quand l'enfant dort, les monstres rodent.

Un livre a l'épaisse couverture de cuir trainant au sol.
Un passant qui le ramasse, l'ouvre .... et disparait dans un jaillissement de lumiere, le livre retombant au sol, se refermant.

tout démarra ainsi pour plusieurs personnes de luskan et ses environs.


A l'hopital, les soigneurs virent apparaitre des corps, semblant endormis, allongés sur des lits vacants. Les corps de certains des disparus.


Des heures plus tard, les dormeurs se reveillèrent et parlèrent d'ombres, de ténêbres et de cauchemards, de fillette implorant leurs aides, de monstres chimèriques, et de scènes de tortures digne des abysses et enfers.

et comme pour les narguer, un livre noir apparu au pied d'un des hommes présents qui voulut l'ouvrir et tous de se figer quelques instants avant de pousser de hauts cris puis de s'en éloigner.
Dudit livre après ça, nulles trâces sinon les souvenirs, pour certains, d'une enfant endormie.

Luskan, porte est, aux alentour du camp de la legion, deux chariots encore tirés par leur attellage sont retrouvés, vide, portant des traces de sang.
au vu des marquages des chariots, il s'agissait de marchands mirabariens

récupéré par tristan, les chariots vide sont menés au camp de la legion

Un peu plus tard, une panthère ramena ce Tristan au campement de la Légion, dans un sale état.

Deux autres personnes, femmes en tenues noires sombres, rentrèrent également à Luskan. L'une des deux étant inconsciente et portée par l'autre.

Dans la forêt par contre, un elfe aux yeux de flammes se promenaient... Quoique les plis de son front laissaient paraître ses doutes et ses tracas.

la legion était en force a l'est de luskan aujourd'hui. Acompagnée de l'elfe rouge on les aurait vu penetrer dans de sombres grotte puis en ressortir souvent, avec une tête qui en disait long sur ce qu'ils avaient pu voir là dessous.

prêt de deux lunaisons que le commerce routier avec tout ce qui vit a l'est de luskan est quasiment rompu, mais depusi deux décaces c'est même le calme plat.
C'est sur ce constat qu'une jeune femme, l'air avenante, se met en quête de mercennaire pour une enquête sur le mal de l'est.
Des jours plus tards, ceux qui l'avaient acompagnés regagnent la ville, un par un, deux par deux, l'air fatigué, ou hagards.

Citation :

Cet elfe qui était penché sur moi. Il me ressemblait, mais plus fin, plus âgé, plus sage. Son regard...
J'avais déjà vécu des situations semblables, mais je n'avais jamais ressenti ça, avant. L'oppression, le dégoût, la peur.
Lui... Lui en qui je faisais confiance. Il abusait de ma situation, de ma faiblesse. Pour la première fois de ma vie, la vue du sang m'a débectée.

Ce n'était qu'un rêve, qu'une illusion. La première d'une longue série. Lorsque je me suis réveillée, j'étais agrippée à Takar, et Sébastian me traînait dans la boue. Ma tête était ailleurs, qu'est ce qu'il s'était passé ?

Tous étaient dans un état semblable, tous nous avions fait le même rêve. Je n'ai jamais compris pourquoi nous avions suivi cette femme. La curiosité, sans doute.

Plus loin, des caravanes étaient pillées. Des amas de flèches. Sébastian est parti devant moi, tandis que Takar et Mystik somnolaient sur un ours qui les transportaient. La curiosité, oui.
Puis un bruit. Un vrombissement. Des flèches, une douleur tétanisante et un voile de sang. Au loin, Sébastian est tombé - aussi.

Un second réveil, un second rêve. Je ne savais pas si là encore, j'étais dans une illusion, ou étais-je dans la réalité? Cette femme était là, notre guide. Elle disait nous aider.
Nous étions dans une clairière, un campement était dressé. J'étais épuisée, Sébastian aussi - nous nous sommes donc endormis dans les bras l'un de l'autre, un sommeil bien peu profond, si bien que je fus réveillé au premier bruit; des griffes contre de la pierre.
Une fois sortie de la tente, du noir, des ténèbres, du sang, des regards et des rires. J'étais oppressée - encore. Je ne comprenais pas. Je n'aime pas quand je ne comprends pas.

Puis une grotte. Une ambiance étouffante.
Mystik s'est rapidement faite aveugler par un cristal, Takar quand à lui s'est fait brûler la chair par... Un gâteau au chocolat.
Illusions.
Ses muscles et ses os étaient apparents, il se tordait de douleur, il a perdu son bras. Il a cherché à s'ôter la vie.
Non.
Sébastian fouillait l'endroit, Mystik est venue auprès de Takar. Au loin, une voix.
La rapière parlait.

Je me suis rendue dans une des cavernes attenantes. A l'un de mes premiers pas, le bruit singulier d'un mécanisme qui se déclenche.
Une seconde plus tard, un bruit comme illusoire de chairs et d'os qui se brisent ainsi qu'une douleur aiguë, ma douleur, ma chair et mes os.
Tétanisée, j'entends au loin le bruit de quelqu'un qui hurle. Je n'ose pas bouger. Je n'arrive pas à bouger. En rouvrant les yeux, je me vois transpercée de part et d'autre d'un tronc recouvert d'aiguilles. Une vision irréelle - je n'arrivais pas à croire que c'était moi.
Illusions.
Illusions...
Je perdis le sens des réalités, et m'envolai quelques instants - quelques heures ? - au gré des gémissements de Takar et des supplications de Mystik, tentant en vin de parler à Sébastian qui lui, était parti ailleurs.

Une voix de femme me réveilla, et je vins - facilement - ôter le pieu qui me traversait. Puis je me leva, comme si de rien...
Pleine de sang, meurtrie mais pas souffrante, je vis Takar qui a retrouvé son bras, ainsi qu'une partie de ses chairs, Mystik avait retrouvé la vue.
Toujours cette femme.

Non. C'en était trop.
Il fallait sortir.
Un trou ? Un trou elle nous avait dit...
Je l'ai trouvé. J'ai grimpé la corde.
Le campement.

Je suis redescendue rechercher mes amis, ils ne m'écoutaient pas. Je tirai Sébastian par la main, en direction de la corde.
Je l'ai saisie pour remonter et...

Le commerce routier avec Mirabar est toujours fermé. la nature commencerai même a reprendre ses droit sur la route par faute de voyageur. Ceux qui arrivent a passer sont de rares exceptions et ne parlent que de chariots en ruine en train de pourir ou de cauchemards innomables, ayant a moitié perdus la raison.


En parallèle, il semblerait que certains bandits se soient regroupés et mit a jouer au pirates sur la mirar même, interceptant les navires commerciaux y naviguant, seul liens aujourd'hui entre luskan et mirabar.


A luskan, les ruptures successives des lignes commerciales usuelles depuis des mois et des mois commence a provoquer une grogne générale.
la rupture avec mirabar, le plus proche "partenaire" commercial (hormis Padhiver), sans que rien ne soit fait pour rétablir les choses, fait beaucoup parler d'elle, étant la plus récente.


La piraterie paierais aussi bien moins qu'il y a dix ans.
Quand le commerce chute, les prises sont d'autant plus rare.

une caravanne marchande serait arrivée aujourd'hui a luskan en provenance de mirabar. Elle n'aurait rencontrée aucuns danger en chemin.

Dans les jours a venir, le commerce routier reprendra lentement entre les deux villes jusqu'a retrouver son plein d'autrefois si rien d'autres ne vient le perturber.

Echaudé par quelques rencontres hostiles, les nouveaux pirates de la mirar reprennent leur ancienne activités le long des routes en braillant des phrases du genre ...
"L'est dix fois plus dur d'choper un navire qu'un chariot tiré par d'boeufs j'vous l'dit moi ! "
La menace étranges et cauchemardesque des bois éliminés, ils regagnent donc leur chez eux

Un chasseur vendrait de belles peaux de tigre blanc.
"Elle trainait par terre j'vous jure ! " répondra-t'il si on le questionne.

Dans une cellule de luskan, une jeune femme avec une voix de fillette prononce quelques paroles malheureuses en pleurnichant
et quelques part, dans trugar, proche de la route, un sourd grondement et un glissement de terrain ensevelit une galerie contenant des mois de rapines et détruis un livre aux pouvoirs prodigieux.
Le pacte est honoré.

( et pour ceux qui n'ont pas pu tout suivre

a l'origine, il y a un nécro, banni de chez lui avec un maléfice l'empechant d'user de magie
une caravanne pillée et une enfant survivante qui devient son instrument, son aprentie malgré ses dons d'enso, mais surtout une extension de lui même pour user de magie.
un livre étrange, cadeau particulier d'une entitée particuliere permettant d'acceder aux plans des rêves et je n'en dirais pas plus car c'est possible que ça revienne un jour.( Merci a qui de droit pour toute la base magique de travail sur les rêves selon Traverse, il y a quelques années )
une bande d'orque employés par le nécro et grassement payé qui se charge du ravitaillement en sujet d'experience et objet divers en échange du butin de leur pillage.
un décès prématuré a l'origine inconnu du nécro
( quelques jours plus tard, la légion découvre le repaire du nécro )
et une fillette aujourd'hui femme, rendu folle par son vécu, qui se retrouve soudain toute seule, completement perdue et avec une vision du monde très particulière. Tentative de se recreer un univers.
Arrivée d'un homme étrange, acompagné par plusieurs tigres semi dressé inhabituel.
La suite est connue, exploitation de l'une par les autres pour les pillages ainsi que leur chute, quand les gros bras finirent par pousser a bout un esprit libre.
Fin d'anim.