- Citation :
- Nom du compte joueur forum : Ruffin
Nom du compte joueur module : Kehrma
Nom du perso : Eowaraluril Tir'ei'mana
Race : Elfe
Sous race : Sylvestre
Age : 120
Alignement : CN
Religion : Sylvanus, Mailikki, Solonor Thelandira - le Grand Archer - et Rillifane Rallathil - le Seigneur des Arbres
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Rôdeur 25
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Arc long / rapière
Langues : Commun, elfe, sylvanien
Familier/Compagnon animal : une panthère Mira’Ei’noabi
Ennemis jurés : Gobelinoïdes / MV / (à déterminer)
Trait de Caractère : Humble et patient, il est un adepte du respect d'autrui si celui-ci respecte la nature. Il aidera le paysan qui ne cherche pas le profit pour le profit, il apportera venaison à la mère du nourrisson, mais aussi la flèche à l'intrus destructeur gratuitement. Il est chez lui dans la forêt, et respecte la loi de la ville qu'il essaie de comprendre, sans pour autant vouloir y adhèrer.
Description physique : Gracile, cinq pieds de haut, peau sombre, yeux verts, des tatouages rituels sur ses chasses des intrus.
Caractéristiques : (lvl1) / (lvl25)
FOR : 14 /14
DEX : 16 /20
CON : 12 /12
INT : 12 /12
CHA : 12 /12
SAG : 12 /14
[BG]
Qui es-tu longues-oreilles ?
Je suis le bras de la forêt.
D'où viens-tu ?
La forêt m'a vu venir, et elle me verra partir. Mais pour répondre plus précisément, j'ai vu mon premier rayon de l'astre solaire il y a plus de cent de tes années, dans un petit village dédié à Rillifane Rallathil, le Seigneur des Arbres, au fin fond de la forêt orientale.
Mon mentor, Manaeïldil Tir'eï'Dalviil, m'a appris à respecter le vent et la feuille, à ne prélever que ce qu'il m'est indispensable et à recevoir les cadeaux qui me sont donnés.
Mes flèches sont les réponses de la forêt aux intrusions. Mon arc est l'instrument de la forêt pour se protéger.
Il m'a appris à écouter. Il m'a appris à ne pas imposer.
Comment ? Pour que tu comprennes, N-Tel-Quess voilà ce que je peux te dire. Ecoute la forêt, écoute le vent dans chaque feuille, écoute la sève dans chaque feuille, sent la vibration de chaque être, le jour où tu parviendras à le faire, tu sauras que tu n'imposes plus, mais que tu reçois. Ce jour-là tu sauras où es ta place dans la sphère. Mais celà risque de te demander des années.
Les druides nous ont aussi appris a respecter la vie, si celle-ci respecte en retour.
Reste allongé N-Tel-Quess, tes blessures vont se rouvrir. Les Gobelins ont des armes avec du poison.
*prend de l'eau dans ses main, ferme les yeux et respire doucement*
Ire Laacelillyla, tyèma wa aneyana nyirelaa ellelilana, samnye wa tyamsaananma à nya N-Tel-Quess wa tymeoeanam wama fealoileanla wa anala tyymaanéla' Oh Sylvanus, Père de toute chose vivante, merci de permettre à ce N-Tel-Quess de profiter des bienfaits de tes puretés.
Bois N-Tel-Quess, tu te sentiras mieux après. Ne me regarde pas comme cela, je t'ai dis que l'on m'avait appris à respecter pour recevoir. C'est une des règles.
Je vais te conter Oeaam Wala Ilyclala Weméla, ou le Foyer des Aulnes Dorés dans ta langue.
Les Aulnes nous parlent et échangent protection avec nous. Ainsi leurs branches nous donnent abri, mais nous les protégeons contre leurs ennemis.
La vie y est douce. Les jeunes suivent les enseignements des anciens, apprennent le respect. Respect dû et respect à faire comprendre. Avec vous, N-Tel-Quess, c’est souvent dénué de subtilité. Soit vous nous comprenez, soit vous essayez de nous imposer votre marche à la « civilisation ».
Contrairement à ce que j’ai pu remarquer de vos traditions, nos enfants ne sont pas obligés de suivre les pas de leurs géniteurs. Ainsi, mon père Ydalthil Cer’Ei’Estéinala, et ma mère Silanel Orb’Ei’Amilia ne sont pas des chasseurs mais des sages. Très vite, il est apparu au Cercle des Sages, ceux que vous appelez « Druides », que je n’avais pas les dispositions pour manipuler l’ordre des choses. Ainsi, ils ont laissé Sylvanus choisir ma voie. J’étais ce que vous appelez un enfant. Et déjà je passais plus de temps que les autres dans la forêt. Je te vois sourire, tu te demandes comment on peut passer « plus » de temps dans la forêt en y habitant, n’est-ce pas ? C’est simple, Oeaam est une enclave où Sylvanus nous abrite, nous respectons la forêt au maximum, mais elle nous permet tout de même de l’altérer, afin de nous vêtir et nous abriter. Mes pas me portaient hors de cette enclave. Je n’avais pas conscience à l’époque du regard de Manaeïldil Tir'eï'Dalviil. Il me suivait, je pense qu’il écartait les dangers aussi, sans que je le repère. Après du feu, je me trouvais souvent par hasard à côté de lui. Il me racontait l’arc et la feuille, la chasse et le ruisseau. Le Cercle a vu ma voie tracée comme la trajectoire d’une flèche. Il m’a confié à Manaeïldil Tir'eï'Dalviil. Et …. Dors N-Tell-Quess… tu pourras mieux récupérer.
*L’elfe regarda le feu, il suivi les étincelles monter vers le firmament, longeant les pointes des branches avant de se perdre dans l’immensité. Il tourna la tête vers le bruit feutré qui avait attiré son oreille, en provenance des fourrés.*
Approche Mira’Ei’noabi, viens ma belle. Il est endormi maintenant.
*La panthère vint se coucher à côté de l’elfe qui la caressa doucement*
Le Cercle m’a demandé de me rapprocher de la civilisation des N-Tell-Quess. Mais il ne m’a pas obligé à vivre dans leurs cités, mais tu devras rester prudente.
*Il replongea le regard dans les flammes. Les mêmes qu’il avait vue embraser la forêt une nuit sans lune. Il se souvenait, les cris des orcs et des gobelins autour de ce petit village. Une communauté qui vivait dans le respect mutuel. Des Tel-Quessir et des N-Tel-Quess qui essayait de se comprendre et s’accepter. Il avait parcouru la forêt avec Manaeïldil Tir'eï'Dalviil, pour ne trouver que des cendres chaudes. Tous avaient été massacrés, hommes, femmes, elfes, enfants… Ils n’avaient pu que constater les dégâts, et pleurer les pertes lors d’une cérémonie silencieuse au Père. Ils avaient ensuite mené la chasse. Ce qu’il y a d’équilibré avec les destructeurs c’est l’enivrement qui suit généralement le déséquilibre qu’ils occasionnent. C’était la première fois que Mana le guidait dans ce sentier. Il lui a montré comment les observer, devancer leurs mouvements. Ils étaient pistables à plus de dix lieues avec leurs odeurs. Mais les deux suiveurs de Solonor Thelandira devaient aussi se méfier des worgs de la horde. Mana lui appris à prendre l’odeur de la flore pour cacher la sienne, afin de tromper le flair des worgs. Ils les ont suivis pendant deux cycles annuels, les approchants de plus en plus près, faisant vider les villages qui étaient sur la route de la horde avant qu’elle ne frappe quand ils le pouvaient. Mana avait retenu son bras. La vengeance des leurs ne devait pas signifier une nouvelle perte, mais rendre sang pour sang. Après deux ans, Eowaraluril connaissait chaque membre de la horde par le nom qu’il portait dans leur langue gutturale. Il pouvait reconnaitre ses empreintes, et son odeur. Mana l’avait laissé pour pister la horde, il regroupait d’autres chasseurs pour que l’attaque ne soit pas un échec. Eowaraluril surveillait la progression. Il avait permis à une communauté du Peuple de se cacher avant que la horde ne passe. Mana revint avec une petite troupe. Les archers mages et les druides semblaient se fondre dans la masse des arbres. Mana était près d’Eowaraluril, il lui avait permis de participer à la mise en déroute de la horde. Juste avant l’aube, le ciel au dessus de la clairière qui abritait les destructeurs se couvrir d’un seul coup de traits meurtriers et silencieux. Carnage pour carnages, vies pour vies, destruction pour destructions.
Il n’avait éprouvé aucune joie dans l’accomplissement de son devoir. Cela devait être fait.
Après cet épisode, il avait ressenti le besoin de s’isoler. Et Mana n’avait pas essayé de le retenir.
[à venir, l'isolement, l'appel de la forêt, les familiers, la magie]