudes combats de la veille, les seules flèches qui nous percent jusqu’à la moëlle est cette pluie incessante, nous glaçant les os et le moral…
Je ne doute pas que les officiers se creusent les méninges pour trouver une situation faisant pencher la balance en notre faveur, mais le fait que nos ennemis ne semblent pas nous attaquer me laisse à penser qu’ils vont peut être adopter un siège destiné à nous affamer, ou à attendre patiemment qu’une rébellion éclate au sein même de la ville. Si le moral est bas, les actions des anarchistes ne dépassent guère le stade des escarmouches, et le port nous permet d’avoir le poisson nécessaire pour nous sustenter.

Alors que je patrouillais au bosquet est, j’entendis une impressionnante déflagration au nord (et quand je dis impressionnante, c’est IMPRESSIONNANTE même !!). J’en avais les oreilles bouchées, mes jambes tremblaient sous la surprise - l’homme que je suis n’a heureusement pas fait dans mon pantalon !! Hélène serait fière de moi)
Profitant qu’un garde ouvrit la porte menant aux remparts, je pus constater dans la fumée, un mot, deux même : Reip Pe….. bon j’ai oublié le deuxième, mais Reip était le même prénom que le gnome fou ! On m’avait dit qu’il était mort pourtant, bref, une sacrée œuvre que voilà … Car quand la fumée est retombée, les dégâts étaient énormes ! Pont nord pulvérisé, et un sillon plein nord s’étendant de 100 mètres de long à peu près, sur 30 mètres de large… Même un pet d’orc après une soupe aux oignons de la voisine ne ferait pas mieux !

Mais le plus surprenant arriva quelques heures après : Le Conseil baissa les drapeaux en signe de reddition, et appela les gardes, les officiers et les conscrits sur la place centrale immédiatement ! Mais qu’est ce qui avait bien pu se passer par tous les dieux !

Chaque Conseiller prit plus ou moins la parole, le premier pour indiquer que le Haut Capitaine Nemestk avait disparu, l’autre pour parler de la flotte luskanienne, et enfin le Conseiller Varghest pour informer que Luskan allait donner satisfaction aux exigences de Mirabar et Padhiver... Etaient-ils tous devenus fous ?! Nous serions nous battus, sacrifiés pour courber l’échine ?! Je n’étais pas le seul à penser cela, car le fraîchement promu Capitaine Oryan montra son mécontentement à plier devant Mirabar et ces chiens de padhivériens. Le Conseiller Varghest s’approcha de lui, et j’ai bien cru qu’ils allaient se battre. Apparemment des mots furent échangés, et le Conseiller reprit son discours. Tous se mettraient en rang, comme à la parade disait-il, pour montrer aux ennemis que Luskan était une ville puissante.
Nous nous rendons, mais nous devons montrer notre puissance… Je reste encore perplexe pour le coup.
Puis je me suis dit que c’était peut être un subterfuge, où nous préparions un piège digne de ce nom une fois qu’ils étaient entrés haha !! Mais rien…. De la paperasserie fut échangé entre les villes, le nain qui servait de délégation était aussi petit en taille qu’en parole, avant qu’il ne fasse sonner son cor pour qu’un homme à cheval se présenta enfin devant le Conseil.
Apparemment il eut la frousse de se rendre au port, et prit le titre de propriété de son ambassade sans même regarder son emplacement. Puis il invectiva le Capitaine Oryan au motif qu’il était bainite, pour lui régler son compte plus tard. Le dédain qu’il eut en retour me fit bien rire, ces padhivériens se croient tout permis ici …

Bon, maintenant que la situation semble se calmer, je vais pouvoir prendre quelques affaires et partir pour Mirabar où j’espère croiser Hé……….


*la phrase ne se termine pas, chaque lecteur pouvant aller de son interprétation sur la raison de cette interruption*


[HRP] Vision d'un PNJ côté Luskan pour donner une vision "objective" des faits du côté Luskanien, sur tout ce qui s'est passé, du moins en apparence. Et puis ça permet d'avoir une trace pour la longue anime de Dardan quand plusieurs mois se seront écoulés. Bonne lecture pour les courageux ^^. [/HRP]
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MessageSujet: Re: Un homme, un conflit : Luskan   Un homme, un conflit : Luskan EmptyVen 9 Oct - 9:23

Texte à mettre bien évidemment en parallèle avec ce récit là :

https://valdebise.1fr1.net/la-taverne-f6/une-femme-un-conflit-mirabar-t26913.htm

[HRP] Je re-uppe le topic pour envoyer des ondes pas très discrètes à Ness pour qu'il termine son dernier texte *sifflote^^* [/HRP]
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MessageSujet: Re: Un homme, un conflit : Luskan   Un homme, un conflit : Luskan Empty

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