- Citation :
- Nom du compte joueur forum : Dardan
Nom du compte joueur module : Tebryn Vandree
Nom du perso : Justin Damaryan
Race : Humain
Sous race :
Age : 28 ans.
Alignement : Loyal Bon
Religion : Séluné
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Paladin 25 (Ordre Sélunite de l'Epée de la Dame)
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Masse d'armes lourde/Epées en tous genres. (arme de Séluné et armes dites nobles)
Langues : Commun, Chondathan.
Familier/Compagnon animal : Aucun.
Ennemis jurés : Sharéens (sa soeur Tarani principalement), Suppôts du mal, Les chevaliers noirs qui disent "you should not pass".
Trait de Caractère : Franc, Droit, Chevaleresque, Courtois, Une certaine ambition jugulée par l'amour du devoir.
Description physique : Des cheveux bruns gardés courts, un visage expressif fort bien proportionné, des yeux d'un bleu profond. Une allure généralement martiale accompagnée du symbole de Séluné barré d'une épée toujours fièrement porté sur le coeur.
Caractéristiques :
FOR : 14
DEX : 12
CON : 14
INT : 10
SAG : 14
CHA : 14
Je suis né au sein de la grandiose Eauprofonde, la magnifique Cité des Splendeurs, que Séluné l'ait éternellement en Sa Sainte Garde. Il y a de cela 28 étés, je naquis dans la famille Damaryan, dans le royaume marchand de mes parents, auprés de mes deux soeurs ainées.
S'il n'est qu'une chose unique que je saurais reprocher a ma parenté, c'est d'avoir manqué d'humanité. De ce savoir crucial de se comporter avec les autres afin de générer le bonheur et la bonté. Toutefois, en dépit de ce manquement, ils furent loin d'être des personnes du mal, et je chéris encore leur souvenir pour ce qu'ils m'ont permi de devenir au sein de la Maison de la Lune.
Je gage certes que ce fut calcul de leur part pour intégrer la noblesse, il n'en est pas moins louable qu'ils aient accompli ce choix. D'autres, auraient choisi voie moins recommandable.
Convenu depuis toujours que mes soeurs ainées hériteraient des commerces de mes parents, je devins écuyer d'un chevalier Sélunite, certes d'un rang bien bas, et a l'allure qui n'inspirait guère, mais cet homme était un homme bon en dépit des apparences. Il n'avait fait que rejeter l'opulence pour se consacrer pleinement à son devoir, comme tout homme devrait savoir le faire. L'essentiel de ma vie se déroula ainsi auprés de lui, en tant que page, puis écuyer, laissant derrière moi ma maisonnée, en espérant que tous se portent bien.
Les années passèrent, et je reçus une lettre de Père, m'annoncant le mariage prochain de ma soeur, et me conviant a une réception a cet effet. Père fut succinct dans ce courrier, aussi quelle ne fut pas ma surprise en apprenant que mon mentor était celui qui allait l'épouser. Celui-ci me l'annonca avec un fort grand sourire, et nous partîmes pour le vieux manoir de mes parents, en quête d'un avenir radieux, chargé de la promesse de mon adoubement lors du mariage.
Quel avenir splendide cela aurait été. Ma soeur épouse de mon mentor, mon accession au rang prestigieux de Chevalier de l'Epée de la Dame, mes parents fiers de nous, et ma famille inscrite à jamais au service du bien et de Notre Dame d'Argent.
Mais vint la réception... Si tous festoyaient, et semblaient heureux, mon maître rivalisant avec les baladins pour ce qui est de conter histoires et actes héroiques, je voyais bien que quelque chose n'allait pas. Ma soeur, semblait à l'écart, triste... A moins que ce ne fut de la colère ? Je n'osais alors l'approcher, et restai auprés de mon seigneur, espérant que mon autre soeur sache mieux la réconforter que moi, tandis que je respectais ma place, peu désireux d'outrepasser le code exigeant ma présence auprés de mon seigneur, surtout a une période aussi rapprochée de mon adoubement.
Le temps passa, le mariage était annoncé pour la fin de la saison. Je n'eus plus de nouvelles d'éventuelles protestations de ma soeur a ce sujet, et me dis alors qu'elle avait compris que mon seigneur était un homme bon, et qu'elle finirait par l'aimer d'un amour véritable. Le sourire me revint, l'entrainement touchait a sa fin, et le lendemain, je serai adoubé, et pourrai serrer ma chère soeur, épousée devant Séluné, nous serions bénis devant la Dame.
Le matin même du mariage, mon maître gisait mort dans son lit... Je l'avais attendu pendant deux heures a sa porte, attendant qu'il m'appelle comme de coutume... Puis n'y tenant plus... J'étais allé voir.
Il gisait là, son coeur avait vraisemblablement lâché. Mais... Son expression n'évoquait pas le moins du monde une mort paisible dans le sommeil... Et ces ombres allongées dans la chambre... Etait-ce simple dérive de mon esprit assombri par le chagrin, ou réalité maléfique ?
Le mariage ne put se faire. Mon adoubement ne vint pas, mon maître ayant péri avant de l'éxécuter. Mais les prêtresses demandèrent que l'on m'envoie dans les campagnes d'Eauprofonde, auprés de la soldatesque du clergé. Me laissant ma chance de m'élever tout de même par un acte héroïque, craignant qu'un renvoi de ma personne soit injuste.
Les mois d'Eté ont passé, me voyant guerroyer contre ces créatures qui menacent les braves gens de nos contrées. Gobelins et autres orcs, créatures bien plus monstrueuses, et divers lycanthropes.
Mon esprit se libéra de nombre de ses questions, et le chagrin de la disparition de mon mentor disparut dans le combat. Louée soit la clairvoyance des dames de Séluné, aprés réflexion je crains que toute autre affectation n'ait pu me plonger dans la morfondité.
Je fis mes preuves, honorablement, et l'on me promit à nouveau un adoubement. L'on me remit les anciens effets cléricaux de mon mentor et m'attribua un nouveau maître, qui serait le mien pour la cérémonie de l'adoubement. En attendant ce moment, je fus invité a m'en retourner profiter un peu de la vie en famille avant de devenir pleinement chevalier, et de ne plus guère en avoir l'occasion.
Je suis rentré a la maison, et ai discuté du nouveau mariage prévu pour ma soeur avec elle. Elle n'a rien voulu entendre, et est partie dans sa chambre en brisant la moitié des objets sur son chemin...
Mes parents semblaient déçus que moi même ne parvienne a en parler avec elle. Je suis parti me coucher dans cette chambre qui fut la mienne bien peu de temps dans mon existence, et y déposai mon épée. Que cela me paraissait étrange, tout ce temps passé... Je ne me souvenais de cette chambre qu'en tant que petit garçon, rêvant de devenir Chevalier, et voici que j'étais sur le point d'en être un...
L'Humanité devrait toujours poursuivre ses rêves.
Les heures passaient sur ces réflexions, j'étais allongé vêtu sur mon lit, mon épée non loin, et regardant Séluné par la fenêtre. Heureux de mon avenir, et craignant pour ma soeur, que je ne reconnaissais plus guère a mon grand malheur.
Et elle vint... Elle pénétra ma chambre, vêtue de sombre. Elle parut surprise... Mais pas autant que moi lorsque je l'ai vue accompagnée de cette ombre maléfique.
Elle me cria des folies... M'enjoint de rejoindre la sombre jumelle de Séluné. Me suppliant de l'aimer encore et de comprendre le Mal qu'ils me faisaient...
Mais... Quel mal ma soeur ? C'est cet amour que tu me réclamais alors qui me poussa a faire ce que je fis... Je ne pouvais te laisser sombrer dans les ténèbres ainsi... Tout en sachant pourtant que je ne vaincrai pas cette ombre. J'ai brandi mon épée en sautant du lit face a l'ombre, prêt a affronter ma mort, priant Séluné de tout mon coeur de me permettre de sauver ma soeur du mal en elle.
L'ombre approchait, ma mort elle aussi. Je frappais au travers de la créature, sans pourtant rien n'y faire... Elle allait me toucher, j'allais périr.
Et la Lune pénétra la pièce. Sa lueur d'argent me protégea. Une femme jaillit dans la pièce me criant de croire en ma Dame et de vaincre. Elle chantait Séluné au nom de la Harpe, bien qu'alors, je ne sus ce dont il s'agissait fort précisément.
Mon bras se fit vigoureux, et la lune continua de me baigner de sa lueur sacrée. J'entendis les mots de Sa voix.
« Tous ceux qui reçoivent ma lumière sont les bienvenus s’ils désirent me rejoindre. La vie est comme la lune, en ce sens qu’elle est parfois étincelante et parfois sombre. Fais confiance à ma lumière et sache que quiconque fait preuve d’amour sous mes yeux reçoit ma bénédiction. Tourne-toi vers la lune et je te guiderai. »Ma soeur s'enfuit alors, nous laissant aux prises avec l'ombre. Mais je savais a présent. Oui, j'en étais sur. Notre Dame d'Argent croyait en moi. J'oeuvrais pour ce qui était juste. Je devais vaincre cette nuit, et anéantir les ténèbres.
L'ombre retourna au néant dont elle était issue aprés de courtes minutes d'affrontement. Mais ma soeur était déjà bien trop loin pour être rattrapée.
La femme, je remarquais enfin qu'elle était masquée, me parla alors. M'expliqua qu'elle était ménéstrelle et que j'étais en danger. Qu'il était bien trop tard pour ma soeur et que celle ci était prêtresse du Mal. Elle m'encouragea a me retirer en sécurité, pour éviter un assassinat de la part de ces créatures de la nuit.
Mais Séluné m'avait parlé. Je n'aurai su faire preuve de couardise, et ma tâche sacrée était écrite. J'étais parmi les Epées de la Dame, adoubé par ma Déesse. Et le meurtre de mes parents lors de cette triste nuit devait être puni.
Ces années de ma vie sont dés lors devenues consacrées a la traque d'une cellule Sharéenne, bras armé des ménestrels enquêtant, bien que jamais je n'ai pu connaitre le moindre d'entre eux. Ces années passèrent, et connurent nombre d'affrontements, d'oppositions de Foi.
Nous finîmes par découvrir le quartier général de la cellule honnie, pour y apprendre que celle ci avait été dissoute. Nos efforts étaient réduits a néant pour ce qui était de retrouver les suppots du mal nous manquant. Mais le Bien l'emportait, et le Mal venait de faire un pas en arrière.
De toutes ces années, jamais je n'ai retrouvé ma soeur. Ni moi, ni aucun membre du groupe d'enquête. Je présume fortement de ce qu'elle est a présent, mais n'en parlerai guère. Chacun a des tâches qui lui incombent, et moi même suis en charge de celle ci. Un jour, je chatierai le mal en elle, et lui permettrai de reposer en paix, libérée des ténèbres.
La fin de ces années étant arrivée, je m'en retournais a la Maison de la Lune. Une haute prêtresse vint alors me parler. Je pus confesser mes années de service, deviser avec elle de la Foi, et finalement, être adoubé par mon clergé en sus de ma Déesse.
J'étais dés lors le Sire Justin Damaryan, Chevalier Sélunite de l'Epée de la Dame. Et ce aux yeux du monde comme de la Dame d'Argent.
Je choisis alors mon affectation, librement comme chacun des notres. Et au nom de l'Alliance des Seigneurs, je partis pour Padhiver, offrir mon bras armé a une terre qui en nécéssite. Et je dois l'avouer aussi, afin de quitter cette cité, ou les souvenirs du Malheur ayant frappé ma maisonnée demeuraient présents.
L'on disait que là bas, les terres sauvages étaient ouvertes a quiconque venait s'y tailler un nom. Que les gens de ces terres rudes nécéssitaient aide et réconfort, protection et fierté. Que là bas encore, le désespoir et le malheur frappaient bien souvent.
Il m'incombe d'en éloigner les ténèbres et d'y éclairer la nuit. Au nom des plus belles valeurs de l'Humanité que sont l'entraide, l'honneur, et l'amitié, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que Séluné puisse offrir sa douce parole aux gens de ces terres, et qu'en Son nom le Mal soit pourchassé, et vaincu. Que l'Alliance des Seigneurs puisse être exemple a Toril entière que l'Humanité ne peut que croitre de la camaraderie.