[Rp] Un pont trop loin

( https://www.youtube.com/watch?v=b6F3T3fdj5c )

Un pont trop loin...



Tout se déroulait parfaitement, le blocage du pont faisait son effet, les voyageurs acceptaient de payer la pièce d'argent rituelle à Aurile. Un bien maigre présent dira-t-on, mais peu importe sa valeur, car l'important est qu'elle reste dans les esprits. La craindre, c'est d'abord y penser... et y penser, les gens de la contrée ont trop de mal pendant cette période estivale.
Imbéciles désinvoltes.

Puis un voyageur tempusien s'acquitta du tribut également, en versant quelques gemmes, voilà qui lui serait favorable dans sa route... car la route de Mirabar longe pendant plusieurs jours les contreforts du Domaine Divin d'Aurile !
Le paladin (je l'appris plus tard) refusa d'honorer la déesse, et donc de traverser le pont. Soit .... il ne savait pas ce qui l'attendait. Ooh non ! Déjà, nous commençâmes par le persuader qu'il ne devait pas aller plus loin, donc forcément, ne pas retourner sur ses pas : c'est aussi aller "plus loin". Honorable, il resta donc au même endroit sans bouger, il n'irait donc pas plus loin. Et là, nous entamâmes notre travail de sape en discutant à bonne voix de logique. Pas cette logique mathématique qu'on inculque dès le plus jeune âge aux enfants éduqués, la vraie logique, celle de toute chose de nos mondes : un plus un égale trois, trois pentacles au lieu d'un, le cercle comme sangle du multiple.
Il craqua après avoir essayé de discuter, et offrit sa pièce à la Vierge Immaculée. Ainsi soit-il, lauriers de glace !

Puis il y eut l'incident avec l'armée mirabarienne et les Luskaniens. Pris en étau, nous acceptâmes avec Lhoer de supprimer notre bardas et notre barrage. Après tout, Aurile était sûrement satisfaite de cette récolte rituelle.
Et nous laissâmes les deux camps discuter, non sans commenter bien sûr, au fond, je plaignais ce pauvre Lieutenant. Je ne sais pas pourquoi, en fait, il était dans son élément, la guerre, la diplomatie martiale, la stratégie... enfin je suppose. Je n'y connais rien.

La paladin revint sur ses pas, retraversant le pont vers nous. Que venait-il faire ? La Cape Leen fit aussi son apparition, dans le même temps, mais Lhoer décida d'aller baffer le paladin à cause de son grand manque de savoir-vivre, dirons-nous. Et comme Lhoer est du genre forte, cela lui a laissé des bleus. Alors, Leen décida d'arbitrer un duel équitable et honorable : puisque Lhoer avait frappé le premier, c'était au paladin de choisir ses armes, armures et heure du duel. C'était convenable, j'allais pouvoir regarder un véritable combat chevaleresque.
Sauf que le pont explosa derrière nous, une boule de feu.

UNE BOULE DE FEU !!
Ma vision se bleuit, ma Quête ! Il fallait éteindre tout ça, tout ! Tout ce feu rampant et grouillant, écraser cette vermine vorace. Le paladin tenta de négocier avec les Mirabariens qui avaient armé leurs balistes en riposte à l'attentat, Lhoer en profita pour le jeter du pont dans l'eau. Quant à moi je m'approchai pour étouffer les flammes, mimant ma reddition au camp mirabarien. De toute manière, ce n'était visiblement pas eux qui avaient usé de ce sort.


*Après plusieurs péripéties...*

Je me retrouvai mage de guerre de l'armée de Mirabar, après avoir protégé le lieutenant d'une attaque de boules de feu de la rive luskanienne, pendant la durée du conflit. Mon paiement était plus que ce que je ne l'aurais espéré !
Et je me mis donc sous les ordres de Lionel Beckham, caporal fraichement nommé du régiment. Lhoer avait disparu, où était-elle allée ? J'avais besoin d'elle, c'est elle la véritable priante d'Aurile, les soldats adverses convaincus que j'étais prêtresse de la Vierge feraient de moi une cible prioritaire, je suppose. Ah, mes enfants, qui s'arrêtent aux apparences... jamais l'un d'entre vous n'aurait deviné que c'est une Quête, hein ? Jamais, je suis la méchante Aurilite qui extorque de l'argent aux pauvres pauvres voyageurs et Légionnaires, passée au mal en deux jours... une pièce d'argent, est-ce si cher pour accomplir une Quête et apaiser une déesse ? Leurs esprits sont-ils aussi cupides ? Peu importe, je dois arrêter de penser ainsi, je m'échaude.

Les incursions étaient soutenues par une puissante magie de la part du camp luskanien, j'eus du mal à tenir le choc la prochaine fois, peu habituée à ces guerres sanglantes, de feu et de carnage.
Ma Quête spécifiait l'arrêt des sorts ignés, et je ne pouvais donc user de cet élément impur pour contrer les attaques dévastatrices des Luskaniens. Alors, je dus utiliser ma tête, et nous nous mîmes à réfléchir avec le caporal Beckham...


(Han et j'oubliais... Marchi Dardan !)

Des attaques au nord parait-il, ainsi nous avait averti un soldat mirabarien. Je m'y rendis, seule, puisque les autres avaient du travail et le Caporal Beckham était en discussion tactique avec le Lieutenant LeBarbu. Sous couvert d'un sort de haut cercle, j'observai le carnage sur le petit pont non protégé... visiblement des soldats luskaniens et mirabariens jonchaient le passage au-dessus de la Mirar, criblés de flèches malgré leurs mailles de qualité naine.

Et de l'autre côté, j'aperçus la Cape Leen qui désirait me parler... Craignant un piège, je lui donnai rendez-vous sur ce pont, terrain "neutre" au milieu des hommes ayant perdu la vie. Etrangement, cela ne me parut pas ... insurmontable. Non, c'était comme ça, ils avaient donné leur existence au service de leurs camps respectifs, là était le lot de ceux qui n'avaient pas su s'élever au rang de conscience d'eux-même, toujours tenaillés par leurs supérieurs pensant au final pour eux. Ils étaient morts, leur corps était décédé, mais ... finalement ils n'avaient aucune maîtrise de celui-ci car leur esprit était accaparé par l'obéissance aveugle.
Ces pensées ressassées un moment alors que je m'avançais sur ce champ lugubre, transperçant les nuées de mouches voraces, j'arrivai en face de la Cape Leen, qui visiblement était troublée par ces amas de chairs enchâssées dans leurs pauvres armures physiques. Je la comprenais, mais ne partageais son sentiment.

Finalement, j'étais contente que ce soit elle, ensorceleuse. Autosatisfaction peut-être, mais je savais partager cette même conscience supérieure, cet appel du sang dompté et dressé, cette puissance brute maîtrisée. Elle comprenait autant que moi, c'était si rare de pouvoir rencontrer une telle personne.
La discussion fut entamée, la Légion désirait me voir visiblement, et elle était leur intermédiaire. A ce moment, fixant Leen avec le regard vide de celle qui a un bref sursaut mental, je vis une flèche à la pointe acérée et aux crocs dignes du harpon d'Aurile déchirer les airs dans des volutes écarlates, puis me vint l'image d'une femme habillée de blanc : Moi ! Je te bénis, toi mon ancêtre, de m'avoir accordé ce sort puissant qu'est la prémonition, grâce à lui, mon dos échappa au projectile mortel. En me baissant autant que possible, je courrai en zigzaguant et sautillant, tous mes sens et réflexes en éveil, espérant que Leen comprendrait que la situation est dangereuse et ferait de même. Il en fut ainsi, heureusement. L'heure où cette ensorceleuse perdrait son emprise sur le monde ne serait pas pour aujourd'hui, ouf.

Malgré tout, elle reçut une flèche dans le dos au moment de plonger dans les eaux froides de la Mirar, et dut se réfugier sous le pont, laissant derrière elle une trainée écarlate sur les flots tumultueux du fleuve. J'essayai de l'aider en gelant ceux-ci, mais ils étaient trop forts que je réussisse à l'atteindre du ponton de glace que je tentai de créer. Alors elle s'enfuit, métamorphosée, que Mystra l'accompagne.

Mon caporal arriva au trot, désireux de voir la situation de lui-même, et me manda au rapport... avant de comprendre l'intensité de la situation. Avant qu'il puisse s'approcher, une forme sombre s'abattit dans l'eau derrière moi, tombée d'un promontoire rocheux surplombant le fleuve. Un homme en armure. Ah, si frêle défense, mais nécessaire quand on n'a de contrôle sur son corps ! La prudence est la meilleure défense.
Beckham le sauva, prestement, je ne pouvais aller le chercher de peur de mourir dans les eaux glacées... servante d'Aurile, je suis la première à te craindre !! Vois comme ma Foi est forte !
Après le sauvetage, il s'avéra qu'il était Tristan, venu me chercher, au nom de la Légion également... sûrement pour l'accord conclu quant à leur malédiction hivernale...

L’espion de la Dame.

Ils me sont tombés dessus à quatre. Des minotaures, énervés et acharnés ; vicieux même je dirais. Je revenais de la région de Mirabar, et sur la route qu’emprunte pourtant nombre de voyageurs que ces crétins m’ont agressés. Lors de ma rencontre avec Dame ***** dans le cimetière de Luskan, elle m’avait informé de sa crainte de voir des vampires du coté de la région de Mirabar, alors la curiosité m’a poussé à m’y rendre. Au retour de ma visite de la ville, absorbé par mes cartes, ces malandrins me sont tombés dessus et il a fallut en découdre sévèrement. Des chamans énervés, de véritables colériques qui n’avaient qu’une envie, me dévisser la tête pour la mettre sur une pique en trophée. Je dus mon salut à un buisson d’épine. Profitant de la confusion des ces grands malades qui soulevaient un gros nuage de poussière à force de piétiner la route avec leurs sabots ridicules, je me laissais tomber à terre au risque de me faire marcher dessus par ces bovins débiles et je roulais sous un épais buisson. Il valait mieux la douleur des épines que des coups de haches en pleine tête. Il leur fallut un certain moment pour s’apercevoir qu’ils se tapaient l’un sur l’autre et moi j’en avais profité pour me cacher.

Furieux, ils fouillés les buissons ou j’avais trouvé refuge et ils n’entendirent pas la dame blanche arriver. Leur mort fut aussi rapide que soudaine, l’arcaniste ne leur laissa pas de répit. Cela arrangés mes affaires, me voilà délivrés de cette condition humiliante. Mais … Je connaissais cette personne ; son aspect n’était pas le même que lors de notre première rencontre, toutefois je reconnus son visage : Kalaes ou Manteau d’Automne c’est son nom. Elle avait l’air aux aguets et soucieuse, ça avait peut être un rapport avec les bruits d’explosion que j’avais entendu au loin quelques heures auparavant. N’étant pas au courant de la situation, je décidais de jouer la prudence et de la suivre discrètement.



Bien m’en fut car le coin était bondé de soldat de Mirabar. Le pont sur la Mirar qui faisait la frontière entre Mirabar et Luskan avait été le lieu d’un conflit récent. D’ailleurs il n y’avait plus de pont puisqu’il avait brulé. Sur les deux rives des soldats et des machines de guerres campés sur leurs positions.

Profitant de l’obscurité favorable de la nuit je profite des ombres pour me dissimuler tant bien que me mal et poursuivre la filature de Dame Kalaes. Elle prend place sur un promontoire naturel du coté Mirabar et qui surplombe bien la situation. Rejoignant une petite table submergée de parchemin et de note elle fouille à la recherche de je ne sais pas quoi. Caché derrière des rocher.je l’observe, je me demande comment les gardes omniprésent ne m’ont pas encore vu, la chance peut être. Je chuchote quand la dame s’approche de ma cachette pour tenter de capter son attention, mais rien n’y fait. Elle si absorbé qu’elle ne m’entend pas. Elle trace un pentacle au sol en récitant une formule et un Seigneur Slaad apparaît, venant probablement d’un autre plan.

Manteau d’Automne discute avec lui, parlant d’une mission qu’Aurile lui a confié, j’essaie encore de l’appeler sans attirer l’attention des soldats mais rien n’y fait. Je me décide alors malgré ma méfiance à m’y prendre autrement. Dessinant sur un bout de parchemin un petit homme j’inscris quelques runes et le petit sujet de chimère se met à danser au milieu du pentacle encré au sol. Mais rien, rien de rien, elle ne voit rien. Les arcanes et Auriles l’obnubile. Elle ne parle que ça, s’interroge, fait une offrande au maître Slaad. Une fois sa procession terminé, je décide de me montrer, persuadé qu’il ne sert à rien de me cacher car je finirais par me faire prendre. Je me place devant elle et elle cri à la garde. C’était sur, ça ne pouvait pas manquer, mais avant que les garde arrive je me représente et d’un geste de la main elle arrête les gardes dans leur course. Quelle autorité !


La guerre et les combats changent la donne et la Dame n’en est pas épargnée. Il faut un moment avant qu’elle se rappelle de moi. Notre première rencontre ? Le temple de Kelemvor à Luskan. Là déjà elle m’avait avoué me trouver … intéressant. Ma logique probablement, le fait de vouloir posséder le monde en le mettant dans mes cartes. Mais quoi de plus normal ? Je possède le monde puisque je le plie à ma volonté en le réduisant à une carte sur laquelle je peux altérer sa réalité. Il est normal alors que je pense que tout m’appartienne du moment où je l’ai avec moi, non ? Bref, Kaeles se souvient enfin de moi et la conversation prend une tournure intéressante. Elle me décrit avec seulement les détails utiles, ce que j’apprécie, la situation diplomatique tendue entre Luskan et Mirabar. Puis les horreurs perpétré par Luskan, leur traitrise. Les hommes de Mirabar sont juste, de preux paladins, ils ont convaincus la Dame alors pourquoi ne pas choisir un camp ? Je n’aime pas prendre partie, cela fausse les cartes et donc mon monde. Mais pourquoi pas cette fois ci ? Après tout ils ont lancé leurs boules de feu en utilisant un symbole de paix.

Je serais donc les yeux de la Dame. Même si son apparence à changé Kalaes reste quand même une personne dont j’apprécie la vision. Je la connais depuis peu, je ne sais pas si elle cherche à me manipuler, mais je ne crois pas. Donc je me décide, je serais ses yeux à Luskan. De toute façon mon cœur m’a dicté ma voie. Je suis sur qu’il faut que je la suive dans cette campagne. Nous sommes donnés rendez vous d’ici peu de temps derrière les lignes de Mirabar, je vais avoir du travail je pense, il fut que je joigne au Luskanien pour en apprendre plus sur leurs intention. Les ombres me guideront.

(HRP : Ps : Ness : J'espère ne pas interférer dans ton rp et que les évenements rapportés sont corrects. Si ne convientpas envoie moi un MP je changerais ou enlverais mon message. Merci)
Edit Ness : Pas de problème, je signale juste que quand tu parles en étant furtif, on ne t'entend pas si on ne te repère. ^^

griffoné rapidement sur un papier abimé le soir même.

a inc jour/cdr
jour 1
un kahir sortant de luskan avec une escorte, voila qui est assez peu habituel pour mériter que l'on s'y attarde.
un achat vite conclu, une petite course pour ratrapper ces trainards pas rapides en armures et voila.
Le pont de la mirar sur la route de l'est ... joli troupeau, ça se crie les uns sur les autres, chaque groupe tenant son bout de pont, luskanien d'un côté, mirabarien de l'autres, et en force ceux de mirabar ... baliste et compagnie. tsss.
Dieux ... et les voila qui semblent s'accuser mutuellement de brigandages ... luskan ! du très haut comique...
surtout quand les responsables sont sur les lieux en plus, l'air de rien .. cette saleté d'écailleuse en tête de liste tss.
Finalement, les deux forces armées réussissent a s'entendre, miracle .. la guerre sera pour demain pas aujourd'hui ..
bon et c'est quoi encore que cet idiot de chevalier là ... allons bon, une baffe et ça te provoque et encore et encore ... Saleté d'écailleuse .. mais chose rare, le chevalier a priori raté se trouve être paladin de je sais pas quoi et il reste stoique ... franchement pas commun ça...
Un petit duel s'annonce quand même entre les deux et ..BOOM le pont ...
encore un allumé de la tête qui veut déclencher sa petite guerre personnelle pour crâner .. comme si on avait que ça a faire que de flatter des esprits dérangés avec des centaines de pauvres âmes errantes de partout. Evidemment, réplique immediate de la paranoïa militariste humaine, c'est la guerre. youpi..
un petit voyage, Légion, puis luskan, voila tout le monde informé. Retour au théatre, des spectateurs de partout, plus ou moins caché d'ailleur, comme il se doit et c'est le défilé des pseudos diplomates.
Vraiment, y manque des dieux sur cette scène, la paix est maintenue, allez savoir comment..
et pouf, un des spectateur devient acteur pour occire un pauvre gars sans qu'on sache d'ou ça vient, magique en tout cas, et relancer la machine paranoïa qui tourne déjà a plein régime, ça y'est, là on y a droit .. et ben nan, même pas, ça devient louche...
Et histoire de bien illustrer la chose, voila que l'ecailleuse commence a lacher une volée de boulle de feu sur les mirabariens et comme je suis qu'une sale idiote, je tombe droit dans le piege et finit comme un sac trainée telle une marchandise direction .. aucune idée.
Cette fois, ma ptite leen, va falloir te surpasser, les esprit malades comme celui là, les dieux savent ce qu'ils peuvent aller inventer comme perversités pour justifier leur animalisme primitif et maladif. une vraie bête en tout cas, même fen ne cours pas aussi longtemps avec moi sur son dos sans rechigner .. va-t'elle au moins faire une pause pour la nuit ? aah, quand même.. L'epine, dorsale, très joyeux, très froid, marre des bestiaux du nord, vraiment, y'a pu un chat pour les déranger là haut, font ce qu'ils veulent comme ils veulent, mais faut encore qu'ils viennent chercher des poux sur nos tête aussi loin, franchement !
pi qu'elle idiote en plus, a me laisser arme équipement et tout .. t'le paiera ça..
Mhh, enfin nan, ptêt pas idiote la grognasse .. elle dort jamais ou quoi ? saleté de monstre.
mhh si, doit quand même dormir, sinon le somnifère n'aurait pas été utile ...
Bon et c'est ou ici ... le temple de glace de l'epine, youpi...
La prêtresse me plait bien en tout cas, haha, la tête de l'écailleuse quand la prêtresse s'est pas mise a ramper et a completement jeté ses plans a la poubelle
y gèle en tout cas .. et courir nue dans la neige, nan merci, sans compter qu'il faudra me tuer avant d'offrir de tels symboles en offrande, comme si j'allais renier Leen pour le caprice d'un glaçon. désolé ma ptites dame, mais je reste pas a diner.
Haha, le regard de l'écailleuse quand je lui laché le tas de gemmes comme un tas de fumier a l'autre bout de la piece pour qu'elle se courbe en deux afin de les ramasser... même une bête vaut mieux que ça .. Elle l'a fait pourtant, rejetant sa surveillance pour deux cailloux, alors qu'elle m'a pas laché du regard pendant tout le voyage, pathétique...
On s'est quand même Saluée avec la pretresse pendant que je passait éthéré. Je reviendrais surement épurer cette dette en d'autres circonstances si j'ai le temps.
Hop, me voila assez loin, n'empeche, je voudrais voir la tête de la prêtresse, elle si sur de son pouvoir absolu en son domaine, une bonne leçon d'humilité quand meme ... mais il est vrai que peu de gens doivent pouvoir lui echapper comme je l'ai fait .. quand même pas si commun le voyage rêve comme je le pratique.
Hop, le camp de la légion, toujours sous la neige tss, comme si j'avais pas assez froid. Tristan, y'a vraiment quelques chose de pas net dans ton crâne ses temps ci... vraiment a côté de tes bottes là.. misère. merci vidarr en tout cas, le pauvre a couru partout a ma recherche et voila que quand il rentre dépité il me trouve tranquilement là a discuter...
Faudra trouver un moyen d'epurer cette dette ci .. le petit bisou suffira pas.. Toujours aussi rapide arya en tout cas .. interêt a pas foirer cette fois et a le garder çuilà ..
la ptite va mieux en tout cas, joli remède. Le soleil cogne comme pas permis mais j'ai froid quand même .. f'rait ptêt mieux d'en prendre aussi tiens, j'ai du choper son mal a force..

*Pour ceux qui n'auraient pas encore suivi, ou saisi. Résumé*

Les rumeurs sont sans équivoque, Mirabar masse ses troupes à la frontière, sur la ligne délimitée par le fleuve anciennement franchissable par un pont aujourd'hui détruit par un attentat.

On dit que Mirabar réagit a des attaques envers elle, présumées venir de Luskan. Mais à Luskan, on dit que c'est Mirabar qui a tout manigancé pour avoir un prétexte d'invasion. La tension est a son paroxysme, et les deux états sont officiellement en guerre, bien que des pourparlers aient encore lieu, et qu'aucune bataille n'ait éclaté par ce que certains désignent comme un miracle. On déplore toutefois la disparition de quelques soldats dans le camp mirabarien.

Les observateurs les plus optimistes misent sur un conflit éclatant avant la fin de la semaine au vu des multiples attentats ayant eu lieu, leur rythme ne semblant pas indiquer que cela aille en décroissant.

A la frontière, une poignée de soldats luskaniens surveillent l'évolution sur la rive Ouest, tandis que la rive Est se voit occupée par un nombre croissant de soldats de Mirabar, et fortifiée petit a petit par endroits.

Mouvements de troupes observables :
Luskan :
-Un régiment s'est déplacé vers le Sud, afin de surveiller la frontière avec Port Llast, et Padhiver.
-Les troupes habituellement en mouvement sur la partie Nord du territoire luskanien ont été rappellées en ville, avec leur équipement de campagne.
-Les troupes de l'Est sont restées en position, bien plus proches de la cité que de la frontière toutefois.
-Les réserves de la Cité et les troupes de la Garde n'ont quand a elles pas été mobilisées pour l'instant.

Mirabar :
-Un régiment est venu se placer a la frontière, le Régiment Dragon, d'aprés les bannières qui flottent sur la rive Est du fleuve.
-Un autre régiment serait en mouvement, troupe personnelle du Commandant Brisefeuilles, Officier en chef de l'Armée Mirabarienne.
-Les rumeurs disent que le régiment Griffon est en manoeuvres au Nord de Mirabar, tandis que nombre des troupes Mirabariennes restent pour l'instant cantonnées en ville en raison de troubles dans les Marches d'Argent.
-Pas de nouvelles des troupes d'élite des Loups de Sang, qui ont quitté Mirabar il y a peu, sans que personne ne sache où elles se dirigaient.

La bataille a éclaté cette nuit sur la frontière. Mirabar a attaqué Luskan. A moins que ce ne fut le contraire.

Les témoins disent en tout cas que tout a commencé par une colonne de feu détruisant l'artillerie de Mirabar au moment même ou Stanford Varghest, Conseiller aux Armées de Luskan arrivait sur le terrain.

L'on dit aussi que le dit Conseiller a été abbatu au bout de 5 minutes de conflit, par une flèche au coeur, et que grâce a un prêtre présent sur place son état est incertain plutot que mort. Il est actuellement au Palais de Luskan, avec les meilleurs guérisseurs monopolisés à son chevet.

La bataille a vu de nombreux rebondissements, mais sa résultante est l'assaut victorieux de Mirabar, qui a écrasé les troupes Luskaniennes et mis en fuite les soldats paniqués, traversant le fleuve, inarrêtables.

Le front est donc décalé bien plus à l'Ouest, et Luskan se retranche a présent dans le défilé qui mène vers le lieu de la bataille, les fuyards ayant survécu grâce a un couloir de retraite particulièrement bien préparé ayant rejoint le régiment de réserve.

Quand à Mirabar, elle consolide ses positions nouvellement acquises, plusieurs kilomètres séparent a présent les ennemis. Mais a n'en pas douter, le terrain de la prochaine bataille sera le fameux défilé.

Troupes en présence :
Luskan :
-Régiment du Défilé + Restes du régiment défait = 140 hommes dans le défilé. Lieutenant Kahir Oryan.
-Régiment de Réserve : 100 hommes dans la Forêt au Sud-Est de Luskan.
-Régiment du Sud : 100 hommes a la frontière avec Port Llast et Padhiver.

-Moral : Bas.
Mirabar :

-Régiment Dragon : 70 hommes, Lieutenant Lionel Beckham. Retranché face au Défilé.
-Régiment Brisefeuilles : 100 hommes, Commandant Brisefeuilles. Retrancé face au Défilé.
-Régiment Griffon : Au Nord de Mirabar.
-Régiment Lion : A Mirabar.
-Loups de Sang : Toujours pas de nouvelles.
-Moral : Haut.

Légion :
-50 Vétérans au Camp de Luskan.
-20 Recrues et 50 Légionnaires de Caer a Port Llast.
-Moral : Moyen.

Boucliers Rouges :
-Absents de la zone Luskanienne pour l'heure.

Padhiver :
-Régiment Grismantel : 100 hommes a la frontière de Port Llast.
-Régiment d'Infanterie Padhiverienne : 100 hommes a la frontière de Port Llast.
-Cavalerie Grismantel : 40 hommes sur la route Mirabar/Padhiver.
-Reste de l'Armée : démobilisée ou a Leilon.
-Moral : Moyen

Encore une journée à surveiller les Luskaniens, et les elfes invisibles au nord. Dieux que la vie était monotone au campement, mais les recherches sur le projet du Caporal Beckham restaient intéressantes, Manteau d'Hiver comme elle se faisait appeler, avait reçu ordre d'établir un cercle magique d'invisibilité sur une plate-forme afin de soutenir un éventuel voyage de soldats, ou autres, sous couvert d'invisibilité. Il fallait prévoir des armes, au cas où, et depuis trois jours pentacles étaient formés, animaux sacrifiés pour le bien de la recherche - chose relativement courante chez les ensorceleurs, mais qui ne manqua pas d'attirer l'oeil des soldats - et rocher inscrit de mille symboles venaient soutenir la recherche de ce cercle inscrit sur support matériel en mouvement. Puis l'objet fut construit grâce à la supervision du Caporal, et les deux en furent fort fiers, le rangeant à l'abri des regards indiscrets.

Quelques heures plus tard, alors qu'elle se reposait dans une tente, prête à rafraichir le moindre combattant aux mains trop baladeuses, le Commandant Brisefeuilles fut annoncé. Il manda la sorcière, et fit le tour du camp en sa compagnie, s'enquérant de la situation magique... et lui donnant quelques ordres quant à l'édification d'un mur de glace. Une nouvelle quête arcanique ! Puis avant de la laisser, il lui signifia à son grand désarroi, ne pas lui faire entièrement confiance... Mais sa collaboration lui assurerait la prière officielle des soldats à Aurile, là était son but, là était ... sa Quête.

Donc elle continua sa besogne, jusqu'à ce qu'une gerbe de feu s'abatte sur une baliste mirabarienne... se portant rapidement vers la berge, elle aperçut une porte dimensionnelle s'ouvrir dans le camp luskanien, puis se refermer, preuve évidente du passage d'un voyageur.
ATTENTAT ! On attaque les positions ! Que les hommes se mettent en position, arbalètes, tirez !
Les prisonniers luskaniens chargés de construire les défenses tombèrent comme des mouches. Chiens de Luskaniens, user ainsi de boucliers humains, c'était indigne d'une vraie bataille... la tension était palpable chez les soldats.

Rapidement, le chaos prit place, un chaos maîtrisé par les ordres des supérieurs, mais un chaos tout de même... tout se déroulant sans que 'on puisse y avoir prise. C'était impossible, elle DEVAIT avoir prise sur les éléments, c'était indiscutable, la seule preuve qu'elle soit vivante ! Autant se résigner à mourir si on ne peut agir sur son environnement !
Alors elle incanta conformément à ses ordres un mur de glace... ou plus exactement un mur de fer sous couvert d'une illusion, afin de tromper d'éventuels mages qui souhaiteraient le faire fondre. Prévoir l'ennemi... pour ne pas se laisser prendre.
Dans le même temps, une flèche s'abattit sur le Commandant Brisefeuilles. Il n'était pas mort, heureusement, grâce au mage de noir vêtu qui dévia en partie celle-ci avec un mur de vent. Puis le caporal Beckham fit honneur à son devoir en s'interposant, pavois intégral dressé.
Des elfes, ils étaient en mauvaise posture...

Puis ce fut Leen qui contacta Manteau d'Hiver, désirant s'entretenir avec elle. Méfiante au début, il s'avéra qu'elle n'avait pas de camp défini. Ensemble, elles conclurent de l'usage d'un sortilège de message pour se tenir au courant... Leen devait quant à elle mener les Luskaniens à la discussion. Les elfes étaient responsables de ces attentats, pas les Luskaniens, ni les Mirabariens ! Ils étaient manipulés !
Le commandant Brisefeuilles demanda à Kalaes d'invoquer une créature pour envoyer un message, ainsi fut-il fait rapidement... et alors qu'elle souhaitait faire venir à elle une sylphe, ce fut une petite sylphe marquée du symbole d'Aurile qui apparut. Son corps entier frissonna alors que le sort prenait fin, elle venait de comprendre une réalité, une destinée, elle ne pourrait plus que faire venir des créatures liées à Elle. Quel honneur !
Le message fut enregistré par la sylphe, qui partit en direction.

Une combattante, et Lhoer se tenaient non loin prêtes au combat...
Beckham avait été blessé par un tremblement de terre, et reposait contre un rocher, récupérant avec force et vaillance. Le magicien et le commandant était... quelque part, impossible de savoir. La barque luskanienne s'avança dans les eaux de la Mirar, chargée de la délégation diplomatique, voilà qui s'annonçait bien.
Et alors, comme un couperet, l'ordre de percer fut donné, les soldats s'engouffrèrent sur un pont magique et débordèrent la troupe luskanienne postée sur l'autre rive. Lhoer et la combattante aidant les soldats à défaire les soldats surpris, le combat fut... parait-il, rude, mais victorieux pour Mirabar. Manteau d'Hiver n'eut aucunement l'occasion d'assister à ceci, car criant un avertissement à Leen par le biais de son sort de communication, elle partit en gémissements au milieu de la phrase : une flèche. Satanés elfes... eux qui avaient en plus brûlé la tente de l'état major... D'où cet ordre était-il parti ? Tout se brouillait, le sang tâcha sa robe de lin rapidement, et le voile translucide se substitua à sa propre vue.

Puis on la tira, Leen ! Elle la sauvait, peut-être n'aurait-elle jamais pu survivre à cette flèche, frêle qu'elle était devenue depuis qu'elle avait offert son essence à l'élémentaire... grâce à elle, qui la téléporta au camp légionnaire, elle put reprendre vie. Grâce au parchemin de grande restauration de Arya, très certainement également... Direction infirmerie, où les attendaient un interrogatoire. La Légion n'avait pas été impliquée dans le conflit, mais tenir deux personnes l'étant, voilà qui était dangereux. Alors après avoir repris, celles-ci partirent, grâce à un sort, elles n'impliqueraient pas la Légion, qui était restée totalement neutre, et n'entacherait pas leur intégrité. De toute manière, ceux-ci avaient été honorables dans leur traitement de l'offrande à Aurile. Le fait qu'elle se retrouve chez eux, était un signe, un signe de son froid regard.

Hymnes de guerre chantées aux soldats de Luskan par une gnomette de Luskan, vêtue de jaune et munie d'une trompette en guise de porte voix :


Gloire ! Gloire !
Braves soldats de Luskan ;
Recrues et briscards,
Chacun vous admire tant ;
Gloire à vous !
À votre geste épique ;
Vous allez, vous battant pour nous,
sauver notre cité magnifique.

Soldats de Luskan !
Vos lances ne sont pas de canes !
Brandissez les bien haut !
Qu'elles soient vues de tous ces pourceaux !
Qu'ils sachent que dans ces flammes,
Ils perdront leur âme.
Pour notre cité aux milles voiles,
Votre courage sera la plus belle étoile.

(...)

Mirabar, ville de soulards !
Tu es fière de tes nombreux bars
Mais tes piliers sont des clochards !
Tout ce qu'auront tes grognards,
C'est une pluie de gros mollards !

(...)

C'est la marche finale !
De Luskan, les fiers enfants
Liront dans les annales
Que nous fumes triomphants !

Tels le blaireau intrépide (*)
Nous nous soulagerons de nos maux,
En marchant d'un traite acide,
Pour détruire leur sale hameau !

Marchons, marchons !
Sur Mirabar et ses têtes de lard !
Cette fange peuplée de cochons !
S'enfuira tels de viles clébards !

Sous nos coups, vous tomberez
Mirabariens, fils de chien !
Dans notre sillon, vous croupirez
Mirabariens, fils de rien !

Soldats, suivez l'étendard !
Tout Luskan vous regarde !
Écrasez ces vils bâtards !
Sus à Mirabar la crevarde !

(...)

Luskan, cité des mille voiles,
nous luttons pour ta liberté !
Que tes auberges, sous les étoiles,
Soient à jamais bien peuplées !


(*) le "blaireau intrépide" fait référence à une bête à poils invoquée par le prêtre soldat Garael Lacazur, en vue d'aller uriner sur les palissades ennemies et, ce faisant, de déclencher les pièges qu'avaient repérés les éclaireurs de Luskan. Les soldats, notamment ceux qui devaient charger en première ligne, apprécièrent la démarche.

Dans la foule, un jeune gnome vétu de tenues bariolées bat des mains en essayant de suivre le rythme de l'hymne "national" de Luskan.

Troupes en présence :
Luskan :
-Régiment du Défilé + Restes du régiment défait = 140 hommes dans le défilé. Lieutenant Kahir Oryan. Unité Détruite dans une bataille avec Mirabar
-Régiment de Réserve : 100 hommes dans la Forêt au Sud-Est de Luskan. Rappelés en ville.
-Régiment du Sud : 85/100 hommes a la frontière avec Port Llast et Padhiver. Revenus à Luskan. Ont fui devant Padhiver au Sud. Officiers éxécutés pour trahison. 15 hommes éxécutés par Nemetsk et la Garde d'Elite pour tentative d'assassinat sur sa personne.
-Garde Luskanienne : 80 hommes en ville. Intégrés au corps militaire par décret de Nemetsk.

-Moral : Déplorable.
Mirabar :

-Régiment Dragon : 20/70 hommes, Lieutenant Lionel Beckham. Retranché face au Défilé. Travaillent a rétablir le pont de la Mirar. Pertes subies contre Luskan a la bataille du Défilé.
-Régiment Brisefeuilles : 100 hommes, Commandant Brisefeuilles. Retrancé face au Défilé. Régiment Détruit lors de la bataille du Défilé contre Luskan. Commandant encore en vie et à la tête des Loups de Sang a présent.
-Régiment Griffon : Au Nord de Mirabar. Revenu à Mirabar
-Régiment Lion : A Mirabar. En route pour Luskan.
-Loups de Sang : 100 Soldats d'élite. Assiègent Luskan hors de portée de tir à l'Est de la ville.
-Moral : Haut.

Légion :
-50 Vétérans au Camp de Luskan.
-20 Recrues et 50 Légionnaires de Caer a Port Llast.
-Moral : Moyen.

Boucliers Rouges :
-Absents de la zone Luskanienne pour l'heure. Annoncés dans les Marches d'Argent pour des batailles contre les orcs. Hors du conflit par conséquent.

Padhiver :
-Régiment Grismantel : 100 hommes a la frontière de Port Llast. Au pied des murailles Sud de Luskan
-Régiment d'Infanterie Padhiverienne : 100 hommes a la frontière de Port Llast. Au pied des murailles Sud de Luskan
-Cavalerie Grismantel : 40 hommes sur la route Mirabar/Padhiver. Repérés sur le territoire Luskanien, dans sa campagne à l'Est plutôt que proches de la Cité.
-Reste de l'Armée : démobilisée ou a Leilon. Réserves levées, Troupes du temple de Torm en route avec elles.
-Moral : Moyen

Orcs du Nord :
-Une tribu, nombre indéterminé, en train de piller la campagne et les villages joyeusement pendant que les humains se tapent dessus.

Evènements depuis la fois dernière :

Une Bataille a fait rage a la jonction entre le Défilé à l'Est de Luskan, et le terrain du pont. Luskan a attaqué de nuit, et a infligé des pertes trés sévères à Mirabar pourtant en large supériorité numérique, qui ne doit sa victoire qu'a l'intervention des loups de sang qui ont surgi dans le dos des luskaniens, révélant enfin leur position.

Mirabar a pris position a l'Est de Luskan, et attend. Leur officier a déjà fait connaître les exigences de Mirabar :
"Mirabar se retirera a deux conditions :
-Première : Toutes les taxes en relation avec la route commerciale de Luskan à Mirabar appartiendront désormais à la Cité de Mirabar.
-Seconde : Le pont de la Mirar, et un territoire de 200 mètres à partir de celui ci sera cédé a Mirabar."

Padhiver a franchi la frontière Sud de Luskan, et a foncé sur Luskan, parvenant a persuader le régiment qui tenait le Sud de se retirer jusqu'a sa ville. Padhiver a établi le siège au Sud de Luskan, et malgré des officiers nouvellement promus et inexpérimentés ont parvenu a s'y rendre sans pertes. Leur dirigeant Jean de Neufcastel a fait prière a l'Abbaye de Tempus avant d'annoncer les exigences de Padhiver :
"1) Une liste des navires reconnus coupables de piraterie sera fournie, afin que les dits navires soient livrés aux forces de Padhiver.
2) Le Haut Capitaine Nemetsk sera destitué.
3) Une Ambassade de Padhiver prendra pied en Luskan, le périmètre de son bâtiment étant cédé a l'état de Padhiver."
On dit de plus que la flotte padhiverienne a appareillé a destination de Luskan.

A Luskan, Nemetsk est descendu sur la place avec sa garde d'Elite, multipliant les ordres. La Loi Martiale est annoncée, le couvre-feu prend place dés la tombée de la nuit. La conscription est annoncée, et tous les protestataires sont pendus, ou réprimés d'une autre façon extrême, et enfin la flotte Luskanienne se prépare a prendre la mer. Plus tard dans la nuit, on a vu le Haut-Capitaine planter les têtes de 15 soldats sur des piques dressées sur les remparts du Palais aprés que ceux-ci aient tenté de le tuer dans le tribunal. La rumeur dit toutefois que le Haut Capitaine serait blessé sérieusement, et ait tourné paranoïaque. Stanford Varghest serait en voie de rétablissement quand a lui.

Les dangers de l'espionnage

Je me suis assis à la taverne de la place centrale de Luskan. Les gens ne parlent que de ça, la défaite de Luskan. De toute part Luskan est assaillis. Le bataillon qu’il y avait dans la forêt vient de rentrer en ville, ils ne veulent pas se faire prendre par Padhiver je pense et il va falloir des hommes pour tenir le siège. Quand les soldats arrivent, je suis déguisé, je ressemble a un vieil handicapé, j’espère qu’ils ne font pas attention à moi. J’ai pris la précaution de cacher mon équipement dans la forêt qui se trouve prés de la porte sud de la ville. Il règne une tension palpable ici. Le moral est très bas même si les hommes s’enorgueillissent de la force de leurs murailles. A ce qu’il parait un groupe subversif a collé des affiches en ville et les gardes de Luskan ont reçut ordre de les arracher et d’interroger, voir même en faisant usage de la force, toute personne qui serait susceptible d’en savoir plus. Mais bizarrement à moi on ne demande rien. Je me balade dans la ville librement en faisant attention à éviter les grosses patrouilles mais ça devient très difficile de passer inaperçus.

Je dois sortir d’ici, les portes Nord et Sud ne sont pas encore étroitement surveillés, c’est le bon moment pour aller faire mon rapport à la Dame Blanche derrière les lignes de Mirabar. Je retourne dans l’auberge pour changer de personnalité, les gardes essaient d’enrôler tous ceux qui sont valide et je ne dois pas être dans le lot. Le déguisement de paysan me paraît le plus approprié, et je sors en direction des champs se trouvant non loin de la porte Sud. Les gardes ont l’air si embourbés avec une multitude de problème que je peux encore profiter de ma liberté de mouvement. Arrivé à l’orée du bois je me cache dans le grand fourré où je récupère mes affaires, il va falloir que je sois prudent. Je me faufile entre les arbres et j’arrive proche des roulottes des gitans qui d’ailleurs ne sont plus là. Les gardes qui surplombe la zone m’ont vu mais ne m’ont pas encore pris pour cible. Rapidité et prudence, je dois me présenter vite fait à l’entrée des fortifications si je ne veux pas me faire trouer la peau.

Les soldats ont prévenues le paladin Lionel Beckham de ma présence, et c’est lui qui se présente à l’entrée du camp.

« Déclinez votre identité et la raison de votre présence, m’intime t il.

- Je risque ma vie Messire en venant ici je dois vite entrer. Je jette mes armes à ses pieds pour montrer ma bonne volonté.

- Déclinez votre identité et vos intentions, me répète il en désignant mes armes à un garde qui se trouve à coté de lui et qui s’en empare.

- Je me nomme Altamar Maindargent et je suis porteur d’information pour la Dame Blanche. Je suis à son service et … »

Mais avant d’en dire plus je suis stoppé par mon élan par une hésitation soudaine. Le temps se suspend et je me plonge dans une réflexion profonde pour ne pas commettre d'impair lors de ma réponse.

Cela n’a duré que quelques secondes et certainement que le paladin a compris que mon silence signifié une interrogation quelconque mais il ne dit rien. Je reprends mon souffle, il faut que j’entre vite, chaque minute compte, si je suis découvert je ne pourrais plus mettre un pied dans Luskan sans risquer ma vie.

« J’ai d’importantes informations sur les mouvement de troupe Luskanienne à vous transmettre Messire. »

Je viens de marquer des points il me semble.

« Entrez vite, me dit-il, joignant le geste à la parole. »

Je me précipite dans le camp et me réfugie derrière une palissade hors de vue et priant dans mon cœur que personne ne m’ai vu. L’homme me demande de le suivre et c’est l’esprit tranquillisé que je m’exécute.

Il s’arrête entre deux tentes et me demande de lui transmettre mes informations, il veut s’assurer de leur crédibilité avant de les transmettre. Je lui raconte avec exactitude ce que j’ai vu de mes propres yeux en Luskan et il en à l’air satisfait. Un homme semblant être un haut dirigeant de Mirabar s’approche et nous demande de rejoindre un petit groupe assis prés du feu. On me demande une nouvelle fois de transmettre mes informations. La Dame Blanche présente alors me fait signe de parler. Bien qu’elle semble puissante et à la fois frêle, je suis content de constater qu’elle m’accorde de la considération et de la confiance. Elle semble soumise à d’extrêmes tensions et pourtant elle s’intéresse aux âmes qui s’attachent à elle. Je m’exécute et décrit une nouvelle fois la situation au sein des murs de Luskan, la patrouille qui vient d’arriver, les affiches, le moral pas très bon, la garde nerveuse qui enrôle de force et qui s’en prend au poseur d’affiche et surtout la présence de Padhiver qui se joint au combat. On me questionne et il me semble que mes réponses sont satisfaisante pour les personnes présentes, voir même que cela les satisfait. Je n’aurais pas pris des risques pour rien. Kalaes me sourit pour me remercier de mon travail et je me satisfais amplement de ce salaire. D’ailleurs lorsque le représentant de Mirabar demande au sieur Beckham quel est mon salaire, je m’empresse de signifier qu’il n’y en a aucun.

On me congédie une fois mon travail terminé, j’espère que je pourrais rejoindre Manteau d’Automne pour lui donner plus de détail, mais le fait de ne pas la voir risque de compliquer ma tache. Un garde m’accompagne à l’extérieur du camp. Je pense que j’y ai mes entrées maintenant, il sera plus facile pour moi de trouver protection. Je vais tenter de mener mon travail d’investigation sur les diverses frontières pour glaner des informations différentes. Je traverse une partie des abords de Luskan armé de mes rapières et prudent. On a vu de nombreux Hogobelins se livrer à des exactions dans le coin. Et oui quand le chat n’est pas la les souris dansent. L’armée de Luskan s’étant retranchée dans la ville, la lie qui entoure la ville se répand et se déchaine. Je me dirige vers la frontière Sud les sens aux aguets et là une surprise de taille m’attend.

Un détachement de l’armée Luskanienne tient un barrage à la frontière Padhiver – Luskan. Des archers en masses et leur lieutenant qui semble en discussion avec un homme en armure sur le pont. J’arrivais trop vite, tout préoccupé que j’étais à ne pas tomber sur une embuscade je me jette dans la gueule du loup. L’alerte est donnée et le lieutenant se retournant glapis en voyant un homme armé et casqué surgir dans son dos. Quelle poisse qui m’arrive.

« Archer ! Tirez !!! Cri t il avec violence dans la voix. »

Je sors à toute vitesse d’une petite sacoche une fiole d’invisibilité, arrache le bouchon et en avale le contenu mais trop tard. Une pluie de flèches s’abat sur moi et quand je deviens invisible plusieurs d’entre elles m’ont frappé de plein fouet. Je m’écroule sur le bas coté de la route, ayant totalement disparu de devant leurs yeux, mais je suis mourant et les trainées de sang que je risque de laisser pourraient me faire repéré.

Par chance, dans la confusion, des archers ont aussi tiré sur l’homme présent sur le pont qui n’est autre que le dirigeant de l’armée de Padhiver Jean de Neufcastel. Le lieutenant Luskanien se moque bien pas mal de ce qui peut m’arriver au vue de cet incident. Les archers sont rappelés à l’ordre pour surveiller tout mouvement de l’armée de Padhiver. Il ne faudrait pas qu’ils subissent un assaut maintenant. Du coup je tente de me trainer tant bien que mal dans un bosquet où je m’évanouis. Je reprends connaissance quelques heures plus tard, on ne m’a toujours pas cherché, tant mieux pour moi. Je frissonne, il fait nuit, je souffre atrocement, normal au vu du nombre de flèche qui m’ont lardé. J’en compte huit dont une qui c’est cassé dans ma chute. Je fouille fébrilement ma sacoche de potion et j’avale une potion de soin important avant de m’évanouir à nouveau.

La pluie, elle ruisselle sur moi et je frisonne encore plus, je dois avoir de la fièvre, je suis là, à quelques encablures des Luskaniens qui ne se doute même pas de ma présence tant ils sont tendus par leur garde. La pluie va laver les traces que j’ai laissées, il faut que je me reprenne, je dois me faire charcuter. J’essaie de tirer sur une flèche, je réprime un hurlement, et je cesse de suite, il va me falloir trouver de l’aide. Je ne vais pas mourir là, bêtement, quand même. Je fouille ma sacoche et je tente de faire l’inventaire des potions et des parchemins que j’ai dans ma tête. J’avale coup sur des potions de soin, de force, d’endurance, tout ce qui peut m’aider à me bouger, potion d’aide, de bénédiction. Il faut que je bouge de là que je trouve de l’aide peut être tenté de rejoindre le camp de Mirabar. Je refais une passe sur les dards qui crible mon armure. Deux se sont fichés dans le cuir sans le traverser, une dans les cotes, deux dans le bras gauche mais juste pris dans la chair, une dans le haut de l’épaule, une a traversé ma cuisse gauche de part en part et la dernière celle qui me fait le plus mal a la pointe qui fouille mes entrailles. Je vais crever, je vais crever dans ce buisson où je reste allongé depuis des heures.

Je mords un gros bout de bois. J’ai essayé d’enlever mon armure aussi bien que je pouvais, taillant autour des flèches le cuir pour l’enlever. L'opération est logue, fastidieuse et douloureuse et je manque plusieurs dois de tourner de l'oeil même en m'appliquant. Je me suis enfoncé dans les fourrés, hors de portés de la garde. J’ai préparé des potions pour verser sur les plaies, je ne sais pas si ça fonctionnera. Je pose mes mains sur le bois de la flèche et je tire d’un coup sec. La douleur est telle que je suis à la limite de l’évanouissement une nouvelle fois. Je verse immédiatement sur la plaie la moitié d’une potion de soin, l’action est efficace, et je me laisse aller dans les vapes. J’ai froid, encore une nuit qui passe. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis la. Tout mon corps me fait souffrir. Je coupe les pênes des autres flèches qui se logent dans mon épaule, mon coté et mon bras et je tente d’enfiler un vêtement sec et chaud. J’ai perdu beaucoup de sang et je suis faible mais je vais me traîner jusqu’au camp, c’est ma porte de salut.

Un homme inerte et sanguinolent est découvert devant le camp de Mirabar. Il est entre la vie et la mort. Les dieux ont du être clément avec lui car personne ne comprend comment il a pu arriver ici.


(Ps : RP à valider par Dardan si possible. En cas d’incohérence me MP s’il vous plait pour que je puisse rectifier. Si quelque chose ne convient pas merci de me le faire savoir pour que je corrige au plus vite. Merci de votre compréhension.
Ps2 : J'espère rester réaliste dans la façon dont je décris les blessures et leur traitement. Si jamais, il y a des incohérences ou s'il fallait que le personnage meure des suites de ses blessures ce qui après tout est possible j'aimerais en être informés pour modifier mon Rp.
Encore merci.)

Rp validé. *edit Dardan*

Votre Seigneurie,

Conformément à vos instructions je me suis rendu, avec mes hommes, à la rencontre de nos troupes massées à la frontière et en ai pris le commandement. L'ennemi semblait avoir prévu une action de notre part, il avait dépêché des hommes avant nous. Ceux-ci ont donc mis le temps qu'ils avaient à profit, en se fortifiant. Prendre ce pont par la force aurait couté bien des vies.

J'ai donc entamé des négociation avec le lieutenant qui commandait le régiment de Luskan, voulant le convaincre de se rendre avec ses hommes. Cependant, cet homme de devoir refusa, il se disait être le dernier rempart de son peuple. C'est alors que j'ai commencé à lui dire que le peuple ne devait pas nous craindre et j'ai alors annoncé nos conditions.

En fin de compte, il fut décidé que les Luskaniens feraient retraite après avoir envoyé une volée symbolique, que nos troupes ne les poursuivraient pas et que je me tiendrais aux conditions citées. J'ai accepté ce compromis, bien que je doute que Nemetsk apprécie. Une reddition leur aurait certainement été plus profitable et leur aurait assuré de pouvoir continuer leur devoir une fois les hostilités terminées.

Toujours est-il que nous sommes maintenant devant les portes de Luskan, les sapeurs auront bientôt terminé leur travail et nos conditions seront annoncées à l'aube après une prière à Tempus, la Cavalière et la Triade.

En outre, Nemetsk serait sous l'influence d'une épée maudite, habitée par l'esprit d'un prêtre du Ténébreux. Déjà les Luskaniens s'interrogent sur cet homme qui les "dirige".

La flotte de Luskan a également pris le large, certainement afin de rencontrer la notre.

J'attends vos nouvelles directives et prends contact avec les forces de Mirabar.

Fidèlement,
Jean de Neufcatsel.

* Alors que les positions padhiveriennes sont fortifiées, un homme en armure rutilante s'avance vers les murailles Sud et après avoir sonné du cor, il prend la parole, s'expriment d'une voix forte, pleine de sincérité et emplie d'émotions. *

Luskaniens !

Je me nomme Jean de Neufcastel, je suis Paladin et Champion de Torm. Je m'adresse à vous afin de sauver bien des vies et de ne pas accentuer la peine qui affecte déjà trop de vos foyers.

Si nous sommes ici, à vos portes, ce n'est pas en tant qu'oppresseurs ! Vous avez entendu nos demandes, il ne s'agit pas là de celles menant à une occupation ou à un assujettissement. Nous sommes ici pour vous aider à vous libérer de vos chaines, de la tyrannie qu'exerce sur vous un être sombre qui ne voit que son propre profit, qui pense que vous n'êtes là que pour le servir et le protéger jusqu'au sacrifice ultime. Mais ce n'est pas là le rôle d'un dirigeant ! Il se doit d'être à votre service en vous apportant prospérité et paix ! Or ces actes de pirateries, ce laxisme quant au banditisme sur les routes, outre de nuire gravement au commerce et donc à votre prospérité, attirent les foudres des cités voisines, ce qui a pour conséquence d'apporter la guerre à vos portes et le fait que l'Alliance des Seigneurs soit saisie de cette affaire.

Luskaniens, ne croyez pas les mensonge que colporte ce prêtre de Cyric qui a incorporé votre armée, ce Garael Lacazur. Il n'est que trop ravi de la situation actuelle, de ces temps sombres et de vos malheurs. Il se complait à honorer son dieu en vous trompant, en libérant de dangereux criminels et en semant, en fin de compte, la mort. Que croyez-vous que ces criminels feront après les hostilités ?

Défenseurs de Luskan.. que défendez vous ? Un dirigeant cruel qui vous opprime, vous terrorise, assassine vos proches, ou bien ce que vous défendez c'est vous-même et le peuple, vos proches ? Je vous en prie, aidez-nous.. aidez-vous.

* Après avoir incliné la tête vers les murailles, le paladins s'en retourne ensuite dans ses lignes *

*Sur la muraille Sud, un soldat d'élite, connu et reconnu comme étant un vétéran aguerri, tient ce discours*

Soldats.

Tirez à vue sur tout ce qui approche du Sud ; dès qu'il est à portée de voix, c'est qu'il est à portée de flèches. Trouez-lui la gorge. Clouez-lui le bec.

Ils viennent nous déclarer la guerre, chez nous. Est-ce un mensonge? Non.
Ils viennent ensuite nous expliquer que c'est pour notre bien. Qu'ils font la guerre pour la paix.
Ils viennent vous expliquer que le mieux serait qu'en plus, vous faisiez la guerre à leur place.

Voyez ces affiches. On vous accuse de laxisme à un paragraphe ; d'être des oppresseurs au suivant. L'ennemi se fiche pas mal de savoir si ses griefs sont logiques. Ils ne le sont pas. Mais répétons "liberté ! Liberté ! Liberté", et peut-être cela ressemblera à une bonne justification? Voilà ce qu'ils pensent.

Ils viennent nous affamer, et prétendent ensuite nous tendre une main amicale. C'est là un chantage à peine déguisé, cela ne trompe personne.

Ils viennent accuser les vilains croyants de vilains dieux. Qui ici n'a pas prié de Dieux Sombres? Qui n'a personne dans sa famille dans ce cas?

Je vous rappelle, Soldats, que vos arrière grands-parents, vos grans-parents, voire vos parents ont combattu Padhiver la chienne. Voyez-les sous leur vrai jour : des pisse-froids, des envahisseurs doublés de fourbes menteurs. Cyriciste? Laissez-moi rire : ils viennent formenter la guerre civile chez nous, car n'en doutez pas, c'est là leur but. Coupez la tête de celui que vous avez juré de servir, et toutes les familles nobles se jetteront sur le trône vacant ; l'histoire se répète toujours. La guerre du tous contre tous, voilà ce qu'ils vont nous amener. Et pour se dédouaner moralement, qui vont-ils accuser? Un soldat première classe. Ah ! Voyez ses paroles pour ce qu'elles sont : des idioties.

J'ai versé mon sang pour vous. Lui, qu'a-t-il fait? Il a poussé des hommes à la trahison. Ah ! Et ce serait moi, le cyriciste? En réalité, mes amis, les padhiveriens n'ont aucun fait précis à reprocher à Nemetsk. C'est la justification au pif, on se conforte moralement avec des inepties, c'est une guerre morale qui ne cache en réalité qu'un grand opportunisme et beaucoup de bêtise.

La piraterie nuit à Luskan?! La piraterie nuit à Padhiver et à l'Alliance des Seigneurs : n'oubliez pas le passé ! La seule chose qu'ils désirent, c'est l'or, l'or luskanien. Ils veulent tuer la fierté luskanienne, détruire la neutralité luskanienne, remodeler nos modes de vie à leurs fades images.

Devons-nous les laisser FAIRE?! Personne ici ne veut la guerre...sauf eux. S'ils veulent la paix, qu'ils partent donc ! Qu'ils ne nous demandent pas de faire la guerre à leur place ! Venons-nous les assiéger pour leur ordonner de se conformer à nos modes de vie?! NON !

Donc je vous le demande : qui protégez-vous, défenseurs de Luskan? Votre peuple, votre devoir, votre seigneur, ou des dirigeants cruels venant jusqu'à nos portes nous opprimer et nous affamer, semant discorde et terreur, assassinant vos frères d'armes?

Restez fiers, luskaniens. Ecoutez votre coeur luskanien. Souvenez-vous de vos aïeuls. Souvenez-vous de votre passé. C'est là que vous saurez ce que cela signifie, être luskanien. Ne l'écoutez pas, il n'est pas la bouche qu'il faut à vos oreilles. Il ne vous comprend pas. Il ne vous comprendra jamais.

Oh, et, les amis, une anecdote : pendant qu'ils sont chez nous, qui protège leur ville, leurs terres et leurs routes des bandits?...Ils nous accusent d'être laxistes, et sont même pas foutus de protéger leurs terres ! Faites ce que je dis, pas ce que je fais !

Restez à vos postes, abattez tout ce qui s'approche. Voilà la voie de la sagesse. C'est ça ou le déshonneur, car vous devrez égorger vos frères d'armes, levez vos lames sur des luskaniens au nom de Padhiver et souiller votre honneur en brisant votre serment. Reflechissez-y.

Les derniers évènements !

Infos sues sur la Côte des Epées.

Hier dans la soirée, le campement de Padhiver s'est activé en tout sens ! On parle d'intrus dans le campement qui auraient été capturés par la vigilance des adeptes de la Triade que sont ces fiers soldats du Sud. Les quelques rapports parcellaires qui sont parvenus de la mer indiquent que les flottes luskaniennes et padhiveriennes font pour l'instant jeu égal. Il n'y a pas de précisions quand a la position exacte des affrontements. L'Amiral Lecter Vhammos de Luskan est parti a ces affrontements en monopolisant les corsaires luskaniens.

Plus au Sud, L'Alliance des Seigneurs a accepté de s'occuper de la surveillance de Leilon et sa région. Padhiver ramène ainsi quelques unités de plus pour assurer la sécurité de sa Cité pendant la guerre.

Infos sues à l'Est, passé les lignes du siège Mirabarien :

On dit qu'a l'Est, les orques commencent a repartir dans leurs terres, une unité de cavalerie padhiverienne ayant interrompu leurs pillages par sa simple présence, même si elle s'est avérée incapable de les éliminer. Les orques partent avec esclaves et rapines.

Le Régiment Griffon serait en train de franchir le pont réparé par leurs camarades du restant du régiment Dragon. Leur direction ne laisse aucun doute, Luskan. Dans le même temps, on annonce de graves soucis dans les Marches d'Argent, entre Mirabar et Nesmè. Paraît-il que l'Alliance locale s'est vue surclasser dans une bataille, a cause de l'absence de réponse a ses appels au mercenariat, réponse rendue impossible par les guerres de Luskan.

Informations relatives à Luskan :

La Loi martiale est appliquée d'une main de fer, et la conscription bat son plein ! On dénombre déjà de nombreuses recrues forcées, qui a défaut d'être loyales, ajoutent clairement du nombre. D'ailleurs une partie d'entre elles ont été placées sur les murailles, en première ligne, avec des gardes chiourmes pour les surveiller.
La rangée de têtes sur des piques devant le Palais de Nemetsk a semble t'il calmé les vélléités d'assassinat... Du moins pour une journée qui vient de passer.
On annonce le retour proche de Stanford Varghest a son poste, il serait rétabli suffisamment pour reprendre ses fonctions dés lors qu'il aura fini de prendre connaissance de la situation actuelle.
Les prisons sont vides désormais, tous les prisonniers ont été tués a la bataille de la Mirar, ou sacrifiés par le soldat Garael Lacazur sur les murailles Sud, dans une débauche de destruction magique. On murmure toutefois que Reip Paczenko, le gnome fou et adepte de l'explosion aurait posé des bombes en de multiples endroits avant d'être éliminé ! D'ailleurs, les falaises qui atteignaient la hauteur des murailles au Nord-Est et au Sud-Est de Luskan ont été rasées par le dit Gnome, sous supervision de la Garde. Le coin Sud-Est de la muraille a vu toutefois ses douves être partiellement comblées, même si désormais plus rien n'atteint directement la hauteur des murs.

Le Comptoir Nain au centre de Luskan est sous trés haute surveillance. Il est dit que les nains ont d'énormes ennuis pour se déplacer librement, plus encore que les autres citoyens. D'ailleurs, aucun d'eux ne peut quitter la ville, ou échapper a la Conscription s'ils promènent en ville.

Nemetsk a annoncé que le gouvernement de Luskan rejettait en bloc toutes les revendications des assiégeants, dénoncant une alliance entre Mirabar et Padhiver, et que tout serait mis en oeuvre pour les éliminer. Par la même occasion, les hauts cercles de Luskan voient de l'agitation, autant dans les proches du pouvoir en place que dans ses opposants. Le Conseiller a la magie, Elgeon Xavlannan s'est vu écarté du Palais, où Nemetsk n'a gardé que sa garde d'élite, et le Conseiller Stanford Varghest. Les Conseillers aux affaires maritimes, et a la religion quand a eux seraient cantonnés respectivement aux douanes et aux temples du Port.

Opération-suicide :

Les nains devaient absolument sortir de leur enclave. De toute manière, s'ils ne le faisaient pas, ils étaient condamnés à se faire envahir, et même les meilleurs protecteurs ne résisteraient pas face au flot des nouveaux conscrits luskaniens, des pilleurs, des violeurs et des assassins à qui la ville avait offert une "seconde chance". Je rencontrai donc le Général Hildreth en bordure de la forêt, lui offrant mon aide discrète afin de l'aider dans une percée. Celle-ci ne serait bien sûr pas de tout repos, il y aurait eu des pertes, mais c'était le mieux à faire avec ce qu'il me remit comme information tactique. De toute manière, les égouts étaient sans aucun doute comblés, les falaises avaient été détruites par l'explosion de Reip le terroriste d'Erchamion. S'ils arrivaient à la Porte sud, ils étaient sauvés, et pourraient gonfler les rangs de Padhiver.
Certains mourraient sans aucun doute, mais avec honneur et pour défendre leur peuple.

Alors, je me rendis plusieurs heures plus tard au Comptoir par mes moyens magiques, et j'y retrouvai le Général. Aucune idée de comment il avait pu rentrer, mais peu importe, il fallait parer au plus pressé. "Non... pas les armes de siège, ça vous ralentira Général. A la limite un bélier, oui, si vous voulez... pour la Porte. NON ! Pas les scorpions, c'est trop lourd ! Il faut être rapide !" Ah... l'attrait des nains pour les choses matérielles, certainement du très bon matériel, certes, mais... tenter une percée ainsi chargés, c'était du suicide. Le Général ordonna donc de saboter les machines afin qu'elles ne servent pas aux Luskaniens, grand bien lui en prit je suppose. Les documents importants furent brûlés à la va-vite, là aussi, bonne mesure, bien que je dus me faire souffrance de voir ce feu ainsi naître... mais n'en dis rien. L'instant n'était pas aux jérémiades.

Alors il rappela les soldats du Comptoir, j'usai sur eux de quelques sorts afin de leur permettre de résister à une ou deux flèches perdues malgré une de leurs formations tortues. De toute manière, c'était au Général de gérer ses troupes, il était vraisemblablement bien plus doué que moi dans ce domaine. Lorsqu'il lança sa charge, je m'évaporai, c'était le plan... et c'était désormais sa partie à jouer.

Lorsque je me mis aux nouvelles... celles-ci me laissèrent muette d'horreur : les nains avaient tous été massacrés, quant au Général, pas de trace. Espérons qu'il ait pu en réchapper, espérons... dernier survivant de son bataillon fier et combattif. Mais pourquoi ? Pourquoi un tel fiasco ?!
... Les Padhiveriens avaient coupé les ponts ...
Misère, ils avaient coupé les ponts, ôtant toute chance de retraite aux Nains pourtant sortis pour leur venir en renfort. Entre le camp sudiste et les nains se repliant, il y avait désormais une Mirar infranchissable. Les archers des remparts, arbalétriers et artilleurs s'en étaient donné à coeur joie, pardi.
Mais qu'a-t-on fait aux Dieux pour mériter ça ? Quelle sottise, quelle ... je n'ai pas de mot. Pourquoi avoir coupé ces ponts, bon sang ? Il n'y en avait pas assez des ponts détruits ? C'est une manie ? On voit un pont, on le détruit ! Après tout, c'est la guerre des ponts non ?

Rha. Un fiasco total, un échec complet, tout un bataillon ayant rejoint Moradin, et aucun renfort pour Padhiver, par leur faute.

Ness le scribe assis a écrit:

Les villages avoisinants auront reçu la visite de la sorcière - ou prêtresse ? - Manteau d'Hiver. Silencieuse, avançant sur les routes de campagne qui séparent les petites communautés fermières, d'un pas droit et régulier, elle ne se présenta qu'aux personnes clés : maréchal ferrant, intendant des stocks, guérisseur, boulanger.
Toujours d'un ton très calme, elle prononça quelques mots, ne répondant pas aux questions superflues, jouant de son aura :

L'heure de la moisson a sonné, vos blés sont hauts, ils sont dorés et ne demandent qu'à alimenter vos greniers pour la bise de cet hiver. Oh oui, vous pouvez être fiers de ces récoltes, car elles nourriront vos fils, et vos pères... Mais n'en oubliez pas moins la situation extérieure, n'oubliez pas ces mesures de conscription luskanienne. N'oubliez pas que dans leur folie acculée, ils vont vouloir plus, beaucoup plus ! Ils volent la liberté des hommes, ils prennent les fils des artisans pour les faire garder leurs ports mal fâmés, ils libèrent leurs prisonniers pour les joindre à la population... L'heure est proche où ils ordonneront le pillage de vos grains, où ils se serviront en chair à baliste dans vos fermes, la nuit, prétextant la sécurité de Luskan...
Refusez de vous soumettre à la dîme, villageois, gardez votre grain, vos boeufs, dans vos réserves et vos granges. L'armée de Mirabar et Padhiver qui contiennent ces Luskaniens devenus fous dans une enceinte close n'a besoin que de vous, d'une part de rationnement. Cette part, vous la calculerez en fonction des besoins de vos habitants, que le bourgmestre fasse la proportion, et l'envoie au camp mirabarien de l'est. Ce n'est pas un impôt, c'est un don qu'ils vous demandent, car ils savent être sur vos terres, et ne demandent que la fin de la guerre pour pouvoir s'en retourner. Ces soldats qui attendent patiemment que leurs exigences soient accomplies, sont des hommes comme vous : ils travaillent dur, comme vous au soleil, eux le font sous leurs mailles, comme vous avec votre faux et vos fléaux, eux utilisent leur lame et leur bouclier.
Et si certains de vos hommes sentent en leur coeur une étincelle de bravoure, l'armée mirabarienne ou padhiverienne les accueillera, à bras ouverts, avec les honneurs qui sont dus à ceux qui s'engagent volontairement.

Alors Aurile vous permettra de battre votre grain en toute quiétude, laissera vos bêtes belles et dodues, augurant un hiver doux, pour ceux qui savent respecter la Grande Vierge qui vous observe de la chaîne de l'Epine.
Faites votre choix, mais faites le bon.

[Validé Dardan, je le copie ici parce qu'il ptet davantage sa place à cet endroit tout compte fait]

Extraits du journal de campagne :

[...] C'est alors qu'une explosion se fit entendre. Les Luskaniens venaient de faire sauter le promontoire qui était à hauteur de leurs murs. Ce qui me fait dire que des espions doués nous surveillent.

[...] Le prêtre de Cyric a procédé à des sacrifices de Luskaniens afin de pouvoir lancer des sorts. Ces derniers ont balayé nos machines se trouvant sur l'autre rive. Heureusement, nos hommes ont pu repasser du côté du camp. J'ai alors ordonné le reconfection d'engins et la destruction des ponts. J'aurais cru que les détonations s'entendrait et que cela alimenterait un peu les conversations de Luskan. Visiblement pas assez pour nos valeureux alliés nains qui tentèrent une sortie au Sud. Si seulement nous avions été mis au courant [...]

[...] en attendant, nous veillons toujours au moral, je prends également nombre de mesures et fais des offrandes régulières aux dieux [...]

Dans toute cette agitation, ces événements précipités et ces forces en présence, la Légion ne semble pas effectuer de manoeuvre particulière.

En même temps, qui peut dire ce qui se passe réellement dans leurs différentes positions, alors que tous les regards sont tournés vers les murailles de la cité des Voiles, les explosions alentour, les sacrifices divers.. ?

Valdenier était l'archétype de la brute. Un vieux de la vieille, il avait tout vu, tout entendu. Il avait survécu à deux des révolutions de Lorgol, été blessé à une troisième, et s'était exilé pile au bon moment pour survivre. Depuis, il avait atterit à Luskan, survivant en tabassant les petits vieux et en taxant deux petits filous des rues.

Ce jour là, il s'était accoudé au comptoir de la taverne portuaire et commanda un verre de rhum. Kaarn lui exposa le prix.
- HEIN ?! Ca a doublé depuis hier !
Le tavernier lui offrit un sourire mauvais.
- C'est la guerre mon vieux.
Valdenier maugréa. C'est à ce moment qu'une autre personne déposa quelques pièces à l'attention de Kaarn, payant pour Valdenier. Ce dernier regarda la femme masquée de velour noir un instant, et saisit sa choppe en marmonant. Ils se mirent à discuter.

[...]

- Ha ça, évidemment. Ils ont assassiné des violeurs, des assassins psychopathes ... 'pas une grande perte. Mais après ? Les geôles sont vides là. Ils vont commencer à tapper ailleurs. Combien de temps les truands du port vont survivre si la garde a besoin de leur sang pour défendre nos murs ? ... Leur sang au sens propre, j'entends.

Valdenier émit un grognement, vidant la moitié de son troisième verre.

- Ecoute, zig. L'affaire est simple. Si tu veux augmenter tes chances de survivre à l'avenir, t'as pas trente six mille solutions. Le Carnaval saura te protéger si ça arrive.
Le déserteur lorgolien se contenta de fixer son verre.
- Je te laisse réfléchir, hein ? Mais n'oublie pas que le pouvoir de l'Organisation du Prince est sans limite.
La femme se leva en laissant un coquet pourboire à Kaarn. Valdenier ne fut pas le seul bandit du port à être visité 'par hasard', cette nuit là.

Quelques petites explosions ont pu se faire entendre à 10 mètres au nord des ponts nord... Ensuite, une gigantesque explosion est venu clôturer le festival, détruisant les ponts et tous les alentours...

Dans le ciel, la marque du terroriste fou...

Dans les cendres, celle d'un grand Archer Mage sont dispersées... Nulle trace de lui ne pourra être retrouvée, nulle nouvelle ne sera donnée...

https://www.youtube.com/watch?v=G6antggGlH8&feature=PlayList&p=5A428E0FA876C3CD&index=3

Force de frappe gobelinoïde :

Bon, les Padhiveriens n'auraient pas le renfort des nains, ça c'était certain. Du moins ils auraient peut-être ceux de Karhak Drim, mais le temps qu'ils arrivent, je craignais qu'il ne soit trop tard, ainsi je pris les devants. Marchant dans les bois du Nord comme à mon habitude, à la recherche des forestiers reclus, qui pourraient nous permettre de gagner un avantage tactique à Mirabar contre l'avant poste orque capturé, je vis soudainement la terre trembler non loin. Un gobelin sortit, complètement crasseux de ce trou, tel un ver minable.
Un instant... je crus qu'il venait de naître... des gens disent qu'ils naissent de champignons !

L'attrapant par le cou et le précipitant directement à terre, je m'apprêtais à le tuer. Puis me vint une idée, un gobelin, c'est un gobelin, des gobelins, c'est une horde. J'incantai une compréhension des langues, axée sur le gobelinoïde.
J'appris ainsi en le menaçant qu'il venait de galeries plus bas, il me montra un passage. Je lui demandai le nom d'un de ses dieux, il me parla de Bargrivyek... soit, ça pourrait toujours être utile. Puis je le laissai repartir, il avait mérité la vie : il voulait être aventurier pour ne pas mourir chez lui assassiné. Soit.

Alors je me changeai, gardant ma cape immaculée en raison de la Quête, passant de vieux vêtements conçus pour marcher en forêt, que je déchirai de façon à avoir l'air dépenaillée. De la même façon, je me mis à couvrir la peau de mon visage de boue... certaines nobles padhiveriennes font ça pour le soin de leur peau, quelles connes... C'est ignoble, ça colle, ça rentre dans le nez, et ça laisse un goût acide et pateux désagréable sur la bouche. Enfin au moins, j'avais l'air un tant soit peu inhumaine.
Je repérai le début de la galerie, une sorte de grand trou pas très profond. Mon apparition devait être flamboyante, pour impressionner ces créatures, alors je brandis ma main, tournai le poignet d'un demi-cercle adroitement effectué, héhé, et fit jaillir des étincelles multiples et multicolores qui envahirent le champ de vision de certains. Là, je sautai ! Non sans crier des : "FIOUUU FUUUZ TUTUTSHLUUU TSSHHHUU FUUUUOUZ !" afin d'impressionner encore plus.
C'était tout bonnement ridicule, mais ça eut l'air de marcher.

Alors apercevant un gobelin extasié devant mon numéro, je brandis ma barre de fer... car oui, j'avais pris la barre de fer brisée dans la cage aurilite par Lhoer, pour m'en servir de symbole de puissance...
Je brandis ma barre de fer et criai d'une voix impérieuse : "Bragrivyek n'est pas content ! Je veux voir votre chef !" Le gobelin, couard comme Regis, poussa son camarade, qui lui-même poussa son camarade, qui lui-même essaya, sauf que personne ne se trouvait après lui. Alors il s'y résigna... La réponse fut rapide, le chef voulait que j'aille le voir, car il était chez lui. Soit, là aussi, c'était raisonnable.
Mimant un acte de colère, faisant trembler le sol comme ce bon vieux Balagarn l'a découvert il y a un siècle, je m'y rendis, telle une déesse, une envoyée, une élue, bref... quelque chose de sacré.

J'aperçus le "Big Boss Grand Chef" sur son promontoire, il me toisait, profitant de sa haute position. Dieux qu'il était ... bizarre, ses yeux luisaient, pourquoi ? Cela ne présageait rien de bon, et j'étais trop engagée pour penser m'enfuir sans y laisser un bras.
La discussion fut rude, il était malin ! Je prétextai que Bragrivyek n'était pas content, car ils n'avaient pas assez tué d'ennemi, n'avaient aucunement agrandi leur territoire, et que son peuple n'était pas assez soumis. Il me prouva le contraire sur le dernier point en ordonnant à son bras droit de faire la poule, et il s'exécuta...
Dans quel monde suis-je tombée ?
Pour l'impressionner, je fis appel à un gros poing comme les maniaient si bien l'archimage Bigby, afin de jouer sur leurs superstitions... cela marcha : "le Gros Poing Vert Venu du Ciel" ! Mais il ne se démonta pas pour autant ! Cela ne l'impressionna pas ! Alors je pétrifiai un autre de ses collègues, pour qu'il me craigne de nouveau. Là encore, échec : il incanta pour rendre sa peau de granit, et gambada en pavanant de son sortilège. C'était certes impressionnant, mais il avait fait une erreur... j'enchainai sur un second sortilège de pétrification, sur le chef, qui ne bougea donc plus. Alors, le poussant avec mon pied de son promontoire, je m'adressai à l'assemblée :
"Votre chef n'est plus aimé de Bargrivyek ! Il ne lui donne plus de pouvoirs, il ne sait plus les utiliser ! Il vient de se tuer lui-même par son incompétence, trahi par sa faiblesse !"

Alors je demandai à ce que les trois plus grands shamans se réunissent, pour procéder à un truel selon les règles de Nélanthères, version sorts gobelins. Ils se disposèrent en triangle devant moi, sur mon promontoire, et... chacun se mit à réciter un sort. Par Mystra, heureusement que ce ne sont pas les gobelins qui feront du mal à ta Toile... sinon nous sommes perdus.
Le premier rendit une stalactite brillante.
... Ouais, bien, toi tu ne seras jamais le shaman, sache-le.
Le deuxième invoqua une flèche de feu pour faire exploser la stalactite brillante.
... Aah ! Du feu, du feu ! Toi si tu passes shaman, je peux te dire que tu vas le regretter et que plus jamais tu n'utiliseras de feu.
Le troisième leva les bras au ciel, et incanta : "Gromegapunch Tapkitue !"
Ouh la, ça c'est du niveau. Qu'est-ce qu'il va sortir comme sortilège ? En tout cas, ça a l'air puissant...
Et il abattit son fléau sur les deux autres dans le même temps... efficace.

Même si c'était peu conventionnel, je tentai de m'adapter à la culture gobelinoïde. Tant pis, il avait gagné, alors il serait chef. De toute manière, il avait écrasé ses concurrents...
Je lui remis quelques insignes, pour l'aider discrètement dans son futur combat, et l'exhortai à se rendre au camp des orques pour regagner cet endroit pris par les Luskaniens. Le gobelin semblait pressé d'en finir...
Et pour cause, quand je terminai le pseudo rite, il me prit pour femme devant tout le groupe.
... Nom d'un githzerai fluo ...
Je restai perplexe plus d'un instant, puis je décidai de le suivre, peu importe... je ne pouvais pas me dresser et tout recommencer, alors qu'ils avaient acquis un semblant de stabilité et la volonté de faire la guerre de territoire au camp orque. Il m'emmena dans sa tente, ben voyons, et commença à retirer son pagne en os. Devant tout le monde, en plus sacrés gobelins.....
Je détachai alors la voile derrière moi pour être cachée aux yeux des autres, prétextant un besoin d'intimité. Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour la bonne cause... ça je peux dire que je ne le raconterai jamais. Et apposant ma main sur son front, mimant un début d'étreinte, j'usai d'une vapeur colorée de nouveau, afin de le perturber mentalement. Ouf, c'est passé. Après trente secondes, je supposai que ça devait être rapide chez eux, je lui fis savoir mon émerveillement après ces trente secondes de bonheur. Je réussis à le bluffer, ouf, ouf, ouf. Leïra, je te ferai une offrande un jour.
Puis je l'exhortai à partir... la guerre attendait mon champion, les femelles attendaient les mâles victorieux, blabla. Puis je m'esquivai rapidement une fois la troupe partie.

Une histoire que je garderai pour moi, certainement, j'espère que ça aura au moins un impact sur le camp. Je doute qu'ils gagnent, mais si cela peut amoindrir leurs forces, et permettre un sursis, cela serait toujours ça de pris. Ce n'était que des gobelins de toute manière, même si mon mari d'un jour était dedans.

(Edit à cause des fautes à la relecture >.>)