Le Val de Bise - Module NWN
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Le Val de Bise - Module NWN

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 [Bg sans validation][Guerrier][H] Vossler Azelas

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Vossler
Eclaireur du flood



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MessageSujet: [Bg sans validation][Guerrier][H] Vossler Azelas   [Bg sans validation][Guerrier][H] Vossler Azelas EmptyJeu 12 Mar - 0:49

Citation :
Nom du compte joueur forum : Vossler
Nom du compte joueur module : Vossler_Azelas
Nom du perso : Vossler
Race : Humain
Sous race : Toi-même
Age : 35
Alignement : Loyal mauvais
Religion : Vossler croit en beaucoup de divinités sans être fanatique. Il fait de temps en temps des offrandes mais déteste intérieurement les dieux pour ce qu'il a subi. Voir BG
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Pour le moment guerrier pur.
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Heu c'est un guerrier...
Langues : Le commun
Trait de Caractère : Désagréable, cynique mais avec une excellente répartie
Description physique : Un colosse. Les personnes qui le voient torse nu peuvent constater qu'il est criblé de blessures et de marques de torture. il a beaucoup souffert.


Caractéristiques :
FOR : 16
DEX : 10
CON : 14
INT : 10
SAG : 10
CHA : 10

En ces jours paisibles dans ce petit coin du Cormyr, le Baron de Carmosel dirigeait ses terres d’une main ferme mais juste.
Sa seule préoccupation était , lui qui n’avait engendré qu’un seul enfant, une magnifique fille dont il était très fier, de trouver un homme de valeur et digne de confiance qui serait son héritier.

L’on citait un peu partout Garneval, se nommant lui-même « Le magnifique », Premier Conseiller du Baron. Pourtant celui-ci ne semblait guère être apprécié, que ce soit par le peuple ou par la fille du Baron, Mélina.

Toutefois, celui-ci paraissait le plus en vue de par son omniprésence auprès du Baron, lui prodiguant moult conseils et recommandations. Les voix les plus basses se demandaient parfois qui dirigeait vraiment les citoyens. Garneval n’était pas vraiment un homme beau, même s’il pensait l’être en se parant de tenues riches et éclatantes qui le rendaient grotesque et dépourvu d’élégance.

De nombreux prétendants se présentaient, mais « Le Magnifique » trouvait toujours bien une raison, un prétexte, pour évincer un éventuel rival avant que celui-ci ne prenne trop d’importance. Il était au courant de bien des choses… sauf d’une seule, discrète et subtile, qui se passait pourtant régulièrement et non loin de lui.

Mélina ne repoussait pas seulement Garneval de par sa nature ou son aspect, mais principalement par le fait que son cœur était déjà épris d’un autre homme, tout-à-fait différent. Depuis déjà bien longtemps, le Capitaine Azelas illuminait ses journées, de par ses attentions quotidiennes.

Un petit mot discret, un présent dissimulé, toujours destiné à la même personne. Cet homme était incroyablement bon et dévoué, servant le Baron depuis son plus jeune âge. Il avait vite été élu Capitaine de la garde. Et c’est en veillant la famille d’aussi près qu’il se lia, peu à peu, à cette jeune femme qui occupait ses pensées, nuit et jour.



«
- Vous devriez être avec vos hommes, Capitaine. –dit-elle, esquissant un sourire mutin dont elle avait le secret.
- Je ne puis m’empêcher de préferer demeurer avec celle que j’aimerais appeler « dame de mon cœur » aux yeux du monde entier.
- Tu sais bien que cela ne se peut, Vossler, l’effroyable Conseiller de mon Père trouverait quelque chose, et te ferait tuer, ou il t’enverrait loin de moi…
- Je ne le crains pas mon amour, pour toi je braverais les flammes de mille dragons et traverserais les Neufs Enfers pour te retrouver, que tout le Panthéon m’en soit témoin.
- A t’entendre il n’est nul danger que tu ne peux surmonter, comme j’aimerais en être aussi sûr, mon doux amant, comme je l’aimerais tant…
- Je ne serais plus le même homme sans toi Mélina, je ne le suis déjà plus depuis que ton cœur et le mien se sont unis, sous le consentement tacite des cieux, et à l’abri des critiques et remarques de ceux et celles qui n’y entendent rien..
- Ne dis pas cela, je ne puis imaginer la vie sans toi, sans ta présence auprès de moi, chaque jour.. »



Et c’est à l’abri des regards indiscrets, loin des oreilles importunes, que leurs corps partagèrent leur brûlant désir, qu’ils s’aimèrent en cessant de penser à demain, en oubliant leurs contraintes, leurs ennuis..

La vie s’écoulait, à son rythme tel un fleuve, filant vers la même direction, s’agitant parfois, mais finissant toujours par s’apaiser. Hélas, un jour, le destin prouva que tout ne s’accomplissait pas toujours comme l’on pouvait le supposer, l’espérer.

Intrigué par les perpétuels refus de Mélina et de par ses nombreuses ainsi que longues absences, Garneval, surnommé « Le Perfide » par le peuple, commença à espionner cette entêtée. Comment pouvait-on lui résister, lui qui avait tout devant lui ? Un futur Baron…

C’est alors qu’une nuit, îvre d’une rage contenue et silencieuse afin de ne pas être découvert, il surprit l’échange d’un doux baiser entre Vossler, le capitaine de la garde, et la femme qui devait être un jour sienne. Il avait toujours détesté ce jeune soldat, âgé comme Mélina de 25 ans. Le peuple paraissait l’apprécier, et même les soldats plus âgés que lui le respectaient. En quoi ce satané fils de bouseux pouvait-il être meilleur que lui, le « Magnifique » ? Cela ne se passerait certainement pas ainsi…

Quelques jours plus tard, au palais…

«
- Hâtez-vous dame, l’on vous attend instamment à des lieues d’ici, je tiens mes ordres de votre père lui-même, le bateau est prêt à lever l’ancre, il ne manque que vous. »
- Mais Garneval, allez-vous me dire pour l’amour du ciel ce qu’il se passe, où je vais et pour quelle raison ?!
- Hélas madame, votre père m’a tenu à la plus haute discretion, et je ne puis évidemment déroger à son commandement, vous savez à quel point je suis fidèle à sa Seigneurerie.
- Je sais surtout que vous êtes un vil serpent prêt à tout pour prendre la place de mon père !
- Vous avez une bien piètre estime de moi, damoiselle Mélina, image peu flatteuse et vexante, je suis contrit par de tels mots, moi qui ne souhaite que votre bonheur…
- En voila assez, je me plierai à la volonté de mon père. Mais laissez-moi au moins le temps de préparer certaines de mes affaires, je n’irai nullepart sans cela.
- A votre guise dame, puissiez-vous faire vite.. »



Mélina se rua dans ses appartements, désemparée, elle n’aimait pas cela. Mais que pouvait-elle faire ? Garneval manipulait tellement son père qu’elle pouvait difficilement d’agir autrement. Dès qu’elle fut en mesure de le faire, elle confia à sa plus fidèle servante une lettre destinée au Capitaine de la garde, en lui intimant bien la consigne que seul lui pouvait la lire. Son amie le lui jura, en lui disant de partir l’esprit tranquille.

Quelques jours plus tard…

Vossler commençait à être de plus en plus inquiet, Mélina n’apparaissait plus nullepart. Il s’éveilla de bon matin, décidé à la retrouver. Quand il arriva à la caserne, plusieurs soldats le regardaient d’une façon étrange, de temps en temps menaçante. Puis certains d’entre eux arrivèrent, accompagnés du Premier Conseiller du Baron.


«
- Veuillez nous suivre, Capitaine Azelas.
- Que puis-je pour vous Conseiller, que se passe-t-il ?
- COMMENT TU AS PU ?! SALOPARD ! – C’était alors Zerch, l’ami de toujours de Vossler, qui empoignait le Capitaine d’un regard empli de déception et de rancœur.- ELLE ÉTAIT PURE ET INNOCENTE ! NOUS DEVIONS LA PROTEGER ! ET TOI… !
- Sergent, lachez votre Capitaine, le Baron l’attend, son sort va être décidé sur le champ.
- Qu’est-ce à dire que ceci ? Que me reproche-t-on ? Lachez-moi ! Dites-moi ce que j’ai fait que l’on m’en veuille ainsi ! »

Et il fut trainé devant le Baron, retenu par d’autres soldats. Une fois devant son Seigneur, Vossler se calme, mit un genou à terre et baissa la tête, en guise d’obéissance et de soumission totale à l’homme qu’il servait depuis toujours.


Dernière édition par Vossler le Jeu 12 Mar - 0:53, édité 2 fois
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Vossler
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MessageSujet: Re: [Bg sans validation][Guerrier][H] Vossler Azelas   [Bg sans validation][Guerrier][H] Vossler Azelas EmptyJeu 12 Mar - 0:50

«
- Le voici Monseigneur, voici l’homme qui a souillé votre fille. Pour sa sécurité, celle-ci m’a demandé de l’éloigner de ces terres, ayant peur de se faire à nouveau toucher par ce soldat dont la dépravation a Sali la pureté de votre si adorable fille..
- Par tous les dieux ! Monseigneur ! Ceci n’est que calomnie Je n’ai jamais nui à votre fille et je ne le ferai jamais ! Je… - Il se rappela alors que Mélina lui avait fait jurer de ne rien révéler à son père, et ce quoiqu’il arrive, elle devait le faire elle-même, et le Capitaine n’avait qu’une parole… il se résigna donc à se taire-
- Voyez Monseigneur, tel est le silence des coupables, en votre nom je chatierai cet homme qui sera exécuté au fond du donjon des oubliés, afin que la foule ne le brûle pas elle-même ! »



Le donjon des oubliés… cela virait au cauchemar… l’on y réunissait les pires criminels, les rebus de la terre, violeurs, assassins, voleurs et déments. Puisse Mélina revenir vite, sans cela, tout serait vite fini, le Conseiller l’avait annoncé…

Aveuglé par les boniments et les grandes paroles de Garneval, le Baron fit appliquer la sentence, et il confia à son Conseiller le sort du Capitaine de la garde, qui fut déclaré coupable de trahison, déchu et condamné à mort.

Toutefois, Beshaba réservé un autre destin à Vossler…
Il ne fut pas tué, loin de là. Ce que la majorité du peuple ignorait, c’est que le donjon des oubliés servait aussi de « lieu d’amusement » pour Garneval, qui y expérimentait moult tortures.

Pendant des mois, Vossler fut enfermé au milieu d’hommes immondes, là où la morale n’existait pas, peut-être n’avait-elle d’ailleurs jamais existé, cela en devenait un souvenir lointain…

Régulièrement, il subissait bon nombre de souffrances, coups de fouets, expériences douloureuses et insupportables, mais il tenait bon, tant bien que mal, gardant espoir, sachant que sa bien-aimée reviendrait et ferait entendre raison à son père. Il tiendrait le temps qu’il faudrait.

Petit à petit, il perdit le compte du temps. Était-il là depuis des mois ? Des années ? Ses cheveux poussaient, sa barbe aussi, et il se rendait bien compte que son « nouvel univers » l’influençait, le changeait. Il passait une majeure partie de son temps de « tranquillité » à se muscler, à devenir plus résistant.

Son corps changeait aussi. Il se développait fortement, mais ce qui faisait autrefois de lui un bel homme s’évaporait peu à peu. Son dos et son torse témoignaient progressivement d’une grande souffrance, et de traitements immondes. Il se fit progressivement un nom dans le donjon. Cela exaspérait le Conseiller, qui voyait cet homme résister encore et encore à ses supplices, il n’arrivait pas à briser son moral.

Il se décida alors un jour à utiliser un recours plus sournois, plus efficace. Alors que l’ancien Capitaine était enchainé dans sa cellule, après une lourde séance de torture, il déroula devant lui un parchemin.

«

- Ecoutez donc mon jeune ami, la lettre que m’a remise une servante travaillant pour moi, mais qui servait votre « chère et tendre ». Je crois que c’est pour vous…
- « Mon doux Capitaine, je ne puis dire ce qu’il se passe ce jour. Le perfide Conseiller de mon père me demande de me rendre à la hâte dans une contrée que je ne connais même pas, loin de ma famille, loin de vous… Je ne puis rien y faire, cela fait déjà un moment que mon père ne m’écoute plus… Je vous en conjure, délivrez-moi de cet exil, je ne puis demeurer longtemps loin de vous… -Mélina-»
- Touchant, n’est-ce pas ?
- ESPECE DE MISERABLE ! SOYEZ MAUDIT !
- Oh.. et si l’on en croit cette lettre, je doute qu’elle tienne longtemps. Certains guérisseurs à ses côtés, selon les derniers rapports, disent qu’elle se meurt à petit feu. Son père n’est évidemment au courant de rien. Et vous, bien sûr, vous ne la reverrez jamais. Et moi ? N’ayant personne d’autre comme héritier, le Baron me désignera comme son successeur. Oh, suis-je bête, j’ai déjà préparé l’écrit officiel, il ne manque que le sceau du Baron… »


Cette nuit, Garneval eut ce qu’il voulait. Il entendit des hurlements de rage et de désespoir au fond d’une cellule. D’autres prisonniers pensaient que le bourreau avait finalement trouvé un supplice que le corps de Vossler n’endurait pas, mais cela n’avait rien d’une douleur physique, c’ était son cœur, ici, qui était à l’agonie.

Mais peu à peu, l’homme supplicié, comme on commençait à l’appeler au donjon, sembla se durcir. Il était.. différent, comme dénué d’émotion, de sentiment dans le regard. Même le pire des prisonniers ressemblait à un jeune prince innocent à côté de Vossler.

Profitant un jour de l’inattention de ses geôliers, engourdis par des années de routine perpétuelle, le supplicié parvint à s’esquiver de son Enfer. Au fond de lui, il avait tout de même gardé un espoir. Animé par une puissante force en lui, il se fraya un chemin au palais.

Dépourvu d’armure, il se faufila jusqu’aux quartiers de son pire ennemi. L’homme y savourait un repas, vossler s’était rendu compte sur sa route que beaucoup de choses avaient changé. Mais combien de temps avait-il donc été absent…

Il saisit l’homme, enserrant son cou au moyen du bras, à la limite de l’étouffement, sentant la peur et les tremblements de son bourreau…


«
- J’attends cet instant depuis si longtemps… et vous seul savez depuis combien de temps.. Dites-le moi…
- D…di… dix ans… ! »



Le supplicié marqua un temps d’arrêt et de silence, le temps d’encaisser la nouvelle. Dix ans de sa vie avaient été passés dans cet Enfer. Dix ans…


«
- Où est Mélina ?
- -Garneval ne répondait pas-
- OU EST-ELLE ?! –il serrait alors d’avantage son étreinte, le souffle commençant à manquer dans les poumons de sa victime, il aurait pu si facilement lui briser la nuque..-
- Elle… elle s’est laissée mourir deux ans après votre enfermement, quand on… on lui a appris que vous aviez été éxécuté pour trahison et viol envers sa personne… »


Abasourdi, désemparé, anéanti, Vossler lacha sa victime, sans pouvoir dire ou faire quoique ce soit. Il voulut se diriger vers la porte, mais tomba devant à genoux, il ne pouvait croire ce qu’il venait d’entendre…

Soudain, une vive douleur lui déchira le dos, il avait été frappé… Serrant les dents, il se tourna autant qu’il put, et vit le regard mauvais du Conseiller, encore loin de lui.

Se crispant et grimaçant, le supplicié porta une main à son dos, tâtant à hauteur de la blessure. Ses doigts effleurèrent le manche d’un couteau… ses mains vinrent à plat sur le sol, du sang s’écoulant de sa bouche, le regard se voilant…


«
- Croyais-tu vraiment que j’allais laisser partir mon jouet favori ? Le Baron est mourant, et bientôt je prendrai sa place.. Et maintenant que tu me laisses respirer, je vais te raconter ce qu’il y a de mieux. Après tout tu vas mourir dans quelques instants, autant que ce soit grandiose… Tu sais, à force d’étudier comment faire souffrir, je me suis intéressé à différents sorts, et je me suis entouré de personnes très compétentes. J’ai longuement fait étudier Mélina, de long en large… et j’y ai découvert quelque chose. Prétextant une « purification » auprès de son père résidant toujours bien loin, j’ai utilisé certaines mixtures et certains sorts sur elle. Ce que j’y ai découvert… c’est un enfant, le tien, sans nul doute possible. Quel dommage, n’est-ce pas… Mes sortilèges ont détruit le bébé en elle en un rien de temps. – il donna une claque à Vossler- attends ! ne pars pas tout de suite ! Et tu veux savoir le meilleur ?? Je le lui ai dit ! Elle A SU qu’elle portait ton enfant, et que je le lui avais pris. J’avoue que c’était une fameuse coquine, du moins j’en ai bien profité. Tu comprends maintenant pourquoi elle s’est laissée mourir ? »




Alors qu’il croyait entendre le dernier souffle du supplicié arriver, celui-ci tremblait, écumant de rage. Soudainement, il se releva, poussant un cri de colère et de frustration que l’on en entendit rarement. D’un bond, il saisit Garneval à la gorge, le regard empli de haine et de cruauté. D’un geste vif, et sans montrer le moindre signe de douleur, il arracha le couteau de son dos, tenant toujours sa victime du bout du bras.

Il n’y avait plus dans cette pièce d’être humain. Les deux créatures y étant se résumaient à, pour la première : ce qu’il restait d’un homme, un corps torturé animé par de la cruauté et de la vengeance. La deuxième n’avait probablement jamais eu la moindre once d’humanité.

Les instants qui suivirent se passèrent dans le sang et l’horreur. Des cris indescriptibles se firent entendre dans tout le palais. Quand les premières personnes arrivèrent en cette pièce, ils ne trouvèrent rien… si ce n’est… ce qu’il crurent reconnaitre comme… « ayant été le perfide Conseiller Garneval ». La pièce était rouge sang, Un symbole d’horreur et de dévastation, comme si une vingtaine d’orcs armés de haches avaient tranché l’homme des heures durant.

Déjà loin de là, Vossler se rendit au cimetière, et trouva ce qu’il cherchait.
Tombant à genoux, le corps couvert d’un sang qui n’était, dans la majorité, pas le sien, il pleura et hurla de désespoir, levant les poings et maudissant tous les dieux du panthéon, alors que se tenait devant lui la tombe de Mélina.

Le couteau toujours en mains, il le porta à sa gorge, venant à la conclusion que l’existence n’avait plus la moindre importance à présent. Dix ans à espérer en vain, et pour en définitive ne trouver que le chagrin…

Mais alors que la pointe s’enfonçait légèrement dans sa gorge, il s’arrêta subitement. Une nouvelle résolution naissait en lui. Il se rendait compte qu’il n’avait pas autant souffert pour que cela finisse comme cela, maintenant. Il irait là où ses pas le mèneraient, la vie serait son chatiment, sa sentence perpétuelle.



« à suivre… »
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Vossler
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MessageSujet: Re: [Bg sans validation][Guerrier][H] Vossler Azelas   [Bg sans validation][Guerrier][H] Vossler Azelas EmptyVen 13 Mar - 23:54

Les jours passaient, les uns après les autres.

Le Conseiller était riche. Au moins il avait servi à quelque chose, et Vossler ne manquait de rien, il put même se procurer une arme, une armure et le nécessaire de survie.

De taverne en taverne, il errait sans réel but, mais sans pour autant éprouver le besoin de s'arrêter.

Un jour, il vit au coin d'une ruelle un homme agonisant, une dague plantée dans le ventre. L'homme se vidait très vite de son sang, il fallait intervenir tout de suite ou ce serait la fin. Le malheureux leva vers lui une main implorante..


«
- Pitié… Aidez-moi, je vous en supplie…
- Oui, je vais t’aider. –D’un violent coup de pied, Vossler enfonça la dague le plus loin possible, l’homme allait mourir à coup sûr dans quelques secondes.
- Mi… misérable… Soyez… m.. m..maudit !... –l’homme rendit son dernier souffle-
- T’inquiète pas pour ça mon pote, c’est déjà fait. »




Progressivement, il se remit à manier les armes, de différents types sans réelle préférence. Sa puissante musculature le rendait d’avantage familier avec les armes imposantes et dévastatrices, comme le marteau ou l’épée à deux mains.

De temps à autre, il se fit engager comme mercenaire, des contrats simples. Un ennemi, un mort, la paie. Rien de plus. Il arriva que certains employeurs fassent des manières et essaient de ne pas payer. Qu’à cela ne tienne, le double ou le triple était prélevé… sur leur cadavre. Les chiens et les mendiants se partageaient le reste.

Mais Vossler sentit de nouveau un besoin en lui, une envie.. Il était à la base un homme d’Honneur, qui se lie à une cause, peu importe laquelle, mais donnait sa vie pour celle-ci.
Il était temps d’en retrouver une, peu importe le lieu, peu importe avec qui, peu importe quand, mais vite. Son périple le mena en Luskan, et dans les cités voisines. Luskan… là où il ne se passait pratiquement rien. Ah si, si on approchait les escaliers de l’auberge de Garfaux, on pouvait entendre craquer les lits et crier les truies besognées avec vigueur à l’étage. A part ça, rien. Ah si, un homme semblait proposer ses services. Un certain Takar. Intéressant, qui sait, peut-être que… Mieux valait continuer à chercher, en attendant.

Padhiver… ou la ville des culs bénis, comme il commença à la baptiser. C’était encore pire. Rien d’intéressant. Et visiblement ils n’engageaient pas. De toute façon la présence des vertueux exaspérait « le supplicié ». Ces hommes dits « bons et purs »… tel était bien leur problème justement. Ils n’avaient jamais connu l’horreur et la douleur, et se pavanaient ensuite avec orgueil dans leurs rutilantes armures… Il serait amusant un jour de verser le sang sur l’une d’entre elles.. voir plusieurs.

Il restait le Nord.. L’ancien Capitaine évita Bremen, il avait entendu à l’auberge de Luskan, pour une fois que celle-ci servait à quelque chose, que cette ville était habitée par des vampires. Mieux valait ne pas mettre les pieds la dedans…
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Vossler
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MessageSujet: Re: [Bg sans validation][Guerrier][H] Vossler Azelas   [Bg sans validation][Guerrier][H] Vossler Azelas EmptySam 14 Mar - 0:17

Entre les villes désertes et celles ravagées par les flots, le choix n’était pas vaste. Il en restait une, un panneau l’annonçait. Termalaine. Ah si, il y avait aussi targos, mais d’après les rumeurs ce n’était pas vraiment accessible.

Termalaine, donc. Au début de la découverte de la ville, cela semblait se résumer à la même chose que tout le reste : le calme plat, tout était vide. Il restait la taverne. De toute façon il valait mieux se réchauffer, dans ce trou à neige.

Un détail étrange était à relever, le tavernier paraissait terrifié. Pas par le nouveau visiteur, mais par une personne se trouvant déjà dans l’établissement. Finalement, il se pourrait que quelque chose d’intéressant se passe, ou du moins que l’on ait besoin d’une solution musclée par ici.

Ce qui était d’autant plus étonnant, c’était qu’il n’y avait pas grand monde dans la taverne, si ce n’est une jeune femme, limite une gamine, en train de lire auprès du feu. Comme à son habitude, Vossler s’installa sans la moindre façon ou manière. La fille sembla contrariée par cela, et le tavernier devenait plus blanc que la neige à l’extérieur. C’est donc cette gamine qui lui faisait autant d’effet ? Elle semblait pas trop mal, bien qu’un peu pâle. Une histoire sympa pour une nuit en gros, mais rien de comparable avec un ogre ou dragon.

La discussion commença. Elle semblait issue de bonne famille, du moins elle s’exprimait d’un air plutôt condescendant, et sous un vocable noble. Cela contrastait vraiment avec les réponses de son interlocuteur. Au moins, l’ex-capitaine allait pouvoir jouer à son nouveau jeu favori : Je choque, je me prends une claque, on tente de me jeter, et ça finit en bagarre où les coups se perdent.

Mais, comme si la journée était prévue pour aller de surprise en surprise, il n’en fut rien. Bien qu’agacée, la femme pâle semblait apprécier la répartie grossière et sans embage de Vossler. Alors qu’ils parlaient des villes de la région, le cas des vampires fut discuté. Le tavernier manqua de s’évanouir, et la jeune femme, s’appelant apparemment Kaleen, ne paraissait pas plus apeurée que cela par ces êtres mystérieux et dangereux.

Elle était la « patronne » de la cité, et invita l’homme à la suivre. Ah la coquine !
En fait non.. rien de grivois la dedans, elle fit une terrible révélation, elle était elle-même vampire. Encore une fois, la situation tournait mal. Mais à ce point, le supplicié ne l’aurait jamais cru..
Il ne se rendrait pas sans se battre, quelque part il était curieux de voir de quoi était capable un vampire. Et à nouveau une surprise ! Elle ne voulait pas le tuer ou lui prendre de sang, elle voulait.. l’engager ?!

La bonne blague… pas question ! Il fallait vraiment être un ami de la douleur pour accepter de travailler pour une vampire !

Il quitta « plus ou moins » poliment le repaire de la femme vampire et retourna en Luskan. Après tout, il y avait toujours Takar à rencontrer…
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Vossler
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MessageSujet: Re: [Bg sans validation][Guerrier][H] Vossler Azelas   [Bg sans validation][Guerrier][H] Vossler Azelas EmptySam 14 Mar - 1:24

- Journal de Vossler-
Première rédaction :

Toi qui lis ce journal, sois déjà sûr une chose, je ne t’aime pas. Si tu poursuis après avoir été avisé de ceci, retiens bien que je ne souhaite pas que l’on éprouve de la pitié ou de la compassion à mon égard. Je vis et assume mes faits, mes actes, qui je suis.

Je n’ai pas envie de parler de mon passé pour le moment, du moins l’éloigné. Car si je ne rédige pas le passé récent non plus, alors ce journal sera vide et sera comme toi : parfaitement inutile. Autant être parfait dans quelque chose, si ça peut te consoler.

J’ai déjà pu croiser pas mal d’énergumènes un peu partout. En fait, les prisons ne sont pas des endroits différents du reste du monde, elles sont surtout un rassemblement d’échantillons de ce qu’on appelle la « civilisation ». En fait, une ville.. c’est un peu une prison dont les occupants n’ont pas encore été arrêtés, jugés et condamnés. Des criminels en sursis en quelque sorte.

Alcool, viols, vols, dépravation, c’est ça, le monde d’aujourd’hui. As-tu envie de fermer les yeux, de vomir , ou de claquer ce journal violemment au sol en prétextant que tout ceci est faux ? Ou bien es-tu en train de réagir exactement comme tu l’es en ce moment précis, te rendant compte que c’est la stricte vérité, et que nous sommes tous dans le même bateau.

Dans le monde des animaux, c’est le plus fort, celui qui n’a aucune limite, qui domine les autres. On a rien inventé, on est pas vraiment différents, on se tient debout et on parle pour dire des conneries la majeure partie du temps, sinon on est pareils.

Faudrait faire quelque chose ? Ah oui ? Quoi donc ? Si le monde ne convenait pas aux personnes qui l’habitent, il serait différent, tu ne crois pas ?

Moi j’ai choisi de vivre ma propre voie, et j’écraserai tout ce qui s’opposera à moi. J’emmerde le monde, les mortels qui l’occupent, et les dieux qui le regardent en se marrant. Et toute cette petite assemblée me le rend bien.
Retiens bien ça : L’homme a un choix simple dans sa vie. Soit il reste tête bassé, pliant sous la domination d’autrui, soit il se tient droit, et c’est alors lui qui devient le dominant. Et là je ne parle pas de femmes, on pourrait dire des choses sympas sur la domination à ce sujet, mais je préfère vivre ces trucs-là plutôt que les écrire. Essaie tu verras bien.

Il y a peu je suis allé voir un certain Takar, à Luskan. Le type m’avait dit de venir le voir si un boulot m’intéressait. Sauf que quand je suis allé à sa rencontre, il n’était pas là. Aux dires des rumeurs et badauds du coin, il besognait de la vilaine. En fait, il n’y a que depuis quelques jours que je le surnomme « Takar le Queutard ». Devant cette déception, j’avais besoin de me changer les idées. Une femme m’a invité à boire un verre. Marrante cette ville, ce sont les femmes qui invitent . J’en pris bonne note pour les prochaines fois. Et tu sais quoi ? Je te le donne en mille : tous les fois qui suivirent, je n’ai plus jamais payé à l’auberge, on m’a toujours payé à boire.

Je me suis vite rendu compte que j’étais confronté à une diable de coquine. La bougresse en plein, la « marie couche-toi là » de Luskan. Bah, à la rigueur ça pouvait passer le temps. Mais entre-temps, un type bizarre et une fille pas mal se sont imposés dans la conversation. Visiblement, ma répartie plaisait bien. Crois-moi sur parole, les gens sont devenus blasés, sans réel amour propre et je pense que, d’une certaine manière, ils prennent leur pied à se faire insulter. A une certaine époque, tu te faisais égorger pour avoir lancé un petit « je me gausse de vos propos, vil malotru ». Aujourd’hui, un « va te faire voir chez les orcs » fait sourire, limite si on en redemande pas.

Visiblement le type était là pour caser sa copine, et j’étais choisi pour heureux élu. Comme prise de connaissance, j’ai fait simple : un duel contre la gamine. Décidément les gamines s’intéressaient à moi. L’âge peut-être ? En général elles en font 25. J’en ai 35, mais je dois facilement en faire 40, voire d’avantage. Suis les mêmes sentiers que moi mon gars, et on examinera ensuite la gueule que t’auras. Bref…
Le duel était instructif. Au début je l’ai mise à terre sans problème. J’étais trop costaud pour elle, elle ne tenait pas le coup. Sur la deuxième manche par contre elle m’a surpris. Je crois que j’étais trop confiant de ma victoire trop facile du début, ça m’apprendra. J’ai quand même pu m’en sortir indemne au niveau de l’honneur visiblement, malgré le fait de m’être fait rosser par une gamine.

Résultat, je me retrouvais avec quelques blessures de plus, sans compter certaines anciennes qui s’étaient rouvertes. Non pas que ça me fasse mal, à force j’avais l’habitude, mais bon, si je voulais continuer à me battre les prochaines fois, il valait mieux que le sang arrête de couler. Alors je suis allé à la taverne, et j’ai utilisé le traitement le plus efficace que j’ai pu expérimenter depuis le temps : de l’alcool sur les plaies à vif. Tu as déjà essayé ? Je te le dis tout de suite je n’ai jamais aimé la douleur. Je n’y prends aucun plaisir et je ne la désire pas. Mais avec le temps, j’ai appris à être pragmatique. Peu à peu je deviens insensible. Et si un jour j’en crève, j’espère trouver le moyen d’aller botter le cul de quelques dieux pour tout ce qui se passe ici bas. Enfin, entre temps je leur fais de temps à autres quelques offrandes, histoire qu’ils pensent que j’en ai quelque chose à faire de leur protection.

Quand je suis sorti de la chambre de l’auberge où je me « soignais », j’ai senti que je cognais quelque chose avec la porte, et j’ai trouvé la gamine du duel au sol, se frottant le crâne, ça allait faire une belle bosse. Elya de son petit nom. La gamine, pas la bosse. Elle « s’inquietait » en entendant des cris. Ce n’est pas comme si c’était inhabituel. Bon, c’est vrai, en général, c’était pas dans le même genre. Plus.. « suave » on va dire. Elle a tenu à me soigner de façon « correcte ». Je dois dire que je l’aurais bien « soignée » moi aussi, mais visiblement ça ne la tentait pas trop.

Elle est repartie après avoir fini d’appliquer quelques bandages. Tiens j’ai vu son ancien compagnon. J’ai fait gaffe de ne pas rester au milieu, l’ambiance était plus dangereuse qu’au milieu d’une guerre entre sorciers. En tout cas, si ils se bécotaient autre fois comme ils se disputent maintenant, ça devait trembler dans les chaumières, je te le dis.



Par contre, je m’étonne moi-même. Je suis retourné à Termalaine revoir la vampire. Je devais être un grand malade, à l’idée d’examiner plus en profondeur la proposition qu’elle m’avait faite. Et je ne parle toujours pas de sexe, esprit pervers. Je lui avais dit quoi déjà quand je l’ai quittée la dernière fois ? Un truc du style « Bosser pour une vampire, faut aimer se fouetter soi-même tous les matins pour accepter un truc pareil ». Tu sais quoi ? D’un air fier et moqueur, elle m’a ressorti ma phrase. J’en ai oublié la teneur exacte. Mais elle, visiblement, elle se souvenait de tout.

Au début je me disais qu’elle était peut-être beaucoup plus âgée que moi finalement, puisque les vampires ne vieillissaient pas. En fait j’ai eu la preuve qu’elle était réellement une gamine, quand elle a fini par me parler de sa fille. Marie, 5 ans, fille normale, née de parents normaux au moment des « festivités ». Ca avait bardé entre papa et maman par après par contre. Faites des gosses hein.

J’allais donc avoir deux missions :

Un, former les paysans froussards de ce patelain de bouseaux pour en faire des soldats, des durs, du moins pour ceux qui survivraient à l’entrainement.

Deux, veiller sur Marie et empêcher quiconque de la récupérer. Me retrouvais donc avec une fille dans les jambes… Me fallait bien ça…
Curieusement, c’était pas ce à quoi je m’attendais. La gamine, fille de l’autre gamine, était sage comme une image. Elle n’avait pas peur, mais elle faisait ce qu’on lui disait.
Je ne voulais pas qu’elle soit confrontée à cette pourriture que l’on voit tous les jours. Je parle pas de sa mère. Je fais une légère parenthèse en disant que, bizarrement, à son contact les vampires me dégoûtent moins. Peut-être parce qu’à force le mystère se disperse ? Ou bien qu’elle n’est pas comme les autres.
En attendant, Marie n’est pas comme les autres non plus. Pas envie qu’elle devienne une chienne délurée qui doit se coltiner du soulard à la dizaine la nuit en chambre pour se payer une robe et de quoi manger. Pas envie qu’elle se serve d’une épée pour trancher des gorges, c’était réservé à des salopards comme moi ça. Je suis cruel et sans état d’âme.. mais elle, elle est n’est pas pareille.

Depuis un moment je continue à la surveiller. Je ne suis vraiment pas un modèle dans la lecture et l’écriture, mais je trouverai une solution à ça, et sa mère doit bien avoir des précepteurs pour elle. Mais il faut que je me resaisisse moi, à la base je suis pas censé faire ça, j’ai rien à voir la dedans… Je me voyais plutôt comme un général en puissance, un type qui allait progresser dans cet endroit paumé, pour ensuite tout raser autour afin de prendre le pouvoir, ça ne devait pas être bien difficile.

Pourtant, pas moyen de m’en empêcher, je m’occupais de la gosse. Elle ne me voyait jamais torse nu, j’étais un tableau vivant de l’horreur et des sévices que l’humain pouvait comettre. Fallait pas qu’elle voit ça. Par contre, je ne sais pas pourquoi, mais on dirait que sa mère adore ça. Il y a peu, Kaleen m’a mordu.. Elle ne m’a pas forcé, j’étais juste curieux. Je crois qu’elle m’a ménagé la première fois, oui je dis première parce qu’il y en a eu d’autres depuis. Quoiqu’il en soit la première fois j’ai à peine bronché sous le coup de dents, j’en venais à me demander si elle avait vraiment goûté ou pas.

En tout cas… même dans mes meilleurs jours, j’ai rarement mis une gonzesse dans un état pareil… surtout sans la toucher !
Enfin.. elle y trouvait son compte, et moi je m’étais engagé à la servir, donc c’était normal. Ce que j’avais pas prévu, c’est ce baiser échangé. C’est vrai que c’est froid, la peau d’une vampire. Mais à ce contact, je n’avais pas froid. J’étais méfiant au début, j’ai cru à une sorte de manœuvre, de sorcellerie ou de pouvoir de vampire que sais-je. Mais c’était ridicule, si elle avait voulu vraiment s’en prendre à moi, je serais pas là en train d’écrire ce stupide journal.
Je sers donc de… non pas gibier elle me chasse pas. De repas ? Oui un peu, mais en même temps c’est moi qui propose. Au moins je sais qu’elle se nourrit et n’est pas en danger. C’est normal pour un protecteur, non ?

Marie n’est pas confrontée à ça, et tant mieux. Je lui ai offert une robe récemment, elle a l’air de l’apprécier.
Des fois, je me demande si Mélina attendait un garçon ou une fille…

Je m’égare et je commence à raconter des choses que je préfère enterrer. Mieux vaut que je m’arrête là pour le moment. Mais t’en fais pas je suis loin d’en rester là.
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Vossler
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MessageSujet: Re: [Bg sans validation][Guerrier][H] Vossler Azelas   [Bg sans validation][Guerrier][H] Vossler Azelas EmptyJeu 19 Mar - 19:09

Non mais c'est dingue là ! Où va-t-on ?! Je ne devrais peut-être pas écrire alors que je suis fou de rage, mais BORDEL, comme dirait Paulo le charretier, cela devient vraiment de l'absurdité totale !

Voila que je vais voir la gamine, la plus grande des deux. Déjà à peine un bonjour. Splendide, je croyais que des deux c'était moi le sale type impoli. Bref..

Quelques propos évasifs, en gros un changement total dans le comportement. Pour une fois, et on peut compter le nombre d'occasions où ça m'arrive tellement c'est rare, j'ai tenté d'être sympa.

Et puis je dois bien me l'avouer, elle me plait tout de même cette fille. J'adore la fâcher. je dois m'être pris un coup trop costaud il y a peu sur la tête, pour penser ça d'une vampire. Me connaissant je devrais déjà tenter de la plonger dans une bassine d'eau bénite. Mais là non, c'est curieux..

Et puis sa fille Marie... c'est vrai que je la considère comme... non, oubliez ça, pas envie de m'étendre sur le sujet.

Ce qui me met hors de moi, c'est que la gamine, toujours la plus âgée pour ceux qui suivent, me prend pour un porc lubrique adepte de la coucherie ! Oui, d'accord ça va, je l'admets bien volontiers, je ne suis pas le dernier dans ce domaine-là, et j'ai déjà fait le tour des ports et autres quartiers chauds.

Mais cette fois ce n'était pas ça ! Un peu d'poésie sacré nom de bordel de... bref, je pense qu'on a une idée de mon humeur actuelle.

Et le pire, c'est qu'après cette dispute, elle me demande de ne pas me venger sur sa fille...
Comme si je pouvais ne fut-ce que lever la main contre Marie...

Cela fait très longtemps que je n'avais pas été déçu. C'est ma faute, jusqu'à il y a encore très peu de temps je n'avais absolument rien à faire de l'opinion des autres. Mais ici, c'est différent, du moins je croyais que ça l'était...

J'ai du me tromper. Bon allez, autant s'occuper de la petite et voir si elle apprend bien tout correctement. Cinq ans et je commence déjà à avoir du mal à lui apprendre des trucs à ce sujet. J'aurais du faire des efforts plus jeune. Mais dans un sens ça me fait du bien de savoir qu'elle, elle aura cette chance, et pourra aller loin, sans que le sang ne coule.

Encore une fois, je suis l'opposé d'un cul béni, mais je veux ce qu'il y a de mieux pour cette petite fille innocente. Ah oui, et si toi, lecteur ou lectrice, tu me fais passer un jour pour un coeur tendre en racontant ça, t'es mort(e), compris?

A la prochaine pour la suite de mes écrits à la con.
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