Le Val de Bise - Module NWN
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le Val de Bise - Module NWN

Forum du Val de Bise, module RP de Neverwinter Nights
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-17%
Le deal à ne pas rater :
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular 44mm (plusieurs ...
249 € 299 €
Voir le deal

 

 [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Soondja
Eclaireur du flood



Nombre de messages : 48
Habitat : Urbain

[Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja Empty
MessageSujet: [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja   [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja EmptySam 25 Avr - 12:42

Nom du compte joueur forum : Soondja
Nom du compte joueur module : Soondja
Nom du perso : Soondja
Race : Humain
Sous race :
Age : 30 ans
Alignement : Loyal Neutre
Religion : Kelemvor
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Guerrier 7 / MdA 7 / Prêtre 11
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Batarde
Langues : Commun/nain/orque
Familier/Compagnon animal : NA
Ennemis jurés : NA
Trait de Caractère : Froide, calme, distante dans la vie quotidienne. Ardente, enjouée, explosive dans la fureur des combats.

Description physique : Un femme de grande taille à la peau halée et au teint buriné par les conditions de vie au grand air. Sa chevelure noire est parcourue de lueurs vermillon, comme si elle était lustrée de sang frais. Ses yeux noirs et vifs accrochent la lumière et l’absorbent, tels des puits sans fond. A trop les regarder, on y voit la nuit sombre et sans étoiles d’une fin imminente.

Caractéristiques :
FOR : 16
DEX : 14
CON : 10
INT : 14
SAG : 15
CHA : 10


Dernière édition par Soondja le Sam 25 Avr - 13:50, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Soondja
Eclaireur du flood



Nombre de messages : 48
Habitat : Urbain

[Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja Empty
MessageSujet: Re: [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja   [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja EmptySam 25 Avr - 12:43

- Par les dieux, quelle engeance m’as-tu donné là, femme ! s’exclame le chevalier.
- Diable, mon maître, la garce a du sang plein le crâne ! s’étonne l’une des servantes.
La mère de l’enfant se démène pour tenter d’apercevoir sa fille, mais rien n’y fait. Les servantes lui bouchent la vue et son butor de mari s’égosille, lui lâchant ses postillons fétides au visage.
- Une garce ! Par les foudres de Talos ! Qu’ai-je fait pour mériter une garce aux cheveux de sang ! continue le guerrier.
- Ce que tu as fait, ce que tu n’as pas fait… tu ramènes tout à toi, soudard puant, marmonne la sage-femme.
- Que dis-tu sorcière ? interroge le maître des lieux.
- Je dis que plutôt que te plaindre, tu devrais veiller ta femme, butor aux pieds plats, lance l’herboriste.
- Veiller ? Bah, elle se remettra, c’est son premier. Elle va prendre l’habitude, affirme le guerrier en se tournant vers son épouse.
- Ca m’étonnerait bien, butor, elle a passé pendant que tu t’inquiétais de trois cheveux colorés, lâche la vieille femme en quittant la pièce froide de la tour venteuse.
Les cris du guerrier expriment sa rage et son impuissance devant la mort. Il fait chercher la vieille herboriste dans tout son domaine mais ses gens ne la trouveront pas. Elle a vu sur l’enfant le signe du trépas. Ces cheveux noirs aux reflets de sang annoncent un destin peu ordinaire. Elle a vu aussi les yeux noirs, si profonds qu’on a envie de s’y perdre. Et c’est ce qu’elle a failli faire. Mais au fond, tout au fond, un éclair argenté est venu vers elle, comme une lame d’acier brillant qui la chasserait.
D’abord, elle a ressenti de la colère. Pourquoi la chassait on de là, de ces ténèbres calmes et silencieuses ? Et puis, lorsqu’elle est revenue à l’instant présent, qu’elle a entendu les cris du soudard, elle a su que la lame l’avait sauvé. Elle n’a rien à faire en ces lieux, qu’à périr. Ces ténèbres sont celles qui précèdent la bataille ; cette lame a été forgée pour donner la mort et répandre le sang. Le calme et la fureur. De biens mauvais présages pour une garce… Mais ce n’est plus son problème, la sage-femme est bien loin maintenant, cachée sous un manteau de paysanne, à l’arrière d’un chariot de foin en direction de Cormyr.

«---[--------------
Revenir en haut Aller en bas
Soondja
Eclaireur du flood



Nombre de messages : 48
Habitat : Urbain

[Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja Empty
MessageSujet: Re: [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja   [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja EmptySam 25 Avr - 12:43

L’enfant aux cheveux de sang s’approche de la porte cadenassée. Elle a trottiné jusque là, profitant de l’indolence d’une servante pour échapper aux regards des adultes. Ce lieu l’appelle. Elle ne sait pas pourquoi. Elle sent qu’il s’y est passé quelque chose. On la laisse pourtant aller partout dans la tour, mais pas là. Cet interdit l’attire encore plus, si c’est possible. Elle pose sa petite main sur la porte en bois noir. C’est la seule porte noire du château. A chaque fois que Soondja y appose sa main, elle la retire toute tâchée de noir. Sa nounou lui a dit que c’était de la suie. Mais la suie, c’est dans les cheminées. Pas sur les portes. Elle a entendu les servantes parler de la porte. Elle était non loin, silencieuse comme à son habitude, et les servantes ont du oublier sa présence. La dame était là, ont-elles dit. Depuis le seigneur a changé. Un vieil ivrogne. Il part en guerre ou à la chasse complètement saoul et revient de même. Il pleure souvent ont-elles dit aussi ? Surtout quand il voit la petite. A ce moment, l’une d’elles a cherché l’enfant des yeux et s’apercevant de sa présence s’est empressée de changer de conversation.
Mais cette fois, pas de servante, pas de nounou. Elle est seule devant la porte de bois brûlée et la chose l’appelle. Elle pousse, encore et encore mais la porte ne cède pas.
Un grondement derrière elle la fait se retourner vivement.
- Petit démon ! lâche le chevalier d’un air mauvais.
- Ecarte toi de là ! Va-t-en ! lance-t-il.
- Assassine ! Vipère ! Parricide … ses cris et ses jurons vont en décroissant de volume à mesure qu’il repart dans le couloir en sens inverse.
Soondja voudrait que quelqu’un lui ouvre la porte, mais sa nounou arrive à grands pas et le retour dans sa chambre se fait au pas cadencé.

«---[--------------
Revenir en haut Aller en bas
Soondja
Eclaireur du flood



Nombre de messages : 48
Habitat : Urbain

[Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja Empty
MessageSujet: Re: [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja   [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja EmptySam 25 Avr - 12:44

- Tu veux voir ce qu’il y a dans cette chambre ? demande le chevalier à la fillette aux couettes rouges.
- Oui, père, répond Soondja.
- Pourquoi ? demande le chevalier.
- Parce que c’est la chambre de ma mère. Et parce que j’en ai le droit ! affirme la jeune fille, menton relevé en un rictus volontaire.
- Tu n’as aucun droit en ces lieux. Ici, ma parole fait loi. Je suis le seigneur du domaine, la reprend le chevalier, vêtu de son armure et casque au côté. Soit, puisque tu le désires à ce point, alors je vais t’ouvrir cette porte. Mais dans cette pièce, tu ne trouveras rien que des souvenirs qui n’ont pas su, voulu, brûler.
- J’en serais seule juge, confirme la jeune fille, pressée.
- Comme tu voudras, lâche finalement le guerrier en introduisant une grande clef dorée et compliquée dans la serrure de fer noirci.
Alors qu’il s’écarte pour laisser passer sa fille, Raviel, jette un rapide coup d’œil dans la pièce mais le lit brûlé est vide de corps. Il sait ce que Soondja vient chercher. Son destin.
Elle a fait un seul pas dans la chambre où périt sa mère. Un seul pas dans cette atmosphère lourde de noirceur, de vide et d’odeur de feu depuis longtemps éteint, lui a suffit pour savoir que ce n’est pas la mort qu’elle va trouver mais bien la vie. Oh, comme il peut avoir raison son diable de père en pensant qu’elle va rencontrer son destin. Il est là, juste devant elle. Les derniers rayons du soleil teintent son argent d’une couche de flamme. Le cuir est usé sur la poignée mais il tient pourtant encore. Nul doute qu’il tombera en morceaux au premier entraînement, mais elle le remplacera. La lame, elle l’astiquera, la huilera, en enlèvera les minuscules points de rouille… quels points de rouille ? Elle n’en voit pas un seul. L'épée a passé neuf ans dans cette chambre baignée par les courants d’air, la pluie, le soleil et le froid, et elle n’est même pas piqué. Elle n’a pas besoin de la toucher pour savoir qu’elle lui est destiné. Elle le sent dans tout son être. C’est comme un… comme un…
- QUOI ! hurle-t-elle en se retournant, un air féroce plaqué sur le visage.
Son père recule d’un pas, décontenancé, puis sans élan, il lui décoche une taloche qui l’envoie valser contre le lit à demi carbonisé.
- Ne me parle jamais comme ça, laisse-t-il tomber, d’une voix glaciale. Maintenant, prend ce foutu morceau de ferraille et partons.
La jeune fille goûte le sang sur sa lèvre inférieure. Elle y retrouve la saveur de l’acier. Son père a déjà passé la porte et l’attends dans le couloir.
Elle ne sait pas si elle doit remercier un dieu quelconque ou l’esprit de l’épée, alors dans le doute, elle marmonne un court remerciement à Tempus pour ce présent magnifique, puis se reprend et adresse aussi des remerciements à Kelemvor, après tout les épées c'est plutôt son domaine. Elle attrape la lame, la désengage de son support et l’emporte avec elle. L'épée est lourde, il lui faut les deux bras pour la transporter, pourtant elle refuse l’aide de son père quand il lui propose de la porter.

«---[--------------


Dernière édition par Soondja le Sam 25 Avr - 14:01, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Soondja
Eclaireur du flood



Nombre de messages : 48
Habitat : Urbain

[Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja Empty
MessageSujet: Re: [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja   [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja EmptySam 25 Avr - 12:45

- Il ne reviendra pas, indique l’oncle Rolan. Il a sorti cette phrase comme il aurait parlé de la pluie et du beau temps.
L’adolescente le regarde intriguée.
- Qui ? demande-t-elle.
- Ce foutu ivrogne, ton père, mon frère, répond l’homme brun à la barbiche bouclée.
- Et pourquoi ne reviendrait-il pas ? interroge Soondja d’un ton agressif. Ses yeux sont fixés sur le visage de son oncle. Ce dernier l’ignore presque, observant les assauts des soldats à l’entraînement.
- Parce qu’il est mort, voila pourquoi. Cet ivrogne est tombé de son cheval durant un déplacement des troupes sur le champ de bataille, sa nuque a heurté une pierre et il est mort, affirme Rolan.
- … la jeune fille reste muette de saisissement.
- File dans ta chambre, tu n’as pas à traîner parmi les guerriers. Ce n’est pas la place d’une jeune femme, ordonne son oncle.
Médusée par l’annonce de la mort de son père, Soondja ne songe même pas à protester. Ses pas la conduisent jusqu’à l’escalier extérieur de la tour. Elle manque se heurter à une porte entrouverte qu’elle n’a pas vue dans le brouillard de ses larmes. Elle retrouve son aplomb, essuie ses yeux trempés et ouvre la porte, forçant sur ses jeunes muscles déjà formés. Un ricanement dans son dos la fait se retourner d’un bond.
- Alors, on n’arrive pas à ouvrir une porte, fillette ! rigole le gamin blond aux épaules larges et aux cheveux longs.
- Attends, on va te l’ouvrir, affirme un autre jeune homme tout en bras et en jambes, en claquant la porte pour la refermer. Ha non, en fait, le vent l’a fermé, pas de chance !
Soondja retrouve instantanément son sang froid. Ses larmes sèchent au vent froid de l’hiver. Elle lance une œillade courroucée aux deux importuns et les toise d’un air supérieur.
- Je n’ai pas besoin de l’aide de deux idiots même pas capable de faire trois pas à l’entraînement sans tomber, assène la jeune fille.
- Ha ! Qu’est ce que tu connais de l’entraînement toi ? T’es qu’une fille ! lance l’adolescent filiforme.
L’autre ne dit rien. Il observe la jeune femme. Son sourire glacé est celui d’un loup. Il hésite encore sur la conduite à tenir. Il aime à tourmenter sa cousine mais son attitude est encore pour partie celle d’un enfant. Il n’a pas complètement oublié sa parenté, ni leurs jeux communs lorsqu’ils étaient plus jeunes.
Mais le serpent à pattes qui lui sert d’ami et de faire-valoir revient à la charge.
- Hein, tu y connais quoi ? Serais-ce vrai ce qu’on dit, que tu t’entraînes en cachette ? On dit aussi que tu as une épée dans ta chambre, une lame bizarre qui vient de l’est. Un truc de démon, comme tes cheveux ! Voila ce que tu es, une démone, une sorcière ! Ouh la sorcière ! Ouh la sorcière ! braille le garçon en agitant ses longs bras et ses longues jambes.
- Ouch ! Aille ! crie-t-il lorsque Soondja lui assène un coup du manche d’un balai rangé à côté de la porte qu’elle a saisi à deux mains.
Elle tient le balai à deux mains, comme le ferait un guerrier d’un espadon ou d’un sabre lourd. Elle n’a pas lâché son cousin des yeux pendant son attaque. Lorsque l’on est face à deux adversaires potentiels, lui a dit son père, il faut en vaincre un sans perdre de temps mais ne jamais oublier l’autre. Lorsque son cousin fait un pas dans sa direction, elle tourne le manche de bois vers lui, pointe vers le haut, visant le menton ou la gorge.
- Doucement, cousine, indique ce dernier du ton calme qu’on utilise pour les chevaux rétifs. Nous sommes parentèle, tu te rappelles.
La jeune fille baisse le manche du balai de quelques centimètres mais ne relache pas garde pour autant.
- Alors retiens ton idiot d’ami, cousin. lance-t-elle. Que je n’ai pas à le frapper à nouveau, car cette fois, je lui défoncerais le crâne.
- HA OUI ? J’aimerais bien voir cela, garce ! vocifère une voix grave. Qu’est ce que c’est que ces manières de soudard ! Ne t’ais-je pas dit d’aller dans ta chambre !
- Mon oncle, j’ai du me… commence Soondja.
- Te quoi ? J’ai vu que tu menaçais mon fils et son ami de ton manche à balai. Je t’ai entendu dire que tu voulais lui défoncer le crâne ! Que vas-tu inventer comme mensonge maintenant ? Et quel est cette épée dont ils parlent ? Tu as une épée ? questionne le guerrier imposant.
- Oui, la lame de ma mère ! Elle est à moi ! Père me l’a donné ! explose la jeune fille.
- Une épée à une garce ? C’est bien là les idées d’ivrogne de ton père, ricane Rolan. Nous allons voir cela de suite.
L’homme en armure arrache le balai des mains de l’enfant et le jette négligemment dans la cour. Il lui attrape ensuite un bras, ouvre la porte de l’autre main et la propulse devant lui dans l’escalier.
- Allez, à ta chambre, ordonne-t-il.
Les deux adolescents ont suivi le mouvement et se poste à la porte au bout du long couloir, le nez à l’intérieur de la pièce mais sans oser entrer plus avant. Un regard froid du seigneur Rolan a suffit à calmer leurs ardeurs.
Le chevalier détaille la pièce du regard. Quelques tentures, un tapis en peau de tigre rapiécé et rongé aux mites, une table et une chaise, une vieille armoire bancale et un coffre de bois brut forment tout le mobilier, si l’on oublie le lit. Un lit étrange pour la chambre d’une jeune fille. Long et large, doté d’une tête de lit et d’un renfort de bois tout autour. Il a visiblement été rafistolé et bricolé. On aperçoit encore par endroit des parties noires, comme brûlées. Au dessus, accroché par une lanière de cuir tricolore tressée trône une épée de grande taille.
Le chevalier s’en approche, tire sur la poignée, faisant sortir les clous qui retiennent les attaches au mur. La lame est visiblement lourde, une arme à utiliser à deux mains ou à une main et demi. Rolan la contemple étonné. Il plisse les yeux et détaille la jeune fille, ses bras bien trop musclés pour une gamine de cette âge, ses épaules fortement développées.
- Tu t’entraînes avec ? interroge-t-il.
Soondja reste muette un instant puis sous le lourd regard insistant de son oncle, hoche faiblement la tête.
- C’est l'épée de ta « mère » ? questionne l’oncle.
Encore une fois, Soondja hoche la tête mais elle y a mis plus de conviction et une certaine fierté.
- Alors elle fera parti du trésor familial et tu l’auras dans ta dot si un jour un idiot a l’envie de se marier avec une sauvageonne, décide Rolan.
Il prend l'épée sous le bras et se dirige vers le couloir. Avant de franchir la porte, il se retourne.
- Ho. Tu es punie. Interdiction de sortir pendant deux mois. Tu feras tes travaux de femme dans ta chambre, j’enverrais la gouvernante. Si je te vois traîner autour de la cour d’entraînement passé ce délai, je reconduirais la punition, assure le chevalier avant de quitter la pièce.
Les deux gamins qui ont suivi la scène ont un air hilare, toutefois, devant les regards de haine que leur jette Soondja, il décide de battre en retraite, non sans lancer quelques rires sarcastiques.
L’univers de la jeune fille vient de s’effondrer. Elle se laisse brutalement tomber à genoux sur le sol de pierre. Ses dents s’entrechoquent et ses larmes de rage coulent doucement le long de ses joues.

«---[--------------


Dernière édition par Soondja le Sam 25 Avr - 13:57, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
Soondja
Eclaireur du flood



Nombre de messages : 48
Habitat : Urbain

[Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja Empty
MessageSujet: Re: [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja   [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja EmptySam 25 Avr - 12:46

- Trouve là cette sale garce ! Trouve là ! Elle doit payer pour mon nez ! On t’aura sale garce ! crie le jeune homme blond au nez ensanglanté.
- Ouai ! Attends qu’on t’attrape et tu vas voir ta tête ! clame l’autre, un freluquet tout en jambes et bras, comme un araignée amputée de la moitié de ses membres.
- Sa tête ? Tu plaisantes ! C’est d’autre chose que je vais m’occuper. Dans pas longtemps, tu ne seras plus pucelle, petite garce ! rit grassement le premier.
- Oh, oh, tu entends ça, la garce ! Attends tes fesses ! Hé hé hé, ricane le maigre.
Un glissement se fait entendre dans le dos des deux jeunes gens, puis le claquement d’une barre de bois. La lourde porte de la grange vient de se refermer dans leur dos. Ils se retournent d’un bond, mais le maigre entortille ses membres trop longs et s’écroule sur la paille moisie de l’hiver. Ils s’attendent à s’être bêtement laissé prendre au piège avant de réaliser que la porte se ferme de leur côté. La silhouette haute et svelte de la jeune femme se découpe sur les rais de lumière qui s’infiltrent au travers des battants mal joints.
- Hé ! s’exclame le maigre depuis le sol. C’est elle ! On va la choper.
- Ha, petite garce ! Tu as décidé de venir de toi-même ! Tu as bien fait, ça te fera moins mal, raille le plus grand.
La fille les regarde mais ne répond pas. Bien qu’elle ait le dos au portail, ses yeux brillent d’un éclair métallique. Peut être est ce cela qui retient le blondin, hésitant face au calme de la fille.
- Alors, dit l’autre en se levant, on se la fait ? Qu’est ce que tu attends ?
- Ouai, ouai. On va te faire ta fête, pucelle ! lance le gamin monté en graine, motivé par son ami.
Il avance d’un pas et Soondja fait apparaître un long bâton droit dans sa main. Elle l’a sorti si vite de derrière son dos qu’on aurait pu croire à de la magie.
Le second garçon qui avançait à son tour s’est arrêté. Devant le morceau de bois, il ricane et sort une courte épée de courtisan.
- Tu vas faire quoi avec ton bout de bois ? Tu sais bien que nous, nous sommes armés ! C’est le droit des gentilshommes ! Tu veux que je te le taille pour en faire un cure-dents ? Pendant ce temps là, tu pourras nous tailler le cure-dents, rigole le malingre content de sa plaisanterie.
- Tu lui tailles pendant qu’elle nous taille, hé hé hé, elle est bien bonne ! répète le second butor, qui ne quitte pas la fille des yeux.
Il a lui aussi sorti son épée courte et avance. Toutefois, il est plus prudent que son associé et observe les mouvements du bâton, replaçant son épée en position à chaque changement de direction.
Dans la grange, la tension est montée. Même le blagueur s’est tu. Les deux garçons se sont écartés l’un de l’autre afin de pouvoir attaquer de deux côtés. Avec son gourdin plus long, Soondja dispose d’un avantage, même contre deux adversaires. Toutefois, ces deux là ont l’habitude de combattre ensemble, cela se voit. Le plus dangereux, c’est le blond. Mais il ne faut pas pour autant penser que le plaisantin soit une quantité négligeable. Il a suivi les leçons d’escrime de la garde du chevalier. Et c’est bien suffisant pour faire de lui un redoutable adversaire. Dans son dos, la porte qu’elle a elle-même bloquée lui coupe toute retraite. Elle aurait du penser que ces deux idiots trimballeraient leurs épées avec eux. C’est ce qu’elle ferait aussi, si elle pouvait avoir « son » épée. Sentant que le combat est proche, elle plisse les yeux, les réduisant à deux fentes sombres, presque invisibles. Elle sent l’air qui glisse sur son dos au travers des écarts entre les planches, le soleil de cette fin d’après-midi qui colore la porte et les murs de la grange d’un éclat de sang. L’odeur de la paille lui monte au nez. Les crissements des pas qui s’approchent, traînants. Le fourmillement des insectes qui s’écartent pour ne pas finir écrasés par les bottes souples. Un piétinement rapide quand Rian, le maigre, avance brusquement vers elle. Il a relevé la tête, elle a senti le déplacement d’air contre ses bras nus, lorsqu’il a jeté un regard complice à son équipier. Son épée est toujours pointée vers le sol, il n’est pas dangereux, pas encore. Alors elle frappe l’autre, Secor, le blond, le fils du chevalier Rolane, son oncle. Un coup précis orienté vers la lame courte, mais qu’elle modifie pour lui faire rencontrer la garde et les doigts dessous.
- Ouaïlle, la chienne ! hurle le garçon aux cheveux de blé, en lâchant son arme.
- Hé hé, à moi ! s’exclame l’autre en pensant qu’elle est à sa portée.
Mais la jeune femme virevolte en se baissant et lui fauche les jambes d’un coup de bâton qui se brise sur les os épais du fils du maître d’arme.
Soondja se penche pour ramasser la lame courte de son premier adversaire mais celui-ci l’a récupéré. Sa moitié de bâton dans la main. Elle mesure du regard son adversaire. Un rictus parcourt son visage pourtant beau par ailleurs. Il tient sa lame serrée mais un peu lâche, de manière à ne pas la perdre une seconde fois. Il a compris la leçon.
Soondja entend son autre adversaire essayer de se relever et décide de mettre son temps à profit, d’un bond elle se précipite vers le fond de la grange et se retourne in extremis pour parer de son bâton un coup d’épée qui sans cela eut mordu sa chair. Elle sait que le coup n’était pas donné pour tuer, mais plutôt pour estropier, ce qui est presque pire pour elle.
- Hé ! Attends moi ! T’amuses pas tout seul !
Le cri de joie du maigre lui sauve momentanément la peau.
Le blond a un regard mauvais. Il laisse approcher son camarade car il sait qu’ainsi leurs chances seront meilleures. Il a encore un peu peur ? Non, c’est un adversaire prudent. Pourtant, il devrait avoir peur. Soondja sait que maintenant, si elle veut échapper au viol et peut être à pire, elle n’a pas d’autre choix que de combattre pour tuer.
Les deux jeunes hommes sont face à elle et s’écarte doucement, réutilisant la même méthode. Soondja s’immerge dans cette énergie étrange qu’elle a découverte au fond d’elle-même. Dans ce lieu hors du temps, baigné de sensations, elle perçoit le monde autrement, comme un filet de liens qui se tissent et se séparent sans cesse. Elle les sent, les imagine. L’un d’entre eux est le maigre, un autre est le blond, elle est encore un troisième, et…
Un éclair fuse. Elle ouvre les yeux sur une longue lame d’acier plantée entre ses jambes. La garde longue, recouverte de tissu et de cuir est à portée de sa main.
Les deux garçons ont levé les yeux vers le haut de la grange. Au bord du grenier, deux pieds bottés de cuir encadrent la face rouge d’un homme aux yeux clairs.
- Vas-y ma fille, prend ma lame et pourfend ces deux pourceaux, lâche l’étranger.
- Hé ! Qui t’es toi ? interrogent en chœur les deux sbires.
- Je suis celui qui rétablit l’équilibre, vous avez deux épées de deux pieds de long, voila la demoiselle pourvue d’une lame de cinq pieds. Ca me semble bien plus juste, non ? répond l’homme mystérieux.
Soondja a refermé la main sur la garde. Elle en apprécie le contact rude et presque tendre. Evidemment, ce n’est pas « sa » lame, mais à ce simple toucher, elle sait déjà que c’est une arme de très grande qualité. Elle désengage la lame du sol, en essuie les deux faces sur ses bottes de cuir souple, lève la garde jusqu’à son ventre et salue ses adversaires. Après quoi, elle se place en garde, lame tenue à deux mains, pointe en avant, poignée au dessus de la tête. Son corps est totalement immobile et les fils de lumière se déroulent autour d’elle au ralenti. Elle pourrait trancher ce scarabée là bas sur la planche d’un seul léger mouvement du poignet. Elle pourrait aussi mettre fin aux vies des deux garçons en une fraction de seconde. Elle les voit et elle sait déjà qu’ils sont morts.
- Ce n’était pas des adversaires pour toi, jeune fille. Tu as bien fait de les laisser partir. Je pense que Tarentule va devoir laver ses chausses ce soir, il les a conchié, rit l’étranger. Hum, tu veux bien me rendre mon sabre, s’il te plait ?
Soondja sort de sa transe, regarde l’arme dans ses mains, la retourne, en essuie la lame à l’aide de sa tunique, et la tend à l’homme poignée en avant.
- Merci. Je suis Ferr. On m’appelle aussi, le borgne, le boiteux et l’assassin noir, mais ce sont des racontars. Je suis aussi ton maître d’armes.
- Je suis Soo… mon quoi ?
- Ton instructeur si tu préfères. Ton satané brigand de père, paix à son âme de salopard, a laissé des instructions précises sur son lit de mort. Malheureusement, j’étais loin d’ici et je n’ai les ai reçues qu’il y a peu.
- Mais… maître d’armes ? Vous voulez dire que je vais pouvoir combattre, utiliser une épée et …
- Oui, oui, tout cela, mais pas ici. Allons, on nous attend au château ! Je vais dîner et tu vas préparer nos bagages.
- Nos bagages, mais vous venez d’arriver !
- Oui, enfin, non, pas vraiment. Ca fait quinze jours que je suis là à t’observer entre deux rituels. Il est temps que nous partions, sinon ton oncle va bientôt aller faire chercher des champions dans toute le Cormyr pour me défier. Jusqu’ici, les cérémonies me permettaient de refuser les duels, mais ce n’est maintenant plus le cas.


Dernière édition par Soondja le Sam 25 Avr - 13:19, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
Soondja
Eclaireur du flood



Nombre de messages : 48
Habitat : Urbain

[Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja Empty
MessageSujet: Re: [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja   [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja EmptySam 25 Avr - 12:46

A suivre...

Quelques précisions toutefois... la religion a été changée de Tempus en Kelemvor, ce qui correspond mieux au personnage : 1. parce que je voulais un maître d'arme à l'épée ou au katana, pas avec une hache disgracieuse, 2. parce que la mort est plus proche du tempérament de Soondja que les batailles. Passé sa jeunesse ardente, elle deviendra plus calme et posée, canalisant son énergie vers des buts à plus longue échéance, notamment la destruction des morts-vivants. Mais nous verrons cela plus tard...

j'aurais une question pour les scribes : à quoi correspondent les domaines "Destin" et "Repos éternel" ?
Revenir en haut Aller en bas
Volvic
Gardien des Mystères
Volvic


Nombre de messages : 11689
Age : 50

[Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja Empty
MessageSujet: Re: [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja   [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja EmptyLun 27 Avr - 2:56

Avant de le traiter, je vais réagir sur ce que tu as écrit en dernier. Kelemvor n'est pas au Katana, mais à la bâtarde ce qui est rigoureusement opposé.
La bâtarde est comme son nom l'indique bâtarde pour deux raisons : elle peut s'utiliser aussi bien à deux mains qu'à une seule, mais également bâtarde, parce qu'elle obligeait les chevalier qui l'utilisaient à deux main, de poser le bouclier (sur lequel il y avait leurs armoiries) ce qui les rendait donc, symboliquement bâtard vis à vis de leur héritage.

Le Katana est une arme noble. C'est l'arme des Samouraïs, l'arme utilisée pour les duels.

Kelemvor n'est pas un guerrier ni un donneur de mort, c'est surtout un maître de cérémonie mortuaire et donc, il n'y a aucune logique pour qu'il se multiclasse avec un des classes de guerrier et encore moins un ultra spécialiste comme le Mda.

La classe de Mda n'est pas logique avec le combat des morts vivants puisque les morts vivants sont immunisés aux critiques.
On associe en générale la classe de prêtre de Kelemvor à Rôdeur, nécromancien blanc ou garde mortuaire.


Pour le moment ces domanes ne sont pas accessibles. Je ne comprends pas ce que tu entends par : "à quoi correspondent ces domaines ?"

Je pense que tu as envie de faire un prêtre Mda au Katana et que la divinité est secondaire. Je te propose donc de discuter sur les possibilités du concept de perso que tu veux jouer pour faire un Bg plus adapté.
Revenir en haut Aller en bas
Soondja
Eclaireur du flood



Nombre de messages : 48
Habitat : Urbain

[Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja Empty
MessageSujet: Re: [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja   [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja EmptyLun 27 Avr - 22:04

Merci de ces précisions Volvic, effectivement, le but est plus de faire un prêtre guerrier comme je le conçois.
Après comme tu as pu t'en rendre compte avec ce début de BG, je n'ai pas vraiment de pbm pour trouver des explications et dépeindre un personnage, sans vantardise de ma part.
Pour ce qui est de la bâtarde, je pourrais m'en accommoder, mais bon, au final, cela ne correspondra quand même pas à ce que je voulais faire.

Je mets donc ce perso en stand-by en préparant quelque chose de mieux, peux être comme on me l'a suggéré, un p/g/mda kara-turien.

Merci de tout les efforts déployés jusqu'ici.
Revenir en haut Aller en bas
Volvic
Gardien des Mystères
Volvic


Nombre de messages : 11689
Age : 50

[Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja Empty
MessageSujet: Re: [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja   [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja EmptyLun 27 Avr - 23:07

Je le mets au cimetière en attendant
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





[Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja Empty
MessageSujet: Re: [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja   [Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
[Guerrier/MdA/Prêtre] Soondja
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Val de Bise - Module NWN :: Archives générales :: Anciens Background :: Cimetière de BGs-
Sauter vers: