[BG Validé][Barde][DE]Corric Le'lin

Citation :

Nom du compte joueur forum : Dardan
Nom du compte joueur module : Tebryn Vandree
Nom du perso : Corric Le'lin
Race : Demi-Elfe
Sous race : (Humaine pour la sous-race, Elfe pour la sur-race. xD)
Age : 28 ans
Alignement : Chaotique Neutre
Religion : Erevan Ilserë (dieu tutélaire), Corellon Larethian, Shaundakul, Oghma, et quantité d'autres.
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Barde 25
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Baton.
Langues : Commun, Elfique, Illuskan, Halfelin, Langage des Roublards, Sylvestre (le truc des fées quoi)
Familier/Compagnon animal : Néant.
Ennemis jurés : Les champignons criards. (si, si ca existe.)
Trait de Caractère : Ouvert et diplomate, aventureux et curieux. En perpétuelle recherche de la saga qui le rendra célèbre.
Description physique : 1m74 accompagnés de cheveux bruns clairs, un beau visage ayant eu la chance d'hériter des plus beaux traits du Beau Peuple associés a la vitalité de l'humanité.


Caractéristiques :
FOR : 10
DEX : 12
CON : 10
INT : 16
SAG : 10
CHA : 16

Toute oeuvre digne de ce nom commence non pas par un "il était une fois" mais en présentant le héros. Qui est l'homme dont le texte raconte l'histoire ? Alors oui, entamons ainsi. Qui suis-je ?

Je suis Corric Le'lin. Un nom fait-il un homme ? Non, cela est bien insuffisant. Voici donc tout ce que j'estime nécéssaire a brosser du moins un portrait baclé de ma personne.

Je suis Corric Le'lin, aussi nommé Le Corric. Il s'agit là d'une astuce, jouant sur les coutumes raciales des deux peuples dont je suis issu. Par la contraction de nom elfique, je m'arroge de façon légitime un nom qui parait plus élevé socialement dans une société humaine. Le Corric. Une particule d'un point de vue humain, mais en réalité, simplement mon nom, celui d'un roturier. Si l'on me le demande, évidemment je ne mentirai pas. Mais laisser planer des doutes, a toujours du bon.
Oui. Je joue sur les astuces, et sur les cultures a la fois elfiques et humaines. Laissez moi alors vous expliquer en une phrase le pourquoi du comment de cela : Je suis un barde lunargentin.

Et plus que tout, je suis extrêmement fier de l'être. J'aime énormément ma patrie.

La Seconde question que je poserai a un homme dont j'écrirai le récit... Cela serait certainement "Qu'est-ce qui a fait de vous ce que vous êtes ?". Alors, c'est parti, pourquoi suis-je barde ?

Un barde, un homme du voyage, alors que pourtant je vénère ma Cité. Eh bien trés certainement parce que je suis né à Rivenord, dans le vieux quartier de Lunargent. Là ou les cultures sont plus entremêlées que partout ailleurs dans les royaumes. Surement parce qu'en face de chez moi, se dressait L'ancien collège Fochlucan, demeure la plus célèbres des bardes d'Abeir-Toril. Demeure devenue aujourd'hui la Maison de la Harpe, et qui aspire a redevenir le Grand Collège.

J'ai grandi en même temps que la renaissance de ce Collège. Lorsque je suis né, il était abandonné. Lorsque je suis devenu enfant, le maître barde Forell Luekaun avait rouvert le lieu. Lorsque j'ai eu l'âge de 8 ans, le lieu était peuplé de toutes sortes de baladins, de joyeux drilles, et de boute-en-train. Devinez donc comment je passais le temps !

J'adorais ce monde ci, des dizaines de conteurs, réunis au coeur du lieu le plus propice qui soit aux histoires, la vieille Fochlucan du vieux Lunargent. Mais j'étais un gamin, et je ne pouvais pas encore payer ma contribution au collège. Alors je ne suivais pas de cours, mais j'apprenais auprés des artistes en pause. Savez vous a quel point l'on peut devenir érudit en écoutant parler les gens ?
Ma jeunesse a été faite d'observations, d'écoutes, et d'essais. Des miliers d'essais. Parce que j'ai décidé de devenir comme eux. Et n'ayant les cours, je testais seul, dans l'auberge de la Chèvre Dansante.

Si a ce stade, m'entendant parler, et recoupant le déjà dit vous ne savez pas encore a qui j'effectue mes offrandes, le nom de cette Auberge devrait vous le faire savoir !
Ah mais vous ne connaissez pas Lunargent ? Il est vrai, parfois je m'emporte, on apprend tant de choses par l'émulation d'autres bardes, que l'on en oublie a quel point l'on en savait peu avant.
Bon, eh bien voici la réponse. Je vénère le Changelin Verdoyant, le Bouffon Féérique, Erevan Ilserë aux mille déguisements.

Je suis un enfant des rues avec l'espièglerie que cela implique. Je suis un grand curieux avec le gout aventureux que cela apporte. Je suis adorateur d'Erevan dans ce qu'il s'agit de tout tester joyeusement si cela peut m'amuser, et pour ce qui est "d'emprunter" un petit peu a quelqu'un qui de toutes façons, n'hésitera pas a "m'emprunter" à son tour. Que ce soit de l'or, mais plus encore des savoirs, ou des moyens d'en acquérir.

En quelque sorte.. J'aurai pu choisir Labelas oui. Ou Oghma, ca dépend de quel coté de ma parenté je me place. Mais au fond, je ne suis pas du genre rat de bibliothèque. Je préfère bien largement le gout excitant de la découverte et de l'aventure. Alors en grandissant, j'ai fait les 400 coups avec des amis de la Maison de la Harpe. Tant de Cabrioles m'ont appris a conter des histoires, à connaître les mille et unes situations cocaces qui peuvent arriver a un homme, a me tirer des mauvais pas, et a connaitre les gens.

Mais a ce stade, je me dois de préciser que je n'ai jamais été cupide, et que je n'ai jamais volé pour la richesse seule. Enfin presque pas ! Si peu, si peu. (Il y a des occasions vraiment tentantes desfois.) Cela a toujours eu pour but de réunir assez d'or pour me payer un accés au Manoir de l'Eternel Crépuscule. Ce grandiose temple qui accueille les écrits de mes aïeux elfiques. C'est ainsi que j'ai vraiment pu compléter mon instruction de la rue. Que j'ai appris les arts de la prose elfique, et que j'ai enfin pu maîtriser cette partie de moi issue du Beau Peuple. Car tous mes camarades de jeux ont grandi, et moi je restais encore un peu jeune. Le sentiment d'appartenance a ma moitié elfique se faisait ressentir plus encore qu'auparavant et je ressentais le besoin d'être en harmonie avec l'entièreté de mon être.

C'est en lisant tout cela que j'ai compris ce autour de quoi je tournais depuis des années, a la Maison de la Harpe. Les gens ont besoin des histoires et des légendes des anciens, pour s'accomplir eux mêmes. Pour se comprendre et se fixer des objectifs. Pour rêver même.
Je me suis trouvé des mentors au sein des Cabrioles. Des gens que je cotoyais au nouveau Collège de Fochlucan. J'ai appris de chacun d'eux, car le savoir est un partage, auquel chacun apporte sa pierre. (non, ca c'est trop banal, reprenons différement.)
Car le savoir est un lierre qui s'accroche aux races intelligentes, et chacun peut y donner une attache de plus.

J'ai ressenti ma magie avec les fées, les sprites, et les Erevanites. C'est comme cela qu'elle est venue alors que je dansais bourré avec un satyre, et qu'une dryade se foutait de nous. Cocace n'est-ce pas ? Mais j'ai pris le parti de rire dans ma vie. Laissons la mauvaise humeur aux sombres hères qui errent en toute ère de cette aire sous l'air d'Abeir-Toril. (oui, je m'amuse avec un rien la preuve.)

A partir de là, énormément d'hypothèses. Je descendrais d'un esprit féérique ? Ou c'est le sang elfique a lui seul ? (Je ne retiendrai pas la proposition folle de ce farfadet qui a déclaré que j'étais l'arrière arrière petit fils de Sunie. Je crois qu'il me draguait en fait... Ne cotoyez jamais un farfadet bourré, ils sont pires que nous.)

De tout ca, il est ressorti que j'étais classé apte a intégrer le collège bardique. Mais bon, j'avais toujours quelques soucis d'or, et autant rentrer au collège avec une renommée déjà valable, afin de grandir encore plus celui ci !
J'ai donc décidé d'apporter ma pierre a l'édifice de la connaissance et des contes en partant dans le Val de Bise. Cette terre fertile en héros et périls, où a n'en pas douter, je trouverai assez de matière a devenir le plus grand conteur des Royaumes a travers mon oeuvre a laquelle je me consacre désormais : "Chroniques des Terres du Nord."

Volo, gare à toi ! Non je rigole, puissè-je te rencontrer un jour et discuter.

Ps : Ci dessus vous avez eu en vrac mes troisièmes, quatrièmes et énièmes points. Juré quand j'écrirai l'histoire de quelqu'un d'autre, ca sera fait plus dans les règles de l'art.
Pour mon histoire propre, vous l'aurez a travers mes écrits sur d'autres sujets, c'est encore le mieux.

Le Corric, Fils de Lunargent.

Aprés réflexion, il est évident que ma vie tourne autour de l'art bardique. Non uniquement parce que c'est mon moyen de subsistance, mais véritablement parce que cela me fait... Vibrer. Au sens propre. On dit que la Magie vient de la Toile, moi je trouve que chez moi, les fils sont plutot tendus comme des cordes de harpe que comme une toile d'araignée.

La magie vibre. Et ce qu'elle provoque en moi... huhu. Ca me rappelle pourquoi je suis aussi bien dans ces soirées de cabrioles, et à fréquenter les esprits follets. Le moindre sortilège passant en moi, quittant mes lèvres et volant vers sa destination, déclenche chez moi un amusement fou. Quelque chose de... Malicieux. Une envie de rire, aux dépends des autres bien souvent d'ailleurs. La magie semble intimement liée a mes émotions, elle déclenche chez moi une variation de mes émotions, amplifie tout ce qui est typiquement associé aux folâtreries des fées. D'ailleurs, à chaque fois je ne peux m'empêcher de rire a l'idée qu'un de mes ancêtres ait éventuellement réussi a séduire une fée quelconque. Je dois véritablement descendre d'un sacré énergumène. (ou d'une, allez savoir !)

Ce qui est certain, c'est que cet ancêtre doit être du coté de mon père, elfe des bois, qui d'ailleurs a ce jour doit être en train de baguenauder quelque part en forêt, il parait qu'ils n'ont pas vraiment de notions de propriété ces gens. (je suis relativement d'accord avec eux cela dit.) Enfin bon toujours est-il que mon père a été un vrai ami pour moi, plus qu'un parent, il était certes un peu frivole, même selon les standards elfiques, mais c'est ainsi que je l'aimais. D'ailleurs, mes meilleurs souvenirs avec lui, sont ces fameuses Cabrioles d'Erevan, ou se mêlent elfes et fées, fées que j'ai ainsi appris a connaître par des festivités communes, en sus d'un certain attrait naturel du fait de ma magie. (Ou alors, c'est le contraire, c'est elles qui ont saisi et sont venues vers moi, enfin bref, ca c'est une autre histoire, mais je tiens a dire qu'un satyre a un accent atroce.)

Il est a savoir que les plus belles des esbroufes, et autres hauts faits de la rue (ou de la forêt, si vous saviez les traffics entre écureuils, un pixie m'en a parlé une fois, c'est monstrueux.) ne se racontent pas en commun, mais dans les langues adaptées, à savoir celle des esprits follets, et celle des malandrins. Un geste est parfois bien plus explicite qu'une phrase, et une tirade sylvestre, bien plus drôle qu'un langage marchand banal.

De plus, à propos de marchands, il faut aussi admettre le pragmatisme, c'est qu'utiliser un langage qu'ils ne connaissent pas, aide à les arnaquer, et leur faire de légers "emprunts". La Seldarine, et les autres dieux de Toril me gardent, je dois avouer que je prendrais même de l'argenterie si elle me passait entre les pattes.

Ceci étant, réfléchir sur moi même est bien beau, mais laissons ça aux moines et a leur ennuyeuses méditations. (Le souci majeur est qu'une méditation, ca ne donne pas grand chose a raconter comme histoires, fichus moines.) Allez, au travail Corric, des chroniques m'attendent.