[Validé][Prêtre/Mage][E]Irith'Elanor Bruissecolombe

Irith'Elanor Bruissecolombe

Citation :: Nom du compte joueur forum : Celithrar
Nom du compte joueur module : Elenayan
Nom du perso : Irith'Elanor Buissecolombe de la lignée des Faarenulisias
Race : Elfe
Sous race : Du Soleil
Age : 270
Alignement : Chaotique Bon
Religion : Corellon Larethian
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : 17Prêtre/8 Magicien
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Épée Longue/Guerre et Magie/ Abjuration et Evocation.
Langues : Elfique, commun, Draconien, Céleste.
Familier/Compagnon animal : Pour l'instant aucun.
Ennemis jurés : Techniquement aucuns mais les Drows et les Morts vivants le sont rp parlant
Trait de Caractère : Réfléchi, ouvert a la discussion, aux autres races (mis a part les deux citées ci dessus), sage, se sentant supérieur aux autres de par son lien avec Corellon, perfectionniste, créatif et créateur.
Description physique : Un Elfe sans âge diront certains, proche de la vieillesse diront les membres de son Peuple. Sa peau est légèrement halée et ses cheveux d'un brun lumineux. Ses traits sont fins et sa prestance naturelle. Ses yeux sont comme deux étoiles au milieu de son visage serein. Il porte une lame longue dans le dos, faite d'un métal doré, aux origines difficilement identifiables. Son armure est une cotte de mailles Elfique réalisée par ses soins et digne des plus grand artisans.

Caractéristiques :

FOR : 12
DEX : 10
CON : 12
INT : 14
SAG : 17
CHA : 12

Au milieu d’une Cité, dans l’entrelacs gracieux d’une végétation sauvage et de diverses constructions élégantes se tient un petit groupe d’Elfes, l’un d’entre eux parlant a haute et intelligible voix.

"Le Peuple Elfique n’est plus que l’ombre de lui-même, et ceci, bien nombreux sont ceux qui en parlent sans rien y comprendre. Que sont devenues les anciens Illefarn, Aryvandaar ou Notre plus belle réussite Myth Drannor ? Ceci mes enfants, je vais vous l’expliquer, car vous devez être en mesure de bien connaître le passé de votre Peuple, pour comprendre qui vous êtes, et la charge qui vous incombe en ce monde.
Vous voici à l’aube de votre vie, je dirais même que le soleil, Corellon Notre Père ne vous a pas encore frôlé de ses rayons rassurants, et le jour va bientôt se lever sur vos vies, apportant avec lui son lot de découvertes et de richesses. Car vous êtes ses filles et fils mes enfants, vous êtes les représentants de Notre Peuple, les plus fiers et nobles de Notre race.
Mais pour être armés face à toutes ces péripéties qui vous attendent, vous devez être instruits, par nous, représentants des générations passées et garants du savoir de Notre Peuple.
Cela va vous paraître rébarbatif, c’est certain. A votre âge, je ne rêvais que de dragons et autres aventures héroïques, et jamais n’aurait pensé à devenir ce que je suis à présent. La vie sera longue pour la plupart d’entre vous, et tout ce que vous allez apprendre, maintenant et au cours des quelques années qui suivront, vous servira, soyez en sûrs. Peut importe la situation."

L’Elfe entama alors un long monologue sur les origines du Peuple Elfique, de la création des premiers nés par Corellon, le Grand et Sehanine, l’Etoile, à l’exode du Peuple vers Toril. Chaque fois, marquant de légères pause pour répondre aux questions diverses.

Après quelques heures passées, l’enseignant se leva et adressa un franc sourire à son auditoire.

"Nous poursuivrons demain et le jour suivant encore. Ensuite, nous passerons à des activités moins théoriques, je vous enseignerais quelques tours de magie qui vous permettront, au cas où, de vous aider, et de vous sortir du pétrin, si jamais votre devenir est de quitter ces frontières si rassurantes.
Cela ne nous empêchera pas bien sur de discuter encore de sujets divers et variés, comme par exemple le conte de Lafarallinn. "

Le professeur s’enquit ensuite de bénir ses élèves au nom de Corellon.

La journée touchait déjà à sa fin mais la cité dans laquelle s’était tenu le cours était toujours aussi vivante. Partout au milieu des colonnes de marbre sculptées avec grande délicatesse des hommes et des femmes s’adonnaient à diverses activités, comme s’il faisait encore jour.

L’Elfe se dirigea vers une tour effilée et gracile qui surplombait la cité. Dans sa main se trouvait un bâton enveloppé dans une pièce de soie sauvage brodée.
Il entra dans l’édifice ouvert à tous visiblement et rejoignit un petit groupe d’individus affairés au milieu de parchemins ainsi que de divers objets.

"Je vous apporte le bâton de bois d’argent dont je vous avais parlé ! Il sera sûrement du plus bel effet lorsque nous l’aurons enchanté. J’en ai utilisé un similaire pour confectionner un autre de mes projets à savoir la voûte d’entrée de ma maison. Bon bien sûr ce projet ci n’a rien a voir avec celui sur lequel nous travaillons mais bon… Regardez."

L’Elfe sortit le bois de son écrin et discuta pendant plusieurs heures encore des avantages d’un tel bois pour la création du bâton du Haut Prêtre de la Cité. Cela faisait maintenant quelques mois qu’il s’était, accompagné de ses acolytes, mis en tête de créer un appui pour Elinth‘Caerys qui reflète sa grandeur et sa noblesse.
Durant la nuit, certains s’asseyerent ou se couchèrent sur des méridiennes et autres sofas prévus pour la méditation, et y restèrent plusieurs heures durant les yeux ouverts, leur corps totalement serein. Tous expérimentèrent diverses formules magiques et autres incantations pour obtenir le meilleur enchantement possible, un enchantement permettant a son porteur de léviter aussi souvent que possible, le grand âge du Haut Prêtre ne lui permettant pas de se déplacer au mieux. En fait, cette tache a laquelle ce groupe de jeunes Elfes s’était attelé visait plus à prouver aux reste de la communauté leur grand talent et leur esprit créatif plutôt qu’autre chose ;

Les heures passèrent jusqu’à ce que les premiers rayons du soleil fassent s’illuminer les magnifiques vitraux des fenêtres dans la pièce jusque là fort obscure.

Notre Elfe à cette vision s’excusa et se rendit non loin dans une petite clairière dans laquelle il médita pendant plusieurs heures, à la suite desquelles il s’entraînait à l’épée, en compagnie des plus jeunes. Adepte du style Sahandrian, inventé par Corellon, La Divine Lame, il utilisait l’épée longue aussi bien qu’un guerrier de metier.

Voilà à quoi ressemblait une journée tout à fait normale pour Irith’Elanor, faites de découvertes, d’échanges et d’expérimentations.
Journées passées sous le regard bienveillant et protecteur de la Seldarine, sous l’égide du grand Corellon.

Pour comprendre cette inclination intense vers la création, magique ou non ainsi que ce lien s’intensifiant qu’il entretient avec Corellon, il faut remonter dans le passé de Irith.

C’est en effet durant sa tendre adolescence, alors qu’il s’appelait encore Ilanuil, qu’il se rendit compte quel bonheur et quelle fierté chaque être témoigne lorsqu’il crée. Peut importe quoi d’ailleurs, pourvu que le résultat soit a la mesure de l’espérance de son créateur. Poussé par cette envie ardente, Ilanuil se lança dans le dessin. D’abord des croquis simples et rapides, retranscrivant basiquement ses idées, qu’elles furent abstraites ou plus concrètes (du mobilier, des vêtements etc.), puis de plus en plus recherchés et précis.
Puis il passa à la sculpture, modélisant des objets de toutes sortes. Toujours avec cette idée de se rapprocher de la perfection, il passait des mois et des mois sur le même objet, parfois sans rien y ajouter car manquant de certitude. Bref, son esprit créatif ne manqua pas d’attirer ses frères et sœurs de la cité à lui passer commande. Souvent, ces mêmes commandes prenaient un temps très long, car en sus de la perfection, l’esprit du jeune Elfe qu’il était divaguait librement vers d’autres projets et idées. Se laissant aller a la musique ou au chant, il menait une vie d’hédoniste curieux de tout.

Puis, vint le moment où la manipulation simple de la matière ne suffit plus et qu’il s’attela à la magie profane, afin de rendre encore la création plus ardue. Le véritable défi pour lui était de constituer un objet à la fois parfait visuellement, mais également utile. Il étudia donc l’Art, en compagnie des maîtres mages qui lui firent découvrir comment utiliser la Toile.
Il parvint donc au fil des années à savoir ressentir la Toile autours de lui, et grâce a des formules précises, des schémas complexes et des composantes bizarroïdes, il comprit dans un premier temps comment lancer des sorts. La méthode qu’il avait acquise en pratiquant la sculpture ou le dessin lui permit de ne pas se perdre dans le flot immense de connaissances inhérent à la pratique de la magie et à son exécution.
Durant les années qui suivirent, il s’éloigna quelque peut de la création pour apprendre l’Art. Le temps est en effet une donnée très relative pour un Elfe dont l’espérance de vie pourra atteindre le millénaire, c’est pourquoi s’écarter un temps de la création pure ne le dérangea pas outre mesure, vu qu’il y reviendrait plus tard, grandit et à même de matérialiser les objets les plus complexes et beaux. Bien entendu, il trouva rapidement son compte dans la nouvelle discipline qu’il apprenait car l’Art n’est que création, intellectuelle.
C'est au fur et a mesure qu'il approfondissait sa connaissance dans la magie et sa manipulation qu'il se rendit compte que le langage de l'Art ne pouvait être retranscrit qu'en partie en Espruar. En effet, le Cudynesti, variante de l'Espruar pratiquée en Eternelle Rencontre, est basée sur une combinaison de sons visant a représenter un concept, ou une idée que l'on se fait d'une chose. Le langage de la magie, surtout la magie profane, doit être précis et a chaque son doit correspondre une "chose". C'est en ayant argumenté sur ce point avec son premier maître qu'Irith'Elanor se vit offrir l'opportunité d'apprendre le langage des grands vers, a savoir le draconien. Les premiers temps, Irith dût donc apprendre son alphabet dans les livres, pour comprendre et appréhender la tournure d'esprit qu'impliquait la pratique de langue. En effet chercher à comprendre une langue est assez basique, mais arriver à dépasser sa simple vision pour adopter celle des créateurs de la langue n'est pas chose aisée.
Cet apprentissage dura un long moment, jusqu'à ce que l'apprenti et son maître discutent essentiellement en draconien, malgré leur profond amour pour la langue de leurs ancêtres.

Le savoir emmagasiné au fil des ans, résultant de discussions avec des professeurs ou simplement d’expérimentations permit à Irith’Elanor de se spécialiser dans l’école d’abjuration, car les nombreux objets qu’il créa avaient surtout pour vocation d’apporter protection et aide à leur porteur. Cela lui permit également de fabriquer certains objets pour lui, comme des robes, des anneaux, baguettes et autres bijoux. Bien entendu, le nombre d’objets créés était bien inférieur à ce qu’un humain pouvait faire dans ce même laps de temps, mais la finesse et la précision avec laquelle Irith travaillait ne possédaient nul égal chez la race éphémère.

Grâce à la manipulation de la Toile, Irith prit conscience des forces mystiques qui parcouraient le monde et de la proximité que son Peuple avait avec les puissances supérieures de la Seldarine. Plus il avançait dans les âges, plus il prit conscience de cette omniprésence de la Seldarine dans le moindre événement qui se déroulait dans une cité Elfique. Non pas qu’il n’ai jamais réalisé que la Seldarine régissait une immense partie de la vie, mais plutôt que sa sensibilité aux forces divines devenait de plus en plus forte à mesure qu’il s’accomplissait dans ses activités. Il chercha donc a se rapprocher du lien, de la force qu’il ressentait au moyen de longues heures de méditation, de prières et de chants.
C’est lors d’un entraînement que Corellon le Grand accorda a Irith’Elanor ses premieres faveurs.
Le jeune Elfe avec qui il s’entraînait était bien plus habile que lui a l’épée, et le combat prenait une tournure qu’Irith n’appréciait pas. En effet, un Elfe d’or possède un ego assez développé pour ne pas qu’il accepte une défaite, même lors d’un entraînement. Il pria d’une voix haute et intelligible La Lame d’Arvandor pour qu’il lui accorde sa bénédiction. Et c’est après ce moment que l’Elfe, en passe de se faire désarmer, ressentit une vague mystique lui parcourant le corps, lui accordant force et habileté. Pour la première fois de sa vie, Irith’Elanor ressentit sa proximité avec Corellon, l’essence divine de ce dernier prenant place au plus profond de son être.
Grâce a cette intervention divine, l’Elfe trouva la faille dans la défense de son adversaire et prit le dessus jusqu'à être déclaré vainqueur de ce duel.
Après ce combat, Irith alla au temple de la Couronne d’Arvandor pour le remercier de son cadeau. Et, au milieu de ce lieu immaculé et emprunt de la magie la plus pure, il fit serment devant la Seldarine dans son entier de la servir a jamais, sous la tutelle de Corellon. Irith’Elnor par cette promesse, offrit son corps et son esprit tout entier a la cause du Peuple, et aux desseins de Corellon.
Cette promesse fut entendue par le Haut Prêtre du temple, qui prit quelques années durant Irith sous son aile.
Durant cette période, il se forma dans la théologie, l’histoire, et poursuivit son apprentissage de l’Art et de l’escrime. Ceci lui permit de connaître mieux son Peuple, et les erreurs du passé. Acquerrant une plus grande sagesse, il apprit a comprendre les Teu’Tel’Quessir, et le vision du monde, mais aussi des autres Tel’Quessir qu’il rencontrait. Il s’ouvrit ainsi à la discussion et à l’échange vers des domaines qu’il ne connaissait en rien auparavant.
Il devait à présent être le défenseur de la race Elfique dans sa globalité, et non seulement des héritiers de Corellon.
Il apprit aussi à suivre le précepte que son premier maître arcaniste lui offrit la première fois qu’il se sont rencontrés, a savoir que « la magie doit être préservée, aussi faut-il l’utiliser avec parcimonie et réflexion. Sorts ton épée pour protéger la Tapisserie, et la Tapisserie te protégera en retour.»
La formation dura plus d’une vie humaine, et alors qu’il devenait un prêtre reconnu, Irith ressentit au plus profond de son être que le temps était venu pour lui de quitter sa Communauté et de fouler le sol ou Corellon réunit les Peuples, en Cormanthor.
Sur les ruines de l’ancienne Myth Drannor, l’Elfe su qu’il renforcerait son lien avec le Seldar, et qu’ainsi, il serait capable de servir la cause du Peuple.
Il se prépara donc pour le voyage au travers des portails menant sur le continent. Les préparatifs durèrent quelques années qu’il mit a profit pour forger sa propre lame, ainsi que son armure afin de pouvoir se défendre d’une quelconque attaque.

Arrivé en Cormanthor, il rencontra une tribu d’Elfe qui menait un combat incessant contre les envahisseurs drows et autres disciples de la Destruction. Il apprit alors a utiliser les sorts de l’école d’évocation pour mettre a bas ses ennemis. En effet, leur fourberie était trop importante pour qu’il risque sa vie dans un combat singulier. Corellon dans sa juste fureur lui accordait de faire pleuvoir la glace sur le cœur noir des Drows, mais aussi de l’éblouir et désintégrer de sa lumière divine. Et les magiciens de la Cité lui permirent de connaître les sorts destructeurs qu’ils connaissaient. Un rayon de soleil perçait au travers de Cormanthor en la personne du messager de Corellon, mais la lutte était sans fin et les ennemis au fil des ans menaient des attaques de plus en plus meurtrières.
Il pria donc l’Aegisir de la Communauté porteuse d’un Kiira de quitter les terres de sa communauté avec les siens et de protéger son savoir des mains de l’ennemi. Lui resterait sur place pour un dernier assaut, afin de retarder une potentielle arrivée ennemie.
Cet assaut prit la forme d’une nuée de morts vivants levés par un nécromancien Drow.
Le magicien noir leva les corps décharnés de ses pairs morts lors des combats précédents, et alors qu’il ordonnait à ses sbires sans cervelle de mener l’assaut.
Seulement accompagné par les Archer des Arcanes défenseurs de la Cité, Irith combattit de toute la puissance accordée par Corellon les hors cycles qui se présentaient.
La technique qu’avait mis en place Irith pour la défense de la Cité était simple : Chaque Archer Mage était posté a des points stratégiques et lançaient des flèches magiques faisant pousser des bosquet de lierre afin de clouer les ennemis sur place et de pouvoir les percer de leurs traits. Irith quand a lui restait au milieu de la Cité, et comme un soleil ardent détruisait chaque mort vivant s’approchant d’un peut trop près de sa lame enchantée et de ses sorts dévastateurs.
L’assaut se poursuivit trop longtemps pour que le corps d’Irith puisse soutenir la puissance de Corellon, et les alliés du prêtre arcaniste durent l’emmener loin pour le sauver.
La Cité était perdue mais les Défenseurs et gardiens armés de leurs arcs avaient réussi a détruire le nécromancien, repoussant ses troupes vers la terre afin de la nourrir.

Les années passèrent et Irith parcourait la forêt pour la défendre. Et à mesure que Corellon lui accordait des pouvoirs supplémentaires, il ressentait les effets de l’âge lors des combats. C’est pourquoi il décida de quitter l’ancien Cormanthyr pour mener une vie plus calme, et visiter les contrées pour s’adonner à ses passions et montrer la Voie de la Seldarine aux égarés.
Ses pas le menèrent vers le Nord et la Côte des Epées où tout restait à faire.

Gourou du flood Nombre de messages : 1077

Bonjour,

BG dont la lecture me fut très agréable je dois dire Wink

Pourrais-tu juste développer en quelques lignes l'apprentissage du draconien par ton personnage?

Et... ce sera tout !

Gourou du flood Nombre de messages : 1077

BG validé après ajout des quelques lignes demandées, bon jeu avec ce personnage Wink

Merci beaucoup pour cet échange !