- Citation :
- Nom : Aske, le nom de famille lui étant retiré pour éviter divers types de vengeance sur les membres de sa famille, ou portant le même nom que lui.
Taille : 1m88cm.
Poid : 79kg.
Allure : Assez grand, pas très imposant. Il ne paraît pas très musclé, mais est bien loin d'être faible. Pas très charismatique, ni très attirant au premier abord, le visage neutre avec une pointe de sévérité, quelques cicatrices dont une principale partant de son front, passant entre ses sourcils pour aller se loger sur le côté droit de son nez.
Mental : Sage et réfléchi, il saura apporter conseil, mais il sera incapable de mener une troupe. Il pourra parfaitement jouer un excellent rôle de conseiller. Il reste fanatique d'un idéal de justice dictatorial, basé sur des règles très strictes qui ne seront sans doute pas partagées de tous.
Divinité : Tyr, principalement. Mais il lui arrive d'adresser de douces paroles à Tymora, Heaum, et bien d'autres.
Alignement : Loyal neutre.
Classes : Pretre 16/Guerrier 9 actuellement, mais la logique des choses voudrait 15/10. (Attention ! Ce n'est pas un prêtre proprement dit, il ne prêche pas la parole de sa divinité principale (Tyr) mais agit selon ses principes de Justice. Limitation de ses pouvoirs niveau RP : soins, regen, clairvoyance, dissipation. Interdiction des sorts niveau RP : mise à mal (Et blessures), sorts de dégats directs, pas de vade retro non plus. Uniquement des sorts d'amplification de caractéristiques dans le but de protection/attaque au corps à corps.)
Domaines : Force, Guerre.
Naissance, et introduction.
Aske est né il y a 24 années, dans les terres Angulaires, une magnifique île valonnée et pleine de végétation, l'herbe fraiche et les forêts y règnent encore en plus grande partie. L'appelation "terre Angulaire" vient du premier grand Roi connu sur les terres, d'après les récits qui parlent encore de lui, Engulère le Grand. La réalité en est tout autre, il donna en réalité l'ordre de brûler les écrits parlant de ses prédécesseurs, dans le but de s'auto proclamer premier grand Roi de ces terres. Dans sa folie de grandeur, il avait décidé de modifier les lettres de son nom pour apporter à jamais la consonnance de sa renommée à ces terres, et c'est finalement resté. Jusqu'à aujourd'hui encore...
Le petit Aske est né d'un viol, sa mère, une douce paysane du nom de Lyla s'est faite abusée par un porc, un voleur récidiviste, qui avait décidé, en plus de piller l'humble demeure de la jeune femme, de la violer, par simple plaisir. L'Arbitre Remos, un des Arbitre les plus actifs s'est occupé de l'affaire, et de retrouver le criminel, afin de le traduire en Justice. Ce qu'il fit d'ailleurs, avec une grande efficacité. L'odieux personnage fut décapité, et son corps trainé nu au travers des plaines de la région, afin de dissuader quiconque de poursuivre le même chemin que lui.
Quant à miss Lyla, elle devint en partie folle, elle se laissa dépérir au fur et à mesure que le temps passait. Elle accoucha dans la douleur et la hantise que son enfant puisse ressembler un minimum à son agresseur... Elle en mourut, la fatigue trop forte, et la volonté de vivre trop faible très probablement. L'Arbitre Remos était toujours présent lui, il avait aidé au mieux cette femme avant qu'elle ne rende son dernier souffle, juste assez pour que le petit vienne au jour. C'est une règle chez les Arbitres, l'enfant successeur doit être issu d'une injustice, et il doit être pris le plus tôt possible.
Aske était donc désormais le successeur de Remos attitré. Il fut élevé à l'académie des Arbitres, un ancien monastère très reculé, à l'intérieur des terres.
Le monastère a lui aussi son histoire, en réalité, il fut pillé, sans aucun scrupule par un groupe qui se disait les "Arbitres". A la base, cette bande d'êtres sans éducation volaient aux riches pour donner aux pauvres. Au final, ils ne volaient que pour leur propre chef. Les survivants du monastère décidèrent de faire appel à l'aide de la justice divine, pour châtier à jamais le mal qu'avaient commis ces hommes. En contre partie, les survivants du monastère furent condamnés à porter le nom maudit d'Arbitres, ainsi que de suivre fidèlement et de faire respecter les lois les plus rudimentaires de ce monde, ainsi que de transmetre leur savoir et leur enseignement aux enfants nés dans le repenti d'un Arbitre.
C'est ainsi que Aske entra dans l'ordre des Arbitres...
Enfance, et début de l'apprentissage.
Notre petit Aske entame sa cinquième année d'existence. Le voilà en âge de débuter son éducation et d'apprendre le code des Arbitres, juste après sa cérémonie d'intronisation. Son éducation est, pour résumer, un mélange entre le moine et le noble. Il a appris les rudiments (Comment se tenir à table, dire bonjour, merci, au revoir... Les bases en somme) ainsi qu'une manière de formuler les phrases différente de la majeure partie des gens. En effet, l'Arbitre utilisera un language étrangement soutenu, ce qui lui donnera malheureusement une image assez peu crédible. Un souci d'éthique, rien de plus. Les jeunes disciples apprennent également à lire, écrire, ainsi qu'un enseignement à la foi. Quelques pratiques de soin et médecine également, les bases là aussi (Bandages, étude de l'anathomie humaine, elfe et demie elfe).
Il s'exerce également à l'apprentissage du code des Arbitres. Ce code leur permet une certaine ligne de conduite qui permet aux Arbitres de suivre un même chemin. Dans ce code, il est expliqué les sentences prévues selon les différents délits.
Le code :
1)Loyauté-Tu respecteras le code comme si ta vie en dépendait. Tu t'y réfèreras en cas de doutes, mais il doit rester impérativement secret. Tu agiras au nom des Arbitres, mais tu masqueras le plus que possible ton seigneur, et ton code. (Signe de précaution, le code signifie une organisation bien particulière. Et ne devient pas Arbitre qui veut)
2)Justice-Tu appliqueras les lois, et les feras respecter, même si tu n'en as pas l'autorisation. La volonté de notre seigneur ne s'arrête pas à de simples papiers administratifs. Considère toi au dessus de cela.
3)Jugement-Tu seras impartial dans ton jugement, tu soulèveras chaques hypothèses pour que la vérité soit découverte, les coupables retrouvés, et ainsi que justice soit rendue.
4)Neutralité-Tu appliqueras les châtiments juste après ton jugement, et tu ne laisseras à personne d'autre le soin de les exercer à ta place. Les châtiments sonts différents selon les cas (Meurtre, viol, torture : mort sans appel. Aggression, rixe : dédommagement, voire tabassage en puiblic. Vol : Restitution des objets volés, confiscation d'équipement, amputation de la main pour les multi récidivistes. Vol en bande organisée : même chose que précédemment, sauf mise à mort du chef de la bande. Non application d'une règle d'un royaume, ou d'une contrée : interpellation de l'individu, et le remettre aux autorités, sauf si le délit est un des délits cités précédemment), mais tu ne devras jamais laisser les sentiments brouiller ton châtiment.
5)Fièrté-Tu ne tolèreras pas l'échec, et l'écart de conduite, ni des autres, ni de toi.
6)Dureté-Tu ne montreras au grand jour tes émotions qu'à une élite de personne de laquelle tu estimes qu'elle mérite de te connaître en tant qu'être humain. Car dans le jugement, l'impassabilité est de marque, sers t'en comme d'une arme de dissuasion.
7)Sincérité-Tu ne jureras pas, tu ne promettras pas, tu ne donneras jamais ta parole, sauf en cas de divine présence, ou acte divin (Promesse de loyauté envers un Dieu, mariage, etc...), car tu n'en as pas utilité, ta simple parole suffira.
8)Humilité-Tu resteras humble de la tâche qui t'es assignée, et tu t'en acquiteras avec respect, et honneur.
9)Impartialité-Tu ne mépriseras en aucun cas les hors-la-loi, tant que tu ne les auras pas jugés. Tu ne laisseras ni la collère, ni les autres sentiments s'emparer de toi pour accomplir un jugement.
10)Fidèlité-Tu restes la propriété de monastère, tu te dois de le protèger, et de le servir en cas de besoin. Toutes les pleines lunes, tu te débrouilleras pour te faire savoir en vie, que ce soit par courrier, ou bien en visite personnelle, à savoir que le monastère exige une visite obligatoire tous les deux mois, afins de ressencer les Arbitres en service, et de combler les manques. Quatre vint huit Arbitres au total sont en service, et vint deux moines éducateurs s'occupent du fonctionnement du monastère, ainsi que de la prise en charge des nouvelles recrues.
La devise des Arbitres fut imaginée par des hauts moines du monastère. Dans un de ses rêves, il fit d'étranges visions, des images sommaires, partielles... Après de longues méditations, il trouva un moyen de classer les visions en deux parties, d'un côté, des justiciers se faisant terrasser par leurs adversaires ; de l'autre, l'image d'un royaume puissant, mais sans justice, où la terreur et la survie sont les uniques règles. Là encore, après de longues et perpétuelles méditations, ils purent baser une règle élémentaire des Arbitres, ce qui résume un peu leurs méthodes : la justice sans la force est impuissante. La force sans la justice est une tyrannie.
Durant son enfance, Aske ne montra aucunement un grand "talent", pour être Arbitre, c'était un petit garçon normal, même un peu traînard, en dessous de la moyenne. Mais pourtant, une force semblait se cacher en lui, car il ne faisait jamais d'efforts. Jamais il ne montrait son talent au grand jour... Par volonté ? Par crainte ? Par ignorance de son propre talent ? Même lui ne pourrait répondre. Mais les choses changent avec le temps...
Adolescence, fin de l'apprentissage.
Ce n'est qu'à la fin de son apprentissage qu'Aske montra ses capacités au grand jour. Ses déductions, ses motivations et son raisonnement... Tout en lui avait changé, il devint plus attentionné dans sa tâche, plus passionné dans ses méthodes. Lors de diverses affaires et exercices de raisonnement, il se trouvait être le premier à répondre juste la plupart du temps. Quand à ses entraînements au combat, peu le défiaient, et encore moins arrivaient à le battre. Pour son âge, sa force et sa détermination semblait presque irréeles, en comparaison de son désintérêt pour l'apprentissage des règles de ses enseignements précédents.
Les hauts moines surveillèrent de près les progrès de Aske. Sa faible force de caractère les inquiétait pourtant. Il ne semblait pas très virulent dans la parole, mais il ne mâchait pas ses mots, comme on dit. Son coeur était bien loin de rester de glace, comme les autres disciples. C'est ce qui inquiétait le plus les maîtres, le fait qu'il agisse parfois avec son coeur, et non en suivant à la lettre les règles...
Beaucoup de cérémonies et de rituels ont lieu lors de cette période. Surtout lors des maniements aux armes, et lors des récompenses. Des cérémonies de prières principalement, et de méditation.
Il y a en tout quatre cérémonies principales durant l'éducation de l'Arbitre :
1)Intronisation-L'enfant a normalement cinq ans, et va entamer de longues années d'apprentissage à l'écriture, la lecture, les chiffres, et également la prière et la méditation. Un peu plus tard, quelques études annatomiques et de médecine. Une courte cérémonie en communauté restreinte, que l'on pourrait assimiler à un baptême.
2)Apprentissage-L'enfant a maintenant quinze ans, il a fini toutes ses études et va pouvoir se consacrer à l'application, ainsi que débuter l'entraînement au maniement des armes. Une assez longue cérémonie, où le jeune disciple jure allégeance au code, et à la volonté de son seigneur. Elle clôture une étape et annonce le début de l'autre. On pourrait la considérer comme une haute récompense d'un roi à son chevalier. Tout le monastère y participe.
3)Première majorité-L'enfant est maintenant un jeune adulte de dix huit ans, il est prêt à devenir Arbitre, mais il a pour obligation de rester et d'exercer uniquement dans sa terre natale. Une grande cérémonie sur plusieurs jours, qui ressemblerait à un sacrement. La cérémonie se déroule en plusieurs étapes : premier jour, le jeune Arbitre est isolé dans sa chambre, afin qu'il puisse se purifier de ses pensées avant le début officiel de la cérémonie. Cet isolement marque également la fin de son apprentissage. Ensuite, l'Arbitre se présente devant un autel, où on lui remet son épée, qui symbolise la confiance que le monastère place en lui. L'Arbitre est de nouveau isolé et fait union avec sa lame et sa divinité. Dernier jour, l'Arbitre est libre de faire ce qu'il souhaite, sortir du monastère, prier, méditer, s'entraîner, étudier... Tout lui est permis. Jour de réconfort estimé nécessaire au bon fonctionnement de l'esprit.
4)Seconde majorité-L'adulte, cinq ans après l'exercice de ses fonctions revient au monastère pour sa seconde majorité. Une courte célébration d'au revoir a lieu, l'Arbitre s'agenouille et se porte garant de faire connaître et respecter le nom d'Arbitre au travers des contrées. On peut là encore le considèrer comme une allégeance. Après cette courte cérémonie, l'Arbitre a le droit d'aller où bon lui semble.