[BG Validé][Barde/Prêtre][PG]Tempérance Petipas

Citation :

Nom du compte joueur forum : Patachou
Nom du compte joueur module : patachou
Nom du perso : Tempérance Petipas
Race : Halfelin
Sous race : Pieds-légers
Age : 25
Alignement : NB
Religion : Brandobaris (mais respecte tout de même le reste des Enfants de Yondalla)
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Barde/Prêtre, à priori 6/19
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Dagues et fronde, domaines de la Duperie et du Voyage (susceptible de changer avec PRC si possible)
Langues : Halfelin, Commun, Elfe, Alzhedo (dû aux 3 ans a Calimport)
Trait de Caractère : Enjouée et volontaire, d'apparence insouciante .
Description physique : Petite même pour une halfeline, les cheveux châtains mi-longs de cette hin encadrent un visage agréable. Ses yeux pétillent et il est rare de la voir sans qu'un sourire chaleureux ourle ses lèvres fines. Ses doigts sont fins et délicats, tout comme sa silhouette. Peut-être même est-elle un peu frêle.

Caractéristiques :
FOR : 8
DEX : 16
CON : 10
INT : 14
SAG : 15 =>20
CHA : 14 =>15

Tant qu'à être dans mes recherches, je commence déjà le cadre, je compléterais au fur et à mesure. Le BG viendra aussi petit à petit.

Petite précision: déjà demandé à Volvic l'autorisation préalable du multiclassage.

Nomen est Omen

Je m'appelle Tempérance Petipas. Vous vous demandez sans doute pourquoi un tel prénom? Eh bien c'est une tradition familiale. Je vous arrête de suite, toutes les filles de la famille ne s'appellent pas Tempérance, non non, je suis la seule à avoir ce nom. En revanche toutes ont un nom de vertu. Nous sommes sept, sept soeurs, mais nous n'avons rien à voir avec celles qui sont mondialement connues, loin de là.

Mon ainée s'appelle Chasteté. Elle doit aller aujourd'hui sur ses 32 ans. Et sur son quatrième époux, du moins était-ce le cas lorsque j'ai quitté Béluir.

Nous sommes deux à nous disputer le "titre" de seconde des filles Petipas: ma jumelle Prudence et moi-même. Lors de notre dernière rencontre, j'ai dû la sortir d'un guêpier dans laquelle elle s'était, fidèle à son habitude, fourrée. Il me semble qu'il incluait trois gobelours, une outre de bière et un canard en bois pour le bain.

Notre cadette directe, d'à peine une année de moins, est Justice. Aux dernières nouvelles elle purgeait sa quatrième peine pour "arnaque et botanique suspecte". Elle a toujours bien aimé les plantes amusantes Justice...

Courage à 20 ans et évite bien sagement tous ce qui pourrait lui attirer des ennuis, Sagesse en a 16 et prends exemple sur ma jumelle, et pour finir Espérance, 10 ans, désespère nos parents: son plus cher désir est de devenir un minotaure, "quand elle sera grande".

Et moi alors, en quoi suis-je différente de mon patronyme vous demandez-vous? Une bonne question, qui mérite une bonne histoire...

A priori

Prue et moi sommes nées à peu de choses près en même temps. Comprenez une dizaine de minutes d'intervalle. Nos parents n'ont jamais été bien surs de qui de nous deux était arrivée la première. Prue persiste à dire que c'est elle mais moi je suis sure du contraire. D'ailleurs je suis bien plus mature qu'elle, ça ne fait aucun doute !

Notre enfance a été aussi classique qu'elle puisse l'être pour deux hins jumelles. Entourloupes et farces "tellement trop drôles", entrecoupées de punitions "aussi sévères qu'un blob est dur", infligées par des parents trop ravis de leurs filles pour se rendre vraiment compte de leurs bêtises. A côté de ce que Prue et moi avons fait sur et sous les collines de Béluir, les quatre cents coups retraitent pour infériorité numérique flagrante.

L'école nous disciplina un peu. Ou pas. En tout cas elle nous instruisit, c'est déjà ça. Nous y avons appris nombre de choses, allant des traditions et de l'histoire hin aux langues véhiculaires dans le vaste monde. Et on remarque ici toute l'ingéniosité de nos ainés qui ont très bien compris que, pour au moins la moitié d'entre nous, nous quitterons un jour notre belle Luiren pour découvrir d'autres horizons.

C'est ce que Prue et moi avons fait à l'aube de nos 14 ans...

Ars similis casus

Fières de notre inexpérience et aussi intrépides que deux petits chevaliers pourpres, cheveux en guise de bannières au vent, nous nous sommes élancées sur les routes en direction de Thruldar. Au premier village venu nous nous sommes arrêtées, exténuées et les pieds douloureux, entrant dans l'auberge pour y prendre un repas, et un repos, bien mérité. Il va de soi que nous étions aussi fauchées que les blés à la fin de l'été.

C'est dans cette auberge que ma vie pris son premier tournant. Alors que Prue commandait des plats pour un régiment de frondeurs entier, je fût captivée par la plus improbable créature de Luiren: un conteur humain. S'il n'en avait pas été ainsi, peut-être aurais-je pût empêcher ce dernier de perdre l'entièreté de sa recette du jour en refrénant la commande de ma sœur. Mais sa voix, son regard, la passion qu'il insufflait dans son histoire m'avait comme transportée dans un autre univers, emplis uniquement de sa présence.

Je pense qu'il m'avait repérée dès l'instant où ma bouche s'est entrouverte, laissant échapper un filet de bave dans l'admiration que je lui portait. C'est peut-être celà qui le poussa à régler notre note lorsque, la soirée s'étant muée en nuit, Prue était secouée comme un cocotier par un aubergiste loin d'être heureux d'avoir servi à deux gamines sans le sou un repas faramineux.

Nous avons passé la nuit avec lui, dans sa chambre. Je vous arrête tout de suite, nous étions des gamines hins et lui un humain, n'y voyez rien de sexuel, ce serait parfaitement déplacé. Le jour suivant, il nous reconduisait à Béluir et nous retrouvions nos parents, fous d'inquiétude. Je n'avais jamais vu ma mère pleurer à ce point avant ce jour, mais à l'époque la fascination que je portais à Salim arrivait à occulter tout sentiment de honte pour ce que nous avions fait de ma tête.

Verba docent, exempla trahunt

Les jours qui suivirent, j'enfreignais l'interdiction de sortir de ma chambre qui sanctionnait notre escapade pour aller écouter les belles histoires de Salim sur la Place des Oraisons, qui accueillait orateurs, prêcheurs et saltimbanques de tous poils. Inlassablement, j'écoutais et mémorisait les histoires qu'il contait, buvant ses paroles comme le plus doux et sucré des nectar. Chaque soir je rentrais chez moi, la tête encore pleine des aventures et épopées, imaginaires ou non, des grands héros de Faerun. Chaque nuit je les revivait en rêve. Et dans chaque rêve, il était là, sous une forme ou l'autre, bienveillant et sauveur à la fois.

Les jours se transformèrent en mois. Salim avait finis par me prendre sous son aile, m'enseignant comment placer ma voix, comment influer sur l'auditoire par une simple modulation, une phrase bien placée, un mot puissant de signification. S'il fût surpris de constater que je connaissais déjà par cœur son répertoire de contes et d'histoires, il ne le montra pas. Au contraire, il m'encourageait à inover, à modifier ses histoires, à me les approprier. Peu à peu, ma fascination pour lui se transposa aux histoires qu'il m'avait transmises. Se mêlait désormais à ma naturelle envie d'aventures celle de les conter, d'en faire profiter les autres. Je voulais maintenant découvrir le monde non plus pour moi-même mais pour le décrire aux autres, pour les imprégner de mes propres perceptions et faire de celui-ci mon œuvre personnelle.

Salim quitta Béluir après deux années entières. Le monde l'appelait à nouveau. J'étais prise du désir de le suivre, de découvrir ces choses qu'il avait imprimé en moi lors de nos innombrables conversations et enseignements. Il refusa, malgré mes suppliques. Et il me dispensa son tout dernier enseignement, le plus précieux de tous me dit-il: son chemin n'était pas le miens. Il m'avait montré la destination, mais la route, je devais la prendre moi-même, seule, dans la lumière du soleil sans que l'ombre d'un autre n'altère mes pas.

Et il repris la route, me laissant dans une ville que je trouvais désormais trop petite pour moi.

Urbi et orbi

Je n'ai pourtant pas pris de suite la route. La détresse de mes parents lors de notre "escapade première" avait finalement réussi à toucher mon âme. Aussi attendais-je ma majorité avec impatience avant de leur faire mes adieux. Je rongeais mon frein en arpentant les quartiers de Béluir les plus à mêmes de me distraire. La Place des Oraisons avait bien entendu ma préférence, pour ce qu'elle avait de cosmopolite et de grandiose, grandiloquent même. On y croisait de tout, du gnome au centaure, du chanteur nain au siffleur hin. Il arrivait même que l'on rencontre, venus du Calimshan, des genasis vêtus de vêtements bariolés et légers. J'ai passé à l'époque sur cette place plus d'heures que dans tous les autres endroits réunis, y compris mon propre lit.

Au grand désespoir de mes parents, qui voyaient en moi une future prêtresse de Yondalla. Leur amour pour moi les aveuglait-il à ce point pour ne pas se rendre compte que déjà l'Irrésistible Coquin m'ouvrait les bras?

On ne connait aucun temple du Maître de la Discrétion, mais si l'ont devait lui en désigner au moins un, nul doute que ce serait la Place des Oraisons. Si l'on rencontre toute sorte de personnages hauts en couleurs sur celle-ci, les plus fréquents et les plus fascinants sont les Mains de la Mésaventure. J'ai découvert et redécouvert nombre de récits de l'Irrésistible Coquin en trainant sur cette place, ouvrant mes oreilles à tous les prêches, toutes les histoires, toutes les légendes qui se prononçaient là bas.

Et enfin vint le jour de notre majorité, à Prue et moi. Nous saisîmes cette occasion pour faire nos adieux à nos parents et sœurs, cousins et oncles, tantes et grands-parents, et à tous ceux que nous avions connu à Béluir. Une tâche qui nous prit pas loin de cinq jours, tant l'on nous fit de fêtes et de dîners d'adieux. Nous nous élançâmes alors sur les routes, traçant notre chemin vers le nord, le nom de Calimport en tête.

Il y eu moult mésaventures lors de notre voyage, qui alourdiraient considérablement ce récit au demeurant déjà bien long et loin d'être arrivé à son terme. Aussi prendrais-je la liberté de les passer sous silence, bien qu'elles incluent un grand nombre de crabes, deux sorcières, une tribu d'hommes des sables, une fourmi-lion affamée et un Djinn prisonnier.

Et notre pérégrination nous amena jusque dans l'enceinte d'une monstruosité tentaculaire aux atours chatoyants: Calimport.

Omnis homo mendax

Calimport était comme une Place des Oraisons gigantesques, fascinante et bariolée, chavirante et cosmopolite, un vivier de vies. Mais au contraire de ma chère Place, elle était également un lieu sombre et dangereux, mortel même. Celà je l'ai découvert à mes dépends.

Il ne nous fallut pas longtemps avant de nous plonger profondément dans les ennuis. Et pour une fois ce n'était pas le fait de Prue. Repérées par les innombrables yeux d'un pasha de la pègre, on nous enleva en pleine rue. Aucun des nombreux passants ne réagit et nous finîmes enfermées dans le gynécée de celui-là: le Pasha Mallow. Prudence, fidèle à elle-même, se débattît comme une lionne, et c'est sans doute ce qui la sauva. Impressionné par sa combativité et son agilité, Pasha Mallow l'incorpora à son organisation, non sans avoir pris les dispositions nécessaires à la faire obéir. La plus importante de ces dispositions, c'était moi. Il me garda enfermée, surveillée par ses compagnes qui me jalousaient sans raison, voyant en moi sa dernière conquête alors que je n'étais qu'un moyen de pression. Souvent il me faisait quérir pour jouir de moi à sa guise, attisant encore la haine que les autres femmes me portaient.

Trois ans passèrent ainsi, Prudence prenant d'avantage de position dans l'organisation du Pasha et moi m'évadant par la pensée hors de ces murs exécrables. Seule pendant un temps, les concubines du Pasha finirent par accepter mon récit et me montrer un semblant d'amitié. Au moins étais-je autorisée à participer à leurs divertissements communs, apprenant de nouvelles histoires, et leur enseignant celles que je connaissait. Bien vite je me rendis compte que les histoires de Salim prenaient leurs racines dans la culture calishite, et malgré leurs variations elles étaient connues de la plupart des autres femmes. Je me vit donc contrainte, pour innover, de narrer les exploits des plus grands héros hins, de la guerre des sagespectres et des aventures du plus grand de tous les coquins.

J'en venais à souhaiter sa venue pour qu'il me délivre de mon sort. Mais bien entendu, il aide avant tout ceux qui s'aident eux-même. Et il aida Prue. Elle finit par gagner la confiance de Pasha Mellow, qui cessa de la faire surveiller. Profitant de cela, elle monta un plan ingénieux pour nous sortir de cet état et de cette ville qui en était devenue détestable. Aidée par Mingo Barryton, une Main de la Mésaventure qu'elle rencontra opportunément et à qui elle demanda la bénédiction du Maître de la Discrétion, elle me sorti de ma cage dorée. Et accompagnées de notre nouvel ami, nous quittions Calimport, à tout jamais.

Mihi cura futuri (Ovide)

Mingo était charmant, un rien roublard et particulièrement troublant. Il discourait tout au long des chemins que nous empruntions, narrant les exploits de Brandobaris et sa proximité avec Tymora. Avec Prue il se montrait aussi rusé que le renard, sympathique et souriant, prenant une place qui jusqu'alors avait été la mienne: celle du complice. Avec moi il était agréable, posé et affable, me contant le monde et l'Irrésistible Coquin comme un amant soufflant des mots doux. Nous nous éprîmes toutes deux de lui, bien entendu, et je pense qu'il n'attendait que ça. L'ambiance entre sœurs se dégrada rapidement, jusqu'au point de rupture. Un soir, des mots durs furent prononcés, et nous nous séparâmes.

Mingo disparut après ce soir là. J'avais perdu tout ce que j'avais désiré durant ma captivité, ma sœur et l'amour. J'errais, ombre de ce que j'étais, sur les routes et chemins, dans les plaines et les bois, au bord des rivières et des mers.

Je ne dû mon salut qu'à une rencontre fortuite. Comme il me semblait à chaque fois, une Main de la Mésaventure (j'assimilais alors Salim à Mingo) me fit prendre un nouveau tournant dans ma vie. Je n'ai jamais connu son nom, mais alors que je campais, en pleine nuit, il fit son apparition. Il semblait avoir tout compris de moi. Jamais nuit ne passa si vite. Nous discutions, de moi, de lui, du monde, et alors que l'aube approchait, il m'apparût que j'étais, moi-même, une Main de la Mésaventure, sans même que je ne m'en rende compte. Je connaissais sur le bout de mes dix doigts le dogme de Brandobaris, l'aventure guidait mes pas plus que toute autre chose, je cherchais les émotions qu'elle me procurait pour les transmettre au monde que je découvrais toujours plus grand, plus emplis de choses, merveilleuses comme mauvaises. Lorsque je lui fit part de ma découverte, il me sourit, m'annonçant que sa part était jouée et repris la route sans un autre mot, me saluant d'un clin d'oeil.

Depuis ce jour, qu'importe la destination où me mènent mes pas, je prends plaisir au voyage en lui-même et aux opportunités qu'il recèle. Et dès que l'occasion m'en est donnée (et ne vous y trompez pas, ces occasions je les crée moi-même), je narre les aventures et les exploits du Maître de la Discrétion, l'Irrésistible Coquin, Brandobaris, celui qui accompagne mes pas.

[Pwaite.

Pour le culte en effet c'est discret mais j'ai un certains mal a appréhender comment, autrement que par son éducation de hin et les contes qui parlent de Brandobaris, elle aurait pût en apprendre plus. L'Eglise de la Mésaventure n'a d'église que le nom, sans la moindre structure et bien plus personnelle qu'autre chose, ce que j'essayais de faire ressentir par petite touche dans le récit.

A ce sujet je souhaiterais utiliser mon Joker "appel à un scribe" pour solliciter son aide. Comment faire ressentir plus profondément et personnellement le culte que de la façons dont je l'ai actuellement fait.


Passons au barde.
Je me suis basé sur le post en bibliothèque d'Elminster des bardes de Faerun. J'ai beau le lire et le relire, je ne trouve pas de référence à un quelconque aspect génétique de la magie bardique. En revanche on y parle du coeur du barde, ce que j'interprète par ses sentiments et sa sensibilité plutôt que par l'organe. C'est d'ailleurs ce dont le post parle régulièrement, et ce que j'ai voulu faire transparaitre dans mon récit. N'y a-t'il pas eu confusion du fait des DDRs sur la "magie du sang" présentes chez les bardes et ensorceleurs?


J'appelle de nouveau mon ami le scribe à la rescousse sur cette question de parler de la magie divine et de la magie profane. Je ne vois pas vraiment où tu veux en venir exactement avec cette question précise. Et est-ce que la question est liée à celle du "sang magique"?


Voilou voilou.]

Patachou a écrit:

[Pwaite.

Pour le culte en effet c'est discret mais j'ai un certains mal a appréhender comment, autrement que par son éducation de hin et les contes qui parlent de Brandobaris, elle aurait pût en apprendre plus. L'Eglise de la Mésaventure n'a d'église que le nom, sans la moindre structure et bien plus personnelle qu'autre chose, ce que j'essayais de faire ressentir par petite touche dans le récit.

A ce sujet je souhaiterais utiliser mon Joker "appel à un scribe" pour solliciter son aide. Comment faire ressentir plus profondément et personnellement le culte que de la façons dont je l'ai actuellement fait.

Justement, il faut que cette particularité du culte soit explicite dans le BG.
Tu peux par exemple décrire cette particularité du culte de Brandobaris et comment ton personnage se sent investit dans ses dogmes et ses rituels, même si ce n'est pas un culte comme les autres.

Patachou a écrit:

Passons au barde.
Je me suis basé sur le post en bibliothèque d'Elminster des bardes de Faerun. J'ai beau le lire et le relire, je ne trouve pas de référence à un quelconque aspect génétique de la magie bardique. En revanche on y parle du coeur du barde, ce que j'interprète par ses sentiments et sa sensibilité plutôt que par l'organe. C'est d'ailleurs ce dont le post parle régulièrement, et ce que j'ai voulu faire transparaitre dans mon récit. N'y a-t'il pas eu confusion du fait des DDRs sur la "magie du sang" présentes chez les bardes et ensorceleurs?

Ce qui suit est la réponse de Volvic:

Concernant barde et DDR, il n'y a pas de confusion, un DDR c'est un barde qui a décidé de ne pas aller plus loin dans sa maîtrise de l'art bardique mais dans celle du disciple draconique. Mais à la base, les bardes (comme les enso) possedent ce sang qui leur permet de lancer des sorts.
Il n'y a pas 36 raisons dans la capacité de lancer des sorts: soit on apprend, soit on peut naturellement. C'est le sang magique qui permet d'user la magie naturellement.
Il faut bien différencier aussi le barde (art + sang magique) avec le barde "troubadour" (art). Le barde est un être qui tire son sens de la manipulation de la magie par le biais de l'art d'un ancêtre magique qui a modifié le sang de cette famille.
Chacun membre de la famille pourra choisir de réveiller ou non les capacités de son sang.

Ca peut-être aussi (comme l'enso) le résultat d'un accident magique.

Patachou a écrit:

J'appelle de nouveau mon ami le scribe à la rescousse sur cette question de parler de la magie divine et de la magie profane. Je ne vois pas vraiment où tu veux en venir exactement avec cette question précise. Et est-ce que la question est liée à celle du "sang magique"?


Voilou voilou.]

En fait ce que je veux dire c'est que le pouvoir accordé par le dieu que suit ton personnage n'est pas décrit. C'est important de décrire ce pouvoir, la magie divine.

Et d'autres part, de la même manière, il n'y a pas d'allusion à la magie bardique.

Voilà!

Concernant la magie bardique, le reste je tenterais d'écrire quelque chose plus tard.

J'ai peut-être une vision trop subtile de la magie, mais à mon sens

Citation :

Les jours se transformèrent en mois. Salim avait finis par me prendre sous son aile, m'enseignant comment placer ma voix, comment influer sur l'auditoire par une simple modulation, une phrase bien placée, un mot puissant de signification.

ceci faisait référence, sans doute de manière obscure, à la magie. L'enchantement et les mots qui ont le pouvoir de le déclencher. Après c'est sans doute insuffisant pour vous et je ne saurais vous donner tort, mais je tenait tout de même à le signaler.

Je sais, c'est mal de se double-poster, mais ça permet une meilleure visibilité du neuf (mais pas celui de Padhiver vu qu'il a disparu).


Suite à mes nombreuses questions de joueur chiant, j'ai pût prendre une décision que je ne souhaite pas incorporer dans le récit mais qui expliquera le sang magique. Il y aura donc très loin dans l'arbre généalogique de la famille Petipas un satyre qui aura baguenaudé avec une hin.


Concernant sa magie bardique, du coup elle est plutôt concentrée sur ce qui influe sur les gens et leurs perceptions, donc principalement les enchantements et l'illusion, pour appuyer ses récits, et y trouvant un penchant naturel inexplicable (comme tout penchant naturel d'ailleurs). Je prendrais donc incantation silencieuse pour souligner ce fait.


Pour la magie divine j'ai toujours du mal a appréhender ce qu'on me demande à ce sujet je t'avouerais. Dois-je signaler quel type de sort elle demande le plus régulièrement en faveur?


J'écrirais un dernier chapitre sur le dogme, en étant plus explicite que les quelques allusions que j'ai glissé dans le texte original.

Dernier chapitre ajouté, essayant de traiter des sujets demandés.

Cétacé, je valide.
Bon jeu

Marsouin à toi !

Homélie aux Contreforts.

L'histoire du Sac du Destin.

Il y a de nombreuses générations de hins, un artisan pieds-légers confectionna un si magnifique, si exquis sac, qu'il allait entrer dans la légende. On raconte bien des choses sur le Havresac d'Evrard originel. Mais on raconte aussi qu'il n'était qu'une pâle copie de l'oeuvre du hin.

Il possédait bien entendu les capacités du Havresac, annulant le poids de son contenu et lui-même étant bien plus léger que ce qu'il paraissait. Et ce sac prodigieux passa, durant de nombreuses années, de mains de hins en mains de hins. Bien vite il révéla d'autres propriétés tout aussi fantastiques. Sa magie était telle que bien des fois il sauva son porteur du moment d'un danger extrême. Et toujours, au gré de leurs pérégrinations, il se transmettait de hin en hin.

Un jour pourtant, le Sac fut dérobé. Un grande-pattes maskarite du nom de Vendros s'en empara, l'arrachant par un sordide complot des mains de son propriétaire légitime. Et après celà, il disparut de la circulation durant de très longues années. C'est probablement en ces temps-là qu'il atterrit entre les mains d'Evrard et que ce dernier en copia les propriétés visibles. En revanche sa grande magie protectrice ne se révéla pas à lui, car seul un hin pouvait y accéder.

Le Sac se perdit dans les mémoires. Il en était pourtant un pour s'en souvenir. Et un jour, Il décida qu'il était temps de récupérer cette relique hin. L'ennui, bien entendu, c'est que personne ne savait où se trouvait le Sac. Qu'à cela ne tienne, l'Irrésistible Coquin connaissait au moins une personne qui connaitrait la réponse. C'est pourquoi il prit la route en direction de la Bibliothèque d'Oghma.

Ce dernier accorda une entrevue au Maître de la Discrétion, mais l'Archiviste de ce qui est Connu devait s'être levé du mauvais pieds car il chassa son invité, sous prétexte qu'un magnifique plumier avait disparu de son plan de travail lors de l'entrevue. Mais l'Irrésistible Coquin ne se laisse pas démonter par ce genre d'échec aussi profita-t-Il de la nuit tombée pour s'introduire dans la Bibliothèque.

Là, Il passa de rayonnage en rayonnage, à la recherche de l'ouvrage qui, Il en était certains, Lui apprendrait où donc se cachait ce Sac. Mais comme chacun sait, la Bibliothèque d'Oghma est bien plus grande qu'elle ne le laisse paraître de l'extérieur. Et fatalement, Il se perdit entre les rayonnages. Passant devant dictionnaire mordeurs et encyclopédies sauvages, Il s'enfonçait toujours plus loin dans les méandres de la connaissance.

Arriva un moment où, perdu pour de bon, Il errait sans but dans cet espace sec et bruissant. Par le plus grand des hasards, l'Irrésistible Coquin tomba, au détour d'une étagère dédiée à l'ornithologie, sur le campement d'un autre visiteur perdu. Un nain hirsute dégustait la couverture de cuir d'un incunable, protégé par un abris de fortune constitué d'étagères renversées. Ce nain, Il le connaissait bien. A pas de loup, Il s'en approcha, profitant de tous les couverts que lui donnait la clairière dévastée jonchée de livres et de pages. Lorsqu'Il se fut suffisemment approché, Il bondit sur le nain, lui plaquant les mains devant les yeux en claironnant "Qui c'est?".

Vergadain, car c'était bien de lui qu'il s'agissait, tonna alors "Je ne sais pas qui t'es, mais par ma barbe, si tu arrives à me sortir d'ici tu seras un homme riche !". Et le Maître de la Discrétion se dévoila alors à son ami et tout deux partirent d'un grand éclat de rire. Chacun raconte à l'autre sa mésaventure. Vergadain, venu chercher une livre rare au sujet d'une pierre qui l'était tout autant, Brandobaris à la recherche de l'information sur son Sac. A peine le récit de l'Irrésistible Coquin achevé que Vergadain s'exclamait "Par ma barbe, mais je sais où est ton Sac !". Il avait en effet découvert l'information dans l'un de ses précédents repas. Le Sac, Vergadain lui apprit-il, avait finis par grossir le trésor sur lequel dormait la Reine des Dragons, la terrible Tiamat en personne.

Mais le problème le plus urgent était de sortir de la Bibliothèque sain et sauf. Avisant un abécédaire sur les oiseaux qui voletait paresseusement non loin d'eux, l'Irrésistible Coquin eut une idée. Avec l'aide de Vergadain, Il rabattit l'abécédaire dans un piège construit de bric et de broc qu'ils avaient installés et le capturèrent sans lui briser la tranche. Avec le contenu de leurs poches, ils bricolèrent un harnais qui permettrait à Brandobaris de s'élever dans les airs, soulevé par l'abécédaire.

Ainsi, au dessus des vertigineuses étagères de la Bibliothèque, l'Irrésistible Coquin, apercevant au loin une lumière ténue, retrouva la sortie. N'abandonnant pas son ami, Il redescendit et entrepris une longue et rocambolesque chasse aux ouvrages volants. Lorsqu'ils eurent enfin attrapé trois volumineux ouvrages ornithologiques et fabriqué un autre harnais, plus résistant, pour Vergadain, ils s'en furent par les airs.

Sortis de là, Vergadain tint sa promesse et couvrit le Maître de la Discrétion d'or avant de le quitter. Or qui servit par la suite à distraire La Dame Sombre, Brandobaris le lui ayant amené en offrande. Alors que celle-ci contemplait son nouveau trésor, l'Irrésistible Coquin déroba le Sac sous la patte même de Tiamat et s'envola avec son abécédaire par un conduit d'aération de l'antre de la Reine des Dragons.

Et c'est ainsi que le Maître de la Discrétion, l'Irrésistible Coquin, triompha à nouveau de l'adversité et récupéra une relique de notre peuple.

Ô Brandobaris, puissiez-vous toujours vous sortir des situations les plus improbables ! Et accordez à vos suivants la grâce d'en faire de même.

[Conté IG à Milo la Tempête, Anathano Bel'kar et Bhorgund, peu avant les contreforts.]