[En attente PRC][Rôdeur/Assassin/FFN][H] Saule Vardarian

Citation :

Nom du compte joueur forum : Takar Cygne
Nom du compte joueur module : Mageekiennoir
Nom du perso : Saule Vardarian
Race : Humain
Age : 23
Alignement : Neutre Mauvais
Religion : Kossuth
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Rodeur (15) / Assassin (3) / Fanatique de la flamme noire (7)
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Épée batarde, kukri
Langues : Commun, Mulhorandi, igné (si dispo sur le val)
Familier/Compagnon animal : Faucon
Ennemis jurés : Humain, demi-elfe, mort vivant
Trait de Caractère : Plutôt renfermé sur lui même, voir timide en société, pas du genre à s'extérioriser. Assez solitaire et indépendant, sais néanmoins se montrer extrêmement respectueux envers les gens qu'il estime. Plutôt lunatique et impulsif.
Description physique : Saule est une homme plutôt grand et musclé, il dépasse de justesse le mètre quatre-vingt-dix. On le voit toujours avec une branche de sapin vert fraichement coupée accrochée à son épaule qu'il triture fréquemment. Les personnes discutant avec lui peuvent sentir une faible odeur de sève et de résine émaner de lui, pour peu que ces personne aient un odorat un tant soit peu développé. On peut voit les marques d'une vieille brulure parcourant dix centimètres de son poignet gauche, une marque rouge traversant de part et d'autre sa paume droite. Ce jeune homme semble plutôt vif, le regard rarement fixe qui traduit un certain manque de confiance en lui.

Ses cheveux châtains tombent jusqu'à sa nuque en mèches effilées et broussailleuses à leurs extrémités. Sa peau est tannée, quelque peu basanée laissant apparaitre ses traits déjà durs et marqués. Ses yeux sont verts émeraude, une petite fossette au coin de l'œil gauche, les lèvres pincés, sa bouche dénuée d'expression.

Caractéristiques :
FOR : 14
DEX : 15
CON :14
INT : 12
SAG : 14
CHA : 8

I) Enfance idyllique en foret de Léthyr

Timidement, le soleil se montre par delà la cime des arbres. La nuit fraiche et paisible a gratifié l'aube d'une abondante rosée douce et revigorante. Les habitants de la forêt s'éveillent au fur et à mesure que les rayons se glissent à travers l'épais feuillage. Le gazouillis des oiseaux se mêlent maintenant au gargouillis du ruisseau qui a bercer son voisinage la nuit durant. Les animaux, petit a petit sortent de leurs tanière, craintif pour aller se désaltérer... Tout en cette forêt est nature, on s'y promène sur un continuel lit de mousse, l'enivrante odeur de sève emplit l'air, on s'y sent en paix, en sérénité. C'est en ces lieux que mes parents ont décidés de s'installer pour fonder leur famille.

Je suis le deuxième enfant de la famille Vardarian, je suis Saule Vardarian. J'ai grandis en cette paisible foret en compagnie de mon frère, de deux ans mon ainé, de ma petite sœur plus jeune d'un an et de mes parents. Nous étions isolés de tout, loin dans les profondeurs nord est de la foret de Léthyr, nous vivions en parfaite autarcie, mon père refusant catégoriquement que nous allions nous mélanger au monde extérieur. Si bien que les membres de ma famille furent les seuls être doués de parole avec lesquels j'ai pu avoir des contacts. Oh bien sur, la forêt était bien peuplée de quelques elfes et autres druides, mais ceux ci étaient plutôt craintifs et fuyants. Il m'arrivait d'en voir un de temps à autre, mais à peine mes yeux croisait son regard qu'il disparaissait. Quoi qu'il en soit, ils nous ont laissés vivre en paix, surement parce que nous faisions de même et que ma famille était respectueuse envers la nature. Nous ne demandions pas mieux qu'une vie paisible en tous cas.

Dès mon plus jeune age, mon père m'enseigna l'art de la chasse. Lui passait beaucoup de temps à confectionner des pièges de toutes sortes, que ce soit pour la chasse au lièvre ou même contre les nuisibles tels les loups et les renards qui rodaient la nuit aux alentour de la clairière ou nous étions installés. Personnellement, je n'appréciais pas trop cette technique, ce n'était pas vraiment de la chasse selon moi, c'était plutôt confectionner des outils incitant les animaux à se faire prendre par eux même. Non, moi je privilégiais la traque, armé d'un arc et d'une petite dague, il m'arrivait de suivre plusieurs jours durant la bête sur laquelle j'avais jeté mon dévolu. Repérer les traces, en déduire le trajet de l'animal, adopter l'esprit de l'animal, écouter la foret, la laisser me guider, voilà ce qui me plaisait. Puis la traque prenait fin, je repérais la bête, et alors je passais a l'action. Aucune haine, aucune violence ne guidait mes actes, je n'espérais aucune gloire, c'était la chasse voilà tout, il n'existait en ce lieu nulle autre loi que celle de la nature, je ne tuais que par nécessité et dans le respect le plus total de l'animal, je n'avais aucun plaisir à voir la mort en elle même. Sa mort ne serait pas vaine, rien ne serai gâché, sa peau ferai une excellente couverture, ses chaires nourrirons ma famille, ses os serviraient à faire des outils. Cette vie me satisfaisait pleinement, même si c'était la seule que j'ai pu connaître jusqu'à mes quatorze ans.

II)Première approche de la civilisation

Chaque jour qui passe me rends un peu plus téméraire, je me laisse guider par la forêt, vaquant au rythme de la journée et de la chasse. Au fur et à mesure que les lunes passent, je m'aventure un peu plus loin entre les arbres. Au grand dam de mes parents, j'ai pris l'habitude de passer des jours sans ressentir le besoin de montrer le bout de mon nez à la maison. Équipé d'une tente de fortune je parcoure la forêt, chaque jour découvrant de nouveaux lieux, de nouvelles plantes, de nouvelles odeurs. Puis ce qui devait arriver arriva... Je suis un jour surpris d'entendre vers l'est des bruits qui me sont jusqu'alors inconnus... Poussé par ma curiosité, je m'approche de la source de ces bruits... pour atteindre l'orée de la foret. Me voilà donc en amont d'un petit vallon verdoyant. En contrebas, tapis dans le creux de verdure une petite bourgade est en pleine ébullition. De mon poste, je vois clairement la rue principale, un vrai remue ménage. Les éclats de voix parviennent jusqu'à moi, les charrettes tractées par les bœufs longent la rue, il semblerait que ce soit jour du marché. Cette ville m'attire... Ou plutôt, la sensation d'inconnu qui en émane m'attire. Si mon père en dit tant de mal, il doit bien y avoir une raison, et je compte bien la découvrir par moi même! Me voilà donc, dévalant le coteau vers ce lieu qui m'est si peu familier.

Tout ceci est si étrange, si nouveau, si excitant! Le calme et la tranquillité de ma forêt ont été remplacés par un brouhaha incessant, l'écœurante odeur d'excrément, de fumée froide ou encore de viande avariée a pris la place du délectable parfum de sève et de fleurs dans lequel j'ai toujours été bercé, j'ai quitté mon doux lit de mousse pour ce sol boueux et froid qui tente d'emprisonner mes bottes à chacun de mes pas, les vastes espaces verdoyant qui s'étendaient jadis devant moi à perte de vue, vierges de toute manipulation, n'est maintenant plus que grisaille ou bâtisses et autres traces de la main de l'homme vous encerclent de manière oppressante. Je me sens si petit, si impuissant, perdu au milieu de ce village, les gens passent, me bousculent, se moquent de mon accoutrement fait de peaux de bêtes, cherchent à me vendre toutes sortes de choses dont j'ignorais l'utilité. Très vite, tout ce remue ménage me monte à la tête, je décide d'aller dans les rues adjacentes pour retrouver une peu de calme quand soudain au coin de la rue, une silhouette frêle me renverse.

J'ai a peine le temps de voir le visage basané de cette jeune fille brune, de quelques années mon ainée semblerait il, des yeux vert comme des émeraudes. Elle est essoufflée, un peu anxieuse mais cependant souriante et avec une aisance en contraste total avec la situation... « Aide moi! » me murmure-t-elle avant de me faire un clin d'œil et de se glisser entre deux tonneaux sur le bord de la route. Je me relève péniblement, couvert de boue encore un peu déboussolé, je m'apprête à objecter, mais déjà, un homme d'une cinquantaine d'année au visage rougeaud en rogne fonce sur moi.
« Où est cette petite catin?! »
Il beugle tout en laissant trainer son regard mauvais aux alentours.
« Euh... Elle m'a renversée et puis elle...
- Où?!
-Par... la bas, répondis-je en indiquant la route ou se déroulait le marché. »
Le vieil homme repart d'un pas déterminé dans le direction que je lui ai indiqué pour finalement disparaître parmi la foule. Ma protégée sort doucement la tête de sa cachette, elle a toujours son petit sourire espiègle au coin des lèvres, elle est calme, décontractée comme si il ne s'était rien passé alors que mon cœur bat à la chamade.
« Eh bien! En te voyant, j'ai bien cru que c'était la bonne, ricane-t-elle.
- La... bonne?
- Si on m'avais dis que je me ferais couvrir par un empoté sorti tout droit de je ne sais quelle contrée arriérée! Elle s'esclaffe et rit de bon cœur. Enfin! Peut importe! Comment tu t'appelles?
- Euh... Saule..
- Saule? elle glousse quelque peu, serait tu un pleureur?
- Mmh... un pleu... non! Je suis Saule Vardarian, j'essaye désespérément avoir autant d'aisance qu'elle, mais rien n'y fait, je me sens ridicule face a cette virtuose du discours.
- J'suis Taméa! »
Je veux répondre mais elle parle bien trop vite pour moi, comme si elle avait déjà répéter une discussion identique en tous points à celle que nous avions en ce moment même.
« Bref, j'peux pas m'éterniser! L'aut' face d'huitre va s'ramener d'une minute a l'autre... J'décampe, et merci l'pleureur!
- Mais attends...! »
Elle fait un petit signe de la main et repart d'un pas gracieux, laissant échapper un rire cristallin. Je reste coi, la regardant petit a petit disparaître, analysant ce qui venait de se passer. Quelle expérience! Je ne peux réprimer un léger sourire en coin. Taméa est si différente de ma famille, elle inspire en moi un sentiment de renouveau, j'ai tant a apprendre de personnes comme elle...

III) Un guide dans ce nouveau monde

Même si la ville me répugne toujours autant, j'ai décidé, sans oser l'avouer à mon père, de m'y rendre a nouveau. Je m'arrête à chaque étal pour observer les produits proposés, tacher d'en apprendre plus sur leur utilisation, je visite les tavernes intrigué par les curieux breuvages présents dans la chope des clients. Ici, tout se vend. Nourriture, toits, boissons, outils, animaux et même êtres humains. Ici, les gens ne savent faire qu'une seule chose de leurs mains... Certains font du pains, d'autres construisent des maisons d'autre les protègent des bêtes sauvages... Toutes ces spécificités sont liés par une chose qu'ils appellent l'or. Tout tourne autour de ça, si tu as de l'or alors tu peux tout avoir et même ce qui se fait de mieux. Au contraire, si tes poches sont vides tu ne peux compter que sur ton propres savoir faire. Une fois de plus, tout ce que je connais est renversé. Alors que dans la foret l'or ne m'est d'aucune utilité, ici il est évident que je ne peux faire sans. Ma vie a toujours été basée sur le mérite... Si j'ai une maison, si j'ai a mangé, c'est parce que je le mérite et que j'ai fait le nécessaire pour l'avoir. Je ne peux comprendre ce concept de monnaie... Je préfère reprendre le chemin de ma foret.

« Salut Ouin ouin! » Je suis à la sortie de la ville, Taméa est la, assise paisiblement sur une barrière, un fin sourire mutin accroché à ses lèvres, elle semble m'attendre...
« Bonjour... Taméa...
- Alors, ou vas tu comme ça Saule le solitaire?
- Je rentre chez moi...
- Chez toi? Elle jete un œil vers la forêt. Mmmh... Je me disait bien à la vue de ton accoutrement que t'habitais surement pas dans un endroit civilisé...
- Oui... Il faut croire que je ne me sens pas à ma place dans un monde civilisé... La vie en forêt et bien plus simple, plus tranquille...
- Dis pas de bêtises voyons, je t'ai bien observé ces derniers temps, a nous deux on peut se remplir les poches d'or. Du moins si j'arrive a te déniaiser un minimum! Elle glousse.
- L'or ne m'intéresse pas...
- L'or en lui même ne représente rien, c'est vrai, mais tu dois en avoir si tu veux être quelqu'un. L'or ouvre des portes et des opportunités énormes, tu verras que c'est quelque chose qu'on ne peut pas négliger quand tu en as quelque peu.
- Seul l'or compte ici... elle ne me laisse pas le temps de continuer.
- Et alors? Ça dépend de toi tout ça! L'argent n'est pas une mauvaise chose en lui même... A toi de ne pas perdre de vu ce qui est important... Me voyant rester dubitatif elle poursuis... Aller Saule! Arrête de pleurer et amène toi grand benêt! Faut d'abord qu'on te trouve de nouvelles frusques. J'ai pas envie d'être la risée du premier tire laine venu! »

C'est ce qu'elle a fait. Nous sommes aller chez un tisserand ou Taméa débourse donc quelques pièces pour m'offrir des vêtements ordinaires qui « n'attireraient pas l'attention ». C'est ainsi que durant les mois suivants, j'ai découvert le monde des villes à l'aide de Taméa. Au départ, elle usait de mes dons de chasseur pour ensuite revendre les peaux et la viande que je récoltais puis très vite elle me convainc de l'épauler dans ses petites affaires. Je joues surtout les gros bras lors de ses ventes ou des contrats. En générale, je ne sais pas exactement de quoi il retourne, on repère juste des cibles riches qu'on débourse pour « rééquilibrer la richesse » comme elle dit si bien. Je laisse son agilité parler lorsqu'il s'agit de passer à l'action, elle excelle dans ce qu'elle fait, je ne ferai que la freiner. Je me doute bien que parfois, elle fait plus que de dévaliser les bijoux des riches, ça me déplait, mais je me doute bien qu'elle n'a pas le choix. Je rentre de moins en moins souvent chez moi, et quand j'y vais je dois affronter le dur regard de mon père... Je ne me fais pas d'illusion, il sait que je fréquente la ville, mais n'aborde pas le sujet... Moi non plus.

IV) Vie esclave chez mage rouge

Taméa n'a pas tort, l'argent n'était pas forcement une mauvaise chose, c'est même plaisant d'en avoir. Même si je subis sans arrêts ses brimades et ses sarcasmes, je sais bien qu'une réel complicité s'est développé entre nous. Il n'y a pas a dire, elle est brillante... Chacun de nos actes sont calculés, rien n'est laissé hasard, je lui offre une confiance entière agissant sans rechigner quand elle le demande.

Malheureusement pour nous, personne n'est infaillible, et Taméa s'est plantée. Elle n'avait pas vu venir tous ces petits nobles exaspérés par nos cambrioles dans leurs demeures, nous aurions du voir qu'ils s'étaient concertés, nous aurions du voir qu'ils nous avaient tendus une embuscade, nous aurions du sentir que ce casse était trop parfait pour ne pas être monté de toutes pièces. Nous voilà donc, chaines aux mollets et aux poignets, molestés par le garde qui nous conduis dans notre cellule. Ces braves nobliaux pensent qu'ils vont pouvoir être dédommagé maintenant que nous sommes pris... Les pauvres ont été bien déçu quand ils ont vu qu'il ne nous restait que quelques piécettes sur l'ensemble de nos larcins. Nos actes n'avaient pas pour but de nous amener richesse, non, nous dépensions notre argent dès que nous en récupérions. Voilà donc que ces aristocrates demandent notre mort dans les pires souffrances. Par chance, ou non, un mage rouge passe part la à la recherche d'esclaves... Évidemment, il ne faut guère de temps pour que l'avidité des nobles prennent le dessus et décident de nous vendre pour grappiller quelques pièces. Ainsi commence notre longue marche pour arriver au pied de l'imposant mont Thay.

Coups de fouets, supplices, travail jusqu'à épuisement, cobaye pour de nouvelles expériences, je vois les autres esclaves mourir les uns après les autres, nous somme du bétail, je n'en peux plus. Pourquoi ai je quitter ma forêt? Elle me manque tant... Mon père, ma mère, ils doivent surement penser que je les ai abandonnés. J'aurais du vous écouter, aujourd'hui, j'en paye le prix fort. Seule Taméa me tient en vie... Elle en bave elle aussi, mais le cache a merveille, elle s'efforce de garder son sourire insolent. Elle affirme que tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort...

V)Enseignement assassin

« Il est temps de retrouver notre liberté Saule! » Comment peut elle être aussi enthousiaste? Nous n'avons pas aucun espoir de nous évader, aucun de nous deux n'est doté de talents magiques et nous ne partirons pas du mont Thay vivant tant que nous ne nous serons pas défait de nos sortilèges. Notre maitre avait développé un sort auquel il soumettait tous ses esclaves. Son effet n'est plus un secret maintenant pour nous autres esclaves à force de voir nos confrères cherchant à nous fausser compagnie s'écrouler. Nous les avons tous vus mourir de la même façon... A peine atteignent ils la limite du domaine du maitre qu'ils se courbent de douleur portant leurs mains à leurs cou. Mais il est trop tard, ils ne peuvent plus revenir en arrière, ils poursuivent leur fuite désespérée. Plus ils avancent, plus leurs mouvements sont douloureux. Puis, très progressivement, une entaille se dessine sur le pourtour de leur cou, ils ne peuvent crier, ils sont à bout d'un souffle qu'il ne peuvent pas reprendre. Les gouttes de sang commencent à couler de cette entaille, ils sont au sol, rampent comme ils le peuvent pour finalement mourir noyés dans leurs propre sang.
« Taméa... Je ne veux pas mourir... Je préfère cette vie à la mort, j'espère qu'un jour, suite à mes bons et loyaux services notre maitre m'accordera la liberté, je veux y croire.
- Saule, toujours le même couard chouineur, ne changeras tu donc jamais? Idiot, je ne nous mènerai pas a la mort! Nous sommes bien loin d'en avoir assez bavé pour pouvoir prétendre au repos de la mort. On va se tirer de la toi et moi! Ce n'est pas négociable!
- Le sort...
- Justement! Réfléchis bien. A notre arrivée, le maitre nous a jeté en pâture à son apprenti, et c'est cet apprenti qui nous a jeter ce sort d'étouffement. Si il venait à mourir... à nous la liberté Saule! »

Un semblant de débat a lieu entre nous sur le sujet, dans lequel elle a le dessus. Me convaincre de tout et de rien n'a jamais été un problème pour elle. Elle s'employa donc les jours suivant à m'enseigner l'art de l'assassinat. Elle est très méthodique, très ordonnée chacun de ses mouvement sont calculés bien à l'avance.

Première étape, la collecte d'information. J'ai bien cru à un moment qu'elle allait me laisser sur la touche, je suis un bien piètre enquêteur masquant bien mal mes pensés à mon interlocuteur. Elle m'a donc demandé de lui laisser cette part du boulot dès qu'un des esclaves que j'avais interrogé est venu lui demander de plus amples informations sur nos sombres desseins. Je suis donc resté au rang de gros bras.

Seconde étape, vérifier soit même les informations. La confiance n'est pas une chose à accorder à tout va si on ne veut pas courir à notre perte. Ainsi nous nous sommes mis à l'espionner. La dessus, je ne me débrouille pas trop mal, ayant appris depuis ma plus tendre enfance à me déplacer sans me faire voir. Il existe cependant bien des différences entre ces étroits couloirs dallés n'offrant que bien peu de cachettes ou chacun de nos pas résonnent, et ma vaste forêt ou le tapis de mousse pardonne toutes mes erreurs. Il est évident que nous ne pouvons le suivre partout mais Taméa, ingénieuse au possible a bien d'autres tours dans son sac. Elle laisse de ci de la une multitude de marques lui permettant de retracer son parcourt par la suite dans les moindres détails... Ces marques peuvent être un morceau de verre qui se brisera quand l'apprenti marchera dessus, un morceau de terre qui s'écrasera, un fil qui cassera à son passage sans même qu'il s'en rende compte, une plume qu'il déplacera à son passage.

« Les petites habitudes font le bonheur des assassins » dit elle. Chaque jour, alors que le soleil se couchait, l'apprenti allait faire un tour dans la bibliothèque pour y feuilleter quelques livres une petite heure durant. Il n'y a jamais beaucoup de monde à cette heure la... Un occasion rêvée! Ainsi donc nous arrivons à la troisième étape, le passage a l'action. Toute la journée, nous trainons à faire nos corvées, essuyant brimades et coups de fouets sans broncher, nous prenons du retard sur notre travail si bien que lorsque le soleil commence à se cacher derrière le plateau de Thay, nous commençons seulement à dépoussiérer la bibliothèque. Un jeu d'enfant, voilà la cible qui débarque. Nous le suivons donc entre les rayons jusqu'au ce qu'il s'isole parmi les étagère chargés de livres. C'est le moment! Taméa lui saute dessus en profitant pour lui donner un coup provoquant une intense douleur tout en étouffant ses cris, j'arrive par derrière lui brisant la nuque d'un coup sec. La liberté est à nous, nous n'avons plus qu'à la rejoindre. Nous dévalons alors la bibliothèque aussi vite que le vent, ils n'ont pas le temps de réagir, nous atteignons la porte de la bibliothèque, bifurquons pour courir vers la porte d'entrée pour soudain me rendre compte que mes jambes ne répondent plus. Mes jambes sont comme collés au sol, mon être aussi raide que de la pierre. J'entends le rire de dément de mon maitre dans mon dos... Non! Pourquoi est il ici?! Il ne devais pas se trouver la! Je refuse de croire que Beshaba était sur nous ce soir! Comment savait il? Puis... Le noir. La sensation de chute infinie, le néant.

VI) Épreuve du feu

Le sol est sec et poussiéreux, dur et rugueux, j'ai chaud... Très chaud, je suis en nage. Étrange sensation... Mes membres sont tout engourdis, mais cela n'empêche pas mon corps de hurler sa douleur. On a dû me trainer sur ce sol sur des kilomètres, mes os courbatus m'infligent une souffrance innommable à chacun de mes mouvements. Ma vision est brouillée, je ne vois qu'une lumière aveuglante qui brule mes pupilles et toujours cette fournaise. Je me relève fébrilement, c'est un combat incessant pour garder le peu d'équilibre qui me reste. A mon poignet, une lourde chaine métallique, à l'autre bout, Taméa... Elle aussi semble se réveiller seulement maintenant, dans le même état que moi. Ma vision revient petit à petit... Ou suis je? Il fait grand jour, le soleil est au zénith. Derrière moi, une crevasse large de plus de cinq mètres... Profonde. Au fond je peux apercevoir la lave rougeoyante. De chaque coté de moi, des falaises hautes d'une vingtaine de mètres environs de roche brune et lisse. Tout en haut de celles ci, une silhouette rouge laissant échapper le fort rire dément que je reconnaitrai parmi cent.

« Eh bien mes chers petits?! Ricanement mauvais... Vous vouliez me fausser compagnie? Mmmh... Mon pauvre apprentis! Moi qui avait passé tant d'heures à lui inculquer le peu de savoir dont il disposais! Et vous l'avez tué! Ah! Néanmoins... Osé! Oui oui oui! Très osé! Je dois dire... que c'est louable! Ainsi de ma personne Ô combien magnanime ne vous tuerai je pas comme de vulgaires chiens! Non non non! Vous allez avoir l'incommensurable privilège d'être offert en sacrifice au seigneur des flammes Kossuth! Petits veinards que vous êtes! » Sur ces paroles le maitre jette une dague émoussée sur le sol poussiéreux entre Taméa et moi. Puis, après une brève incantation un mur de flamme apparait au pied de la falaise sur laquelle il se tient et pour ne rien arranger attise les flammes tout en les déplaçant dans notre direction à l'aide d'un sort de bourrasque. Taméa est désemparée, elle recule vers la crevasse magmatique, pour la première fois, j'en suis sur, elle n'a pas de solution. Je suis tétanisé, je ne veux pas mourir! Non, il me reste des choses à faire, ma famille me manque, je suis si jeune, encore tant de choses à découvrir dans ce monde, je me refuse a mourir. Mon instinct de chasseur longtemps laissé de coté reprend alors le dessus. Pour la première fois, je trouve la solution.

Je reprends mes esprits du mieux que je le peux pour me saisir de la dague laissée par le mage rouge. Aucune haine, aucune violence, aucune gloire, juste une nécessité. Telle est la chasse. Ma dague pénètre les chaires de son cou, je suis sincèrement désolé Taméa, tu m'a appris toi même que la vrai force d'un tueur est de s'affranchir de tous sentiments, il faut croire que tu as été une enseignante trop appliquée, vois ou tu m'as conduits... Puisse tu trouver la quiétude et le repos éternelle Taméa, c'est bien à contre cœur que je me sépare de toi pour poursuivre le chemin de la vie. Son corps tombe inerte sur le sol, à aucun moment je ne laisse le doute s'installer, je dois poursuivre et aller jusqu'au bout. Taméa ne sera pas morte inutilement. Je me saisis aussitôt corps pour le jeter dans les flammes. L'air se sature tandis qu'une écœurante odeur de chaires brulées me prend la gorge, je me couche au sol regardant le corps de Taméa se faire dévorer par les flammes, dévoilant petit à petit ses cotes, son crane, sa chair semblant fondre tel la cire d'une bougie. La chaine du coté de Taméa et rouge et la chaleur se déplace petit a petit sur la chaine pour commencer à ronger les chaires de mon poignet, mais je dois tenir. Les flammes continuent d'avancer, la fournaise étant de plus en plus insupportable, je hurle, la peau de mon poignet s'effaçant pour laisser apparaître l'os. Encore quelques secondes qui me paraissent aussi longue qu'une vie d'elfe et... c'est le moment! Je tire d'un coup sec et brutal sur la chaine, à la limite de m'arracher mon poignet bouillonnant. Taméa s'est suffisamment désagrégée, l'avant bras s'arrache pour rester coincé dans la chaine. J'ai un haut le cœur en voyant son avant bras noirci dans l'anneau chauffé à blanc, mais je tiens bon, je n'ai pas le choix si je veux vivre. Je me saisis maintenant de la chaine pour m'en servir de fouet. Il me faut plusieurs tentatives pour parvenir à coincer la chaine dans les branches du petit arbre poussant sur le rebord de la falaise, brulant la paume de ma main à chaque lancé. Mais enfin j'y parviens, je me lance au dessus du vide, pendu par cette chaine pour atteindre l'autre bout de la crevasse. La branche lâche, mais les dieux sont avec moi aujourd'hui.. Je parviens à me raccrocher de justesse au rebord de la crevasse.

Je me hisse en haut de la crevasse, je m'en suis sortis... Mais quel est le prix a payé pour vivre? Je repense à Taméa, son bras décomposé me tombant dessus, cette odeur. Je vomit, me recroqueville sur moi même, je tremble.. je laisse des larmes couler le long de mes joues. « Magnifique! MA-GNI-FI-QUE!!! Le maitre... Quelle ode grandiose au seigneur des flammes! Oui oui oui!! un tel sacrifice! Pour sur! Il doit être ravi! Tout simplement sublime! » Il pose son regard sur moi... Il est descendu me rejoindre, je suis recroquevillé tremblant comme une feuille. « Mmh.. Qu'est ce donc que cela? De la peur? Des regrets? Des remords? Encore son rire de dément. Tu ne seras bientôt plus embarrassé par de tel sentiments, fais moi confiance... Rend grâce a Kossuth qui a daigné sauvé ta misérable carcasse! Peut être n'est ce pas anodin... En route! Nous avons beaucoup à t'apprendre! »

VII) Enseignement Mage Rouge

Durant près de sept ans, j'ai assisté aux pires horreurs, et bien souvent, j'ai participé à celles ci, si bien qu'aujourd'hui je pense pouvoir affirmé sans mentir que plus rien ne me dégoute, plus rien ne me fait peur. J'ai du me libérer de ces sentiments pour rester en vie, à quoi bon fermer les yeux devant le danger? Il n'en restera pas moins toujours présent. Face à l'ennemi, pas d'autre solution que le fixer droit dans les yeux pour l'affronter, Kossuth reconnaitra les siens.

Le maitre m'enseigna les dogmes de Kossuth. Ceux qui doivent réussir réussiront. Kossuth m'avait épargné lors de l'épreuve du feu, la brulure à mon poignet marquait mon appartenance au Seigneur des flammes, je ne le décevrai pas. Je serai un défenseur de son culte et je mourrai à son service.

Le maitre avait gagné mon respect, je ne cherchais plus à fuir, il était mon guide. Il m'a aidé à parfaire ma magie divine en éveillant ma foi pour le seigneur des flammes. Il m'apprend a user de ses parchemins, de ses baguettes et potions à bon escient. Il ne m'apprécie pas, et je pense que cela ne viendra jamais de toutes façons, il n'y a aucune relation entre nous autre que celle de maitre apprenti. Ses brimades son incessantes, les corvées se multiplient, mais c'est le prix à payer pour le précieux savoir dont il me gratifie.

Il se sert de moi pour servir ses manigances, m'envoie de temps en temps faire taire un « collègue » ou pour menacer, espionner... Un jour, il fit venir un esclave qu'il venait d'acquérir et me demanda de le tuer au nom de Kossuth. Il était mort de peur, tremblait... Je n'avais aucune raison de vouloir le tuer, pourtant je l'ai fait, sans sourciller. Il ne représentait rien pour moi et je marquais ainsi mon dévouement a Kossuth. Par la même occasion je prouvais au maitre que donner la mort ne me faisait plus peur. Il ne l'a pas avoué... Mais je suis certain qu'il était fier de moi, ou plutôt.. de son travail.

VIII) Libération

Je pense que j'aurai pu encore rester longtemps a suivre l'enseignement du mage rouge. Mais la vie à Thay est ce qu'elle est... Complot, soif de pouvoir, avidité, compétition, meurtre. Le maitre est mort. Je viens de le trouver dans son atelier, il est étendu au milieu de tous ses parchemins. Aucune blessure apparente, la vie l'a tout simplement quittée. Qui? Comment? Pourquoi? C'est sans importance, de tels actes sont bien plus que fréquents ici. Je voudrais bien rester, trouver un nouveau maitre et poursuivre ma formation, mais cela m'est impossible. Le meurtrier de mon maitre va surement faire de même avec moi si je m'éternise, et si ce n'est pas lui, un autre le fera. Je ne suis pas dupe, je ne suis rien ici, si on ne me tue pas je retrouverai la condition d'esclave mais on ne reprendrai surement pas ma formation. Me voilà donc, ayant rassemblé mes maigres affaires en route vers ma forêt natale, vers ma famille.

J'ai les plus grandes peines du monde à me repérer dans cette forêt que j'ai quitté il y a maintenant neufs ans. Ma mère m'a reconnu tout de suite, elle a fondu en larmes. Je ne savais pas quoi dire... Que pouvais je bien dire de toutes façons, il m'avaient tous pensés, et à juste titre, mort. Je suis resté tout au plus deux mois, mais je me suis rendu compte que je ne pouvais pas rester, j'ai changé, cette vie ne me convient plus. Je comprends maintenant la crainte qu'éprouve mon père vis a vis des villes. J'aurais pu vivre toute ma vie ici, au milieu de cette foret, a vivre de choses simples, a vivre dans l'ignorance et la quiétude la plus complète, loin de toutes les perversions de la ville. Mais il est trop tard, la ville m'a déjà corrompu, je ne peux plus me contenter de cette vie paisible, ma vie appartient à Kossuth maintenant, j'ai d'autres projets que de vivre ma vie paisible me contentant d'attendre ma mort. Cette fois ci, je fais un au revoir à ma famille et quitte cette forêt dans l'espoir de servir le seigneur des flammes au mieux.

Bonjour ici,

Alors pour commencer, la répartition des niveaux entre les trois classes est à revoir : il faut au moins 5 niveaux pour les classes de prestige en cas de bi/triclassage. De plus, les classes de prestige se font écho, étant donné que le fanatique de la flamme noire est un assassin sacré de Kossuth.


Dans le choix des armes de prédilection, je ne comprends pas la raison de celui de la bâtarde.


Pour les langues que tu as choisies, ton personnage venant de Thesk parlera commun et damarien, donc il faudra choisir entre mulhorandi et igné pour la langue supplémentaire (les deux sont aisément justifiables ceci dit).


Je ne vois pas dans le BG en quoi Saule a un alignement neutre mauvais, même s'il y tend à la fin : c'est l'alignement propre au mal absolu.

Citation :

Un individu neutre mauvais se livre a tous les actes qu'on lui laisse faire. Il ne pense qu'a lui. Il se moque des gens qu'il tue, par plaisir, par profit, ou tout simplement parce qu'ils le derangent.

Concernant la classe rôdeur, le fait de ne pas ou ne plus la jouer (même dans le BG) fait disparaître les niveaux de cette classe. Le fait d'avoir vécu en forêt dans sa jeunesse et d'avoir chassé ne fait pas de ton personnage un rôdeur, surtout vu la suite de ses aventures et son attrait pour la ville. De plus, tu n'évoques pas de pouvoirs divins, ni lien avec Kossuth à l'époque où il était rôdeur.


Pour finir, le fanatique de la flamme noire appartient à l'ordre de la flamme noire, ce qui n'est pas le cas de ton personnage.

Citation :

L'ordre de la Flamme noire, organisation secrète de tueurs investis au service divin de Kossuth, opère tel le poignard dissimulé du culte du Seigneur du Feu à Thay. Rompus aux sacrements du temple de Kossuth, les fanatiques de la Flamme noire puisent dans leur discrétion, leur magie divine et leur zèle extrémiste pour anéantir ceux qui ont offensé le Seigneur des Flammes. Même les puissants zulkirs sont susceptibles de provoquer l'ire de Kossuth, dans la mesure où l'ordre reste un intermédiaire de représailles privilégié et respecté, souvent employé par les riches et influents Thayens.

Certains des autres pré-requis de classe n'apparaissent pas dans le BG :

Citation :

Divinité tutélaire : Kossuth (Avoir 2 des domaines suivants : Feu, Destruction ou Renouveau)
Spécial : Avoir tuer un ennemi du culte pour nulle autre raison que celle d'entrer dans l'ordre de la Flamme noire.

Je ne vois pas comment un mage peut enseigner la magie divine à quelqu'un, encore moins une magie divine qui proviendrait de la classe rôdeur. J'ajouterai que les fanatiques de la flamme noire sont très rarement rôdeur d'origine. Tu peux poursuivre sur ce choix, mais je te conseillerais de voir plutôt une autre classe de base si tu tiens à cette classe du PRC.

Je pense qu'il faudra donc bien revoir les points que j'ai évoqués ci-dessus, et bien relire la fiche du fanatique de la flamme noire dans la bibliothèque pour axer le BG vers la classe que tu cherches à atteindre.
Si tu as des questions, n'hésite pas à demander.

Alors oui, question sur cette classe!

Dans les prérequis pour le fanatique de la flamme noire, il est donc dit qu'il faut la possibilité de faire des sournoises et avoir deux des domaines destruction, renouveau, feu. A partir de la ça implique d'avoir des niveaux roub ou assassin pour les sournoises et des niveaux de prêtres pour les domaine? Dans ce cas... impossible à jouer rôdeur.

Pour la répartition, j'ai justement pris assassin parce que je trouvais que ça correspondait. Mais je suis d'accord pour les changer en lvl roub, en plus comme ça, je ne serai pas obligé de prendre un alignement mauvais pour un perso que je comptais effectivement jouer neutre à la base.

En ce qui concerne les langues, j'ai privilégié le mulhorandi au damarien puisque durant son enfance en Thesk, il n'est pas trop aller vers les autres et ses contactes étaient plutôt limités. Mais si tu penses que je dois changer, pas de problème, mais de toutes façons, oui je vais peut être justifier une langue supplémentaire.

Pour la classe de rôdeur, il est dit dans la fiche du FFN que si ils sont si rare, c'est parce qu'on n'en trouve pas en Thay, or je pense que je lui ai tracé un chemin suffisamment cohérent pour qu'il se retrouve a Thay. Ensuite, il n'est pas attiré par les villes, il a toujours du mal a comprendre leurs fonctionnement, mais il ne peut plus, après ce qu'il a vécu, vivre coupé de tout au fin fond de sa foret.

Ensuite, il me reste donc a revoir les deux derniers chapitres pour son admission dans l'ordre de la flamme noire tout en retrouvant ses habitudes de rôdeur. Si le mage rouge le vend à l'ordre ou il apprend les dogmes de Kossuth ainsi que les assassinats tout en faisant ressurgir ses réflexes de rôdeur dans la nature de Thay, ça le fait? Pour sa divinité, il est clair que dans sa jeunesse, c'est a peine si il avait entendu parlé de Kossuth, mais se retrouvant au milieu des kossuthéens, jeune et naïf comme il est, il se fera convertir sans mal.

Voila, merci d'avance pour tes réponses et remarques!

Hello,

Je vais tâcher au mieux de te répondre !

Citation :

Dans les prérequis pour le fanatique de la flamme noire, il est donc dit qu'il faut la possibilité de faire des sournoises et avoir deux des domaines destruction, renouveau, feu. A partir de la ça implique d'avoir des niveaux roub ou assassin pour les sournoises et des niveaux de prêtres pour les domaine? Dans ce cas... impossible à jouer rôdeur.

Impossible, non, mais certainement pas le plus évident et le plus simple. Le rôdeur ne possède pas de sorts de feu. RP parlant, cela implique qu'il ne s'orientera pas naturellement vers le fanatique de la flamme noire, contrairement à un prêtre possédant les domaines adéquats (et la foi qui va avec).
Et le souci se posera toujours pour toi de devoir quand même jouer un personnage rôdeur, ce qui ne semble pas être ton objectif. Or, si tu ne joues pas la classe, tu ne peux pas la prendre.
Je pense que le plus simple et le plus logique pour une telle classe de prestige est une base de prêtrise, je ne pense pas que la classe de rôdeur soit réellement adaptée, à la base en tout cas, d'un point de vue RP (même si évoquée dans la présentation faite en bibliothèque).

C'est une classe qui demande par ailleurs de montrer le fanatisme du personnage pour Kossuth, sa volonté de châtier les personnes qui l'offensent, tout en étant en lien avec son aspect destructeur. Il me semble donc difficile de partir sur une base qui ne soit pas purement divine (druide/prêtre).

Concernant le BG à proprement parler, l'arrivée de ton rôdeur à Thay est effectivement bien justifiée, le souci est porté sur ce que je te disais plus haut : continuer à jouer la classe rôdeur, et en garder l'esprit (15 niveaux c'est la majeure partie de ton personnage quand même). Il va donc falloir que tu parviennes à allier les deux classes dans le BG et dans ton RP par la suite. Sinon, il faudra que tu évoques effectivement sa conversion au culte et plus précisément l'entrée dans l'ordre de la flamme noire (et le meurtre qui va avec), et les points que j'ai soulevés concernant le fanatisme envers Kossuth.

Pour les langues, en fait la langue régionale est justement celle que l'on parle dans l'enfance, avec ses proches, le commun est la langue employée avec le "reste du monde", pour communiquer. Donc le damarien demeure sa langue de base. Naturellement, je pense qu'il peut parler commun et damarien, et avoir appris le mulhorandi par la suite (donc 1 langue sans justification particulière ici, puisque naturelle au passé du personnage).

En espérant t'avoir aidé, toujours dispo si besoin

Bon, étant donné que le PRC n'est pas pour tout de suite , je préfère laisser ce BG de coté pour me concentrer sur un autre perso. Je le reprendrai peut être en temps voulus.