[Parti][Validé][Guerrier/Maitre loup][PG] Myrtille

Citation :

Nom du compte joueur: lycanmy

Nom du perso: Myrtille

Race: Halfeline

Age: 17

Alignement: Chaotique Bon

Religion: Athée pour l'instant (n'as pas reçu d'éducation religieuse)

classe(s): Guerrier/Maître des Loups

Arme de prédilection/domaines/école de magie: Griffes et Crocs

Trait de Caractère: Jeune halfeline effacée, timide, qui se met rarement en avant. Honnête et sincère, même lorsqu'elle ne le devrait pas.

Description physique: Une Halfeline d'un jeune âge, dont les yeux émeraude captent votre attention dès la première seconde où vous les apercevez. Des cicatrices de griffes viennent gacher la beauté de son visage. Ne porte pas de décoltés, ni de vêtements qui laisserait apparaître la peau de son corps.

L'enfance

Ortega : ville portuaire du vice, des affaires et du meurtre localisée au Nord-Ouest de Luskan. On y trouve toutes sortes d’individus, de diverses races. Ainsi se « côtoient » chaque jour en majorité des Halfelins, mais aussi des Humains, des Nains, et plus encore.

Il fait froid… sombre, et le silence si pesant qui règne dans cette salle est à peine troublé par les couinements et les déplacements des rats. La salle est vide, ou presque : dans un coin, sur un paillasson usé par le temps, une petite Halfeline est allongée, et dort paisiblement. Un duvet sans aucune épaisseur cache ses yeux émeraude ainsi que son petit visage d’ange. De temps en temps, son corps, recouvert d’un haillon coloré, se met à trembler comme pour lutter contre le froid de la nuit. Cette fois encore, Myrtille dormira en geôles.

Aux premières lueurs de l’aube, Myrtille était déjà debout, devant les barreaux : elle savait qu’un garde viendrait pour lui ouvrir, lui faire des sermons avant qu’elle ne retrouve sa « liberté ». Cette nuit en geôles n’était pas la première, et ne serait pas la dernière. Avec un sourire discret et un air désolé, elle quitta la caserne, et se dissipa comme la fumée dans l’air, dans les rues d’Ortega. La ville était son terrain de jeu, ou plutôt son secteur d’affaire ; la rue n’avait pas de secret pour elle, les égouts étaient devenus un refuge lorsque le danger se faisait sentir.

Myrtille, comme toutes les petites filles, n’était pas née de nulle part ; « Ses parents », ou devrais-je dire ses géniteurs tenaient une somptueuse auberge en ville, « Chez Marcus ». A midi, Myrtille rentra ; sa mère, Fanelia, qui tenait le service à cette heure là, laissa son plateau sur une table, et se précipita vers sa petite ; à cet instant, il s’était passé une scène, cette scène qui se répétait trop souvent : Fanelia tenait son enfant dans ses bras, les larmes aux yeux, avec un air triste et impuissant. Elle savait où était sa fille la nuit passée, et comme à chaque fois, elle n’avait pas le pouvoir de faire quelque chose. Myrtille ne lui en voulait pas : Malgré son jeune âge elle savait… elle savait à qui était la faute. Elle pria sa mère de reprendre le service, pour ne pas faire attendre les clients. « Tout va bien Maman » disait-elle tout le temps, comme pour montrer à sa mère qu’elle était grande, et qu’elle n’avait pas besoin qu’on se fasse du soucis pour elle.
L’auberge était vaste : il y avait au rez-de-chaussée la pièce où les clients buvaient et mangeaient, et à l’étage les chambres. Petit plus de la maison, cette dernière possédait un sous-sol, bien entendu gardé secret au regard des étrangers. Myrtille connaissait le chemin et se dirigea vers cette porte qu’elle avait déjà si souvent ouverte. Elle frappa à la porte, la boule au ventre, et après avoir entendu la voix sèche d’un homme, elle entra et disparu des yeux de tous, et de sa mère qui la guettait tristement. Le sous-sol comptait trois pièces : un salon fort bien aménagé, un bureau, et un petit cellier. Au centre de la pièce principale se tenait un Halfelin de taille respectable pour sa race, qui portait sa main à sa barbichette : Marcus, voici cet individu. C’était le père de Myrtille, un être mauvais. Il était reconnu dans toute la ville, sous le nom de « La pointe Noire ». Qualifiez-le de ce que vous voudrez : escroc, voleur, tueur ; tous ces mots ne l’illustreraient pas assez.
Marcus dirigeait une guilde de voleurs, et tenait l’auberge pour masquer ses activités. Tout ce qu’il voulait devait lui appartenir tôt ou tard, et ce, par tous les moyens. Un de ces moyens était sa pauvre petite fille, qu’il se plaisait à surnommer « Petite pointe ». Elle était douée ; elle avait reçu un enseignement … « exemplaire » dans l’art du vol, des pièges et du mensonge. Marcus espérait qu’en grandissant, elle continuerait dans cette voix, persuadé qu’elle serait la meilleure et qu’elle pourrait reprendre ses affaires le moment venu.
Seulement, Marcus n’agissait pas toujours comme un vrai père avec la petite : ce jour là il l’attendait et son regard noir glaça le petit bout-de-chou. Elle avait échoué, et qui plus est avait atterri en prison : pour cela elle serait puni comme il se doit. Marcus possédait un fouet à pointes, qu’il tenait caché et scellé à l’abri des regards dans son bureau. Il l’avait dans ses mains, et les pointes qui touchaient le sol, faisaient trembler Myrtille. Cette dernière savait ce qui l’attendait une fois de plus : elle serra les poings et ferma les yeux, sachant que résister ne servirait qu’à aggraver la colère et les coups de son père. Marcus lui donna donc les coups de fouet « qu’elle méritait ». Ses vêtements prirent dans le dos, une teinte rougeâtre, pendant que les larmes roulaient silencieusement sur ses joues. Marcus était sans scrupule avec sa fille lorsqu’elle ne le satisfaisait pas. Aussitôt la punition donnée, il l’envoya dans une chambre pour qu’elle médite sur « ses erreurs ». Des douleurs atroces dans le dos attendaient Myrtille pour les jours qui suivraient, et ces cicatrices… qui ne disparaîtront jamais. Sa mère se doutait pleinement des pratiques de son mari, mais la peur la forçait à se taire.

Un destin cruel

Myrtille lisait beaucoup, lorsqu’elle avait du temps libre, ou lorsqu’elle devait rester dans sa chambre. Peut être vous posez-vous la question : « Pourquoi ne s’est-elle pas enfuit ? » maintes fois elle y a pensé, et maintes fois quelque chose la retenait ; sa mère l’aimait plus que tout au monde, et cet amour réciproque aurait fait mourir sa mère de tristesse, si la petite partait. Alors Myrtille, se disait qu’un jour elle trouverai un moyen de sortir sa mère de là, et pour l’instant elle resterait là à attendre le bon moment, l’instant propice au départ.
Un jour la chance lui sourit. Le soir après la fermeture de l’auberge, un groupe de quatre hommes, trois Humains et un Nain, entrèrent dans la pièce principale. Il demandèrent « La Pointe Noire » ; A cet instant Marcus fit surface du sous sol, et d’un air calme mais réservé, invita les hommes à le suivre. Un long moment passa, jusqu’à ce que les voix montèrent en intensité. Myrtille et Fanelia étaient au dessus, et écoutaient attentivement ce qui se passait. Ce genre de scènes étaient habituelles ; Marcus recevait souvent des… « Clients fort mécontents ». Mais cette fois il se passa quelque chose. Le grabuge commença en bas. Ne sachant pas quoi faire, la mère d’abord et le petit entrèrent dans le salon du sous-sol. Lorsque la mère ouvrit la porte, un des hommes surpris se retourna, croyant que ce fut les renforts, et envoya un dard en direction des deux êtres. Quelle vision d’horreur pour Myrtille ! Tout sembla s’arrêter pour elle en un instant ; elle était à coter de sa mère, cette dernière immobile, montant sa main à sa gorge. Le dard avait eu pour cible Fanelia, et la blessure fut mortelle. Le long de la gorge, s’écoulait un filet liquide noir très léger. En retirant le dard, Myrtille vit le sang couler doucement, se mélangeant au poison qui couvrait le dard. Fanelia s’effondra sur sa fille, la faisant tomber à son tour. Cette dernière, se relevant péniblement, restait immobile. Son visage blême, aucune larme ne voulant couler le long de ses joues, était fixé sur la gorge de sa mère.
Durant ce temps, Marcus avait poignardé l’Humain en plein cœur, et trancha la gorge au nain. Il était d’une vivacité et d’une force extraordinaire, mais les deux humains semblaient ne pas être de simples brigands, et commençaient à prendre le dessus sur la bagarre. C’est alors que Marcus prononça de brèves paroles, et la pièce se retrouva plongée dans un noir impénétrable. Des bruits de pas et de confusion se firent entendre dans la pièce durant un instant, jusqu’à ce que les ténèbres se dissipent. Lorsque la lumière revint, Marcus n’était bien sûr plus là, et les deux Hommes étaient là, encore troublés par cette interruption. Myrtille n’avait pas bougé ; elle était tétanisée, non par là peur, mais par cette chose inexplicable que l’on ressent lorsque l’on perd quelqu’un à qui l’on tient plus que tout. Un des hommes sortit sa dague, et se dirigeait vers la petite, d’un air menaçant. Avant que meurtre ne fut commis, le second le retint, en lui faisant comprendre qu’il y eu assez de morts. Ainsi ils partirent à toute allure laissant trois corps gisant à terre, et une enfant, qui aurait voulu qu’on la tue, car on avait pris son cœur, sa chair, sa mère qu’elle aimait tant.

Toute une partie de la nuit elle resta ainsi, ne bougeant pas un sourcil, un doigt. Seul son souffle léger caressait le visage de sa défunte mère. Tout à coup ses oreilles entendirent le bruit de pas rapides et légers. Là, Myrtille sembla réagir au quart de tour, sortie de sa torpeur ; et si c’était son père qui revenait ? L’instant propice était venu, pas comme elle le voulait, mais il fallait saisir sa chance, pour fuir toute cette haine, cette tristesse, ces mensonges et ces vols ! Ainsi elle prit la porte du cellier, ce dernier qui dissimulait dans un coin une trappe, donnant dans les égouts. Au moment de sauter à l’intérieur, elle s’arrêta, et fit demi-tour. Myrtille alla dans le bureau de son père, et avec une dextérité peu commune, crocheta une partie du bureau, et sortit l’objet de torture de son père, cet objet qui lui a fait couler tant de larmes, qui lui à donné tant de souffrance. Cet instrument n’appartiendrait plus à son père, il ne battra plus personne avec ce fouet. Les bruits se faisaient de plus en plus fort, il fallait déguerpir ! Elle prit le fouet d’une main, et laissant traîner les pointes au sol, disparu dans la trappe du cellier.
Myrtille courut durant des heures, prit des directions qu’elle ne connaissait pas, et finit par se perdre ; Malgré tout elle se savait plus en sécurité dans les égouts, que chez elle. Après un sommeil écourté par des images d’horreur de la mort de sa mère, Myrtille reprit sa route, et finit par refaire surface, aux portes de la ville.
Sans plus attendre, elle demanda à des passants, à des gardes, où se trouvait la ville voisine la plus proche. C’est alors qu’elle entendu parler de Luskan et de Padhiver, des villes qui, a leur description, semblait plus calmes qu’ Ortega. Elle partit donc pour ces nouvelles villes, cette nouvelle vie, sans nourriture, sans quoi que ce soit ; seul son cœur meurtrie, et ses souvenirs brûlants et étouffants, étaient en sa possession.

Pendant plus de 2 mois, un petite fille parcourut les chemins, les villages ; pendant plus de deux mois, Myrtille vécut au jour le jour, comme avant ; elle volait la nourriture, n’ayant pas d’argent, mais ne volait plus pour quelqu’un d’autre, ou pour autre chose que ses besoins : c’était un temps révolu qu’elle ne voudrait plus jamais retrouver.

Au fil des années, elle fut malmenée, « prise en mains » par des familles, puis des hôtes, tous plus cruels les uns que les autres : Myrtille fut battue, parfois violée, et cette vie était si sombre qu’elle commençait à regretter son passé de voleuse sous le joug de son père.
À 17 ans elle fut mise enceinte, par on ne sait qui… sûrement un de ces clients qui payait bien. Blessé, humiliée, frappée par la douleur, elle voulut fuir, tout et à tout prix, seule avec son futur enfant ; La vie ne l’avait pas gâté depuis son plus jeune âge, alors pourquoi vivre ne serait-ce qu’une seconde de plus?!

Durant une nuit éclairée par la pleine lune elle s’empara de simples haillons et de quelques pièces et courut sans réfléchir, dans le froid, avec dans le ventre un souffle de vie, cette lueur d’espoir pour laquelle elle allait risquer sa vie.
Les minutes passaient comme des heures, et malgré une certaine visibilité due à la lueur de la lune, elle ne trouvait pas son chemin et s’enfonça dans la forêt. Très vite Myrtille fut gagnée par la peur, et les bruits, les cris et ombres n’arrangeaient rien. Tout à coup un son surpassa les précédents, un hurlement… non deux, ou bien même trois ! Le sang de la jeune femme se glaça et son corps s’immobilisa. En un rien de temps une meute de loup, non… les yeux de Myrtille distinguaient des… humanoïdes, ou bien des bêtes, qui se tenaient sur leurs deux pattes, possèdant une pilosité similaire à celle… d’un loup !

Myrtille n’arrivait pas à bouger une seule partie de son corps, elle était victime de sa peur, victime de… ce destin qui l’accablait encore une fois. Une des créatures s’élança et lui porta un coup à l’épaule, une autre se jeta sur son ventre les crocs en avant et…un cri strident, une plainte d’agonie sortit de la jeune femme. Les loups semblaient s’acharner, comme enragés, et Myrtille allait succomber sous les griffes et les morsures de ses agresseurs quand une rafale de flèches vint transpercer deux des assaillants, le troisième prenant la fuite, laissant Myrtille telle une poupée que l’on à secoué trop violement, laissant un dernier soupir, un faible souffle, s’échapper de la bouche de l’Halfeline…

Padhiver, semaine suivante…

" Elle a ouvert les yeux, elle est vivante !! "



HRP:(Voili voilou le BG s'arrête ici, car j'avais envie de jouer la transformation et ce qui s'en suit IG (c'est à dire la pilosité, les réflexes de l'animal, la rapidité, l'agilité etc.), pour pouvoir faire du roleplay sur un point bien précis pour commencer l'arrivée du personnage; j'espère que le texte vous a convaincu ! )

Citation :

HRP:(Voili voilou le BG s'arrête ici, car j'avais envie de jouer la transformation et ce qui s'en suit IG (c'est à dire la pilosité, les réflexes de l'animal, la rapidité, l'agilité etc.), pour pouvoir faire du roleplay sur un point bien précis pour commencer l'arrivée du personnage; j'espère que le texte vous a convaincu ! )

J'aime ce genre de comportements

Je valide mais met bien à jour la suite du BG de la petite Myrtille

(HRP: j'ai eu quelques problèmes irl et du coup je n'ai pas touché au val depuis plus d'un mois, donc... Mea Culpa, et... Myrtille reviens ^^)

La pièce était fermée à clef et seule une faible lueur pénétrait les lieux, plongée dans l'obscurité d'une nuit à priori paisible.

Myrtille s'agitait, ses paupières tremblaient et quelques gémissements sortaient de la bouche de la petite.
Une odeur forte se dégageait des draps, humidifiés par la transpiration anormale de la jeune femme...

Au rez de chaussée de l'auberge de Luskan, à quelques tables, se trouvaient les insomniaques, ou les aventuriers désireux de conter leur derniers exploits. l'ambiance était chaleureuse et le ton calme...

Soudain, comme un bruit lointain, on entendi des rugissements... non, pas ça, un chat qui feule peut être ...? Les personnes se regardèrent tous puis plongèrent discrètement leur regard dans leur verre, se disant que la fatigue leur jouait des tours.
Au guichet, l'aubergiste serrait les poings, regardait l'escalier qui grimpait dans l'obscurité, à l'étage. Lui savait... mais ne disait rien. Lui savait... mais elle payait, et il ne pouvait rien. Lui savait...

Au petit matin, le lit était vide, humide, les draps étaient en désordre. Myrtille gisait à terre, et dormait profondément, tel un enfant...

Au chaud au cimetière