[RP]Cadavres au Clair de Lune

Destructeur de Monde Nombre de messages : 1140 Age : 36

https://www.youtube.com/watch?v=rGsCsgNw8Jo

Nous l'avions retrouvé, l'ombre, démasquée par la lumière. et alors que je la pensais à notre merci, après tant de recherches concluantes, le collet se resserrait. Deux mots. Ils suffirent pour me rendre incontrôlable. Je marchais d'un pas déstructuré vers Dan en brandissant mon épée, comme animé par les rires de la femme. Un pas, deux pas, Dan retourne toi. Trois pas, je vais vous tuer. Trop tard, je l'avais déjà fendu en deux. Il était mort en prononçant les paroles d'un brave, mais le désespoir s'abattit sur nous tous en sifflant dans ma main.

La nuit n'était pas encore tombée que déjà la tension était palpable parmi les gardes.
Un règlement de compte massif entre malfrats des bas quartiers devait avoir lieu ce soir, l'ensemble de la garde s'apprêtait à rejoindre le quartier du nid des mendiants.
Un groupe d'enquêteurs faisait des tours en ville. Ils discutèrent un long moment à la bibliothèque. Avant de parcourir la ville dans tous les sens.

Alors qu'on avait retrouvé 5 des officiers disparus au compte goute, ce soir là, à chaque endroit où les enquêteurs s'arrêtaient pour chercher, on trouvait un corps. Et finalement on les vit partir en courant vers la maison du capitaine Enguerrand de Beauvaloir, puis repartir vers la bibliothèque. Une bataille avait apparemment eu lieu dans cette dernière quand on vit ces aventuriers redescendre portant leurs camarades sur le dos, ainsi que l'officier disparu, sauf, mais pas totalement sain.

Plus tard dans la soirée, on aura pu assister à un bordel monstre dans l'hôpital, on raconte même qu'un guérisseur a tenté d'assassiner la conseillère. On aurait même pu voir le groupe d'enquêteur poursuivre certains des leurs devenus fous.
Ce fut une journée infernale, qui même si elle semble s'être bien terminée a laissé morts derrières elle, et des gens inquiets.

Des cadavres de bandits ont été retrouvés dans la bibliothèque...

[hrp]Merci à dardan pour cette anim, c'était super!

Je revenais toujours au même endroit, à mon pied à terre… à ma tour, à notre tour. Ce bâtiment qui me paraissait sécurisant, robuste… bien ancré, qui actuellement me soutenait physiquement et m’évitait de m’effondrer mentalement. Le froid anesthésiait mon mal de tête, mais malheureusement pas mon esprit. J’aurais donné beaucoup pour arrêter de penser, arrêter de compter… ce tatouage sur fond pourpre : un… cette arme sifflante qui m’a frôlé : deux… ce rayon qui a creusé ce trou dans mon plafond : trois… cette erinye qui nous a brûlé : quatre… suivies de ces deux erinyes où nous avons failli y passer : cinq… ce type qui m’a foncé dessus en brandissant ses lames : six… Je devrais m’arrêter… et finalement ce réveil brutal avec ces mains qui serraient ma gorge : sept.

Sept... c’est passable, sur une vie… c’est beaucoup en si peu de temps. Mais c’était entièrement de ma faute, à avoir voulu aider la cité et avoir pris ce poste de conseiller, je récolte ce que je sème. Sept… ce chiffre résonne en moi comme un avertissement, attention au huitième…

Je sais, tu me l’as déjà dit, je suis loin d’être seule dans cette galère, sans Max, je ne serai jamais rentrée en vie à Padhiver, sans Abdul et les autres légionnaires il n’y aurait même pas ce mince espoir effiloché et sans toi, je ne croirais pas que ca en vaut la peine, je serais tombée il y a longtemps, tout simplement. Je réalise pleinement la chance que j’ai d’avoir toute cette aide.

Je suis capable de rationnaliser beaucoup de choses habituellement, de focaliser mon esprit sur ce qu’il est bon de penser, de me dire qu’au final on ne pourra pas m’enlever ce qui m’est le plus précieux, ce qui m’a construit, ce que toutes les personnes que j’ai côtoyés m’ont apporté en bien ou en mal, ce que je suis. C’est un acquis, qui évolue constamment, mais un acquis. Les leçons que l’ont a appris de ses erreurs, les rancunes qui sont profondément ancrées en nous, l’admiration que nous avons pour certaines personnes et les êtres qui nous sont cher… Tout ce qui nous a façonné, en somme.

Mais je me trompais… qui y a-t-il de pire que la mort ? Ce que je viens de vivre. J’ai bien failli me perdre, tout perdre. C’est un sentiment de vide sans fin, je ne l’ai pas bien réalisé sur le moment, j’étais bien occupée à fuir mes « bourreaux », mais je sonnais affreusement creux, vide. Plus aucune matière, tout envolé…

Je revois à présent cette salle, cette dernière image, avant le grand noir. Un noir léger, silencieux, qui m’a bercé un moment. Puis j’ai réouvert les yeux dans cette chambre emprunte d’une odeur de sang, d’herbes et de bien d’autres choses… Après réflexion, ce n’était qu’un reste de moi. Mon esprit vierge, comme si toute sa substance s’était évaporée.

Je voyais ces gens, tous me fixaient … ils avaient un air... je ne savais pas ou j’étais, je sentais l’insécurité monter et je criais. Qu’ils me laissent le temps de… de je ne sais plus… de partir, de fuir ! Oui, je voulais être seule… pas observée, et puis cette petite, qui a parlé de m’attacher !

« Non, Jamais ! POUSSEZ-VOUS ! M'TOUCHEZ PAS ! APPROCHEZ PAS OU JE VOUS L'FAIT REGRETTER !».

Mon talent quant à lui était resté intacte et mes gestes assurés, j’avais encore ma cape sur moi… et mes composants à la ceinture, ca me parut instinctif. Une énergie verte fila vers le plus grand qui me barrait le passage, il fut plaqué au sol, puis j’ai couru ! Ils ne voulaient pas me lâcher, mais on ne m’avait pas comme ca. Pétrifié, le second , qui m’a attrapé… et finalement acculée contre un bâtiment, changement de plan.

Tout était flou et je courrais à nouveau, mon cœur battait à tout rompre, ma concentration flancha. Je me rematérialisais, pour me réfugier dans un coin sombre afin de ne penser qu’à ma peur, il n’y avait que cela. Tout le vide s’était remplit de peur, je ne voyais que cela partout en moi.

Puis des voix… arg, encore eux. Non ! J’ai mal partout, c’était assurément de leur fait, de leurs coups ! Je ne voulais plus les voir, mais trop tard. Je cherchais une nouvelle issue, tout en essayant de gagner du temps… puis j’ai remarqué dans un coin de mon champ de vision cet homme, qui essayait bizarrement d’attirer mon attention. Il ne me fixait pas comme les autres, c’était au moins ca ! Ca y est, je partais vers la gauche, jusqu’à arriver à sa hauteur, restant méfiante. Fuir, c’était le message qu’il me fit passer. Et on tourna les talons, partant en courant une nouvelle fois.

On ne s’est pas arrêté, on a franchi les limites de la ville et on a continué… j’en ai rapidement perdu mon souffle, mais la panique m’incitait à continuer. Puis la course ralentit et je luttais pour rester sur mes jambes, l’air me manquait, mon cœur était au bord de la rupture.

Mais qui c’était lui ! Un de ces gars des rues ou des bois ! Ouais... surement dans le genre. Apparemment, il connaissait un peu la ville et lui aussi il la fuyait, cette ville de pourri, qu’il me confirma. J’avais faim… lui aussi... rapide présentation, quelques non-civilités échangées et il proposa un plan vaseux. J’avais une ses dégaine aussi… au moins lui, il n’était pas si voyant. Tout ce blanc, quelle couleur immonde ! Il disait qu’il fallait aller au marché, dans le quartier des filles de joie, que je devais y ressembler, pour passer inaperçue, crasseuse comme j’étais, ca allait fonctionner.

Je n’y réfléchis pas plus que cela, mon ventre criait et ca ne me dérangeait pas de montrer un peu mes cuisses. J’avais une bourse à ma ceinture, j’achèterai de quoi me vêtir aussi la bas, après avoir mangé, cela va de soit. Retourner dans cette ville de pourri, ca ne me disait rien de bon ! Mais crever au milieu de nullpart non plus…

On retourna ainsi vers la cité, en contournant les postes de gardes, tentant la meilleure discrétion dont nous étions capable… hum… pas des plus brillante en somme. Je le suivais, je lui faisais confiance, sans vraiment y réfléchir, je n’avais pas le choix, c’était surement pour ca !

Bras dessus, bras dessous, on entra en ville, je tachais d’afficher un air détendu, d’une personne qui n’avait rien à se reprocher, mais cela devait mal dissimuler mon angoisse. Le marché donc… rah, mais qu’il pouvait être agaçant aussi, j’ai rarement connu plus agaçant.. enfin… euh, je crois hein ? Je.. Puis je vis l’étale de fruit, enfin !

On échangea quelques mots avec le marchand, tout se passait bien. Jusqu’à l’arrivée de ce type en armure… et de la fille qui avait essayé de me capturer avant ! Humpf, nous voilà fait, tel des rats ! Un pas sur la droite… un en arrière et VLAM ! …. Tout s’estompa, tout s’éloigna.

….

A nouveau cette chambre et un fichu mal de tête qui me tira de mon sommeil ! Puis un type en rouge, il me parlait, je ne comprenais pas, mais qu’est-ce qu’il me voulait lui hein ? Et finalement, je vis le type agaçant sur le lit à côté aussi… ouf ! Au moins, il était dans la même galère que moi ! Je crois que le son de ma voix, ne convenait pas à toutes les personnes présentes, j’étais ligotée… mais en même temps, si ils n’étaient pas contents, ils n’avaient qu’à me relâcher ! Promis, j’avais pas l’intention de revenir ! D’ailleurs le son de sa voix ne leur convenait pas non plus. Mais c’est eux qui avaient décidé de nous recapturer !

Puis cette barde… insupportable, qu’est-ce qu’elle essayait de nous faire hein ? Nous faire craquer mentalement ! Humpf, ca aurait pu marcher !

Fichtre… ils avaient l’air d’être vraiment lassé par nous, mais ca n’allait pas m’arrêter, je criais toujours, j’allais les forcer à nous relâcher ! Enfin… jusqu’à ce qu’ils nous droguent, pfff… solution de facilité, hein.

… Nouvelle absence …

Puis une lumière… suivit d’une douleur aigue à la gorge, puis d’une suffocation qui me tira plus que rapidement de mon état comateux ! Damnation ! Mais bordel donnez moi de l’air ! Bâillonnée.. ligotée… et en train d’être étranglée, difficile de faire plus pitoyable, quelle mort lamentable ! Puis alors que les forces m’échappaient… ma gorge se libéra, mais la douleur ne changea pas. La panique me submergea de plus belle. Diantre, ils voulaient vraiment ma peau ! Essayant de m’attendrir à un moment, pour mieux me serrer le cou ensuite ! Je me débattais dans tous les sens, puis le bâillon me fut retiré.

« LAISSEZ-MOI ! LACHEZ-MOI ! DEGAGEZ ! » .

Impossible de me calmer, je ne voyais à nouveau plus que la peur, quoi d’autre ? Rien ! Je n’étais rien ! Je ne savais rien ! J’étais mal barrée… Autant qu’ils m’achèvent tout de suite... qu’on en finisse !

Puis j’entendis des cris de la chambre à côté, l’homme agaçant… très bref, trop bref, ce n’était pas bon signe ! Le tuez pas ! Puis des prières d’une naine.. Je me tortillais toujours, jusqu’à ce que… soudain… un voile se lève et une nouvelle conscience me submergea.

Je.. J’étais troublée, perdue, tout se chamboulait. Je regardais à nouveau les visages autour, certains reprenaient une signification, qu’est-ce que c’était ? J’avais mal au cou encore… à mesure que la conscience me revenait... une vague de désespoir balaya ma panique et me submergea. Portant une main à ma tête, je massais mon front, une sensation bizarre… ce vide, en partie partit et replacé par un gouffre de désespoir. Des gens me parlaient, mais je ne voulais pas les écouter… si je m’enfonçais encore, ca n’irait plus. D’autres personnes entrèrent… je me sentie étouffer dans cette chambre. Je n’avais plus la force d’affronter tout ce qui se tenait devant moi, il me fallait de l’air, froid de préférence... Et je sortis.

Assise contre cette tour, j’essayais de me concentrer sur ma respiration. Je doute d’avoir jamais eu une vision aussi noire des choses, mais le pire… c’est que rien ne semblait achevé. Tout était toujours en cours, près à empirer. C’est possible ?… et le vide n’était plus en moi, mais sous moi, je tombais petit à petit, jusqu’à ce qu’une main prenne la mienne et atténue mon vertige.

Il me fallait retrouver un peu de cette conviction, pour éviter d’offrir stupidement ma vie à la première occasion. Mais ce qui me peinait surement le plus, c’est que j’avais failli faire pire que mourir et rejoindre ma déesse aujourd’hui, j’avais failli me perdre, nous avions failli nous perdre. C'est effrayant. Nos consciences simplement gommées en quelques secondes et perdues dans les abîmes de l’oubli…

-"Allé viens, on rentre à Padhiver, j'ai des chose à vérifier avant."
-"M'enfin on sera pas rentré pour ce soir avec la Légion!"
-"Mais si."

Mais si mais si, je t'en donnerai des mais si! La Cap'taine voulait qu'on reparte de Luskan pour Padhiver... dans ces temps troublé pour elle je n'aurait accepté de la laisser partir seule.
Tu parles! A peine arrivée qu'on a entendu un gros son retentir dans la ville en provenance de la porte Nord.
Alors bien sûr on a accouru pour voir ce qu'il s'y passait, mais rien, aucune trace.
Là on a rencontré Sire Ingmar... au début, dans le noir et avec sa lampe j'ai cru qu'il s'agissait du veilleur de nuit, mais j'ai tilter en voyant sont cheval suréquipé.
On a cherché ensemble la source de cette alerte, quand un roublard a sauté de nul part, fonçant sur la cape, armes en mains. J'ai a peine eu le temps d'incanté que Ingmar l'eu renversé d'un coup de plat de lame dans les rotules!
Mais pas une seconde pour l'interroger, un carreau vint lui perforer le dos de suite, venant des toits, mais impossible de voir d'où!

-"Bordel... je sens que cette nuit sera la plus longue de ma vie..."

J'aurai du parier avec la Cape tiens. Juste après, une horde de types arriva de nul part derrière mois! La légion! Abdul, Lindi, Tristan, Agga et cette prêtresse suicidaire de l'autre jour qui a voulu arrêter une horde de marins enragé avec son corps... Ma foi, tout acte pour le bien doit se respecter... me dis-je.

Apparemment ces morts étaient voulus, et étaient lié à l'affaire des disparitions de la citée. 13 morts, 13 sacrifices pour un rituel dont l'aboutissement aurait lieu à la bibliothèque de Padhiver!
Ni une ni deux, mais trois seconde après avoir fait coucoutance à tout le monde nous partîmes pour la bibliothèque, pavois, armes et sorts déclanchés! Déflagration et Flammèche me protégeait, avec la bénédiction conférée par la prêtresse d'Ilmater.

Accueil des plus morbides... avec encore une victime sous nos yeux, écharpillée par une immense tentacule d'ombre!
Nous avançâmes dans les couloirs du bâtiment, quand nous tombâmes dans une série d'explosions venant de tous les coins! Un pièges assurément, mais qui à tous bien affaiblie. Heureusement la prêtresse à pue nous soigner quelques peu, mais ce fut juste.

Le temps pressait, car les 12 coups de minuit commençaient à résonner dans la ville. Il restait un piège nous barrant la route, mais Lindisfänn n'en eu cure, et fonça dedans afin de nous permettre de passer! Elle fut violemment projeter contre un mur par une autre tentacule d'ombre... elle y survécue par je ne sait quel miracle, mais son courage ne devait pas être vain!

Abdul et moi-même enfoncions la porte de la salle principale! Bahamut me protégerait! Pour le bien, pour mon intégrité et pour le Dragon Roi, je me jurai de réduire à néant la créature ayant provoqué ce massacre!

Nous étions trois à entrer en première ligne:
Le paladin Igmar a ma droite, le maître d'arme à la sienne, puis vint la prêtresse, Lysandre et Tristan en seconde ligne.
La moine se trouvait là: une peau pâle comme la lune,tenue de cuir noire moulante et deux shakrams aux mains! La dernière victime était encore en vie, sur l'autel!
La créature nous regardait avec un sourire des plus avide et mesquin... la rage me monta à l'esprit! Cette femme devait payer pour ses crimes!
Pour éviter qu'elle ne blesse le prisonnier, j'incanta une poigne de force pour la neutraliser, et Lysandre lança une dague enchantée sur la moine.

-"POUR BAHAMUT!!!"

Les gardes de la demi elfe bloquèrent la poigne de force, mais la dague passa et enleva le dernier souffle de vie à la créature. Le paladin et maître d'arme s'occupèrent des garde.
Dans un dernier rire sadique, la demi elfe s'éteignit... mais le pentagramme au sol commençait à luire.

-"Sortez d'ici!" lança la légion.

Abdul et le Paladin embarquèrent le prisonnier agité et le sortirent de la pièce. Je commençais à reculer quand j'ai vu la prêtresse d'Ilmater rester et tenté d'effacer le pentagramme...

-"Bordel! Restez pas ici!"

Lysandre et Tristan restèrent observant le pentagramme briller de plus en plus... et là, ce fut le clash!
Une immense vague sombre envahi la pièce. Je sentais une violente force tenter de pénétrer mon esprit, mais Bahamut était avec moi!
J'entendis les trois autour de moi tomber au sol, mais je ne voyais rien...
-"Que se passe-t-il bon sang!"
C'est là que m'apparue une vision des plus étranges et stupéfiante... je voyais... je la voyais... la toile.

Je voyais la toile de Mystra, reliant chaque recoin de la pièce, chaque être, chaque parcelle. Je pouvais presque la toucher, quand une ombre géante apparus au dessus d'elle. Une seconde toile, une toile sombre et noire. Qu'était-ce donc? Une seconde toile? Impossible!
Pourtant cette toile sombre se rapprochait de la toile de Mystra, se superposant, se confondant avec elle...
Puis les ténèbres se dissipèrent. Je vis mes trois compagnons au sol, inertes.

-"Lysandre!"

Abdul et le Paladin Igmar entrèrent à la suite, et s'occupèrent des deux autres.

-"Ils sont en vie!"
-"Que s'est-il passé?" demanda Abdul.
-"Je... je n'en suis pas sûr."

Nous avons sorti les inconscientes de la salle. Ils étaient dans un profond sommeil, impossible de savoir ce qui les avait atteint. Mais moi, je me sentais bien, malgré mes blessures dûes aux explosions partiellement guéries. Merci à toi, Ô Dragon du Vent du Nord.

-"Il faut sortir d'ici! Tout le monde dehors!"

J'étais on ne peut plus d'accord, mais il fallait que j'élucide ce mystère. Je suis alors réentrée dans la pièce. Je me suis approché du corps de la moine. Inquiets, Agga et Abdul entrèrent pour jeter un dernier coup d'oeil. Je récupérais alors les shakram de la moine. Si cette demi elfe servait bel et bien son culte, ces armes devrait peut-être nous donner une piste supplémentaire.

Nous sortions de la bibliothèque pour ramener les trois inconscients dans l'hôpital.
Je me suis un peu occupé de la prêtresse, quand on entendit soudainement un hurlement de terreur dans la chambre a coté ! Tristan semblait être pris de panique, et sortie à toute vitesse de l’hôpital !
-« Attrapez-le ! »

Nous partions à sa poursuite avec Abdul !
-« Il court vite le bougre ! »
Nous l’avons poursuivit jusqu’à la porte Est ou les gardent fermèrent la porte et où nous avons pu le maîtriser. Abdul le ramena après que je l’ai assommé d’un coup de bâton, mais avant cela, une séduisante jeune fille nous interrompit, du haut de la muraille Est. Elle se tenait droite, nous regardant de haut, habillée de noir de la tête aux pied, tête sous une capuche, la pluie venant troubler quelque peu ma vision.
-« Dites à vos compagnons que Carmen vous remercie. Et que quoi que vous pensiez, vos actions n’ont pas été vaines. »
-« Qui êtes-vous ? »
La fille se retourna et disparue.
-« Hey ! »

Je courrais tant que mes jambes le pouvaient encore pour la rattraper, mais rien, elle m’échappa ! C’est pourtant pas dans mes habitudes de laisser les jolies fille s’échapper comme ça… mais là y’avait plus urgent.

Je retournais à l’hôpital. Tristan était soigné, mais que lui était-il arrivé ? Une amnésie ? Une hallucination ?
Et pour couronner le tout, ce fut le tour de Lysandre par la suite ! Mon Dieu, la plus puissante magicienne de la Tour amnésique, nous prenant pour ses tortionnaires !
-« LACHEZ MOI ! LAISSEZ MOI PARTIR ! »
Elle neutralisa Abdul d’un sort de force, puis tenta de sortir tout comme l’avait fait Tristan… sauf qu’elle, elle pouvait faire sauter l’hôpital en claquant des doigts !
-« Vite ! »
Cette fois nous partions avec Aggartha. Cette petite m’étonnera toujours. Alors que Lysandre commençait son incantation sur l’halfeline, la petite se métamorphosa à une vitesse stupéfiante, prenant la forme d’un des créatures les plus redoutée en matière de magie, une Rakshasa. Evidemment le sort n’eut aucun effet sur une créature aussi intime avec la toile, mais la mage repris sa course ! Nous la suivions tout deux dans la grande place de Padhiver, les badauds étonnés de nous voir courser la Conseillère… J’ai réussi à l’attraper par un bras… erreur, j’aurai du avoir les deux ! D’un geste d’incantation, elle changea mon corps en pierre ! Jamais je n’aurai pensé servir de monument décoratif sur la place de Padhiver…
Heureusement, Aggartha pu me rendre mon aspect de chair.
-« Ou est-elle ? »
-« Elle est partie dans l’éther. »
Pas le temps de se reposer ! Une mage folle dans les rues de Padhiver, et Lysandre en plus ! Pas question de l’abandonner ! Je passais alors à mon tour dans l’éther. Tout me paraissais flou et dénué de consistance, mais j’arrivais encore à visionner les déplacements de Lysandre tant qu’elle restait dans ce plan. Elle se calla dans un coin de rue et revint dans le plan matériel. J’en fis autant. Lindi se tenais devant elle, tentant de la raisonner avec Abdul et Aggartha. Mais ça n’eut aucun effet. Elle continua de prendre la fuite avec Tristan, celui-ci s’étant à nouveau échapper.
-« Laissons-les partir, ça ne sert à rien. » lança Aggartha.
Nous les laissions alors partir. La barbare prise entre peine et colère pour son mari, Tristan, m’ordonna de révéler ce que j’avais vu dans la pièce. Mais la situation était grave, et elle n’était pas en état de rester hors de l’hôpital après les blessures qu’elle avait subit. Je lui demandais alors de retournait à l’hôpital, sans quoi elle ne saurait rien. Nous n’étions que peu à avoir l’esprit clair dans cette histoire, il fallait agir prudemment, et l’avis de l’halfeline me paru le plus sage.

Nous tentions donc de percer le mystère de cette amnésie et folie temporaire. Pendant que les paladin Hadrian d’Argent et Jean de Neufcastel interrogeaient le prisonnier, et que Gwennan surveillait la prêtresse elle aussi amnésique, mais plus calme, j’expliquait ma vision au reste du groupe. C’est là qu’Aggartha me révéla l’existence d’une seconde toile : la toile d’ombre, une toile créé par la déesse des ombres, Shar.

Nous parlions un moment, mais rien, rien à faire, aucune solution ne se proposait à nous pour sauver Tristan et Lysandre. Lindi était en larme, notre seule prêtresse était amnésique, une mage surpuissante et le commandeur en second de la légion se baladaient sous l’emprise de la folie dans les rues de la citée des artisans… quelle galère !

Pendant que les autres continuaient de débattre, je me recueilli dans une pièce et ouvrit la fenêtre. Flamme vint à mon appel. Je lui confiais la mission de survoler la ville à la recherche des fugitifs. Je surveillais la ville également grâce à la scrutation du familier. La vue perçante de flamme m’était très pratique, ses sens aiguisés me permis de les retrouver rapidement dans les bas quartiers.

-« Je part les ramener. »
-« Je vous accompagne, nous ne seront pas trop de deux. » lança Hadrian.
Lindi et Gwen nous suivaient également. Je ne disais pas non, car je ne voulais pas faire de mal à Lysandre. Mes pouvoirs n’étant quasiment qu’offensifs, j’aurais du mal à la neutraliser sans accroc.

En quelques minutes nous étions sur place. Je me lança un sort d’invisibilité afin de pouvoir intervenir en dernier recours. Le paladin tenta de les bluffer :
-« je dois vous emmener en lieux sûr, des bandits ont été repérés dans la citée. »
-« Nous n’avons rien vu. »
-« Nous, rien du tout. » répondirent les deux fugitifs, en tenue crasseuse et dévergondée.
Si on m’avait dit que je verrai Lysandre comme ça, j’aurai explosé de rire… Tristan encore… mais Lysandre !
Les deux avaient compris le piège et commencèrent à se déplacer discrètement vers une ruelle, ou je me tenais, invisible, et près à intervenir.
-« Désolé… »
Je m’approchai de Lysandre et l’assomma d’un violent coup de bâton dans la nuque. C’était la première cible à neutraliser, et ça avait marché. Tristan riposta, comprenant ma présence, mais le paladin le saisi et l’assomma d’un coup de hachette.
Nous les avions finalement récupérés !

Une fois de retour à l’hôpital, nous tentions toutes sorte de soins, sang grand effets… la folie les avaient complètement absorbé, aucune raison ne persistait chez eux…
Sans compter que j’ai dû, par sécurité bâillonner de la tête aux pieds la Cape… j’espère qu’elle ne m’en voudra pas…. Trop.
C’est finalement grâce à l’aide d’un prêtresse de Moradin, une naine, que les trois victimes furent à nouveaux dans notre réalité. J’aurai préféré que Lysandre ne revienne pas à elle alors que j’étais assis sur elle pour la neutraliser… mais bon, au point ou j’en était, après qu’elle m’ai pétrifié, que je l’ai frappé, assommé, bâillonné et plaquée au sol… franchement j’étais plus à ça près…

C’est ainsi que se termina cette journée qui fut certainement l’une des plus longue de ma vie ! Il y a encore des mystère à résoudre, mais ça attendra demain !

// HRP: Merci Dardan et Ness, ce fut une magnifique anim ^^ et merci aux nombreux joueurs et joueuse pour le très beau rp qu'il nous ont offert! //

Apprenti posteur utile Nombre de messages : 438 Age : 44

Ainsi, après avoir discutés sur la place avec les deux Sélunites, nos deux légionnaires, Abdul et Lindisfänn quittèrent la Cité des voiles pour enquêter sur ce qui semblait être un rituel des plus inquiétant, il fallait vérifier. Nos deux compagnons en mission pour Dame la Lune furent bientôt rejoins à la bibliothèque par l’émissaire Tristan, la Tatie, et Gwennan.
La mission commençait mal …Déjà parce que les noirs et les Norsks n’étaient visiblement pas aimés des bibliothécaires mais en plus, les copistes tombaient dans les pommes dès qu’on parlait de toile d’ombre.
Finalement, grâce à un bout de papier, ils gagnèrent l’étage et trouvèrent une vieille carte de la ville.

Ils étudièrent la carte une bonne partie de l’après midi, et à l’aide d’aiguilles à tricoter et de Dan l’aventurier, ils purent déterminer où se trouvaient les corps manquant.
L’hypothèse se vérifia très vite et tout s’enchaina. Les corps étaient tous crucifiés aux endroits prévus, il s’agissait bel et bien d’un rituel. La nuit était tombée et un autre indice morbide vint s’ajouter, la nouvelle lune, c’était ce soir ! Gwennan avait vu juste. Une prêtresse d’Illmater les avait rejoins. Pour son plus grand malheur.

Ils tombèrent nez à nez sur Dan l’aventurier qui n’était en fait autre que le capitaine Gaelys déguisé ! Ils tombèrent dans un piège, la moine était là, Lindisfänn se mit devant le capitaine, bouclier levé mais ce qui se passa ensuite personne ne pouvait le prévoir…Abdul lui-même embrocha l’homme, contrôlé visiblement par la moine, qui disparut par la fenêtre.

Le douzième pentacle était apparu au douzième endroit…et minuit approchait. Ils évacuèrent le mort et tombèrent cette fois sur une escouade composée de Max Lysandre et un paladin.Pas de temps à perdre ! Ils partirent vers le centre de la ville, le treizième endroit, placé à l’épicentre du cercle rituel, le grand final n’aurait pas lieu ! L’innocent de serait pas sacrifié !

L’étage de la bibliothèque était maculé de sang, des hommes de la pègre jonchaient le sol, morts. Que faisaient ils là au fait… L’équipe avança, le couloir était truffé de pièges, et pas de drayer, évidemment.
« DONG DONG » Minuit sonnait …Lindisfänn leva son bouclier et chargeât dans le couloir « OOODIIIN ! »
Une tentacule l’attrapa, la fit voler dans tous les sens, et l’écrabouilla contre le mur. L’héroïne gargouilla aux autres de foncer, avant de tomber évanouie, le huitième coup de minuit sonnait lorsque les aventuriers entrèrent dans la pièce du dôme.

*blackout*

Apprenti posteur utile Nombre de messages : 438 Age : 44

Sans Tatie elle y serait resté, mais elle s’en sortait avec quelques contusions et une côte fêlée, il parait que c’est solide ces bêtes là…
Lindisfänn fut réveillée par le cri de son mari dans la chambre d’à côté.

Tristan, Lysandre et la prêtresse étaient devenus fous, ou plutôt comme possédés, pas moyen de leur faire comprendre quoi que ce soit. La prêtresse d’Illmater avait l’âge mental d’un nourrisson, il fallait la nourrir à la cuillère et changer ses couches.

Le rituel avait bien réussi apparemment, la moine avait été tuée, c’était elle l’innocente…quelle ironie.
Bref, le capitaine Enguerrand avait été évacué, il en serait surement plus une fois qu’il aurait recouvré la raison.

En attendant Lindi se sentait impuissante, désespérée. Elle avait promis aux sélunites, mais s’en était trop, en une semaine elle avait failli perdre son mari par deux fois. Et cette fois, elle sentait que c’était grave. Mais le plus frustrant était que non seulement elle avait l’impression d’être le jouet du destin mais en plus toute cette histoire de magie la dépassait complètement, que pouvait bien avoir une barbare Norsk comme rôle à jouer dans cette histoire de toile d’ombre, dans cette histoire où elle sentait qu’elle n’était qu’un pantin et où elle voyait ses proches se faire happer.

Le cornugon … la reine noire…un échiquier…et des souliers lilas-la-la.

Bon il fallait se reprendre. Trouver un remède.
Le mage Everard avait essayé, sans résultat. Tristan s’était réveillé et l’avait traitée de « blondasse », un coup de boule, un joint et une tentative d’assassinat sur Lysandre plus tard, on l’informa que la naine Diela avait réussi à désenvouter la cape.

Une heure plus tard Tristan était délivré. Lindisfänn en serait éternellement reconnaissante à Diela et Moradin.
La nuit était loin d’être fini, et les deux époux, s’étant retrouvés, décidèrent de s’isoler pour avoir une discussion très sérieuse, une grande décision serait prise cette nuit là.
En tout cas …ce n’était pas la fin des soucis, une grande période de trouble s’annonçait, tous les signes étaient là. Et Lindisfänn le savait, le lynx ferait dès que possible route vers la montagne sacrée pour rêver. Il aurait des réponses.

(Merci à tous ! C’est comme cela que je conçois une anim, j’ai adoré. Bravo Dardan et Ness.)

J'avais entendu dire que des Légionnaires étaient du coté de la bibliothèque, j'étais surpris alors je suis allé voir. C'était effectivement bien eux, continuant les enquêtes que l'on nous avait confié. Abdul avait une nouvelle piste, il parlait de sacrifices pour un rituel, du chiffre 13 qui serait symbolique... et ils cherchaient une carte sauf que les autorités l'ont interdit la production de carte de la cité...
Hahaha, on était dans la grande bibliothèque de Padhiver et il n'y aurait même pas une carte ici? C'est cela, et moi je suis Tristan...
Quelques mots bien choisi à la discrétion du bibliothécaire nous permis de nous procurer une vieille carte de la cité. La théorie d'Abdul semblait se confirmer, il avait touché le jackpot. Un dessin semblait se dessiner à l'échelle de la cité, formant une sorte de cercle dont les points de repères étaient les corps retrouvés des officiers.

L'arrivée de l'aventurier Dan à ce moment précis m'avait rassuré. Je savais qui il était et j'étais un peu ennuyé de ne pas en avoir informé mes compagnons mais c'était la volonté du Capitaine Gaylis et vu la puissance magique de l'ennemi, moins de personnes au courant limitait les risques de briser sa couverture.
D'autre part, Abdul m'avait vaguement parlé d'un Courageux et d'un Innocent comme sacrifice selon les paroles d'une Sélunites. Cela me confortait de savoir que l'ennemi n'avait enlevé que 12 officiers et non 13, ce qui devait contrecarrer leur plan.

Je me suis absenté, le temps de laisser le groupe vérifier la théorie à chaque point indiqué par la carte, il s'est avéré que nous étions dans le bon. Malheureusement, le temps s'était écoulé et nous étions déjà durant la nuit de la nouvelle lune, le moment idéal pour l'ennemi de frapper. Surtout que les Lathandrites ne seraient pas rentré avant demain, quelqu'un pense encore que l'histoire de la crypte de Luskan n'était pas une diversion pour attirer le culte loin de la Cité des Artisans...?

Soudainement, Dan s'est écrié qu'il fallait aller au manoir d'Enguerrand de Beauvaloir, un des capitaines disparus. Nous l'avons tous suivi sans réfléchir jusqu'à l'entrée de la demeure. C'est alors que j'ai tilté en disant qu'Enguerrand avait été enlevé... mais il est vrai que j'ignorais si son corps avait été retrouvé, Abdul tenait la liste et je m'étais absenté. Dan, le Capitaine Gaylis, disait l'avoir entendu... mais était ce possible? était ce vraiment lui? comment aurait il pu lui parler à distance...? C'était trop de question alors que nous n'avions que peu de temps. Tout s'est enchainé ensuite. Ils ont défoncé la porte puis ont pénétré le Manoir, ils ont foncé vers le bureau, Dan en tête... puis ils ont fait face à cette femme étrange. J'avais vu mes compagnons boire une potion pour se protéger l'esprit, ce que je n'avais pas fait donc je suis resté en retrait. Puis la moine a prononcé ces mots "Lune Noire" et a sauté par la fenêtre. Je comprenais alors que le danger venait d'Abdul... qui avait été exposé une première fois dans la forêt de Padhiver, il était seul et sans protection, c'est là bas qu'il avait entendu la première fois ces mots et c'est pour cela que la moine ne l'avait pas tué. Le temps de comprendre cela en un éclair, il n'en fallu pas plus pour qu'Abdul abatte involontairement le Capitaine Gaylis.
Son sang s'écoulait déjà sur le sol et dessinait une sorte de pentacle à l'échelle de la salle où nous étions. Il fallait sortir... et probablement se rendre à la bibliothèque au plus vite. J'emportais le corps et ordonnait à tout le monde de sortir.

Dehors, il y avait Max, Lysandre et le Père Ingmar. Ils venaient apparemment de subir un attentat. Le temps pressait et le danger était imminent. Je ne pouvais pas tout leur expliquer alors je me suis contenté de quelques mots qui en disaient long...
Les autres membres du groupé étaient déjà parti pour la bibli. Le Capitaine Gaylis était seul, au sol, inerte à coté de ce bandit abattu. Je ne pouvais pas me résigner à le laisser là alors j'ai veillé sur sa dépouille en attendant l'arrivée d'un garde.
Je me posais de nouvelles questions. A mes yeux, le troisième officier avait été sacrifié. Ils avaient accompli la première étape de leur rituel et la seconde allait se passer sous peu. Je me demandais ce qui allait se passer? Zone de magie sauvage? Une Mirabar deux? Aurais je seulement pu arrêter un Capitaine de sa trempe dans son élan de détermination alors qu'il pensait sauver son camarade...?

Le temps qu'un garde arrive, le temps de mettre mon armure, je me rendais à mon tour à la bibliothèque pour rejoindre le groupe.
J'ai alors aperçu des hommes à l'allure de bandits au sol. Un rapide coup d'oeil me permis de comprendre qu'ils n'avaient pas combattu notre groupe. C'est alors que j'ai pensé à Carmen...
Ces hommes devaient être les siens et ont du tenter d'intervenir, nous étions donc au bon endroit... mais jusqu'où ces hommes ont pu aller?
J'entendais la Conseillère Lysandre qui donnait des ordres qui n'étaient pas respectés, je ne m'étonnais pas de savoir qu'il devait s'agir de Lindisfänn. J'étais donc à l'arrière, je suivais le mouvement rapide lorsque j'ai vu Lindi qui avait eu la tête fracassée contre le mur. Je suis resté à ses cotés pendant que Tati lui prodiguait quelques soins, m'assurant qu'elle s'en sortirait. J'ai pris ensuite "Le jour de l'aube, une masse d'arme, prêt à utiliser son pouvoir et je suis rentré dans la pièce juste lorsque j'ai vu la maitresse de cérémonie tombée au sol face au coup de mes compagnons.

Le Capitaine Enguerrand était sauvé, je pensais qu'on était arrivé à temps. Pourtant, il criait de fuir... mais fuir quoi? la salle? le bâtiment? la cité? C'est alors qu'il fut emmené par deux personnes qu'il cria dans le couloir que c'était elle le sacrifice !
De nouvelles questions m'assaillaient. Le Courageux était il le Capitaine Gaylis ou le Capitaine Enguerrand? Etait elle l'Innocente parce qu'elle était moine et donc probablement vierge? Avions nous échoué?
Trop tard... les ténèbres m'envahissaient... et je sombrais dans l'inconscience.

Dans la pénombre de sa chambre au comptoir nain, devant l'hotel de Moradin, Diela méditait. Restant devant un echec pour soigner la prêtresse d'Illmatar, n'avait elle d'autre choix que de la prendre sous son aile? Même une naine devait faire acte de pitié et de compassion, devant une de celles qui avait sombrer dans la folie sans qu'elle même, Grande Prêtresse de Moradin, ne puisse faire quelque chose pour la tirer de son état. De ce qui étais arriver à Lysandre et Tristan, elle restait également perplexe : eux avaient été soigner de leur folie, mais pas elle. De ce qu'elle avait appris sur la toile d'ombre, sur la reine vampire, et sur les divers agissements maléfiques dans la region, elle en venait même à se demander si le Umgis comprendraient un jour la nécessité de s'unir. Pourtant, tout était là : ils avaient un interêt commun : la sauvegarde de leur vies et de celles de leurs familles. Mais rien n'y faisait, Luskan faisait la sourde oreille, Padhiver l'enfant.

Les ténèbres m'entouraient et il ne restait que le néant... y compris en moi.

Je me réveillais dans un endroit où il y avait beaucoup de bruit, des gens tournaient autour de moi, j'en avais mal à la tête... et puis, pourquoi j'étais là? Pourquoi ils étaient là? Qui suis je...? Je ne comprenais plus rien, je voulais qu'on me laisse tranquille ! J'ai senti la panique s'élever en moi et j'ai crié... crié... ma mémoire, pour qu'elle revienne...

Je me suis enfui, ils ont tenté de m'arrêter ! Je voulais qu'ils me laissent alors je me suis protégé en frappant tout ce qui tentait de me faire obstruction, tout ceux qui tentaient d'entraver ma liberté... je courrais en pagne dans la cité, sans savoir par où aller et forcément... ils ont fini par m'attraper. Un coup à la tête me fit perdre connaissance pour la seconde fois.

Je me suis réveillé une nouvelle fois au même endroit, dans ce lit. Il y avait encore plus de bruits qu'avant. Apparemment, je n'étais pas le seul à vouloir m'en aller... mais pourquoi tentaient ils de nous retenir contre notre volonté? Ils disaient que j'étais fou... mais non, je ne suis pas fou ! Je profitais alors d'un moment de confusion alors qu'ils étaient parti chercher après cette femme pour m'éclipser en douce. Ils étaient en train de la chercher et ils se sont aperçu de mon absence, je me cachais alors pour échapper à leurs regards. J'ai tourné dans la cité... mais je ne savais pas où j'étais, je me suis égaré... et je suis finalement retombé sur l'endroit de départ...

Un peu plus loin, ils étaient tous autour de cette femme qui leur disait de ne pas approcher. Elle semblait effrayée, paniquée... mais elle semblait aussi puissante par ses pouvoirs, les autres s'en méfiaient. Il m'était évident que nous aurions plus de chance de nous en sortir à deux que si nous étions tout seul. Alors je l'ai aidé à fuir... et on a couru.... couru, sans nous retourner. On est sorti de la cité par le nord... mais continuer dans cette direction les aurait mis sur notre piste alors il valait mieux changer de direction et j'optais pour contourner la cité. Ils nous auraient cherché au nord alors que nous étions à l'est. Seulement, la femme... manque d'exercice, elle a le souffle coupé, on va devoir s'arrêter. On s'est mis et à l'écart et on a trouvé un endroit où nous isolé.

Qu'est ce qu'elle était nunuche... et elle n'arrêtait pas de se plaindre en plus "Il fait humide", "il fait froid", "je suis sale", "j'ai faim..." ... mais quelle gonzesse chiante... et en plus, elle dit que c'est de ma faute alors que je lui ai sauvé la vie ! Ceci dit, moi aussi j'avais faim... mais ce n'était pas une raison pour gindre.
Ça tombait bien, j'avais vu un marché dans ce qui ressemblait être le bas quartier lorsque je me suis égaré. Seulement, ils étaient à notre poursuite alors il fallait passer inaperçu. J'avais aussi aperçu une maison close un peu plus loin... l'aubaine ! Alors j'ai établi un super plan ! Hop, on retire un peu de blanc sur la tenue de la demoiselle pour être moins voyante, hop on montre un peu de cuisseau histoire de ne laisser aucun doute sur les intentions, hop je me salis un peu histoire de passer pour un homme de bas-quartier et on y va !

Tout s'est bien passé jusqu'à ce qu'on arrive au marché, on a eu nos victuailles mais ils nous ont retrouvé. Ils sont fort ! Très fort ! On les voyait venir alors on a tenté de s'esquiver mais ils nous avaient encerclé sans qu'on le sache. Voila que je surprends l'autre à frapper la femme sur la tête alors je l'ai cogné... mais ils étaient trop nombreux et un nouveau coup à la tête me fit perdre connaissance pour la troisième fois...

Je me suis réveillé encore dans ce lit mais ligoté aux pieds et aux mains maintenant ! Heureusement, la femme était toujours vivante et pas bien loin. On voulait juste qu'ils arrêtent de nous pourchasser et qu'ils nous laissent tranquille ! Et puis il y a cette femme qui a commencé à nous casser les oreilles... de la torture ! Alors je me suis hissé comme je pouvais, elle pensait sans doute que je voulais partir mais non ! Je voulais surtout la faire taire ! Alors je lui ai attrapé le pieds après qu'elle m'ait fait un croche pieds, je l'ai faites tombée... et c'est qu'elle s'est mise à me mordre ! Si c'est pour faire ça, qu'elle se rende utile ! Alors je lui ai mis mes liens entre les dents... et puis v'là qu'elle fait la morte. La morte...? Je devais y croire à celle là? Alors hop ! J'ai déballé sa poitrine au grand air... haha ! Autant dire que ça l'a réveillé et pour de bon.
Après ça ben ils nous ont fait respiré un produit... et j'ai sombré dans l'inconscience pour la quatrième fois.

La fois suivante où je me suis réveillé, je me suis retrouvé dans un autre lit. Il y avait cette blondasse à moitié à poil qui se tenait au dessus de moi et j'entendais les cris de l'autre femme qui venait d'à coté, ils essayaient de la tuer ! Je l'entendais ! Elle étouffait ! Alors j'ai crié pour qu'ils la laissent tranquille et qu'ils me lachent et là... la blondasse m'a mis un coup de boule alors que j'étais ligoté... et je sombrais pour la cinquième fois dans l'inconscience...

Le réveil suivant fut éclairé de mes souvenirs grâce à la haute prêtresse de Moradin. Tout m'était revenu, mes souvenirs, mon passé, mes sentiments, mes secrets...
Ma première constatation était que j'étais parfaitement reposé.
Cependant, les idées étaient encore un peu flou mais je percevais déjà les questions et les réflexions qui m'attendaient.

Abdul me rapporta les paroles de Carmen, quelques unes du Capitaine Enguerrand et aussi la double lame du défunt Capitaine Gaylis.
Le Capitaine Gaylis est considéré comme un héro. Capable de tenir seul face à 6 hommes, il avait été le seul à résister contre l'assaut des moines de la Lune Noire qui avaient enlevé les 12 officiers. Il s'était déguisé en aventurier afin de pouvoir enquêter. Un homme remarquable et une perte inestimable. Je possède à présent sa lame qui m'a été remise par Carmen au travers des mains d'Abdul, il s'agit d'un symbole de bravoure et de courage d'un meneur d'homme d'expérience que je n'oublierai jamais.

A mon sens, le rituel ennemi a bien eu lieu, ce qui nous est arrivé dans cette salle en est certainement la preuve. Il n'était pas aisé de comprendre ce qu'ils tentaient de faire, surtout que leurs moyens me dépassaient de loin. Je ne sais pas encore quelles conséquences cela va avoir sur la cité, il va falloir que les autorités s'y préparent. Néanmoins, comme le dit Carmen, tout n'est pas un échec. Nous avons pu préserver Carmen de la capture et nous avons pu délivrer le Capitaine Enguerrand, ce dernier pourra peut être éclairer certains points encore sombres de la situation. Ils n'ont pas pu atteindre la vie de Lysandre qui, selon moi, reste le grand espoir pour la cité...

... car effectivement, au travers de ces vies, l'Espoir perdure...

(Un grand merci pour les anims qui ont parfaitement scénarisé l'animation, j'ai pris beaucoup de plaisir à y participer. C'est vraiment très intéressant et bien ficelé. Merci aussi aux joueurs qui y ont contribués, c'était très amusant.)